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lundi 3 décembre 2012

Pelecanus conspicillatus, Pélican à lunettes,Australian Pelican , l'oiseau au grand bec.


Notre première rencontre avec ce grand oiseau s’est faite sur un  très grand étang en voie d’assèchement, dans le Territoire du Nord .
Un groupe de pélicans qui chassent dans cet étang peu à peu envahi par la végétation.

Nous sommes arrivés début octobre, à la fin de la saison sèche, en conséquence les oiseaux d’eau se rassemblent sur les surfaces encore en eau.

Le pélican à lunettes est le seul représentant de son genre en Australie. Sa poche attire le regard, elle lui sert pour aller à la pêche bien sûr! La recherche de nourriture se fait en groupe : les oiseaux avancent à plusieurs dans cette eau peu profonde et soulèvent ainsi les petits poissons ou d’autres animaux aquatiques. Une fois dans la poche, la nourriture est mise dans la bonne position pour être avalée, les poissons, la tête la première. Le pélican à lunettes possède  le plus long bec du monde !
Lotus et nénuphars : un joli cadre pour le pélican à lunettes.

Nos premières images montrent des pélicans au plumage jaunâtre, c’est à force de se traîner dans la boue de cet étang dont le niveau baisse. Avec le retour de la saison des pluies tout sera plus agréable pour les oiseaux.
Une capture gonfle la partie souple du bec.

Les oiseaux se nourrissent en mettant la tête dans l’eau mais en évitant soigneusement de plonger leurs ailes dans cette eau trouble et colorée. Cela donne des images cocasses où tous les oiseaux se déplacent « mains en l’air » Vous noterez la présence d’opportunistes qui entendent profiter du travail des pélicans pour grappiller quelque petite proie : les cormorans ici.

Tous la tête dans l'eau, mais les ailes levées!

Ensuite nous avons rencontré des pélicans bien propres, blancs et noirs  sur toutes les zones côtières et les grands lacs.La technique de pêche peut se décomposer en 3 mouvements :

 1 :La proie est capturée et se trouve à l’intérieur de la poche souple qui forme la partie inférieure du bec,
La proie est dans le bec.

2 :d’un mouvement sec le pélican rabat son bec contre la poitrine, histoire sans doute d’assommer sa proie.
D'un coup sec elle est assommée.

3 :Ensuite commence une partie plus délicate :il s’agit de mettre la proie dans le bon sens pour être avalée. Les poissons doivent être mis la tête en avant et ce n’est pas toujours facile.
Il faut maintenant l'orienter dans le bon sens!

Mon sujet passera bien du temps à « secouer » sa proie et ses mouvements saccadés feront rebondir la paroi inférieure du bec jusqu’à présenter une allure insolite.
Le repas n'est pas encore avalé, cela demande un vrai savoir-faire!

Ces pélicans sont observés loin des petits ports où souvent des opportunistes se contentent d'attendre le retour des pêcheurs!

vendredi 15 juillet 2011

Une pêche miraculeuse : les Fous de Bassan sur un banc de capelans

Lorsque nous sommes arrivés à Percé, à la pointe de la Gaspésie, la péninsule québécoise qui donne sur l’Océan Atlantique nous avons assisté à un beau spectacle.
Au bord de la plage, Fous de Bassan et Goélands  se jettent sur le banc de capelans
Près de la côte de très nombreux oiseaux se livraient à une pêche intensive.
En fait, comme nous l’ont expliqué les habitants du lieu, des bans de capelans viennent frayer très près de la plage.
C'est un spectacle à ne pas manquer.
Certains poissons restent au large, d’autres en eaux profondes, les capelans, petits poissons d’une quinzaine de centimètres viennent se reproduire à proximité de la côte, en eau très peu profonde.

Cela permet de voir les Fous de Bassan dans toutes les positions du vol
C’est l’occasion pour les oiseaux de mer de se nourrir à bon compte. Le plus surprenant c’est que cela se passe très près des bords. Les goélands ont l’habitude de pêcher dans cette zone, mais ce qui nous a bien étonné, c’est de voir les Fous de Bassan participer à ce festin. Ils ont l’habitude de plonger sous le banc de poissons et d’avaler la proie lors de la remontée.
En plongée, l'oiseau fait gicler l'eau
Mais en allant jusqu’à 5 ou 7 mètres sous le banc de poissons, ici ce n’est pas possible, mais ils se débrouillent !.Leur bec et leur cou ont un certain nombre de particularités qui leur permettent la plongée sans danger.
Le soleil est bien bas , mais la pêche continue, pour freiner on sort les pattes!

Le bec est dépourvu de narines. Comment respirent-ils ? Par la commissure du bec et des narines internes. A la commissure du bec une fente est ouverte en permanence, elle est fermée par un opercule cornée lors de la plongée .Cette photo de femelle qui ouvre grand son bec, sans doute pour dire à son compagnon : « çà suffit tu pinces trop fort, », permet de voir l’intérieur du bec avec les narines grandes fentes situées en bas de la zone interne cornée du bec.
Bec du Fou de Bassan : vue sur les narines internes.
Le cou comporte des sacs à air, des « airbag »s en somme qui amortissent le choc lors de la pénétration dans l’eau à grande vitesse.
La disposition des yeux est aussi faite pour permettre à l’oiseau de voir sans trop pencher la tête.
Un modèle de technologie cet oiseau !

Vol du Goéland et du Fou de Bassan: des styles bien différents.

Comme toujours voir une multitude d’oiseau rend l’image difficile. En voici donc quelques-unes où l’on peut apprécier l’élégance du vol du Fou comparé à celui de la mouette.
En plongée ou sur l'eau: des oiseaux toujours extraordinaires

Le retournement de l’oiseau lorsque est proche de la surface ,ici, comme la plongée est peu profonde ses pattes cachées sous la queue en vol, sortent pour ralentir l’oiseau.
Deux oiseaux qui montrent les positions au cours du vol

Après avoir avalé son poisson, l’oiseau se pose sur l’eau et la reprise du vol est difficile. Il doit fournir un gros effort pour courir sur l’eau , agiter ses grandes ailes afin de s’élever .
Ces centaines d'oiseaux nous ont fourni un spectacle d'une beauté inoubliable.

samedi 29 janvier 2011

Parus caeruleus: cherche appart pour le printemps!

L’hiver est loin d’être achevé , même si de timides rayons de soleil réchauffent parfois l’atmosphère.
Cela dit, les jours rallongent et voilà ce qui est important pour les oiseaux. C’est ce phénomène qui marque le début de la saison de nidification .Et nous en sommes à la première étape : chercher un logis pour la future famille.
Depuis 3 jours les petites bleues,(Mésanges bleues) du jardin viennent tester les nichoirs mis à leur disposition.


Voici un appart possible: balcon intérieur qui nous protège d'une patte malveillante!

Celui-ci a été occupé l’an dernier par des Mésanges charbonnières ; elles y ont élevées 3 petits qui sont restés aux alentours du jardin.
Il y a 2 ans, les petites Mésanges bleues avaient niché dans un vieux tronc de cerisier, chez le voisin. Ce tronc a été enlevé et j’espérais déjà l’an passé qu’elles choisiraient l’un des nichoirs mis à leur disposition. Mais ce ne fut pas le cas. Actuellement il y a au moins 6 Mésanges bleues qui virevoltent dans la zone des nichoirs visible depuis la maison.Un autre eets installé dans le fond du jardin.


Un toit solide c'est indispensable.

Visible depuis la maison nous avons 2 nichoirs, l’un brun, celui des charbonnières. Et un autre tout neuf mis en place il y a peu, avec un trou tout petit spécialement destiné aux Mésanges bleues, qui comme vous le savez, sont bien plus petites que les Mésanges charbonnières.
Alors malgré la grisaille, nous avons droit à des "visites d’appart".
C’est du sérieux. Voici donc quelques conseils dispensés par une spécialiste de premier ordre, Miss Parus !


De quoi surveiller depuis l'extérieur, c'est pas mal.

Conseils de Miss parus aux mésanges qui cherchent un appart :

1. Chercher un logement avec un toit solide, si la pluie tombe sur votre tête pendant que vous couvez, c’est pas drôle. L’humidité c’est pas bon pour vous encore moins pour les petits.

2. Une entrée confortable, mais pas trop grande, juste de quoi vous laisser passer. Si le trou est trop grand, vous allez avoir des visiteurs indésirables genre rats et autres mauvaises engeances ! (28-30 mm nous suffisent ; 30-32 mm pour la Mésange charbonnière. )


Un trou juste suffisant pour entrer.

3. Les environs, inspecter soigneusement les environs. Pas trop près du sol, pas en plein vent ni en plein soleil, on n’a pas envie de rôtir avec les beaux jours qui vont arriver. Passer plus de 15 jours à couver, je veux qu’il y ait un minimum de confort, non ?
4. Des murs épais sont nécessaires, gage de solidité mais aussi d’isolation contre la fraîcheur mais aussi la chaleur. Quelques bons coups de bec vous permettront d’en vérifier la solidité. Mais bien fort les coups de bec. Une fois installé si les murs se percent vous ne rigolerez pas.



C'est tout neuf, il reste tout l'aménagement intérieur à faire, ya du travail!!

5. La vue, la vue. Moi, j’aime une vue dégagée, de tous les côtés. Je ne sors que si je suis sûre de ne rien voir de suspect dans les environs, genre gros matou attendant qu’un des petits tombent.
Voilà, tenez-en bien compte ! Pour ma part j’hésite encore, j’ai en vue ces deux modèles solides et bien conçus, mais.... ..je me laisse encore un peu de réflexion !



Quelques précisons concernant ces images.Elles sont faites derrière les vitres à l'intérieur de la maison(d(où une qualité passable).Pas question de se pointer sous le nichoir quand les oiseaux font leurs visites d'appart !
J'ai fait les travaux indipensables dans cette zone et je compte maintenant me contenter de regarder , c'est plus reposant!

mercredi 19 janvier 2011

La sarcelle d’hiver(Anas crecca), le plus petit canard d’eau douce.

Quand nous nous rendons en Camargue, en plein hiver, affrontant parfois un mistral glacé, c’est pour voir le plus petit de nos canards sauvages, la Sarcelle d’hiver. Nous nous sommes pris de sympathie pour ce petit migrateur qui vient de ses terres lointaines, la Russie, tenter de survivre en fréquentant les étangs de Camargue. Ne bénéficiant d’aucune protection, il fait l’objet d’une chasse…..que je ne qualifierai pas.


Un petit couple, le mâle reste à proximité de la femelle qui se repose en bord d'étang.

400gr voilà le poids maximum d’une de ces petites Sarcelles qui essaient en Camargue de passer un hiver pendant que les étangs de sa zone d’origine sont gelés..
Ces petits canards se nourrissent en filtrant l’eau de marais peu profonds (15cm au maximum) .Et ce sont les graines des végétaux sous l’eau qui fournissent l’essentiel de leur repas. Il en faut beaucoup, car elles sont très petites.


Vue générale, un coin abrité pour passer la journée, le mâle ne quittant pas la femelle.


Pendant l’hiver le canard a deux objectifs, rencontrer un conjoint pour repartir dans son pays d’origine et perpétuer l’espèce. Second objectif de son séjour camarguais : s’engraisser pour supporter le voyage de retour. Car à son retour dans ces contrées froides, la nourriture n’est pas toujours abondante, ni disponible, gare à celui qui n’a pas quelque graisse de réserve.


Un mâle occupé aux soins de son plumage, qui doit rester en parfait état.

Les scènes les plus amusantes sont celles liées à la recherche d’une canette. On peut ainsi voir une jolie femelle, poursuivie par 3 mâles et chaque changement de sens par madame, donne lieu au même mouvement chez les mâles. Un joli ballet que l’on aperçoit de loin. A cause de la chasse, ils ont très méfiants et chaque bipède est un intrus. Ce qui explique la qualité très moyenne de ces images .Je reste souvent longtemps à observer leur comportement aux jumelles.
Bien sûr pour trouver une compagne, les mâles ont un très joli plumage ! On reconnait leur tête à ces dessins verts et roux et une tache jaune claire sur le croupion. La femelle est mouchetée de brun et de beige.


Les femelles sont très courtisées.

Ne soyez pas étonné de voir des canards qui dorment : c’est l’essentiel de leur activité diurne. Ils se nourrissent la nuit .Mais comme on le voit sur ces images, ils ne dorment que d’un œil. Car comme beaucoup d’oiseaux, leur cerveau est en deux parties, quand un hémisphère dort, l’autre est en éveil.
Quand ils ne dorment pas, ils s'occupent de soigner leur plumage, lisser les plumes, les graisser pour que leur étanchéité soit parfaite , sinon c'est la mort entre le froid et l'humidité!
Ce sont des oiseaux qui vivent en groupe, cela assure une meilleure sécurité en ce temps d’hiver difficiles. En cas de danger(le busard des oiseaux est en quête aussi de repas), il y a toujours un oiseau bien réveillé qui donne l’alerte et hop, tout le monde en vol. Quand c’est une fausse alerte, la troupe fait un large cercle et revient se poser très près de l’endroit qu’elle a quitté.


La femelle, au plumage moins coloré, lisse et graisse ses plumes pour qu'elles restent étanches.

Souvent on les aperçoit à peine à moitié enfoncé dans les roseaux au bord de l’étang de « remise » ( ou étang dortoir).Leur petite taille et leur plumage, surtout celui de la femelle les intègre dans le décor de roseaux secs qui bordent les lieux.
La Hulotte a consacré deux numéros très documentés et plaisants à lire à la migration et à la vie de la Sarcelle d’hiver : les numéros 80 et 81(Marie Criquette et les tontons, le marathon des Sarcelles)

lundi 17 janvier 2011

Le héron cendré (Ardea cinerea) prêt pour la noce!

Tout le monde connait le Héron au long bec emmanché
« Un jour sur ses longs pieds allait je ne sais où
Le Héron au long bec emmanché d’un long cou. »
Le Héron cendré est un oiseau commun que l’on rencontre un peu partout justement cherchant sa pitance au bord des cours d’eau, lacs ou étangs.


Jeune héron à la recherche de sa pitance quotidienne.

L’hiver est la saison où en plus de chercher son repas, il cherche aussi une compagne. Il niche alors en colonie et l’ensemble de leurs nids forme ce que l’on appelle une héronnière. C’est un arbre, parfois plusieurs arbres dans lesquels les couples ont construits des nids. Ces nids sont occupés année après année si l’endroit convient.


Le soir ne va pas tarder, on retourne à la héronnière.

Il faut qu’il y ait de quoi trouver des matériaux de construction, car les anciens nids sont parfois défaits partiellement pendant les intempéries hivernales. Et le couple aménage son nid en apportant des matériaux divers. C’est surtout un moyen de renforcer la cohésion du couple car il faut avoir confiance en son partenaire pour assurer la couvaison et surtout nourrir une nichée extrêmement vorace.


La héronnière en hiver permet de voir les vieux nids, en bas au premier plan.


Et bien sûr la nourriture doit être abondante et facile à trouver.
La visite de cette héronnière ces derniers jours nous a montré que l’activité avait déjà commencé pour certains couples.


Bec bien orange, plumes au vent,je suis prêt pour le mariage.

Mais j’ai surtout vu un jeune héron en tenue nuptiale faire des appels à tout héron qui passait à proximité. Du style :"je suis beau, je suis prêt à trouver à fonder une famille".
Au soleil couchant il était magnifique.
En tenue nuptiale un critère est bien visible : le bec prend une belle couleur orangé.En plus de cela de longues plumes blanches ornent la poitrine .


Et personne ne veut se marier avec moi?

Si on compare notre bel oiseau perché sur la héronnière au premier, surveillant les eaux de l’étang , on note bien la différence de coloration.
Comme nous sommes dans la partie méridionale du pays la nidification est précoce.
Mais pendant l’essentiel de l’activité se fait au mois de février.
C’est un oiseau protégé depuis 1975.

samedi 15 janvier 2011

Flamants roses en Camargue

Oiseau emblème de la Camargue, le flamant passe l’hiver sur les étangs littoraux du delta.


Le flamant tel qu'on le voit sur un étang en Camargue.

Une journée de soleil après la grisaille du début de l’hiver nous a permis ces quelques images bien colorées du bel oiseau.
Janvier marque le début des parades préludes aux accouplements. Mais les oiseaux étaient encore peu actifs.


On se nourrit en avance, le bec filtrant l'eau .

Les flamants sont des oiseaux qui vivent en grands groupes. Leurs « cancanements » sonores accompagnent leurs mouvements à la recherche de nourriture. Les étangs littoraux sont arpentés à longueur de journée pour filtrer l’eau avec leur bec très spécialisé qui retient par un système de peignes, les petits organismes vivants.


Un bec très spécialisé.

Ils consomment en particulier cette crevette, Artemia salina,qui leur donne cette belle couleur rose.


Au repos, un seul pied est dans l'eau!

Le reste du temps est consacré aux soins du plumage.



De si belles plumes réclament de nombreux soins!

mardi 14 décembre 2010

Le bec des oiseaux et la graine de tournesol.

Tous les oiseaux ne sont pas aussi habiles avec leurs mains, pardon leurs pattes , que nous les mésanges. Ils ne savent pas s’aider de leurs pieds pour tenir les graines, mais heureusement, ils ont un bec bien plus gros que le nôtre ! En voici quelques- uns, de ces éplucheurs de graines.



Pinson des arbres femelle, un travail soigné pour enlever la partie immangeable de la graine.

D’abord les Pinsons des arbres. Certains s ‘installent à la mangeoire et après avoir saisi une graine, la font tourner dans leur bec avec l’aide de leur langue et se débarrasse de l’écorce de la graine de tournesol. Regardez la forme de leur bec,il est large à la base et remonte sur les côté pour bien contenir la graine.
Nous avons ainsi des goinfres, qui plus gros que moi, petite mésange bleue, monopolisent la mangeoire. A l’aide de ces quelques images on va regarder comment ils font pour ôter l’enveloppe dure de la graine de tournesol.



La langue est bien utile pour placer correctement la graine.(Chardonneret élégant)

Voici le Chardonneret élégant : avec beaucoup d’élégance, sa langue positionne correctement la graine de façon longitudinale dans le bec. Ensuite les bords tranchants du bec entament l’écorce, c’est la partie la plus longue et la plus difficile. Parfois il faut tourner et retourner la graine dans le bec pour y arriver .Mais c’est un travail délicat car il ne faut pas écraser la graine en bouillie, tout serait immangeable.



On tourne la graine et on se débarasse de la peau.

Le Verdier d’Europe, avec son bec puissant et bien creusé est un des plus habile à ce petit jeu. Il écorce avec une rapidité qui m’étonne. Mais pour nourrir ce gros volatile, il en faut des petites graines de tournesol !



Il ne garde que l'amande bien nourrissante !


Il me fait un peu peur, je ne m’approche pas de la mangeoire pendant ce temps et j’attends sur une branche.
-Lucie, tu pourrais peut être l’embaucher pour éplucher tes pommes de terre ?
-Merci miss Parus de ton idée, mais je ne suis pas sûre que notre beau Verdier soit de cet avis, il n’épluche que ce qu’il mange, lui !!

Signé: miss Parus caeruleus aidée de Lucie