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vendredi 14 décembre 2012

Maman Koala et son petit, suite.


 

Une fois au sol qu’allait donc faire maman Koala avec son Junior accroché sur le dos ?
C’était la question que nous nous posions sans oser bouger, accroupis à quelques mètres. Tout d’un coup après nous avoir regardés tranquillement, elle s’est mise à trotter énergiquement traversant la grande allée découverte pour aller vers une zone plus densément arborée ! Soufflés, nous qui nous imaginions un animal se déplaçant lentement. Pas du tout, elle trotte rapidement avec une grande régularité dans ses pas. Nous la suivons à distance, soucieux de ne pas l’inquiéter.
Son petit bien couché sur son dos, le Kaola marche d'un bon pas .
 
La position du petit sur son dos est remarquable : il est bien couché et sa tête passe au-dessus de celle de maman pour regarder ce qui se passe. Il faut savoir que ce petit, déjà bien grand est capable de se déplacer seul dans un arbre, mais il reste à proximité de sa maman, sous son regard attentif.
Et voilà qu’elle nous offre un vrai cadeau : madame s’assoit, et nous regarde !
Après l'effort, un petit temps de repos.
 
On note aussi combien les couleurs et les dessins dans la fourrure de la maman et du petit sont semblables
Elle montre ainsi la belle fourrure blanche de sa poitrine

 
Elle va choisir un eucalyptus relativement petit. C’est à l’odorat qu’elle choisit semble-t-il. Parmi les nombreuses espèces d’Eucalyptus présentes en Australie, le koala n’en consomme qu’une petite partie (7 sur 22 des espèces présentes sir l’île de Kangaroo Island).

Le petit est maintenant devant elle, leur position est un équilibre précaire!
 

Après le choix de l’arbre dans lequel elle va aller se nourrir, j’observerais que le petit va changer de position.  Il est assez grand pour manger aussi des feuilles et placé sur le dos, cela ne lui est guère possible, alors il va glisser vers l’avant et se retrouve sur le ventre de maman. Ceci lui complique la vie, les branches ne sont pas très épaisses et il faut atteindre les feuilles. Alors de temps en temps, le petit est littéralement collé sur la branche avec sa mère plaquée sur lui.Mais son épaisse fourrure le protège efficacement.
Junior goûte aussi aux délicieuses feuilles d'eucalyptus.

Nous serons surpris  et inquiet quand nous verrons Mam Koala sauter sur une branche latérale .Je n’imaginais pas cet animal capable de cela. Elle le fera à deux reprises .
Une vue générale de l'endroit où vit la famille Koala

Quand elle aura  fini de se nourrir sur  cet arbre bas, elle redescendra rapidement, son Junior toujours agrippé sous le ventre. Mais se déplacer au sol avec ce gros bambin qui ballotte n’est pas commode et à un moment Junior lâche maman. Elle s’arrête et le petit reprend sa position de voyage, sur son dos.

Changement de position en cours de route!
 

Elle se promène alors dans cette petite forêt et choisit un très grand arbre. Nous assistons à sa montée rapide. Après un repos sur une fourche, tous deux grimpent  et atteignent le feuillage ils échappent partiellement à notre regard.
Merci Mam Koala!Vous êtes superbe.

Cette demie heure passée avec cette maman koala et son jeune  reste un de mes plus beaux souvenirs de voyage.Merci Mam Koala!

jeudi 13 décembre 2012

Le Koala, Marsupial emblématique de l'Australie.


Un des buts de mon voyage était de rencontrer des Koalas dans leur milieu et de les voir vivre.
Ce sont quelques-unes de ces rencontres que je vais raconter.

Un Koala est un marsupial, c’est-à-dire de la même famille que le Kangourou, le plus connu d’entre eux. C’est à dire que le petit naît très démuni et bien nu, il passe les débuts de sa vie dans la poche ventrale de sa maman !
Le Koala ressemble plus au nounours de nos enfants que l’ours dont on croit qu’il s’inspire!
Un Koala de plus n’est pas dangereux, vit d’une manière nonchalante et ne fait de mal à personne.
Il a donc un fort capital de sympathie qui ne s’est pas démenti dans mes rencontres.

Le plus difficile étant de le rencontrer dans des conditions où nos regards peuvent se croiser.C’est une autre affaire !

Le Koala mange de feuilles d’eucalyptus presque exclusivement, les eucalyptus atteignent des tailles fantastiques en Australie et nos petits amis y passent le plus clair de leur temps, soit pour s’y alimenter soit pour y dormir, digérer, somnoler.

Le koala se « repose » au minimum 18 heures sur 24 et souvent n’est actif (il mange, se gratte le dos et scrute les feuilles au-dessus de lui pour savoir s’il va monter voir si elles sont bonnes à manger) que 3 ou 4 heures par jour !

On les rencontre dans la partie sud du pays, nous avons vu nos premiers koalas à Kangarro Island puis dans l’état du Victoria.I l ne faut pas craindre les torticolis pour essayer de les voir en haut des arbres. De plus ils sont souvent actifs plutôt en fin de journée, c’est dire qu’aux heures chaudes ils font la sieste.

Ils sont bien équipés pour dormir sur une fourche d’arbre, la fourrure de leur derrière est plus épaisse et leur évite ainsi un inconfort certain, les branches d’eucalyptus ne sont pas rembourrées !

Nous pensions ainsi que jamais nous ne verrions des koalas en face de nous sauf à aller dans un zoo ce qui n’a aucun intérêt quand on veut voir l’animal dans son « vrai » milieu !

Nous nous sommes longuement promenés dans des allées de très grands eucalyptus en observant quelques individus haut perché. Quand nous avons rencontré un sympathique couple de touristes suisses qui nous a indiqué  qu’à une certaine distance un koala se trouvait assez bas dans un arbre. Hélas nous n’avons pas trouvé ni le koala, ni l’arbre ! Nous étions presque décidés à chercher dans un autre site quand la chance nous a souri !

Une maman koala s’est soudain réveillée et mise en mouvement. D’abord elle a bien bougé sur son arbre à près de 10 mètres de hauteur.
«  Super, elle se réveille ! Oh, on voit bien le petit ! »

Notre étonnement ne va pas s’arrêter. Voilà qu’elle se met à descendre son petit bien agrippé sur le dos.

« Oh, la voilà qui se tient uniquement avec les mains, les pieds dans le vide à la recherche d’un appui.  Pourvu qu’elle ne lâche pas les mains ! »

 Mais elle a des bras bien solides et surtout des griffes au bout des doigts.

Après un ou deux balancements, hop, les pieds sont posés sur le tronc et on descend très agilement le long du tronc ; le petit ne bronche pas, il connaît la manœuvre : bien se tenir et attendre !

 
Finalement tous deux arriveront bien au sol. Et alors ?

Et bien après réflexion et hésitation, Mam Koala s’est décidée à faire un joli sourire au photographe, mais Junior refusera de regarder l’objectif

Heureusement l’histoire ne s’arrête pas là !

A bientôt avec Mam Koala et fiston Junior !
Un petit clic et on voit tout en grand