C’est bien sûr une jolie plante estivale que nous aimons à cultiver pour son aspect décoratif, parce qu’elle attire de nombreux insectes et que ce soleil miniature est extrêmement plaisant à voir.
Mais l’automne venu, la plante sèche, a beaucoup moins de charme. Peut- être pour nous ! Mais de nombreux insectes s’en servent comme résidence, d’une part et d’autre part, les graines enfin mûres sont très intéressantes pour les oiseaux. C’est ainsi que les quelques pieds qui sont restés en place sont bien visités par les Chardonnerets qui sont en matière d’équilibristes des champions, mais aussi par les Pinsons des arbres.

Sans problème aucun , Le Chardonneret élégant se promène et se nourrit tranquillement sur la fleur sèche de tournesol.
A la fin de l’été, j’ai coupé les fleurs sèches sur les pieds qui étaient trop en vue et les ayant mis à l’abri sur la terrasse je m’en sers maintenant pour nourrir les oiseaux ! Et voici le défilement des convives qui viennent se régaler.
Dans un premier temps ce sont les Chardonnerets qui viennent extraire les akènes originaux….Rapidement il ne reste que les alvéoles dans lesquelles les graines étaient logées. Comme il a beaucoup plu ces jours derniers, j’ai ensuite simplement posé les graines qui me servent à nourrir les oiseaux sur les fleurs vidées de leurs akènes.
On peut s’amuser à observer la position des oiseaux sur la fleur .Bien que plantée solidement dans le sol et pouvant s’appuyer contre la branche proche, la fleur bouge, ce n’est pas un support aussi stable que les autres qui sont là.
On voit que le Chardonneret, habitué à être balancé sur les plantes dont il consomme les graines séneçon, chardon, cardère, …est bien debout sur ses pattes. Il est particulièrement à l’aise. D’ailleurs il n’y a qu’eux pour s’accrocher sur la fleur qui souvent regarde vers le sol et dont les graines ne se voient pas en les survolant.

La femelle Verdier d'Europe , peu sûre, mais très gourmande s'assoit pour manger.
La femelle de verdier est assise, devenant ainsi plus stable. Elle reviendra l’après- midi en s’accrochant aux tiges entre les fleurs.

Fermement agrippée à la fine tige, notre femelle Verdier cherche les dernières graines.
La Mésange charbonnière a beaucoup de mal à se placer sur la fleur, elle regarde d’abord depuis la branche proche, puis ira sur un groupe de fleurs sur lequel il ne restera guère !

Oh la la....çà bouge trop, mais les graines sont bien appétissantes, faut que j'y arrive!
La petite Mésange noire si légère, qui au premiers temps de son arrivée dans le jardin se nourrissait presque exclusivement sur la pomme de pin, a exploré son nouvel univers et a trouvé que les graines de tournesol sur ce support original avaient autant de goût que les autres.

Toute légère la Mésange noire, se promène sans problème sur la fleur !
En remettant deux ou trois fois par jour des graines sur ce grand capitule, je me rends compte qu’il est de plus en plus dépenaillé, mes invités consommant parfois les parois de ces alvéoles qui contenaient les fruits.
C’est aussi un moyen de varier les supports où nos petits visiteurs trouvent de quoi passer l’hiver. Vous noterez que MissParus, sollicitée, a décliné mon offre.
" Les tournesols sur pieds, non merci, je ne fréquente pas et ne saurais donc en parler avec ma rigueur habituelle".