Affichage des articles dont le libellé est grande sauterelle verte. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est grande sauterelle verte. Afficher tous les articles

samedi 27 mai 2017

Coquelicot au petit déjeuner!

Plaidoyer pour le coquelicot!
Voilà le sous-titre que j'aurai pu donner à cet article.
En limite de gazon et de prairie, il y a une ligne où, année après année repoussent des coquelicots.Souvent ils sont plutôt chétifs, mais cette année, sans doute ont-ils eu la pluie au bon moment, ils sont très beaux. Bien éclairés, ils attirent de très nombreux insectes. Et c'est cet diversité que je veux montrer sans cette fois rentrer dans les détails d'une identification minutieuse!  J'y suis resté environ une demie heure .
Les abeilles se succèdent rapidement.
Les plus nombreuses : des halictes, ici de grande taille.

Deux cette fois, se font face.

Toujours une halicte mais de petite taille


Madame Xylocopa violacea et monsieur Oedemera nobilis

Madame Xylocopa sous un autre angle

Un bourdon qui m'avertit de son arrivée et me demande de me pousser ainsi qu'à l'occupante des lieux.Tout en haut un minuscule diptère ne semble pas impressionné.



Voilà la place est à lui et il se régale!

 On y vient aussi pour se marier comme ces Psilothrix viridicoerulea, le troisième, lassé de tenir la chandelle, va se restaurer.

Un syrphe  grapille les grains de pollen tombé sur les pétales.

Mon copain un juvénile de grande sauterelle verte vient voir si la place est libre!

Celui-ci, un autre, a trouvé le bon filon : des étamines bien goûteuses et facilement accessibles!

Là, chacun cherche encore l'accès au buffet.


Un tout jeune exemplaire de Phaneroptera nana, la plus tardive des sauterelles de mon  jardin, au premier stade de développement.


Le coquelicot sert de nombreux repas à tout ce petit peuple de l'herbe.Encore n'y ai-je pas mis les petites araignées qui piègent les attardés ou les moins rapides et ensuite ceux qui se nourrissent des racines, des graines...
 .
A l'heure de midi, le beau coquelicot a perdu de sa superbe, les pétales sont tombés et ne reste que le futur fruit.
Mais prolifique , le lendemain matin de nouvelles fleurs s'épanouissent pour nourrir tout ce petit monde! 

samedi 23 mars 2013

Premiers pas de la Grande Sauterelle Verte (Tettigonia viridissima)


Grande, elle ne l’est pas encore. C’est avec un vrai plaisir que j’ai vu ce tout petit « bébé » sauterelle le jour du printemps. Une belle façon d’inaugurer la nouvelle saison.
Tentative de fuite dans un premier temps.

Tettigonia viridissima est très présente dans mon jardin et c’est souvent elle qui atteint le premier le stade adulte parmi les sauterelles du jardin.

De dos on voit la taille des antennes qui font presque 3 fois la longueur du corps.

Là, c’est le premier stade de développement de cette sauterelle qui adulte atteint plus de 7 cm(avec ses longues ailes). Ce petit (cette petite, je ne sais le dire à ce stade) fait moins d’un centimètre.

En plein repas: ne pas déranger svp!

Dans un premier l’insecte a songé à quitter la fleur de cette pâquerette qui agrémente la prairie au printemps. Il s’est avancé vers les pétales, mais se ravisant, sest tranquillement remis à son repas. Si petit, le juvénile est essentiellement phytophage.
Nettoyage d'une antenne

 Puis comme les adultes, on procède à la toilette, les pieds collants de pollen sont léchés, mais il m’a été impossible de le voir sur mes images. Voici maintenant le nettoyage des antennes. Comme les grands le minuscule orthoptère se passe les antennes entre les pièces buccales et s’aide des pattes pour les tenir. Ces antennes souples et  très mobiles ont de véritables indicateurs sensitifs pour l’insecte. On observe d’ailleurs de minuscules poils à leur surface.
Nettoyage des antennes : c'est presque fini.

Ensuite on se remet à table.
Grande sauterelle verte juvénile, vue de dos.

Hier j’ai bien cherché mais je ne l’ai pas revue, espérons qu’elle ait trouvé un endroit plus discret pour se nourrir et échapper au bec d’un oiseau gourmand ou d’un autre prédateur.
Un dernier regard bien appuyé avant que je ne le quitte!

C’est toujours aux alentours des premiers jours du printemps que les juvéniles de la Grande sauterelle verte  apparaissent dans le jardin , l’an passé ma première photo datait du 18 mars, le calendrier est sensiblement le même d’une année sur l’autre.

 

Il faudra encore 6 mues pour que ce petit devienne une grande et belle sauterelle verte.

Pour rappel:
 la voici adulte, fin mai et c’est toujours l’amie du jardinier

 

 

 

 

dimanche 18 mars 2012

Le printemps arrive : la vie explose : ponte de Syrphe du poirier, et Grande sauterelle verte au premier stade larvaire.


Tous nous avons apprécié ces derniers avec du soleil et des températures agréables.

Les insectes aussi !

Certains sont déjà au travail  pour protéger nos végétaux. Vous connaissez bien le rôle de certaines  larves de Syrphes qui nous débarrassent des pucerons superflus. Cet après- midi une de ces jolies femelles Scaeva Pyrastri travaillait pour moi. J’ai observé le soin qu’elle a mis pour choisir l’endroit où déposer son œuf. Une inspection minutieuse et 3 œufs pondus à des endroits différents. Ensuite n’ayant plus trouvé sur ce rosier d’endroits qui lui convenaint, elle a fait un grand vol et a disparu à mon regard.
Scaeva pyrastri en train de pondre sous  de jeunes feuilles de rosiers

En cherchant ensuite à photographier son œuf, j’ai vu dans quel environnement elle l’avait pondu. Près d’une réserve de nourriture. Sur la photo on voit son œuf tout blanc(1), tout frais pondu, il fait environ 1 mm.

Non loin, un gros puceron(3). Mais à proximité et non visibles sur la photo, 3 à 4 mini pucerons, de l'autre côté de la nervure centrale.Nul doute qu'ils vont se déplacer et que la future petite larve ne les ratera pas.
1:oeuf frais pondu, 2: larve de syrphe du poirier, 3: puceron

Ensuite j’ai observé avec soin ma photo, et j’ai vu que sur un autre endroit de la feuille se trouvait une larve de Syrphe, déjà éclose et sans doute ayant déjà quelques pucerons dans l’estomac(2) !

Ce qui est remarquable, c’est que l’an passé, j’avais vu au même endroit le même spectacle, et j’avais ensuite  décrit l’évolution de la larve du Syrphe.Ce qui est un peu ennuyeux, c'est qu'il faut remonter le temps, le début de l'histoire est le message le plus ancien, en bas de page!

Larve premier stade de Grande sauterelle verte avec sa rayure brune sur le dos!

Dans l’herbe au pied du rosier, je vois quelque chose de vert qui bouge et en voyant les antennes je constate qu’il s’agit d’une sauterelle. Le corps fait 2 mm et les antennes en font le double. C’est un des tous premiers stades de la Grande sauterelle verte, Tettigonia viridissima. Les œufs pondus à l’automne ont passé l’hiver et maintenant l’insecte commence son développement. Il lui faudra  environ 7 mues pour devenir le bel insecte ami des jardiniers. Si petite, elle ne m’a jamais quitté du regard et s’est ensuite réfugiée dans l’herbe où il m’a été impossible de la retrouver.
Antennes  en mouvement et yeux grand ouvert pour surveiller l'environnement.

C’est le moment d’ouvrir l’œil, dans l’herbe la vie foisonne !

dimanche 29 mai 2011

Tettigonia viridissima mâle adulte le 29 Mai 2011.

Cette année tout est en avance.
La première sauterelle adulte de 2011: un mâle de Grande sauterelle verte
Pour preuve , ce matin j'ai photographié ce tout nouveau mâle de Tettigonia viridissima adulte.
L'an passé , j'ai vu le premier adulte le 22 juin.
Dans mon livre de référence consacré aux Orthoptères, on parle de la mi-juillet pour rencontrer des Grandes sauterelles vertes adultes.
Mais la plupart des sauterelles en sont encore aux stades juvéniles.Alors ouvrons bien l'oeil!

samedi 26 mars 2011

Larves de Tettigonia viridissima: la grande sauterelle verte

Ce matin en inspectant le jardin j’ai pu photographier ma première larve de sauterelle de ce tout nouveau printemps. En début de semaine j’ai déjà aperçu deux toutes petites sauterelles mais aucune n’avait accepté la pose.
Sur son gigantesque garde-manger: une larve de grande sauterelle verte qui n'a guère plus de quelques jours.

Celle-ci, attablée sur la fleur de pissenlit, avait faim et n’a pas craint ma présence. Vous savez que les sauterelles muent plusieurs fois puisque leur enveloppe de chitine n’est ni élastique ni extensible. Donc pour grandir, il faut changer d’enveloppe. Nous sommes au tout début de la vie de cette belle sauterelle. C’est sans doute le premier stade de la sauterelle. Elle passera par 7 stades en devenant chaque fois plus grande, petit à petit l’insecte ressemblera de plus en plus à l’adulte. Celle-ci mesurait moins d’1cm.La photo qui nous la montre sur la fleur de pissenlit, donne une idée de cette petite taille. On reconnaît bien qu’il s’agit d’une sauterelle grâce à ces grandes antennes si mobiles.

Couverte de grains de pollen, elle mange les étamines qui doivent être bien nourrissantes.

Si elle en craint pas l’Apn , la larve craint ...l’abeille. En effet, une abeille n’est pas encore posée sur la fleur que notre sauterelle juvénile, saute dans l’herbe. !!
Si d’habitude j’ai beaucoup de difficulté à, identifier une larve de sauterelle surtout à ce stade, je suis sûre pour celle-ci que c’est bien Tettigonia viridissima. Très répandue, c’est aussi la plus étudiée. Je connais bien les sauterelles de mon jardin et là, il n’y a pas de risque de confusion .

L'an passé, le 22 mars, une larve de Tettigonia viridissima , sans doute au stade 2
L’an passé, elles étaient encore plus précoces. Puisque c’est le 22 mars que je l’ai photographié  probablement déjà au stade  2.
Il ne  nous reste plus qu’à observer pour les apercevoir dans nos jardins et nos prairies.

dimanche 17 octobre 2010

Mantes et sauterelles dans la garrigue automnale.

Le soleil brille, mais il ne fait plus que 16 degrés au meilleur de l’après- midi. Nous sommes à 1000 mètres d’altitude dans un décor de garrigue, parsemé de cailloux, d’une végétation basse et de quelques rares arbustes. Cette zone , bientôt inclue dans un parc naturel régional est très fréquentée. Des randonneurs suivent les sentiers rejoignant de tout petits villages comme jadis, sans transiter par les routes souvent encombrées. Un troupeau de moutons broutent paisiblement.
Heureusement qu’il reste des petites pentes, des endroits un peu plus difficiles d’accès. C’est là que l’on peut voir des sauteurs et entendre des chanteurs dans les buissons rabougris de thym, de lavande desséchée et de quelques genêts rachitiques.
En cette mi- octobre nous y avons retrouvé des familiers.



Femelle d'Ameles decolor sur une brindille de lavande desséchée.

La petite mante grise Ameles decolor. Une femelle. Ses ailes sont toutes petites et ne servent pas à voler, mais l’insecte se déplace très rapidement sur les tiges grises de ce pied de lavande. C’est d’ailleurs comme cela que mon mari l’a aperçue. Immobile, il est impossible de la voir quand on marche. Il faudrait scruter chaque touffe de lavande et avoir en plus de bons yeux. Elle est en parfaite homochromie avec son milieu.



La voici camouflée dans son milieu

Plus loin, cette fois-ci un mâle de Mantis religiosa. Un survivant, à cette époque. La plupart des femelles ont pondu et les mâles ne doivent plus être nombreux dans la garrigue.
Il peut poser fièrement l’air de dire : « Moi je sais m’y prendre avec les dames, vous voyez, je leur ai survécu ».



Mante religieuse, le joli mâle.

Au-dessus d'un sentier, mes copines les sauterelles se promènent nonchalamment dans les buissons de genêts. Ces grosses Ephippigères ne volent pas, mais se déplacent lentement dans les buissons bas.



Femelle Ephippigére des vignes: une belle acrobate, couleur nuage.

Ce sont des Ephippigères des vignes. C’est le dernier sternite abdominal plat qui nous l’indique. De plus, le noir bien visible au sommet de la tête est aussi un critère de reconnaissance parmi d'autres.



En voici une autre plus colorée, mais aussi acrobate.

C’est une sauterelle répandue presque partout en France, elle aime les terrains chauds et pauvres en végétation, comme les régions viticoles. Et là, elles sont du mal à survivre, à cause des traitements opérés sur la vigne.
Ce sont des acrobates, ces femelles.


Et voici la Grande verte, la Sauterelle que tout le monde connaît, Tettigonia viridissima.C'est l'un de nos plus grands orthoptères que l'on peut rencontrer partout.




En marchant, nous l’avons dérangée et elle nous a fait un très beau vol d’une quinzaine de mètres avant de se poser dans le décor très automnal de cette aubépine. C’est sur cette image de l’automne s’installant que s’achève notre promenade.

jeudi 14 janvier 2010

La grande sauterelle verte, une amie du jardinier!

Cette sauterelle qui représente l’archétype de la sauterelle est commune dans les jardins ! C’est un des orthoptères les plus grands de nos contrées !
Tout le monde la connait : grandes pattes, grandes ailes , elle saute très bien et en plus elle vole !
grande sauterelle verte
Tettigonia viridissima , femelle adulte.
Verte , elle se fond dans les herbes et les légumes! Accusée à tort de s’en prendre aux cultures, elle est, au contraire, un précieux auxiliaire du jardinier car elle mange de nombreux petits insectes : mouches, chenilles et même larves de doryphore, pourtant évitées par la plupart des prédateurs. Elle ne consomme des végétaux qu’en nourriture d’appoint .
Une belle femelle dont , on ne voit qu’une antenne, l’autre est repliée vers l’arrière ! Elle vient de se réveiller ! Car, au repos, les antennes qui sont très mobiles, sont posées sur le corps !
Adulte elle est facile à reconnaître : ses longues tegmina qui recouvrent des ailes vertes transparentes qu’on aperçoit bien sur cette photo de détail ! Le milieu du dos , depuis la tête jusqu’à l’apex des ailes est souligné de brun.La couleur dominante est bien sûr le vert !
détail ailes grande sauterelle verte
Gros plan sur ses ailes et ses tegmina.

Mais il existe des Tettigonia viridissima qui ont les pattes ….jaunes ! Eh , oui, ce specimen en est un ! La photo nous la montre se cachant dans les inflorescences d’un chardon bien épineux et malgré mes belles paroles, la demoiselle n’a pas voulu en sortir ! Vous remarquerez qu’il lui manque une de ses grandes pattes sauteuses, c’est pourquoi elle s’est sans doute mise bien à l’abri !!
tettigonia viridissima pattes jaunes
Une grande sauterelle verte aux pattes jaunes.

Comme toutes les sauterelles voici son tympan bien visible : une étroite fente sur le tibia antérieur.


tympan
Une fente en guise de tympan.

Et sur un support qui a été très utilisé,(un support de mangeoire pour les oiseaux ! ) une juvénile de nos belles sauterelles vertes, une femelle aussi. Il lui faudra encore muer une fois avant d’être un insecte adulte capable de se reproduire.

juvénile femelle sauterelle verte
Une femelle juvénile .

Je vous disais que la sauterelle verte , Tettigonia viridissima était l’amie du jardinier ! En voici une, bien à l’abri de cette belle corolle de marguerite, qui déguste une réduve, redoutable punaise carnivore ! Mon objectif sous son nez ne lui a pas coupé l’appétit !

repas de sauterelle verte
Cachée derrière la marguerite , elle déguste une réduve!

En se rapprochant on peut voir ses palpes labiaux qui aident à maintenir et à pousser le repas, en somme son couteau et sa fourchette!


repas de grande sauterelle verte
Bon appétit!
Et après ce somptueux repas , madame a fait une toilette minutieuse en commençant par ses lécher...non pas les babines, mais les pieds!!!

D'autres articles consacrés aux sauterelles.