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Ephippiger terristris mâle |
Et c’est l’occasion de détailler un peu plus son anatomie et de mettre une image sur un vocabulaire qui ne nous est pas toujours familier. On parle dans les critères d’identification de l’épicrocte. La définition donnée en est : Plaque sur-anale, partie dorsale du onzième segment abdominal.
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Femelle Ephippiger terrestris avec son spermatophore. |
Chez la femelle un des critères à observer est la longueur de l’oviscapte : plus de 3 fois la taille du pronotum pour terrestris. Ce qui est bien le cas des exemplaires observés. Pourvu de leur volumineux spermatophore les femelles se promènent sur les plantes et de temps en temps en consomment une partie. J’ai assisté à cette gymnastique, la sauterelle se plie en deux pour atteindre le bout de son abdomen. Mais son poids, fait osciller dangereusement la frêle plante sur laquelle elle déambule, et vous aurez compris que pour la photo,...c'est raté.
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Femelle Ephippiger qui vient de croquer une partie de l'enveloppe du spermatophore. |
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Détail du spermatophore. |
Dans les zones que je parcours ce sont des chardons, des échinops ou des cirses. Cela permet de bien les observer et de les photographier. Ce qui m’a étonné c’est l’importance de la masse gélatineuse qui forme le spermatophore .Chez d’autres espèces, elle est bien moindre et une heure après l’accouplement toute trace a disparu. Il reste encore à ces dames de pondre ensuite leurs œufs pour que l’an prochain nous ayons encore le plaisir de voir ces grosses Ephippigères crapahuter dans la végétation.
Pour en savoir un peu plus sur ces Ephippigéres, c'est ici.