samedi 26 juin 2010

Rencontre avec les insectes de la garrigue!

Cela faisait un bon moment que je n’étais pas retournée dans la garrigue que je parcours régulièrement dans mon secteur à 650 m d’altitude !
Les pluies printanières ont fait pousser l’herbe et les fleurs ! Le paysage généralement déjà sec à cette époque, est encore bien vert et les orchis pyramidaux atteignent des tailles importantes !
Dans l’herbe, les ascalaphes ont changé ! Au mois de mai, ce sont les ascalaphes Libelloides coccajus qui se chauffent accrochés aux herbes !Il n’en reste plus qu’un , mais les Libelloides longicornis les ont remplacés.
Leurs ailes brillent comme l'or au soleil du matin et ondulent sous le léger vent !
Pas question de leur tirer le portrait, déjà bien réveillés, ils filent avant que je ne sois proche !


Accroché à son herbe, cet Ascalaphe faisait la grasse matinée!

Mais parfois la chance sourit au photographe ! Dans un petit coin un peu abrité, une retardataire s’accroche à une brindille et le vent berce cette dormeuse ! Impossible d’en faire une photo tant le mouvement est important. Je commence par tenir le brin d’herbe à la base !
Et petit à petit ma main gauche remonte à proximité de l’ascalaphe ! Tant que les ailes sont collées contre le corps, rien ne bouge ! Mais je souhaite un bel éclairage et j’expose la petite demoiselle aux rayons du soleil !


Chauffée par le soleil, elle fait le plein d'énergie!

Et là, c’est comme si j’avais tourné la clé de contact de la voiture ! Tout se met en route ! Les ailes sont écartées pour capter au mieux l’énergie solaire ! Cela dure quelques secondes et petit à petit, le moteur tourne, les ailes vibrent d’abord doucement et de plus en plus vite ! Et hop, on s’envole !


Les ailes vibrent très rapidement , juste pour se dégourdir avant l'envol!

J’ai dans la suite de ma promenade refait la même expérience ! J’avoue que cela rend la photo difficile car tenir l’appareil d’une main et orienter avec douceur l’insecte pour avoir un joli fond, est un exercice très particulier.
Libelloides longicornis, l’Ascalphe commun se rencontre à partir du mois de juin et ce jusqu’en août !

Et c’était sans doute un jour favorable ! J’ai rencontré ensuite une jolie sauterelle Barbitiste fischeri ! La femelle adulte a fait un petit tour sur ma main que je lui ai présentée alors qu’elle souhaitait se cacher dans son buisson de genêts !


Barbitistes fischeri femelle qui se promène sur mes doigts!

Je n’ai compris qu’en regardant les images pourquoi elle était moins prompte à sauter que ses copines ! Elle a perdu une de ses grandes pattes sauteuses ! Et comme c’est une espèce qui n’a que des ailes réduites, elle ne peut pas s’envoler ! Je suis contente de constater sa présence en nombre en compagnie des Ephippiger.

Les Zygènes sont aussi à la fête quand il fait du soleil !


Zygaena loti se réchauffe au soleil.

Et c’est avec l’une d’elle qu’aura lieu ma troisième rencontre ! Le scénario est toujours le même. A l’ombre, Zygaena loti est au repos et n’a pas assez d’énergie pour s’envoler ! C’est ainsi que je peux la faire passer de son reposoir, une fleur, à mon doigt ! Mais tournée vers le soleil, elle fait vite le plein d’énergie, et adieu Lucie… !


Au repos, trompe enroulée, elle attend le moment favorable.

La Zygène de la Millefeuille est présente presque partout, là où se développe sa plante hôte qui pousse sur sol calcaire. Ses pattes ont une jolie couleur beige. Avec ses ailes écartées se préparant au vol, on peut voir ses ailes postérieures entièrement rouges bordées d’une fine frange noire.
Quelle belle matinée , n’est- ce pas ?

Rappel
Ici on présente la sauterelle Barbitiste fischeri

jeudi 24 juin 2010

Macareux moine( Fratercula arctica):aménagement du logis!

Venir à terre pour ce petit prince des mers, signifie fonder une famille ! En fait, il commence par retrouver sa partenaire et surtout son terrier ! Les macareux reviennent à leur terrier d’une année sur l’autre ! Les jeunes devenu matures cherchent aussi un logis à proximité de leur lieu de naissance. D’où parfois une certaine crise du logement et de nombreuses précautions à prendre !

Des herbes sèches , d'autres encore vertes pour garnir le fond du terrier!

Les macareux sont fidèles et les couples se reforment .Si l’un d’eux disparaît au cours de l’hiver, celui qui dispose d’un terrier retrouvera vite un ou une compagne.

On commence par nettoyer l’ancien logis ! Et ensuite il est garni pour en faire un nid douillet pour l’unique poussin qui y grandira.


On chasse le lapin et on occupe vite les lieux!


Cela donne l’occasion d’observer l’oiseau arrachant des herbes, et c’est parfois difficile à tel point que dans le feu de l’action, on se retrouve les 2 fers en l’air ! Ce sont des scènes qui me font rire et j’en oublie de les photographier ! Selon les endroits les oiseaux utilisent les terriers creusés par les lapins et vont même jusqu’à expulser le locataire légitime, qui n’a pas l’air de trop s’en plaindre !


Terrassier et aménageur, voilà qui salit les belles plumes, vite on va se laver!

Faire le ménage est salissant surtout quand le fond du logis est humide ! Alors on se nettoie et on court prendre un bain !


Creusés dans la pente , les terriers ont une entrée parfois périlleuse! Qu'importe, on y tient !

Une fois le nid préparé il s’agit de le garder! Si un couple doit creuser un terrier de A à Z ! Eh bien il y passera tellement de temps qu’il n’aura plus de temps à consacrer à la reproduction !


On admire le paysage et on garde les lieux!

Alors vous comprendrez que logis est précieux ! Pas question de le laisser sans surveillance!


"Que je suis contente de retrouver mon petit mari "

Les retrouvailles du couple se manifestent par des becs à becs très amusant à observer !Et il est plaisant de regarder ces couples se faisant des mamours dans le décor de fleurs roses des armoises maritimes qui explosent en cette saison sur les sommets de certaines falaises.

Voilà, c'est la fin du second épisode!

mardi 22 juin 2010

Tettigonia viridissima, la grande sauterelle verte est adulte !

Dans le jardin la vie continue ! Et voilà déjà les premières sauterelles adultes ! Ce sont les grandes demoiselles vertes qui sont prêtes à assurer la continuité de leur espèce ! Et elles sont nombreuses dans les hautes herbes !
Mâles et femelles sont au rendez –vous !

Voilà une grande sauterelle verte à pattes jaunes qui se régale des graines ailées du chardon!

Ce matin j’en ai rencontré plusieurs sur les pieds de chardon qui poussent au milieu de la zone de grandes herbes que je réserve aux insectes et plus particulièrement aux sauterelles et je puis dire que cela fonctionne très bien !Nous avions coupé ces hautes herbes à l’automne et depuis on n’y a pas touché ! Certaines graminées ont atteint une belle taille et se fanent maintenant ! Je me suis tracé quelques chemins dans cette jungle et les insectes y sont nombreux.
Je n’ai jamais vu autant de ces grandes sauterelles vertes !


Un mâle qui se restaure: on aperçoit les cerques qui ornent son abdomen.

Quand on est gentil avec elles, elles ne s’enfuient pas tout de suite, surtout si elles ont un bon repas devant elles ! Ensuite elles se déplacent en marchant et dernier recours elles s’envolent ! Alors que d’autres espèces prennent leurs jambes à leur cou dès qu’elles aperçoivent l’ombre d’un bipède !


Un autre mâle qui goûte les fleurs!

J’ai surtout été très contente de retrouver la variété aux pattes jaunes que j’avais vue l’an passé !Comme c’est une femelle que l’on reconnaît à son bel oviscapte, j’espère qu’elle trouvera un copain et que les petits continueront à fréquenter mon jardin ! C'est elle qui figure sur la première photo, le nez dans l'inflorescence sèche du chardon! Un joli décor pour une belle dame!


Une femelle de couleur verte qui vient de finir son repas, des graines encore collées à ses pattes!

Toutes les sauterelles Tettigonia viridissia ne sont pas encore adultes ! On trouve nombre de juvéniles qui se cachent dans les herbes ! Elles ont intérêt à se cacher pour ne pas être la proie des oiseaux par exemple ! Tandis que les adultes de belle taille craignent moins et sont surtout à la recherche d’un partenaire pour continuer l’espèce !L'insecte ci-dessous aura encore une mue à faire pour terminer sa croissance.Elle est en actuellement au sixième et avant- dernier stade de sa croissance!


Dans l'herbe , on se cache et si le photographe veut écarter les brins gênants, on s'enfuit vite fait!


Vous savez que l’on rencontre ces belles sauterelles partout en France et vous pourrez bientôt entendre les mâles pousser leur puissante stridulation !

Un petit rappel : l'article consacré à la Grande sauterelle verte!

dimanche 20 juin 2010

Quand le Macareux moine( Fratercula arctica) vient à terre!

Une des raisons de nos voyages en Ecosse est la rencontre avec ce sympathique alcidé ! Symbole de la LPO, le clown des mers passe sa vie en ..mer(dans l’Atlantique Nord). Il se nourrit de poissons qu’il poursuit sous l’eau. Il vient à terre uniquement pour nicher (environ 4 mois par an) !
C’est à cette occasion qu’on peut les observer et les regarder vivre !


Au repos, comme moi, il attend le retour du soleil !

Le long des côtes en Grande Bretagne, certains sites sont bien connus et permettent de s’approcher de très près de ces petits oiseaux ! C’est un oiseau, qui pour une fois, bénéficie de la proximité de l’homme !
Comme il est petit, il est la proie de voisins plus grands et voraces, tels les goélands ! Et par notre présence nous éloignons ces grands méchants prédateurs de gentils petits macareux !!C’est bien sûr une façon simpliste de voir les choses ! Mais, c’est une constatation faite sur place !
Nous avons ainsi en divers endroits approchés nos sympathiques petits amis et passés de merveilleux moments avec eux !


Sumburgh head, la pointe Sud de Mainland!Les macareux sont observés en particulier derrière la cloture en bas à gauche!
Voici un des premiers endroits où on les trouve ! Nous sommes à la pointe sud de la principale île des Shetland, nommée « Mainland ».Tout près de l’aéroport , la falaise est abrupte, surmontée d’un phare ! Et c’est en bordure de la falaise, dans les étages supérieurs que nichent les macareux ! Ces oiseaux pondent, couvent et élèvent leur petit dans un terrier !!!
Dans un premier chapitre, je vais simplement vous présenter quelques- uns de ces jolis oiseaux !
Assis à côté d’eux, dans l’herbe souvent humide , on peut passer de longs moments à les regarder ! Que font-ils donc sur cette pelouse ! Comme moi ils admirent le ciel , la mer et les voisins ou se reposent !


Un bec coloré et strié : un oiseau qui a plus de 5ans!

Cela me donne l’occasion d’admirer son bec à nul autre pareil ! Les couleurs vives et l’œillet jaune qui se trouve à la commissure des lèvres, font partie du plumage nuptial ! On se fait beau ! Mâle et femelle sont pareils, à ceci près que le mâle est plus gros et à un bec plus long ! Mais difficile de l’apprécier sur photos !
Le bec donne un renseignement bien intéressant sur l’âge ! Les stries visibles sur la partie colorée en orange varient avec l’âge
Une strie =2ans
2 stries(une profonde et une moins marquée)=3ans
A 4ans on a deux stries bien profondes.
Ensuite , on ne compte qu’une troisième strie pour tous les autres qu’ils aient 5 pu 20ans !!


"Oui, je m'exprime: ainsi vous voyez ma langue jaune et mon joli bec de l'intérieur!"

L'intérieur du bec , qu'ouvre bien grand ce bavard est d'un beau jaune!


Bien à l'aise sur ses pattes palmées, même dans les pentes importantes!

Les pattes aussi sont remarquables ! Le macareux marche bien au sol parce qu’il s’appuie sur les doigts de ses pieds. Bien palmés, ils sont pourvus de griffes solides noires contrastant avec la couleur orangée du pied ! A noter que la griffe interne est repliée lors de la marche ! Elle sert pour faire le terrassier lors de la préparation du nid , et lors de combat avec un rival.


Nettoyage méticuleux qui prend beaucoup de temps!

Cette présentation faite, voici notre bel oiseau en train de faire sa toilette car il lui faut à la fois un plumage étanche et isolant .
Le dessous de l’aile permet de voir la densité du plumage.


Plume après plume, il les enduit de graisse pour les rendre parfaitement étanches!

Chaque plume est soigneusement enduite avec une substance graisseuse produite par une glande , la glande uropygienne située au niveau du croupion.
Dans une prochaine publication , nous continuerons notre observation de ce bel oisaeu!

J’ai trouvé de très nombreux éléments d’informations dans l’ouvrage : »Le macareux moine et autres alcidés d’Europe » écrit par Laurent Cocherel et Sylvain Mahuzier , chez Delachaux et Niestlé.

jeudi 17 juin 2010

L’huitrier pie,(Haematopus ostralegus),un limicole en tenue de soirée!

L’huitrier pie se rencontre sur les côtes françaises presque toute l’année ! Mais pas en Méditerranée ! Quelques rares couples nichent en Camargue, mais vraiment très peu et leur nombre semble diminuer , les activités sportives diverses perturbant leur nidification. Pour moi, c’est donc un oiseau « exotique », que j’ai plaisir à voir et à photographier.
C’est aux Shetland que j’ai pu le mieux les approcher ! C’est la sentinelle des côtes et des landes ! Dès qu’il vous aperçoit, il lance son cri d’alerte et toute la compagnie s’envole ! Même les oiseaux qui n’étaient pas en éveil sont maintenant prévenus qu’un ou des intrus entrent dans leur territoire !


Un beau limicole, surveillant son territoire.

En période de nidification ils sont encore plus précautionneux et font beaucoup de bruit !
Un soir en rentrant d’une zone de falaise, j’ai rencontré l’un d’eux qui voulait visiblement m’éloigner d’un endroit où il y avait sans doute sa famille ! Alors nous avons joué à son petit jeu ! C’est un oiseau à la belle tenue noire et blanche, un bec long bien rouge ! Grâce à ce bec, l’oiseau cherche dans la vase des zones côtières de quoi se nourrir, de petits mollusques .Mais nous l’avons beaucoup vu dans les prairies en dehors des côtes et il cherche dans l’herbe des prés à moutons, des vers de terre et de petits insectes !

Il crie bien fort , pour être sûr que j'entende!

En quoi consiste le jeu ? Il ou elle (impossible de les distinguer, ils portent la même tenue)appelle :.
« Plip , plip, plip…c’est moi , suis- moi.. »
Il me laisse en effet l’approcher à 6 mètres, puis à 5 et hop, il prend ses jambes à son cou et m’attend quelques mètres plus loin…
« Plip, plip, plip … »
On recommence.


Un portrait pour nous faire voir son bel oeil,assorti au bec!

Tout doucement il me promène et m’éloigne de la zone qu’il souhaite protéger ! Sans doute y trouvait-on son nid !!

Un matin en nous dirigeant en voiture vers la région que nous avions choisie pour y voir les macareux en particulier, nous apercevons un oisillon qui traverse la route, puis court dans un fossé ! La voiture garée, et armée de l’appareil photo, je tente de retrouver l’imprudent ! Petit mais malin, il circule dans le fossé et court vite ! Où sont les parents ? A près de 50 mètres , ils appellent ! Pour ne pas affoler le petit j’attends à la fin du fossé sachant qu’il lui faudra ressortir .

Jeune huitrier pie, en duvet, qui répond à l'appel de ses parents!


Et ainsi nous avons quelques images d’un jeune huitrier pie couvert de duvet et inapte au vol ! Bien sûr, c’est cela qui le rend si vulnérable ! Celui-ci rejoint un adulte et retraversera la route pour rejoindre son second parent resté sans doute les autres petits moins aventureux !


Un oisillon sans autre défense que la fuite dans l'herbe et la protection des parents!

Il est recouvert de duvet et n’a que quelques embryons de plumes sur les ailes, la répartition des couleurs laisse devenir le plumage adulte ! Nidifuge, les jeunes gambadent et suivent les parents dès leur éclosion ! Ceux –ci les nourrissent quelques jours et ensuite il leur faudra apprendre à se débrouiller par eux-mêmes !

L’huitrier pie niche dans la lande mais souvent près de l’eau ! C’est ainsi que nous avons vu dans des zones bien humides, bordées d’eau, un couple nicheur ! En arpentant la lande près d’une zone de marécage, nous cherchions où poser nos pieds, flatsch flatsch , au bout d’un moment cela fait des chaussures et des pieds mouillés !La tactique consiste alors à chercher des touffes d’herbes hautes et de marcher de touffe en touffe à la manière d’un pas japonais ! Et alors stupeur, sur l’une de ces touffes, 4 œufs ! C’était un nid d’huitrier, les oiseaux avaient quitté le nid sans que nous ne nous rendions compte de rien ! Nous sommes passés en vitesse, et avons espéré que les adultes reviennent vite s’occuper de leur ponte !

La période de nidification s’étale ainsi sur une période assez longue, les uns s’occupant déjà de leurs petits, tandis que d’autres en sont encore à couver !
Des infos bien intéressantes sur le site Oiseaux.net

mercredi 16 juin 2010

Des vacances très nature!

Nous voilà de retour d’un séjour paisible et dépaysant ! Hélas la catastrophe météo du département voisin où nous allons souvent nous promener nous attriste beaucoup, la nature reste imprévisible !
Dans la région que nous avons visitée elle montre aussi sa puissance !
Voici quelques souvenirs .C’est une région où les moutons observent le spectacle des visiteurs en interrompant leur repas : maman flanquée de son petit nous suit du regard: " Profites en , petit, ils ne sont pas nombreux les bipèdes qui nous rendent visite" !!

"Sage, petit, regarde bien la boîte noire, tu seras connu"

Plus nombreux que les habitants, sans prédateurs et sans chasseurs, les lapins pullulent ! Le matin, il faut être prudent, car ils traversent les routes, bien sûr sans regarder à gauche, ni à droite !!Celui-ci, a préféré rester immobile et nous surveiller, espérant passer inaperçu !


Personne ne me voit , si je ne bouge pas!

Voilà un des animaux un peu plus grands que l’on rencontre dans les campagnes, ces merveilleux poneys restent à l’extérieur toute l’année ! En cette fin de printemps, les adultes ont encore leur pelage d’hiver, les poulains gambadent autour de leur mère.


"Allez cours petit, la bonne herbe nous attend , là-bas!"

Et le symbole le plus drôle et sans doute très connu de cette contrée septentrionale, un abri- bus , très bien équipé ! Une belle documentation sur la région est disponible !

C'est sans l'abri-bus le plus original que nous ayons vu, à plus de 60 degrès de latitude Nord.

Vous l’aurez compris nous avons découvert avec un très grand plaisir les îles Shetland où nous avons retrouvé nos petits amis favoris les macareux moines et bien d’autres oiseaux encore qui ferons l’objet d’autres billets…un peu plus tard !


"Faut que j'aille voir ce qui se passe là , tout en bas!"

A bientôt!