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samedi 23 avril 2011

Libelloides coccajus : les Ascalaphes sont de retour.

Comme vous le savez, les Ascalaphes ne sont pas des papillons. Ils leur ressemblent par un vol papillonnant mais la principale différence c’est qu’ils sont carnivores. Et ce depuis le stade larvaire. Ils font partie de l’ordre des Névroptères comme les Fourmilions ou Chrysopes.
Alors quand il commence à faire chaud en fin de matinée, pas question qu’ils arrêtent leur chasse aux insectes volants pour venir poser devant l’objectif.
Ascalaphe Libelloides coccajus femelle
Les Libelloides coccajus sont toujours les premiers Ascalaphes que je vois.
Il me faudra attendre la fin de l’après- midi pour que certains sans doute repus et fatigués à la fois, consentent à faire des pauses. D’habitude ils choisissent un brin d’herbe pour cette pause.


Vous voyez tout de suite la difficulté, d’autant plus qu’une légère brise agite joliment l’herbe.

Libelloides coccajus, l'Ascalaphe soufré mâle avec ses cerques en forme de crochet.
J’ai été ensuite très étonnée de trouver 3 Ascalaphes sur un site sans herbe. Des buissons bas de cette bruyère qui se développe sous un couvert d’arbres épars et surtout quelques pieds de lavande à toupet (Lavendula stoechas) qui fleurit bien avant la lavande vraie , voilà le milieu dans lequel cette femelle évoluait. Le mâle porte des cerques que l’on voit au bout de son abdomen. La femelle, souvent avec un abdomen plus dodu, en est dépourvue.

Une jolie femelle Libelloides coccajus au repos sur la lavande à toupet.
L’Ascalaphe soufré est répandu dans une très grande moitié sud de la France puisqu’on le rencontre jusqu’en Alsace. Peut-être aurez-vous la chance de voir ce bel insecte avec ses antennes terminés par des massues voleter au bord des chemins et sur les prairies. Ce n’est que le début de la saison et on peut les voir jusqu’en juin.

mercredi 19 mai 2010

Ascalaphes, le retour!(Libelluloides coccajus, Ascalphe soufré).

Le printemps 2010 étant très frais et humide, on pouvait se poser des questions sur la présence de certains insectes thermophiles.
Mais dès le 18 avril j’ai vu le premier ascalaphe dans le département voisin, le Var, à une altitude inférieure à 100mètres !
C’est un bel ascalaphe , Libelluloides coccajus, qui se reconnait de loin aux couleurs jaunes et noires de ses ailes et quand il est posé , on voit les jolies nervures noires qui dessinent ses ailes !
Ce n'est que vers le 15 Mai que je l'ai vu , dans ma zone; mais je parcours là un milieu situé entre 600 et 700 mètresd'altitude. Cette différence, joue un grand rôle. Les fleurs et les insectes apparaissent plus tard !


Un bel ascalaphe soufré qui se réchauffe au soleil, le matin.

Retournée dans le Var ces deux derniers jours, j’ai vu une grande quantité de ces jolis névroptères ! Le matin, on se réchauffe au soleil pour refaire le plein d’énergie, et aux heures les plus chaudes on part en chasse de nourriture ! Leur vol rapide et changeant anime les garrigues !
Le premier jour je remarquais surtout des mâles .On les reconnait facilement aux cerques très importants qui se trouvent à l’extrémité de leur abdomen.
Libelluloides coccajus, l’ascalaphe soufré, se reconnait aisément aux grandes zones noires se trouvant sur les ailes, le long de l’abdomen, elles atteignent presque le bout de l’aile.


Une femelle, prend son bain de soleil!

Le second jour, j’ai surtout vu des femelles. Leur abdomen est plus rond et bien sûr n’a pas de cerques! Les deux sexes ont des antennes terminées par un épaississement, des massues.
J’ai assisté à une scène banale dans la vie d’un insecte. Les mauvaises rencontres sont fréquentes dans la garrigue. Parmi elles, les toiles d’araignées.
Un ascalaphe recherchant une tige pour se poser, s’est pris au piège d’une toile d’une jeune épeire diadème (me semble-t-il).


Bien empétré dans la toile, l'ascalaphe agite vigoureusement ses ailes sous le regard de l'araignée (visible sous l'aile de l'insecte).

La scène a été brève, le bel insecte s’est débattu en agitant ses ailles dans tous les sens. Quand la propriétaire de l’ouvrage d’art est arrivée vers lui, j’ai craint le pire ( et je me préparais à intervenir).Voilà que la dame recule , renonçant devant cette masse gigotante ! Deux ou trois secondes plus tard, l’ascalaphe est sorti du piège collant ! Il n’est pas allé bien loin et je l’ai regardé reprendre ses esprits avec beaucoup de plaisir ! L’araignée s’est réfugiée dans un coin de sa toile. Elle attendra un repas plus moins gros et encombrant !


Presque tiré d'affaire, car l'araignée renonce!

Pendant encore un bon mois , vous pourrez voir ces jolis insectes dans les garrigues et les prairies réchauffées par le soleil.Ces insectes gagnent du terrain vers le Nord et on peut les observer dans bien des régions !