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mardi 7 avril 2015

Perruche à collier jaune (Australian Ringneck, Barnadius zonarius)

Nous avons vu la première fois cette Perruche à collier jaune à Carnavon, sur la côte ouest de l’Australie Elle est facilement reconnaissable car justement elle porte un collier jaune sur la nuque, tandis que le vert domine le plumage. C’est une espèce endémique australienne.
Perruche à collier jaune dans un eucalyptus

 Les oiseaux rencontrés dans cette région ont le ventre d’un jaune éclatant. Ils appartiennent à la sous espèce la plus répandue Barnardius zonarius zonarius

Perruche à collier jaune sous espèce semi torquatus

En poursuivant notre voyage vers le sud nous avons rencontré une autre sous espèce (on en compte 4 en Australie) avec cette fois le ventre vert et surtout un anneau rouge sur le dessus du nez:Barnardius zonarius semitorquatus.
Perruche à collier jaune se nourrissant au sol

On l’appelle en Australie aussi Twenty-eight Parrot à cause de son cri où il semble répéter Twenty-eight. Elles se nourrissent de graines mais aussi de nectar et de fleurs, dans la végétation mais aussi au sol.


Un couple, on note la différence de couleur des ventres plus vert pour l'un, entre le jaune et le vert pour le second.

Mais il existe aussi des hybrides.(ventre jaune et anneau rouge)

Si le vert leur permet aisément de disparaître dans le feuillage , la tête sombre presque noire laisse apparaître en plein soleil des plumes bleues sur les joues.
Sous la douche et déjà bien mouillée!

Ces oiseaux vivent dans des zones très variées, de la forêt d’eucalyptus très particuliers à des zones plus urbanisées.
Que font -elles? La prise de bec aura duré de longues secondes mais sans agressivité aucune!



 Nous les avons vus loin de tout où ils nous ont fait courir pour les apercevoir perchés en hauteur dans les arbres pour ensuite les trouver profiter des arrosages  des campings pour se doucher. 
Le bain un vrai bonheur, n'est-ce pas? Ainsi je vous montre les  longues plumes de ma queue!


 Certains avaient même leur abreuvoir ou se désaltéraient des gouttes d’eau perdues au robinet !Tandis que celui de la photo ci-dessus se baignait avec délice dans une petite rivière!

Même moi je ne dédaigne pas un complément de nourriture!
Pour finir ce billet voici une surprise dans un coin de forêt, au bord d'un camping, un amoureux des oiseaux avait mis à leur disposition ces graines de tournesol  moulées en forme de cloche.

vendredi 30 janvier 2015

Le Loriquet versicolore (Varied loriket), petit et très coloré !


 
Nous sommes dans le Queensland, nous avons quitté Townsville sur la côte et comptons rejoindre le territoire du nord et la côte ouest. Nous nous arrêtons à Richmond une petite bourgade célèbre sur la route des dinosaures.

Le camping est situé à proximité d’un lac plan d’eau aménagé pour de nombreuses activités. Le cadre est superbe.


Loriquet versicolore dans un eucalyptus
5h45 heures du matin, je fais le tour des environs. Et voici que j’entends un groupe de loriquets cachés dans le feuillage d’un eucalyptus. Ils « discutent » de leur petites voix aiguës comme le font les loriquets en groupe Et ils attendent! Quoi donc ?

Des Loriquets versicolores en attente, au petit matin
Cachée et patiente j’attends et en voilà un qui descend au sol, puis deux puis tout un groupe. Placée trop loin je ne vois pas ce qu’ils y cherchent !

Groupe de Loriquets versicolores descendus au sol
Vous l’aurez deviné : l’eau !

Et petit à petit les oiseaux s’approchent et boivent dans ce mince filet d'eau caché entre les cailloux. Mais très peureux fuient dès que l’on approche !

Les plus curieux s'avancent !
Ces petits loriquets, 18cm, sont magnifiquement colorés et se reconnaissent aux " lunettes "  blanches bien marquées autour des yeux, ainsi qu’aux  " bésicles" qu’ils portent sur le nez !Ils se nourrissent de nectar et de fruits, ils  se déplacent en groupe pour trouver  les sources de nourriture et se retrouvaient le matin à ce point d'eau. Une fois que tout le monde aura bu on s'envole bien loin!  

Loriquet versicolore buvant
Une large tache rouge orne le front des mâles, chez la femelle elle est moins marquée. L’essentiel du dos est vert, le ventre plus clair.
A l'ombre on voit mieux les nuances de couleurs de son plumage
 
C’est à l’ombre que l’on observe le mieux les belles couleurs du Loriquet versicolore. C’est un endémique du nord de l’Australie, nous l’avons rencontré ici puis à Katherine, plus à l’ouest.
Pour en savoir davantage sur le Loriquet versicolore!
 

samedi 6 février 2010

Inséparables de Fischer (Agapornis fischeri)suite et fin!

La présence de cette petite colonie d’Inséparables nous pose bien des questions sur le rôle et les interventions humaines dans l’équilibre naturel.
Dans la documentation que j’ai lue, l’Atlas des oiseaux nicheurs en Provence Alpes Côte d’Azur paru il y a peu, chez Delachaux et Niestlé, on nous explique que ce perroquet de la famille des Psittasidae est originaire d’Afrique, d’une petite zone au sud et au sud est du lac Victoria en Tanzanie.
« L’espèce ayant connu une forte régression dans son milieu naturel est interdite de capture dans le milieu sauvage. Ce qui fait que dans son aire d’origine, l’espèce est considérée comme quasi menacée. »

Voilà ce qui me rend bien triste car on voit que c’est la capture de ces beaux oiseaux qui a mis leur espèce en danger !

Qu’en est –il des oiseaux se la presqu’île de St Jean Cap Ferrat ?
Voilà maintenant ce que l’on dit des oiseaux de Saint Jean «  ne semble pas entrer en concurrence avec des espèces indigènes. Les inséparables commettent parfois des dégâts sur les arbres en arrachant feuilles ou bourgeons (sur des agrumes notamment), et il arrive qu’ils sectionnent les fils électriques des lampadaires dans lesquels ils nichent. Pas d’interactions connues avec l’avifaune locale."
Je rajoute qu’aux dires des habitants, leur nombre est en régession.



Un Inséparable de Fischer observant les passants!
Mon souhait est simplement de partager avec vous quelques- unes de ces images insolites et bien colorées !Peu de nos oiseaux hivernants sont aussi voyants.
Que mangent –ils en hiver ! Ce sont des végétariens , leur bec bien développé leur permet de décortiquer des fruits , ici ceux des palmiers ou même de manger les feuilles coriaces de l’olivier ! L’image nous les montre déchiquetant les nervures des palmes.


Inséparables décortiquant une nervure de palme.

Les inséparable sont des oiseaux sociaux et c’est leur comportement qui est à l’origine de leur nom ! La plupart des oiseaux forment des couples au moment de la reproduction ! Eh bien eux , sont en couple toute l’année !


Une discussion  un peu animée !

En voilà deux qui avaient une discussion un peu animée .On ne sait pas qui criait le plus fort, mâle et femelle ne se différencient pas visuellement .


On fait la paix!

Mais , un petit bec à bec et tout est bien qui finit bien !

Bon dimanche à tous!!

jeudi 4 février 2010

Inséparables de Fischer( Agapornis fischeri) une colonie d’oiseaux exotiques sur la Côte d’Azur!

Que viennent donc faire ces oiseaux de « compagnie » dans un blog consacré à la nature ?
Eh! bien ces jolis petits cousins des perroquets vivent dans la nature. Oui dans la nature, pas dans un parc naturel.

Voici un bref résumé de leur histoire.
Aux alentours de l’année 1992-93, un propriétaire de ces jolis oiseaux ouvre, au sens propre, leur cage. Hop, ils s’envolent dans les environs de sa demeure ! Nous sommes sur la Côte d’Azur, région ayant un climat doux et surtout où les rigueurs de l’hiver ne se font pas trop sentir ! Ils se reproduisent dès 1994 et une petite population férale s’est développée.
En février 2010, nous avons rencontré des descendants de ces beaux oiseaux !

Le phénomène est connu, a été un peu étudié. Ce qui m’intéressait c’était bien sûr de constater leur présence en hiver..
Nous avons commencé notre recherche à Beaulieu sur mer où nous avions vu furtivement un oiseau en ville, il y a déjà quelques années. C’était la commune où le nombre des oiseaux était le plus important. Nous nous sommes promenés le nez en l’air et avons interrogé quelques personnes ! Hélas nous n’avons vu aucun oiseau et pire il nous fut dit qu’il n’y en avait plus car il faisait trop froid (la soirée précédente quelques flocons de neige étaient tombés, un comble).

Nous en profitons alors pour emprunter la Promenade Maurice Rouvier reliant Beaulieu à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Ciel bleu, soleil, mer calme, quelques goélands et mouettes qui prennent le soleil, le rêve !
Arrivés près du port, mon mari, le voit ! Eh oui un oiseau vert dans un arbre attire le regard ! C’est ainsi que nous avons trouvé ce petit groupe d’inséparables qui sont donc naturalisés dans la région !


Un petit groupe d'Inséparables de Fischer prennent le soleil dans un figuier, heureusement dénudé!
Nous sommes en février!

C’est dans un figuier que nous voyons un petit groupe qui profite du soleil ! Difficile d’avoir une image agréable, un figuier c’est plein de branches et il reste encore quelques figues vertes ! Mais cela donne une idée de ce que l’on rencontre en regardant en l’air !


Curieux , l'Inséparable, dans un laurier rose.

Heureusement en cherchant un peu plus loin quelques- uns de ces oiseaux étaient un davantage isolés !
Celui-ci,  intrigué sur sa branche de laurier rose, se demande qui est la curieuse qui s’approche.
Voici un détail de cette image mettant en évidence ses belles couleurs et sa manière de se tenir sur la branche
Regardez ses pieds !


Inséparable de Fischer, observez ses pieds!

Comme le Torcol fourmilier (Jynx torquilla) présenté dans le billet précédent, les oiseaux de l’ordre des Psittaciformes (qui inclut la famille des Psittacidae), présente la disposition des pieds particulière : 2 doigts vets l’avant et 2 doigts vers l’arrière. On parle alors de pied zygodactile, ce que connaissent bien les amateurs de perroquets ! Cela aide bien à grimper le long des troncs.


Oiseau sociable, l'Inséparable est rarement seul !


C’est avec ce portrait que se termine l’article d’aujourd’hui

Un second article suivra!