Et régulièrement elles viennent chercher des graines pour se régaler.
Aujourd’hui je vais vous montrer qu’elle est bien une mésange ! Comment ?
En décortiquant, creusant et consommant une graine avec la grande dextérité qui nous caractérise, nous, les mésanges.

Je suis prête!
Installée sur la petite branche, non loin de la mangeoire, mais avec l’horizon bien dégagé. Il ne s’agit pas de se faire surprendre par un de ces rapaces qui voudrait bien se remplir l’estomac à nos dépens. En effet, une buse se pose de temps en temps tout en haut du chêne et à mon avis, elle ne surveille pas le coin pour venir se gaver de graines de tournesol. Alors il faut avoir l’œil pour surveiller les alentours, et dès que l’on aperçoit un danger : « Piiiiiiou, piiiiiiiou , alerte générale , tous aux abris »
Bon, notre petite mésange ayant vérifié qu’il n’y a pas de danger en vue, s’attaque à son repas.

La graine n'a pas de système ouverture facile, faut tirer fort!!
Première étape : percer la peau et trouver un accès à la pulpe nourrissante. Plusieurs coups de bec sont promptement asséné à la graine et hop on en saisit un petit bout et on tire, et hop on le vire, y a rien de bon dans cette enveloppe coriace. A partir de cette petite fente on agrandit le trou et on commence bien sûr tout de suite à manger.

Je creuse sur un côté.
Mais vous remarquerez qu’il faut beaucoup de souplesse pour atteindre les recoins de la graine.
Cela nous donne l’occasion d’admirer la tête de la mésange noire avec cette raie blanche qui la caractérise ainsi que sa double barre ailaire.

Eh hop, de l'autre!
D’où viennent ces mésanges noires qui ne nichent pas à basse altitude par chez nous ? Lucie a lu que certaines années, des cousines nordiques rejoignent les populations qui vivent dans les forêts de conifères à moyenne altitude dans notre département. C’est sans doute le cas cette année avec cet hiver rude et précoce. Nous le saurons plus tard quand les scientifiques auront écrit leurs observations. Déjà sur cette page on parle d’une arrivée importante .Cela se produit de temps en temps à un rythme qui varie entre deux et cinq ans. Bien sûr dans le Sud Est nos copines les mésanges noires viennent surtout des régions européennes situées à l’Est, telles que la Pologne, ou les froides zones de la Russie.

Zavez vu le travail: propre et net, du travail de mésange !
En tout cas, je crois que Lucie est bien contente d’avoir mes petites cousines qui visitent son jardin. Moi aussi, mais bientôt je vous parlerai d’autres visiteurs bien plus ……casse pieds !
Signé: Miss Parus caeruleus