Merci !
Macareux moine, affrontant la mer et le vent pour rapporter ces poissons à son unique poussin!
Ile de May,(Ecosse) juin 2009.
Avec ce petit macareux moine retourné en mer après nourri son poussin sur l’ile de May !
Merci pour vos visites et vos commentaires chaleureux qui me donnent envie de poursuivre ces publications .
La saison des insectes est entrée en dormance,nous allons en profiter pour aller admirer les beautés créées par la main de l’homme.Musées et monuments nous attendent ! Un petit passage par quelques évènements plus culturels ou consacrés à l’environnement, tous sujets de curiosité et d’intérêt.Mais pas de liaison internet !Ce sera un grand plaisir de retrouver vos blogs au retour.Prenez bien soin de vous et de Dame Nature !
A bientôt !!
dimanche 15 novembre 2009
jeudi 12 novembre 2009
Ephippiger terrestris, l’Ephippigère terrestre
Même dans les régions du sud, à la mi- novembre, il ne reste plus beaucoup de sauterelles dans l’herbe. Cette après- midi j’ai encore revu ma jolie sauterelle aux yeux roses, Phaneroptera nana, hélas, elle n’était pas bien vaillante, elle avait perdu une de ses grandes pattes sauteuses ! Elle se chauffait sur les feuilles du fusain, remarquez qu’elle se promène toujours dans les arbustes !
Alors il faut parcourir mon disque dur à la recherche des provisions faites pendant la belle saison ! Aujourd’hui nous allons donc faire revivre un couple de sauterelles qui fréquentent la montagne.
Le mâle
Chez les mâles Ephippiger il y a un endroit à bien photographier : c’est le bout terminal de l’abdomen !!!
Bien sûr pour s’assurer qu’il s’agit de la famille des Ephippiger rien de plus facile : on regarde le pronotum. En langage de spécialiste voici ce qu’il faut voir : horizontal au niveau de la prozone, et brusquement surélevé au niveau de la méta zone ! Traduit pour le commun des mortels : plat au départ et un coude brusque ensuite de telle sorte que ces sauterelles justifient leur nom de porte- selle ! Mais il existe ensuite 5 ou 6 variétés distinctes !!
Un joli mâle Ephippiger terrestris se promène sur les fleurs.
Et sur ceux de notre mâle de sauterelle Ephippigger, nous pouvons observer une dent dirigée vers l’intérieur et cette dent est à la pointe du cerque : c’est là le détail qui fait la différence !!Différence avec l'Ephippigère des vignes où cette dent se trouve sur la partie médiane du cerque!!
Détail du cerque d'Ephippiger terrestris, la dent du cerque se trouve sous la pointe !
Bien sûr il faut ensuite vérifier les autres éléments donnés dans la description : la robe varie du vert au gris en passant par le brun, l’abdomen porte généralement quelques macules sombres bien distinctes. C’est bien visible sur la photo de la femelle qui va suivre.
Autre détail à vérifier : l’endroit où nous sommes susceptibles de rencontrer cette sauterelle. Elle est présente dans les Alpes maritimes, le Var, les Alpes de Haute Provence, le Vaucluse, les Bouches du Rhône. Ephippiger terrestris fréquente l’étage montagnard, elle colonise les alpages et les pentes broussailleuses entre 1000 et 2000mètres d’altitude. C’est le cas de ces images faites au mois d’août sur les hauteurs dominant Saint Martin d’Entraunes (06).
La femelle.
Un peu plus loin j’ai rencontré la femelle ! Une chance ! Le critère qui permet d’affirmer que c’est une sauterelle de l’espèce terrestris, c’est la longueur de son oviscapte : 3 à 4 fois plus long que le pronotum.
Cette femelle est chargée de son spermatophore ! Nous sommes au mois d’août, pleine saison de la reproduction.
Femelle Ephippiger terrestris chargée d'un volumineux spermatophore.
Elle est en train de manger l’enveloppe externe qui entoure cette poche renfermant les spermatozoïdes.
La nature est bien faite : pour « fabriquer » ses œufs, la femelle a besoin d’une nourriture riche en protéines, et cette enveloppe lui en offre une quantité généreuse !
Femelle se repliant pour consommer l'enveloppe externe du spermatophore!
Pour déchirer petit à petit l'enveloppe externe qui contient les spermatozoïdes, la femelle se plie ne deux et je puis vous assurer qu'elle a besoin d'énergie pour en arracher un morceau! La poche semble bien solide!!!
Il faut un solide appétit pour ingurgiter cette enveloppe coriace!
Ces deux individus montrent la grande variation de couleurs des sauterelles d’une même espèce. Cela a été au départ un critère que j’ai utilisé pour mettre un nom sur mes petites bébêtes ! Hélas pour me rendre compte qu’il me fallait chercher des différences plus subtiles et moins visibles ! C’est pourquoi je fais, quand l’insecte le veut bien, des images sous toutes coutures !
Alors il faut parcourir mon disque dur à la recherche des provisions faites pendant la belle saison ! Aujourd’hui nous allons donc faire revivre un couple de sauterelles qui fréquentent la montagne.
Le mâle
Chez les mâles Ephippiger il y a un endroit à bien photographier : c’est le bout terminal de l’abdomen !!!
Bien sûr pour s’assurer qu’il s’agit de la famille des Ephippiger rien de plus facile : on regarde le pronotum. En langage de spécialiste voici ce qu’il faut voir : horizontal au niveau de la prozone, et brusquement surélevé au niveau de la méta zone ! Traduit pour le commun des mortels : plat au départ et un coude brusque ensuite de telle sorte que ces sauterelles justifient leur nom de porte- selle ! Mais il existe ensuite 5 ou 6 variétés distinctes !!
Un joli mâle Ephippiger terrestris se promène sur les fleurs.
C’est alors que les cerques du mâle font la différence !
Les cerques sont les petites pointes qui dépassent du dernier segment de l’abdomen, il y en a un de part et d’autre !Et sur ceux de notre mâle de sauterelle Ephippigger, nous pouvons observer une dent dirigée vers l’intérieur et cette dent est à la pointe du cerque : c’est là le détail qui fait la différence !!Différence avec l'Ephippigère des vignes où cette dent se trouve sur la partie médiane du cerque!!
Détail du cerque d'Ephippiger terrestris, la dent du cerque se trouve sous la pointe !
Bien sûr il faut ensuite vérifier les autres éléments donnés dans la description : la robe varie du vert au gris en passant par le brun, l’abdomen porte généralement quelques macules sombres bien distinctes. C’est bien visible sur la photo de la femelle qui va suivre.
Un peu plus loin j’ai rencontré la femelle ! Une chance ! Le critère qui permet d’affirmer que c’est une sauterelle de l’espèce terrestris, c’est la longueur de son oviscapte : 3 à 4 fois plus long que le pronotum.
Cette femelle est chargée de son spermatophore ! Nous sommes au mois d’août, pleine saison de la reproduction.
Femelle Ephippiger terrestris chargée d'un volumineux spermatophore.
Elle est en train de manger l’enveloppe externe qui entoure cette poche renfermant les spermatozoïdes.
La nature est bien faite : pour « fabriquer » ses œufs, la femelle a besoin d’une nourriture riche en protéines, et cette enveloppe lui en offre une quantité généreuse !
Femelle se repliant pour consommer l'enveloppe externe du spermatophore!
Pour déchirer petit à petit l'enveloppe externe qui contient les spermatozoïdes, la femelle se plie ne deux et je puis vous assurer qu'elle a besoin d'énergie pour en arracher un morceau! La poche semble bien solide!!!
Il faut un solide appétit pour ingurgiter cette enveloppe coriace!
Ces deux individus montrent la grande variation de couleurs des sauterelles d’une même espèce. Cela a été au départ un critère que j’ai utilisé pour mettre un nom sur mes petites bébêtes ! Hélas pour me rendre compte qu’il me fallait chercher des différences plus subtiles et moins visibles ! C’est pourquoi je fais, quand l’insecte le veut bien, des images sous toutes coutures !
- Rappel d'autres articles consacrés aux sauterelles
- Phaneroptera nana
- Tylopsis lilifolia
- Anonconotus alpinus
- la reproduction des sauterelles
- barbitiste fischeri
lundi 9 novembre 2009
Phaneroptera nana,une nana aux yeux roses dans le jardin !
Désolé pour ceux qui s’attendait à trouver une demoiselle au regard langoureux !
Ma nana à moi, est une jolie sauterelle : Phaneroptera nana ! J’ai eu le plaisir de voir cette jolie femelle prélasser au soleil pendant de très longs moments. Elle était à ma hauteur dans un massif de forsythia ! Comment ai- je vu une sauterelle dans un arbuste de 2 m de hauteur ? Car d’habitude c’est dans les herbes ou les buissons au niveau du sol qu’elles se promènent.
Phaneroptera nana au soleil sur une feuille de forsythia à la fin du mois d'octobre,elle est bien peu visible!
Eh bien, je cherchais en fait une petite rainette qui vient de temps en temps se mettre au soleil sur une des feuilles encore verte du forsythia !C’est ainsi que j’ai vu cette jolie nana avec ses beaux yeux qui me regardaient !
Des yeux clairs avec cette nuance délicatement rosée, il y a de quoi être charmée !
Tête de phaneroptera nana, des yeux clairs proéminents.
Les caractéristiques du pronotum de la sauterelle: des lobes arrondis, et les lobes latéraux sont plus hauts que larges ce qui différencie cette sauterelle de Phaneroptera falcata, chez qui les lobes latéraux sont un peu plus longs que hauts! Ces subtiles nuances n'apparaissent pas à première vue ! Mais ses beaux yeux si! C'est pourquoi je ne résiste pas au plaisir de mettre cette vue de ses yeux!
Gros plan sur les yeux de Phaneroptera nana!
Ensuite je suis allée chercher dans mes dossiers les images précédentes de mes rencontres avec cette belle sauterelle dans le jardin.
Un mâle de phaneroptera nana se nourrissant sur une fleur de laiteron.
C’est ainsi que dans un autre coin , sous le chêne et à proximité des lilas et du jasmin nudiflore j’avais rencontré un mâle de Phaneroptera nana qui prenait son petit déjeuner sur une fleur de laiteron. Pendant plus de 30 mn, il a dégusté les étamines bien juteuses de la fleur !
Par deux fois j’ai fait allusion à la présence d’arbustes ! Cette sauterelle vit à proximité des bois clairs et des buissons !
Ces petites sauterelles présentent une particularité bien visibles : elles ont les ailes qui dépassent des élytres qui les recouvrent : c’est un peu comme si le jupon de la dame dépassait de dessous sa robe, ce qui à une époque pas si lointaine était inadmissible !
Tympan en ovale bien ouvert sur le genou antérieur chez pharoptera nana.
De plus les organes auditifs se trouvent dans les genoux antérieurs sous la forme d’une ouverture bien ovale et aisément visibles.
C’est une espèce que l’on voit sous sa forme adulte à partir du mois d’août et jusqu’en octobre ; les photos du mâle sont faites début septembre, celles de la femelle fin octobre. Les œufs pondus se développeront au printemps seulement.
On rencontre le phanéroptère méridional ( Phaneroptera nana) dans le SE de la France, mais le phanéroptère commun(Phaneroptera falcata) qui lui ressemble beaucoup, se rencontre partout en France sur les pelouses sèches, riches en arbustes !Elle est particulièrement active par temps ensoleillé.
Rappel d'autre article consacré à la même famille de sauterelle:
Ma nana à moi, est une jolie sauterelle : Phaneroptera nana ! J’ai eu le plaisir de voir cette jolie femelle prélasser au soleil pendant de très longs moments. Elle était à ma hauteur dans un massif de forsythia ! Comment ai- je vu une sauterelle dans un arbuste de 2 m de hauteur ? Car d’habitude c’est dans les herbes ou les buissons au niveau du sol qu’elles se promènent.
Phaneroptera nana au soleil sur une feuille de forsythia à la fin du mois d'octobre,elle est bien peu visible!
Eh bien, je cherchais en fait une petite rainette qui vient de temps en temps se mettre au soleil sur une des feuilles encore verte du forsythia !C’est ainsi que j’ai vu cette jolie nana avec ses beaux yeux qui me regardaient !
Des yeux clairs avec cette nuance délicatement rosée, il y a de quoi être charmée !
Tête de phaneroptera nana, des yeux clairs proéminents.
Les caractéristiques du pronotum de la sauterelle: des lobes arrondis, et les lobes latéraux sont plus hauts que larges ce qui différencie cette sauterelle de Phaneroptera falcata, chez qui les lobes latéraux sont un peu plus longs que hauts! Ces subtiles nuances n'apparaissent pas à première vue ! Mais ses beaux yeux si! C'est pourquoi je ne résiste pas au plaisir de mettre cette vue de ses yeux!
Gros plan sur les yeux de Phaneroptera nana!
Ensuite je suis allée chercher dans mes dossiers les images précédentes de mes rencontres avec cette belle sauterelle dans le jardin.
Un mâle de phaneroptera nana se nourrissant sur une fleur de laiteron.
C’est ainsi que dans un autre coin , sous le chêne et à proximité des lilas et du jasmin nudiflore j’avais rencontré un mâle de Phaneroptera nana qui prenait son petit déjeuner sur une fleur de laiteron. Pendant plus de 30 mn, il a dégusté les étamines bien juteuses de la fleur !
Par deux fois j’ai fait allusion à la présence d’arbustes ! Cette sauterelle vit à proximité des bois clairs et des buissons !
Ces petites sauterelles présentent une particularité bien visibles : elles ont les ailes qui dépassent des élytres qui les recouvrent : c’est un peu comme si le jupon de la dame dépassait de dessous sa robe, ce qui à une époque pas si lointaine était inadmissible !
Tympan en ovale bien ouvert sur le genou antérieur chez pharoptera nana.
De plus les organes auditifs se trouvent dans les genoux antérieurs sous la forme d’une ouverture bien ovale et aisément visibles.
C’est une espèce que l’on voit sous sa forme adulte à partir du mois d’août et jusqu’en octobre ; les photos du mâle sont faites début septembre, celles de la femelle fin octobre. Les œufs pondus se développeront au printemps seulement.
On rencontre le phanéroptère méridional ( Phaneroptera nana) dans le SE de la France, mais le phanéroptère commun(Phaneroptera falcata) qui lui ressemble beaucoup, se rencontre partout en France sur les pelouses sèches, riches en arbustes !Elle est particulièrement active par temps ensoleillé.
Rappel d'autre article consacré à la même famille de sauterelle:
mercredi 4 novembre 2009
Pezotettix giornae , un petit criquet, bien qu'appelé le Criquet pansu!!
Il est grand temps que je publie un billet concernant ce petit criquet sans prétention.
Petit , c’est le plus petit des criquets qu’il m’est donné de rencontrer : la femelle approche difficilement des 2 cm ( en réalité entre 12 et 18mm), quant au mâle c’est un vrai minus à peine entre 11 et 15 mm. Sans prétention , il n‘est ni vert vert, ni bleu , ni jaune, aucune couleur éclatante , couleur de muraille , de grisaille !
Une petite femelle de criquet pansu sur son brin d'herbe, me surveillant du coin de l'oeil!
Mais c’est un fidèle, il là dans mon jardin ,saute à mes pieds quand je marche dans l’herbe et je pense même qu’il passe l’hiver avec nous !
Je dis bien saute car c’est un criquet qui n’a de que des moignons d’ailes , pas de longs vols pour échapper au photographe, mais l’herbe est un très bon refuge quand on est si petit, on disparaît vite !Ses ailes réduites sont de la même couleur que le corps brun , gris avec parfois une bande plus soutenue en brun,mais ce n’est pas toujours le cas !
Un mâle utilisant le moyen de transport en usage chez les pansus: sa copine!
Pour être sûr de son identité, je vérifie toujours les critères indiqués par d’éminents spécialistes ! Ils nous indiquent ( Bellmann et Luquet ; Guide des sauterelles et des criquets d’Europe) que les fémurs postérieurs présentent 2 taches brunes plus ou moins nettes. Ok ,cela se voit sur nombre de photos.
Plus compliqué et plus difficile à voir sur photo : « les tibias postérieurs sont armés d’une épine apicale externe »
Bien, si vous avez déjà observé des criquets au repos, vous remarquez que l’insecte est debout sur ses 2 paires de pattes antérieures et que les pattes puissantes postérieures, celles qui servent au saut , sont bien pliées et que le gros fémur cache bien souvent le petit tibia ! Quand l’insecte déplie sa patte postérieure c’est souvent trop tard, car la seconde d’après il a sauté et adieu l’observation de « l’épine apicale externe » !!!
Des détails du pronotum, remarquez que la dame est bien poilue!
Un autre caractère concerne le pronotum ! Les criquets présentent , comme les sauterelles , des caractères particuliers sur cette partie de leur corps ! Celui de Pezotettix giornae , est caréné sur la partie antérieure ( voir la flèche) alors que la partie postérieure de son pronotum est lisse ! C’est beaucoup plus facile à voir chez les criquets colorés car souvent ces carènes sont soulignées de couleur ou de forme plus évidente !Le petit pansu présente sur la partie postérieure de son pronotum une alternance de couleur claire et foncée qui lui fait une jolie ornementation !
Femelle de Pezotettix giornae en visite sur mon ongle!
A propos de ses fémurs postérieurs bien plus développés que les 2 autres paires de pattes qu’il possède , ils présentent souvent un critère intéressant : ici ce sont des décors en arêtes de poisson que l’on trouve chez de nombreux criquets,et 2 taches sombres que l’on voit mieux à l’intérieur de la patte !
C’est un excellent sauteur grâce à ces pattes puissantes !
Il fait des bonds sans commune mesure avec sa petite taille ! Et une remarque : n’essayez jamais d’attraper un criquet ou de le tenir par une de ses pattes sauteuses ! Il a un tel effet de ressort quand il veut s’échapper, que la patte vous restera dans la main, et vous serez tout à fait désolé de l’avoir mutilé involontairement.
Un couple en voyage de noces!
Souvent Pezotettix giornae se présente sous la forme de couple, comme les Podisma pedestris que l’on rencontre en montagne.
Et le couple est bien amusant à regarder , la femelle promène son petit mâle de feuille en feuille, de saut en saut ! Mais tous les deux ne lâchent pas du regard l’intrus qui les observe !
Un tout jeune criquet au restaurant!
Un petit souvenir printanier! Ce juvénile tout petit de Pezotettix giornae en train de "brouter" une pétale de marguerite!
Bon appétit !
Un crop de la photo pour le voir entrain de se restaurer ! Les juvéniles mangent bien plus que les adultes. Ce qui explique que l'on voit des pétales de fleurs entamées!!
C’est un article dont les illustrations m’ont données bien du mal. D’abord pour le trouver dans l’herbe, ensuite pour en faire des images présentables !
C'est un criquet présent dans tous les départements situés au sud d'une ligne joignant Châteaubriant (Loire Atlantique) à Briançon(Hautes Alpes).Mais il manque en Loire Atlantique, Creuse et Haute Loire).
Mais en plus , il présente un isolât en Côte d'Or. En vous souhaitant de la voir simplement sauter dans l'herbe et de lui accorder un regard bienveillant!
Petit , c’est le plus petit des criquets qu’il m’est donné de rencontrer : la femelle approche difficilement des 2 cm ( en réalité entre 12 et 18mm), quant au mâle c’est un vrai minus à peine entre 11 et 15 mm. Sans prétention , il n‘est ni vert vert, ni bleu , ni jaune, aucune couleur éclatante , couleur de muraille , de grisaille !
Une petite femelle de criquet pansu sur son brin d'herbe, me surveillant du coin de l'oeil!
Mais c’est un fidèle, il là dans mon jardin ,saute à mes pieds quand je marche dans l’herbe et je pense même qu’il passe l’hiver avec nous !
Je dis bien saute car c’est un criquet qui n’a de que des moignons d’ailes , pas de longs vols pour échapper au photographe, mais l’herbe est un très bon refuge quand on est si petit, on disparaît vite !Ses ailes réduites sont de la même couleur que le corps brun , gris avec parfois une bande plus soutenue en brun,mais ce n’est pas toujours le cas !
Un mâle utilisant le moyen de transport en usage chez les pansus: sa copine!
Pour être sûr de son identité, je vérifie toujours les critères indiqués par d’éminents spécialistes ! Ils nous indiquent ( Bellmann et Luquet ; Guide des sauterelles et des criquets d’Europe) que les fémurs postérieurs présentent 2 taches brunes plus ou moins nettes. Ok ,cela se voit sur nombre de photos.
Plus compliqué et plus difficile à voir sur photo : « les tibias postérieurs sont armés d’une épine apicale externe »
Bien, si vous avez déjà observé des criquets au repos, vous remarquez que l’insecte est debout sur ses 2 paires de pattes antérieures et que les pattes puissantes postérieures, celles qui servent au saut , sont bien pliées et que le gros fémur cache bien souvent le petit tibia ! Quand l’insecte déplie sa patte postérieure c’est souvent trop tard, car la seconde d’après il a sauté et adieu l’observation de « l’épine apicale externe » !!!
Des détails du pronotum, remarquez que la dame est bien poilue!
Un autre caractère concerne le pronotum ! Les criquets présentent , comme les sauterelles , des caractères particuliers sur cette partie de leur corps ! Celui de Pezotettix giornae , est caréné sur la partie antérieure ( voir la flèche) alors que la partie postérieure de son pronotum est lisse ! C’est beaucoup plus facile à voir chez les criquets colorés car souvent ces carènes sont soulignées de couleur ou de forme plus évidente !Le petit pansu présente sur la partie postérieure de son pronotum une alternance de couleur claire et foncée qui lui fait une jolie ornementation !
Femelle de Pezotettix giornae en visite sur mon ongle!
A propos de ses fémurs postérieurs bien plus développés que les 2 autres paires de pattes qu’il possède , ils présentent souvent un critère intéressant : ici ce sont des décors en arêtes de poisson que l’on trouve chez de nombreux criquets,et 2 taches sombres que l’on voit mieux à l’intérieur de la patte !
C’est un excellent sauteur grâce à ces pattes puissantes !
Il fait des bonds sans commune mesure avec sa petite taille ! Et une remarque : n’essayez jamais d’attraper un criquet ou de le tenir par une de ses pattes sauteuses ! Il a un tel effet de ressort quand il veut s’échapper, que la patte vous restera dans la main, et vous serez tout à fait désolé de l’avoir mutilé involontairement.
Un couple en voyage de noces!
Souvent Pezotettix giornae se présente sous la forme de couple, comme les Podisma pedestris que l’on rencontre en montagne.
Et le couple est bien amusant à regarder , la femelle promène son petit mâle de feuille en feuille, de saut en saut ! Mais tous les deux ne lâchent pas du regard l’intrus qui les observe !
Un tout jeune criquet au restaurant!
Un petit souvenir printanier! Ce juvénile tout petit de Pezotettix giornae en train de "brouter" une pétale de marguerite!
Bon appétit !
Un crop de la photo pour le voir entrain de se restaurer ! Les juvéniles mangent bien plus que les adultes. Ce qui explique que l'on voit des pétales de fleurs entamées!!
C’est un article dont les illustrations m’ont données bien du mal. D’abord pour le trouver dans l’herbe, ensuite pour en faire des images présentables !
C'est un criquet présent dans tous les départements situés au sud d'une ligne joignant Châteaubriant (Loire Atlantique) à Briançon(Hautes Alpes).Mais il manque en Loire Atlantique, Creuse et Haute Loire).
Mais en plus , il présente un isolât en Côte d'Or. En vous souhaitant de la voir simplement sauter dans l'herbe et de lui accorder un regard bienveillant!
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