La Tarente de Maurétanie
Dans le dernier numéro de la Salamandre ( revue de nature), un entrefilet précise que le petit gecko dont j’ai pu observer la mue, voyage .Maintenant il se rencontre à Toulouse et à Bordeaux. On le trouve surtout près des zones d’activités et des gares, il hiverne se cachant sous les toits ou les boitiers électriques. On pense que le gecko se déplace avec l’homme.
Un des habitués du coin de la boîte à lettres.
Chez nous, mes petits amis passent l’hiver à l’abri dans les murs, sous la boîte à lettres ou sous le toit de la terrasse. Certains petits malins s’invitent dans la maison, mais restent très discrets dans les endroits peu éclairés.
La chenille du Sphinx tête de mort : Acherontia atropos
La grosse chenille que j’avais vu s’enfuir dans le terre du bac mis à sa disposition , s’est chrysalidée et après être devenu papillon s’est envolée ! J’avais mis une dizaine de jour après l’enfouissement un couvercle sur le bac, espérant voir le papillon, mais c’était déjà trop tard.
La cavité bien lisse et ovale dans laquelle s'est opérée la métamorphose.
Curieuse, la semaine passée je voulais savoir ce qui se passait dans la terre ! J’ai précautionneusement enlevé la terre et arrivée au fond, je suis tombée sur un amas de terre bien compactée et qui présentait une belle ouverture. A l’intérieur ‘enveloppe de la chrysalide , avec la tête, les yeux reconnaissables. Le trou était bien lisse et solide, de forme ovale, environ 4,5cm de long, l’ouverture faisait près de 4cm de diamètre.
L'enveloppe , vide, de la chrysalide.
Le dessus de la terre ne laissait rien voir, pas de trou, pas de petit tas de terre remuée, je ne me doutais absolument pas que le papillon était parti.
Détail de l'enveloppe de la chrysalide, les fentes dans la chitine , en bas , sont les trous de respiration.
Le gros-plan sur cette enveloppe de chitine vide dans laquelle une chenille est devenue un papillon, est un moyen de voir que même sous terre aucun détail n'est négligé. On dirait un beau cuir.
La guêpe maçonne : Sceliphron caementarium
Le nid est toujours fermé, aucune ouverture.
Drilus flavescens
Dix jours après leur installation dans la coquille d’escargot, les deux larves de Drilus flavescens, y sont toujours.
La photo a été prise le lendemain de l’installation.
Je continue à surveiller!!
Affichage des articles dont le libellé est scéliphron caementarium. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est scéliphron caementarium. Afficher tous les articles
mercredi 13 octobre 2010
samedi 28 août 2010
Scéliphron caementarium, une guêpe maçonne.
"Je maçonne pour mes petits", pourrait être le sous-titre de cet article !
Certaines guêpes solitaires ne vivent pas en communauté ! Celles que nous connaissons bien et qui viennent tournicoter autour de nous lors de nos agapes champêtres, construisent des nids à base de cellulose mâchée et forment des cellules dans lesquelles une reine pond des œufs, alimentés et soignés par la communauté !
D’autres se débrouillent seules pour assurer leur descendance !

Scéliphron caementarium au travail , la cellule neuve , encore humide, se voit bien!
C’est l’une d’elle que j’ai vu sur 3 jours de suite construire le nid de ses petits ! Un nid bien particulier puisqu’il est fait de boue, façonnée pour former un tube de 3 à 4cm de long, bien lisse à l’intérieur.
J’ai ainsi vu comment elle rajoute un tube à sa construction précédente !
L’ensemble comprend 4 tubes ! Dans chacun d’eux la guêpe a pondu un œuf, puis elle a mis des provisions servant de nourriture à la larve, ensuite elle fermé l’ouverture !
Et point final, elle ajouté un peu de glaise pour faire ressembler sa construction à un caillou informe !

L'insecte, muni de fortes mandibules, qui servent d'outils de construction.
La construction, est accrochée dans l’embrasure d’une baie vitrée exposée au Nord Est.
C’est en regardant la fenêtre que j’ai remarqué une excroissance qui m’a un peu surprise ! Mais quasiment de la même couleur que le crépi de la maison, je me suis simplement interrogée si cette bosse avait toujours été là sans que je la remarque. Et c’est en y retournant que j’ai vu la réalisation de Madame Scéliphron caementarium.
En me documentant, j’ai appris que cet insecte nous vient d’Amérique du Nord et qu’elle se plaît dans une grande partie sud de la France.

La voilà qui ajoute un cordon à sa construction!
Cette page nous fournit une clé d'identification de ces bâtisseuses
C’est sa technique que j’ai admiré ! Il fait 30 degrés et il faut trouver de la boue, pour cela il y a des coins humides situés à une dizaine de mètres ! Le transport se fait sous forme de petite boule d’environ 2mm. Et collée sur l’existant cette boule est ensuite formée en cordon pour agrandir le tube d’une longueur d’environ 3mm. Toujours avec ses formes mandibules la guêpe étale, façonne son tube, tout en bourdonnant ! Bzzz, bzzz, je bosse , je bosse !Après l’ajout d’une longueur, elle rentre l’arrière du corps, sans doute pour mesurer la longueur et pour en lisser la paroi interne !

Le détail montre la glaise humide dont les mandibules sont enduites.
Il faut préciser que je ne me suis pas approchée de trop près, madame, m’ayant clairement signifié qu’elle ne souhaitant pas ma présence dérangeante ! Je n’ai pas trop insisté !!
Bien après la construction des abris pour les œufs que se passe-t-il ?
La guêpe pond un œuf dans le fond du tube, c’est pour cela qu’elle fait des essais réguliers, elle vérifie si la profondeur est suffisante ! Le tube fini fait environ 4cm, cela fait vraiment beaucoup pour un œuf qui doit fait3 ou 4mm !!

Le travail de la journée, le tube achevé, se termine en rajoutant quelques touches de boue sur les "tubes " anciens.
C’est qu’il faut penser à la nourriture de la larve qui va sortir de cet œuf !!Et donc mettre des réserves en quantité suffisante ! Et c’est alors que notre guêpe fournit des araignées qu’elle anesthésie et qui sont donc consommables dans de bonnes conditions ! Hélas je ne l’ai jamais vu apporter une araignée. Dans d’autres urnes de guêpe maçonne j’ai trouvé de nombreuses toutes petites araignées !
Dimanche matin, regardant le travail de la maçonne, j’ai vu des pattes qui dépassaient ! La dame n’étant pas dans les parages, j’ai pris un escabeau et photographié l’intérieur du tube et surprise voici ce que j’y ai vu : une épeire diadème, qui n’est pas une petite araignée ! La bestiole ne bougeant pas, j’ai supposé qu’elle ne le pouvait plus ! Un peu plus tard, les pattes de l’araignée ne dépassaient plus, puis le tube a été bouché. La guêpe avait bien rempli le garde- manger pour sa progéniture !!Elle avait poussé la réserve de nourriture constituée par l’épeire, au fond du tube, puis fermé le tout !

Une jeune épeire diadème anesthésiée qui sert de réserve de nourriture à la future larve!
Le plus surprenant, c’est son travail de finition : pour cacher la forme régulière de ses « tubes à œufs », elle va ajouter de petites touches de mortier qui font croire à une boule informe collée sur le mur, un caillou qui dépasserait simplement !

La construction terminée ne ressemble plus à 4 tubes accolés les uns aux autres!
Il existe d’autres guêpes maçonnes dont certaines font un travail que je qualifierais de plus artistique, en particulier de jolies petites urnes avec un col à l’arrondi parfait, j’ai le résultat de leur travail, mais il me manque des photos de l’artiste à l’œuvre !!
Certaines guêpes solitaires ne vivent pas en communauté ! Celles que nous connaissons bien et qui viennent tournicoter autour de nous lors de nos agapes champêtres, construisent des nids à base de cellulose mâchée et forment des cellules dans lesquelles une reine pond des œufs, alimentés et soignés par la communauté !
D’autres se débrouillent seules pour assurer leur descendance !

Scéliphron caementarium au travail , la cellule neuve , encore humide, se voit bien!
C’est l’une d’elle que j’ai vu sur 3 jours de suite construire le nid de ses petits ! Un nid bien particulier puisqu’il est fait de boue, façonnée pour former un tube de 3 à 4cm de long, bien lisse à l’intérieur.
J’ai ainsi vu comment elle rajoute un tube à sa construction précédente !
L’ensemble comprend 4 tubes ! Dans chacun d’eux la guêpe a pondu un œuf, puis elle a mis des provisions servant de nourriture à la larve, ensuite elle fermé l’ouverture !
Et point final, elle ajouté un peu de glaise pour faire ressembler sa construction à un caillou informe !

L'insecte, muni de fortes mandibules, qui servent d'outils de construction.
La construction, est accrochée dans l’embrasure d’une baie vitrée exposée au Nord Est.
C’est en regardant la fenêtre que j’ai remarqué une excroissance qui m’a un peu surprise ! Mais quasiment de la même couleur que le crépi de la maison, je me suis simplement interrogée si cette bosse avait toujours été là sans que je la remarque. Et c’est en y retournant que j’ai vu la réalisation de Madame Scéliphron caementarium.
En me documentant, j’ai appris que cet insecte nous vient d’Amérique du Nord et qu’elle se plaît dans une grande partie sud de la France.

La voilà qui ajoute un cordon à sa construction!
Cette page nous fournit une clé d'identification de ces bâtisseuses
C’est sa technique que j’ai admiré ! Il fait 30 degrés et il faut trouver de la boue, pour cela il y a des coins humides situés à une dizaine de mètres ! Le transport se fait sous forme de petite boule d’environ 2mm. Et collée sur l’existant cette boule est ensuite formée en cordon pour agrandir le tube d’une longueur d’environ 3mm. Toujours avec ses formes mandibules la guêpe étale, façonne son tube, tout en bourdonnant ! Bzzz, bzzz, je bosse , je bosse !Après l’ajout d’une longueur, elle rentre l’arrière du corps, sans doute pour mesurer la longueur et pour en lisser la paroi interne !

Le détail montre la glaise humide dont les mandibules sont enduites.
Il faut préciser que je ne me suis pas approchée de trop près, madame, m’ayant clairement signifié qu’elle ne souhaitant pas ma présence dérangeante ! Je n’ai pas trop insisté !!
Bien après la construction des abris pour les œufs que se passe-t-il ?
La guêpe pond un œuf dans le fond du tube, c’est pour cela qu’elle fait des essais réguliers, elle vérifie si la profondeur est suffisante ! Le tube fini fait environ 4cm, cela fait vraiment beaucoup pour un œuf qui doit fait3 ou 4mm !!

Le travail de la journée, le tube achevé, se termine en rajoutant quelques touches de boue sur les "tubes " anciens.
C’est qu’il faut penser à la nourriture de la larve qui va sortir de cet œuf !!Et donc mettre des réserves en quantité suffisante ! Et c’est alors que notre guêpe fournit des araignées qu’elle anesthésie et qui sont donc consommables dans de bonnes conditions ! Hélas je ne l’ai jamais vu apporter une araignée. Dans d’autres urnes de guêpe maçonne j’ai trouvé de nombreuses toutes petites araignées !
Dimanche matin, regardant le travail de la maçonne, j’ai vu des pattes qui dépassaient ! La dame n’étant pas dans les parages, j’ai pris un escabeau et photographié l’intérieur du tube et surprise voici ce que j’y ai vu : une épeire diadème, qui n’est pas une petite araignée ! La bestiole ne bougeant pas, j’ai supposé qu’elle ne le pouvait plus ! Un peu plus tard, les pattes de l’araignée ne dépassaient plus, puis le tube a été bouché. La guêpe avait bien rempli le garde- manger pour sa progéniture !!Elle avait poussé la réserve de nourriture constituée par l’épeire, au fond du tube, puis fermé le tout !

Une jeune épeire diadème anesthésiée qui sert de réserve de nourriture à la future larve!
Le plus surprenant, c’est son travail de finition : pour cacher la forme régulière de ses « tubes à œufs », elle va ajouter de petites touches de mortier qui font croire à une boule informe collée sur le mur, un caillou qui dépasserait simplement !

La construction terminée ne ressemble plus à 4 tubes accolés les uns aux autres!
Il existe d’autres guêpes maçonnes dont certaines font un travail que je qualifierais de plus artistique, en particulier de jolies petites urnes avec un col à l’arrondi parfait, j’ai le résultat de leur travail, mais il me manque des photos de l’artiste à l’œuvre !!
Inscription à :
Articles (Atom)