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mardi 22 mai 2012

L'envol de la jeune mésange bleue!

Junior n'a plus le temps de prendre la plume , il utilise ses plumes, ..pour découvrir le vaste monde!


Cette fois, il prend vraiment son envol et voici les premières images qui ne sont pas faites derrière la vitre de la fenêtre. Junior est dans l’arbre de Judée, bien en hauteur, il volette de branche en branche et un adulte vient le nourrir.
Je suis grand, certes, mais j'appelle papa et maman !

Ainsi pendant plusieurs jours les adultes s’occupent de leurs petits en dehors du nid. Hélas tous ne survivront pas, les moins dégourdis seront la proie d’autres animaux, chats ou pies par exemple.

Ce qui est remarquable c’est la communication via les cris qui permettent à la famille de rester en contact. Je me suis essayée à repérer un jeune dans un arbre, j’ai eu un mal fou à le situer exactement et c’est souvent grâce à l’arrivée de l’adulte que j’ai vu où se trouvait l’oisillon. Les parents inlassablement et même sous la pluie qui tombe bien plus souvent qu’à l’ordinaire, continuent leur travail de nourrisseurs.

J'ai toujours faim et je mange même sous la pluie!


Il faut aussi dire que cette année la météo ne les aide guère.

Les années précédentes j’ai toujours vu l’envol des oisillons de mésanges bleues et de charbonnières dans la première semaine du mois de mai. Cette année nous en sommes à la troisième semaine. Sans doute le temps froid du mois d’avril a retardé la nidification.
Bien décidé à se faire une place au soleil,...quand il reviendra!

Souhaitons bon vent à ces petits qui enchantent nos jardins et servent d’auxiliaires  précieux à la jardinière que je suis  !


dimanche 20 mai 2012

Ejecté du nichoir (Mésange bleue)


J’ai été éjecté du nid ! Quelle aventure!
Hélas , mon frère et ma sœur, sans égard pour ma future carrière, se sont tellement bousculés dans mon dos qu’ils m’ont littéralement jeté hors du nid !
Je tombe! Faut que je me tienne!

  Je me suis accroché au rebord du nid et ces crétins croyant que je voulais les nourrir, ont ouvert grand leur bec..
Je vais y arriver!
Ils n'ont rien compris! Quand ils voient une tête à l'entrée du nichoir , ils ouvrent le bec et attendent!



Eh,Frangin, je veux rentrer au nid!

Ils ne voient pas que mon bec est comme le leur, largement marqué de jaune aux commissures.

Z'avez-vu, cet imbécile me prend pour papa! Je veux retourner au nid!Pousse pas! J'suis pas TON PAPA

Ils ont sortis la tête et m’ont encore un peu poussés, j’ai dû hélas lâcher prise.

Heureusement les plumes de mes ailes déjà bien fortes m’ont aidé à amortir la chute. Je me suis raccroché à ce que j’ai pu ! Le grillage ! J’ai appelé : « Papa maman je suis là , je suis tout seul là ! »

Personne n’est venu me chercher !



Mon nid, il est où?


J’ai grimpé un peu dans la haie, toujours personne !
Mince alors qu’est je fais là tout seul, dehors au frais sans personne pour m’apporter chenille, araignée et pousse de sapin.

C'est encore loin le nid?

Ouf , j’ai eu bien de la chance. Après 20 mn passé à crier , à appeler, j’ai retrouvé le nichoir .

Je vous explique : J’ai vu arriver une main , j’ai pas bougé du tout et tout doucement je me suis retrouvé bien au chaud dans cette main.
 J’ai entendu des voix : « il me faut l’échelle, pour le remettre dans le nichoir »

Et voilà je suis de retour ! Frangin et soeurette ne me poussez plus ! Merci maman, les aventures cela donne faim.
Signé : Junior, jeune Mésange bleue.

Nous laissons donc Junior se remettre de ses émotions. La suite de ses aventures pour demain !

samedi 19 mai 2012

La vie dans un nichoir de mésanges bleues.


Salut, c’est moi Junior, je suis le fils de Miss  Parus, la journaliste qui vous raconte la vie dans le jardin en hiver quand les mangeoires sont installées dans le jardin de Lucie.
J’ai sûrement hérité de ma mère ce goût de raconter ce qui nous arrive, à nous, les petites mésanges bleues !
Junior Parus , jetant ses premiers regards sur le monde.

Bon, cela fait maintenant quatre jours que je regarde par ce petit œil qui est situé en haut du nichoir où nous sommes nés, mon frère ma sœur et moi ! D’abord super notre nid, Miss Parus et notre père on fait le bon choix. C’est confortable, bien isolé et sec ! Jamais nous n’avons été mouillés. Même quand j’entendais la pluie résonner sur les feuilles du yucca au-dessus de notre abri ou bien que le vent secouait notre arbre.
C'est surtout pour réclamer à manger que j' ouvre le bec!

Sur la petite plate- forme, il n’y a pas beaucoup de place et il faut que je pousse frangin, si je veux être à l’aise pour apercevoir ce monde dans lequel je vais bientôt me lancer.Frangin aussi veut regarder par le petit trou !
« Zut, pousse toi, pousse toi, je te dis. »
Il faut partager avec son frère.

 Oh la là, c’est déjà dur de se faire sa place au soleil. Faut que je vous dise, quand je suis devant l’ouverture, je vois maman arriver avec une bonne petite chenille et alors je sors bien la tête et j’ouvre grand, très grand le bec, et hop la chenille est pour moi ! C’est bon !
Infatigables , miss Parus et son compagnon, nourrissent et nourrissent leur nichée.

« Cui cui, » j’appelle !
 « Papa, maman , cui cui, j’ai faim, encore ! Cui cui  c’est long, vous les fabriquez ces chenilles où quoi ? »
 Enfin ! c’est bon, Encore, encore.

En voilà deux qui attendent  le retour des parents avec de bonnes chenilles.


Mais de temps en temps maman a compris mon manège : elle fait semblant, mais ne me donne rien ! Zut, elle me pousse ! Et la petite araignée est pour ma petite sœur. Elle pioupioute moins fort, se met moins en avant, c’est pourquoi elle est plus petite. Heureusement maman pense à elle.
Pousse pas frangin, tu vas me faire tomber à l’extérieur, je veux pas encore sortir, on est trop bien ici ! Pousse pas, je te laisse la place.
Oh la la c'est haut!

Eh! tu m’as fait retomber dans le nid !  Heureusement c’est bien douillet, mais je ne suis plus un bébé, je tiens sur mes pattes et je veux manger et voir le monde !
Mince voilà que notre petite sœur, elle aussi veut sa place au soleil, va falloir veiller au strict respect de la parité ici aussi, dommage !
Allez frangin, j’ai bien mangé, je te laisse la place.
Je suis bien installé pour vous faire part de mes aventures

 Ps:Il m’est arrivé ce matin une méchante aventure qui aura pu mettre prématurément fin à cette prometteuse carrière de narrateur ! Mais il faut d’abord que je me remette, je vous raconterai cela demain !

dimanche 10 juillet 2011

Oisillon du Fou de Bassan

Pour compléter la publication précédente voici quelques images prises en 2010 aux îles Shetlands(Royaume Uni). Tout au Nord de cet archipel, bien plus au nord en latitude qu’à l’île de Bonaventure(Québec), se trouve une autre colonie de Fous de Bassan, elle aussi très prospère.
Nous y étions en juin et il y avait déjà eu des naissances.

Lorsque l'adulte bouge, on voit l'oisillon avec son grand bec noir.
La colonie niche sur des falaises et la vue sur les nids est bien plus difficile qu’au Québec. Pour faire les images il faut bien se pencher, le vent est souvent violent. J’avais trouvé une position assez sûre en me calant dans un trou occupé par les moutons lorsqu’ils se couchent pour ruminer. C’était sûr, mais l’odeur … !!
L’oisillon qui a plus de 8 jours est toujours maintenu contre la paroi et on ne le voit que très peu. Son duvet gris sombre est devenu presque blanc. L’essentiel du temps, il est sous les plumes de l’adulte. Pendant que le compagnon est en mer pour chercher de quoi nourrir le jeune, l’autre oiseau garde précieusement leur héritier.
Le nid est tout petit et il n'y a pas beaucoup de place.
Au retour, il sera nourri par régurgitation des poissons prédigérés. L’absence de l’oiseau nourricier peut durer quelques heures et même parfois un jour ou deux. Car les adultes font souvent de longues distances pour trouver la nourriture. Le soir ou le matin, on voit ainsi le long des côtes des petits groupes de Fous de Bassan volant l’un derrière l’autre au ras des flots .
Comme maman ( ou papa) l'oiseau fait un peu de toilette avec son bec.
A la fin de l’élevage, l’oisillon sera aussi grand que ses parents, et pèsera même un peu plus. Car au bout de 3 mois, le petit quitte définitivement le nid et ses parents, qui ne s’en occupent plus.
Il lui faut alors se débrouiller seul, apprendre à voler et à se nourrir tout seul…Il vaut mieux qu’il ait alors quelques petites réserves. Si beaucoup se tuent lors du premier envol, d’autres sont ensuite la proie de prédateurs qui attendent au bas des falaises ces novices peu dégourdis.

jeudi 6 mai 2010

Parus major: la nouvelle génération a déployé ses ailes!

Voilà, ce matin en l’espace d’une heure, 4 beaux oiseaux tout neuf sont sortis du nichoir et ont habilement déployées leurs ailes !
En fait, dès hier après-midi, j’ai senti que l’épilogue était proche ! J’ai vu sur la petite plate- forme derrière le trou d’envol du nichoir, des mouvements et j’ai entr ‘aperçu des oisillons ! Ils étaient déjà bien « finis » avec toutes leurs plumes !
D’ailleurs le plus intrépide de la bande a sorti son nez pour voir à quoi ressemblait ce monde extérieur dont devaient leur parler les parents !!!
Et ce matin, voyant l’adulte appeler depuis l’olivier, je me suis dit : »C’est le grand jour ! Heureusement il ne pleut pas ! »


Le plus intépride de la couvée prend son envol à 7h35! le vaste monde l'appelle!


Je me suis installée et les parents ont commencé à nourrir et évacuer encore une crotte ! Soudain pendant l’absence des adultes, l’intrépide, ni une ni deux, sort droit devant lui et vole vers mon volet ! Comme il ne s’y trouvait pas trop bien : hop, un petit coup d’ailes et je me case sur l’olivier « Ti tut,ti tut, papa maman je suis là ! »Il est 7 heures 35 !
Hélas, pas de réponse et notre petit futé comprend qu’il faut se taire ! Car à brailler ainsi il va attirer des prédateurs toujours à l’affût d’un mauvais coup !
Dix minutes plus tard, les parents reviennent et nourrissent les petits dans le nichoir, mais rien pour notre vaillant petit ! Les parents l’ont vu et repéré, ils reviennent encore à plusieurs reprises nourrir les autres oisillons !


Et voici numéro deux qui regarde le décor avant de prendre son envol!

Et à 7heures 55.., c’est-à-dire 30 mn plus tard, pendant que j’étais à l’ordi voilà un oisillon qui se met en position dans la petite lucarne d’envol ! Vite je me mets derrière la fenêtre et en moins de 5mn, comme à l’exercice : un je regarde, deux je pousse avec les pieds , trois je vole !!Youpi !


Et de suite son frangin se met aussi en position !

Et un, un autre prend immédiatement sa place et deux et trois …..
Voilà le troisième de cette série ( en fait le quatrième de la fratrie)et un je me mets en position et deux…oh mama mia …c’est haut , c’est haut …J’ai peur , je fais marche arrière…


Il faut l'intervention d'un adulte pour décider le dernier petit à sortir du nichoir protecteur!

Arrive papa qui vient au bord du trou lui prodiguer des encouragements…qui sont efficaces !


Et un et deux et trois ! Je vais voler, je vole !


Voilà les quatre petits répartis dans l’arbousier et le pittosporum voisins. Ils y sont bien cachés et je ne les vois plus. Seulement des » ti tut ti tut » , les discussions habituelles entre parents et jeunes !
Cela faisait 3 semaines que les vaillants parents ont passé leurs journées à nourrir ces 4 petits ! Une ou deux fois encore les adultes vont vérifier dans le nichoir si tout le monde a bien pris son envol .
Merci aux deux vaillantes mésanges charbonnières qui se sont bien occupées de cette nichée ! Longue vie à vous les petits, restez par ici, vous y êtes chez vous !Vous entendre, me réjouit !

Je suis désolée de la qualité des photos , elles sont toutes faites entre 1200 et 2000 iso.