Affichage des articles dont le libellé est Megachilidae. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Megachilidae. Afficher tous les articles

samedi 8 janvier 2022

Osmia bicornis, (anciennement Osmia rufa) ou l'Osmie rousse, mâle et femelle

 

J’observe les abeilles solitaires depuis de nombreuses années et l’une des espèces printanières , l’Osmie  cornue a fait l’objet de plusieurs billets. Petit à petit je me suis intéressée à d’autres espèces et quand je voyais une abeille ressemblant à l’Osmie cornue, je passais mon chemin. C’est ainsi que j’ai raté la présence d’une autre Osmie lui ressemblant:l’Osmie bicornis (anciennement O. rufa).

Osmia bicornis mâle

 

Le printemps dernier fut l’occasion de la rechercher un peu mieux parmi les nombreux butineurs qui se sont régalés sur les fleurs de la consoude officinale ou de l’ajuga reptens qui proposaient un véritable festin à de nombreux insectes !


Osmia bicornis femelle


Osmie bicornis est une abeille printanière, mais elle est un peu plus tardive qu’O. cornuta et au mois d’avril et de mai, les deux espèces cohabitent.


Cependant certains critères visibles aident à les différencier :

  • Les femelles : les 2 espèces sont porteuses de petites cornes sur la face : ces excroissances sont parfois cachées par la pilosité de la face.
    Osmia bicornis femelle sur fleur de consoude officinale
  • Il faut regarder l’abdomen .O. cornuta l’a complètement roux, tandis que bicornis a les derniers segments noirs.
A gauche la bien connue O. cornuta, à droite O.bicornis.


Le thorax de  O.cornuta est recouvert de poils noirs, beige pour  O.bicornis


Le mâle a les articles des antennes beaucoup plus longues que larges, les poils du front sont jaunes (blancs pour O. cornuta)

Comparaison entre les 2 mâles 

 

Détail de l'antenne de l'Osmie bicornis mâle : on compte 13 articles et ils sont plus de 2 fois aussi longs que larges


Petit rappel : les Osmies présentent 2 cellules cubitales 
à l’aile antérieure et un pulvillus entre les griffes.

Détail des cellules cubitales à l'aile antérieure

  

Osmie bicornis mâle sur la toise


Cette photo qui présente un mâle sur la toise(13mm environ) permet de distinguer des parasites, des acariens  qui peu nombreux ne sont pas une gêne, mais parfois leur grand nombre empêche l’abeille  de voler.

Acariens sur l'abeille


Les autres petits points sont des grains de pollen dont la couleur , et la taille, la forme…varient en fonction de la plante butinée.

Autre matériau transporté: des grains de pollen qui iront se poser sur une autre plante


C’est une abeille répandue dans toute l’Europe. La femelle butine sur de nombreuses variétés de fleurs, vole de mars à juin , ici c’est début mai que je la rencontre.

Une belle abeille qui participe à la pollinisation de nos plantes! Merci! 

 

samedi 17 avril 2021

Osmie caerulescens : un couple presque en or !

 Première précision , je pense qu’il s’agit d’Osmie caerulescens à cause d’un certain nombre de détails que je vais exposer mais ne l’ayant pas examinée de près, je n’en ai pas la certitude absolue.

 

Osmia caerulescens se nourrit sur Ajuga reptens

Il y a plus de 36 espèces d’Osmie chez nous.

C’est une abeille printanière qui mesure entre 8 et 10mm.

Son corps est noir avec des reflets bleus métalliques, c’est ce qui m’a frappé en premier lieu.

Au repos, femelle Osmia caerulescens


Les Osmies collectent le pollen sur une brosse de soies ventrales dont la couleur varie selon les espèces : ici elle est noire. La pilosité du thorax est légèrement coloré et plus longue , alors que celle des tergites , blanche, est courte.

Le corps est noir brillant avec ces fameux reflets bleutés qui lui ont donné son nom. Les ailes un peu enfumées.

Une cuticule noire avec des reflets bleus


Le second tergite est densément ponctué. .

Une pilosité blanche plus ou moins longue


Le mâle lui est bien différent:

  • plus petit(7à9mm)




Un mâle, Osmia caerulescens, des reflets dorés et une pilosité  rouille

  • le corps entier brillant à fort reflet métallique, et sur mes images apparaît habillé d’or.

Les Osmies collectent du pollen sur plusieurs familles de plantes et parmi elles on cite les lamiacées comme ici les ajugas reptens et les fabacées comme le  trèfle sur lequel j’ai rencontré le couple , en 2012 ! En voici quelques images.

Couple , on note la taille du mâle et la différence de couleurs des individus.


En remontant encore dans mes dossiers je trouve une photo de mâle resté "inconnu " en 2009.

Une vue latérale de cet accouplement ayant eu lieu fin avril 2012!


Ces abeilles sont assez répandues et doivent se plaire chez nous puisqu’elles visitent régulièrement le jardin.

Vue de face: les femelles ont de fortes mandibules 


 Mais petites, au vol rapide et  choisissant des fleurs moins observées, je ne les photographie pas très souvent.

 On les voit du printemps à l'été , il peut y avoir 2 générations. Elles sont largement répandues en Europe. Les nids sont faits dans des cavités diverses (tiges creuses, anciens nids d'autres insectes, mais aussi gîtes artificiels.)

  • Sources: Guide des abeilles boudons , guêpes et fourmis d'Europe, Hans Bellmann
  • Fauna helvetica, 9, Amiet, Herrmann, Muller, Neumeier

 


mercredi 22 juillet 2020

Chelostoma rapunculi : la femelle


Après avoir achevé la publication consacrée au mâle j’ai eu la chance d’observer et surtout d’avoir pu photographier la femelle.
Chelostoma rapunculi femelle dans la fleur de campanule

Mes campanules gantelées poussent tout au fond du jardin soit sous le chêne soit encore plus cachées sous les pittosporums. Il faut qu’il fasse soleil,  que ce ne soit pas trop tôt dans la journée pour que les abeilles s’y retrouvent. Souvent je vois plus de mâles que de femelles et ces dernières ne s’attardent guère. C’est en regardant l’apex de leur abdomen que je repère ces dames. En effet elles s’enfoncent dans la fleur  pour aller y chercher nectar ou pollen.  C’est en voyant qu’elle était bien occupée que j’ai cueilli cette dame dans sa fleur.

Chelostoma rapunculi femelle On voit ses clypeus particulier, ses bandes de poils sur les tergites et on devine la pilosité blanche de sa brosse ventrale

Ensuite pour la voir dans la fleur j’ai détaché la partie supérieure de la corolle.

Dans le jardins il y a 3 Chestoma : rapunculi présenté il y a peu, C. foveolatum  ,et emarginatum qui dort encore sur mon disque dur. 
Mais seule  C.rapunculi et C.foveolatum femelles sont oligolectiques sur les campanules.

Chelostoma rapunculi femelle détails de son abdomen

Or  C.foveolatum n’a pas de bandes pileuses à l’abdomen et ses soies ventrales sont jaunâtres. Tandis que C.rapunculi a des fines bandes  aux tergites et ses soies ventrales qui lui servent de brosses de récolte de pollen, sont blanches.
C’est ainsi qu’en voyant l’abdomen de mon sujet j’étais quasi sûre de voir rapunculi.
Chelostoma rapunculi femelle détail de la face avec son clypeus finement denté

Mais je voulais quand même voir sa tête et elle m’a offert un joli portrait.
On y voit un détail très caractéristique : le  clypéus  très bombé avec de fines dents dans sa partie inférieure.

Chelostoma rapunculi femelle langue sortie pour cueillir le nectar

Cette abeille se nourrit exclusivement sur les campanules, les plus anciennement présentes dans le jardin sont les campanules gantelées.C'est là que depuis plusieurs années ces petites abeilles se nourrissent et prélèvent le pollen pour leurs larves.Elles utilisent des anciennes galeries dans le bois mort.


Chelostoma rapunculi femelle croquant une étamine!
Grâce à notre amie botaniste j’ai aussi semé des campanules carillon, qui sont dédaignées, c’est dommage car on y verrait les insectes dans plus joli décor.


Rappelons que l'abeille fait entre 8 et 10mm, qu'on les voit entre mai et la mi- septembre de l'Afrique du Nord jusqu'au Nord de l'Europe. 
Il faut bien regarder ce qui passe autour des campanules! 

dimanche 19 juillet 2020

Chelostoma ranunculi, le mâle


L es Chelostoma sont de petites abeilles, souvent noires, et qui sont pour beaucoup liées à une plante, en particulier les campanules. D’ailleurs les Néerlandais les appellent « abeilles des campanules ».
Cela fait plusieurs années que lorsque fleurissent les campanules du jardin, j’y trouve des dormeurs .
Chelostoma rapunculi mâle accroché à sa campanule**

C’est donc l’occasion de présenter l’un d’eux.
C’est un mâle. Souvent il passe la nuit dans la fleur et le matin tant que le soleil ne réchauffe pas l’endroit, notre dormeur continue son somme !
Chelostoma rapunculi, vue de face**

Rappel le mâle compte 7 segments au gastre et 13 articles aux antennes.
Les derniers segments de l’abdomen sont caractéristiques de l’espèce. Il faut pour bien voir ces détails trouver un sujet qui veut bien  être sage et se laisser photographier sous tous les angles .

Chelostoma rapunculi, détail de son aile**

Ces abeilles présentent 2 cellules cubitales, la seconde nervure discoïdale aboutit avant la seconde nervure cubitale.
Chelostoma rapunculi, on aperçoit sur le sternite 2, la forte élévation**

Les pattes possèdent entre les  griffes des pulvillus, cette petite excroissance entre les griffes que l’on voit en général facilement.Cette famille a été séparée des Osmie,  pour certains auteurs. 
Chelostoma rapunculi, l'apex du gastre avec ses 3 lamelles**

Après avoir utiliisé  Amiet*  pour trouver le nom du petit mâle qui dormait ce qui fut assez facile puisque c'est  le seul qui a un T7(tergite 7) avec non pas des pointes ou des lobes mais 3 lamelles   , les deux externes sur le même plan et celle du milieu un peu en retrait..L'abeille mesure environ 1 cm .
Chelostoma rapunculi, détail des sternites ,en particulier le second**

Après cela comme je voulais être bien certaine de me trouver avec C. rapunculi, j’ai cherché sa description à l’aide de ce document enespagnol très bien illustré*.
  • Les images permettent de voir le sternite 2 avec son excroissance(photo ci-dessus)
  • Le sternite 3 avec une pilosité latérale sombre
  • Le sternite 4 avec ses 2 lamelles  de couleur claire.
  • Le sternite5   couvert en partie par des poils blonds longs et ondulés.

Chelostoma rapunculi, des annotations pour s'y retrouver!**

 Ces détails donnent la détermination exacte de C. rapunculi.

Cette abeille, la femelle plus particulièrement est oligolectique sur les campanules, en particulier la campanule gantelée très présente dans le jardin et ce depuis longtemps puisque cela fait plusieurs années que je vois cette abeille. 
Chelostoma rapunculi, le mâle**

La femelle est bien plus difficile à voir, elle ne s’endort pas dans la fleur .
Elle installe ses œufs dans des galeries de bois mort en séparant les cellules avec du mortier et en rebouchant solidement son travail.C'est elle qui butine strictement sur les campanules , les mâles parfois se promènent sur d'autres fleurs je les vois parfois sur la lavatère ponctuée.
Jamais je en suis arrivé à trouver un des endroits  où la femelle construit ses alvéoles!Elle ne présente qu'une génération par an et on les voit du moi de Mai à celui d'août.


*Document en espagnol
**Image grossie 3 fois

lundi 29 juillet 2019

Coelioxys argentea mâle, une abeille parasite.


En observant les visiteurs dans les fleurs autour de la lavande j’ai croisé à 2 reprises des abeilles qui m’intriguaient. Au premier regard je les ai prises pour des Mégachiles avec cet abdomen bien noir et des bandes blanches. Mais  leur allure générale ne correspondait pas et surtout l’apex de leur abdomen ne ressemblait pas à ce que je connaissais.
Regardées de près sur l’ordi les premières images m’ont orientée vers les Coelioxys.
Coelioxys argentea mâle

Pourquoi ?

Ce sont des abeilles principalement noire et avec un abdomen pointu (davantage encore chez les femelles.) En lisant des ouvrages consacrés aux abeilles solitaires il est des espèces que l’on reconnait en les voyant, c’est le cas des Coelioxys.
Coelioxys argentea mâle,des yeux poilus *

Il s’agit ensuite des vérifier  si les caractères du genre sont présents et d’aller plus loin en déterminant leur espèce.
Avec  13 articles aux antennes et 7 tergites nous voilà avec un mâle.
Les Coelioxys se reconnaissent à :
  • des yeux poilus( ce qui se voit peu car ce sont de tout petit poils !)
  • des épines au scutellum, bien visibles , elles
  •  des épines eu sixième tergite( bien visibles aussi)
    Coelioxys argentea mâle,des épines au scutellum*

Pour déterminer l’espèce je me suis d’abord servie de ce que j’appelle la clé suisse(Amiet., Fauna helvetica)
Un détail important à chercher , mais difficile à voir : la pointe émoussée visible sur la coxa de la patte antérieure.
Pour cela il faut convaincre l’insecte de se mettre sur le dos ; des chatouilles avec un pinceau aident !
Coelioxys argentea mâle une pointe émoussée sur chaque  coxa 1*

Cette pointe classe l’insecte dans le genre Coelioxys (il existe des sous-genre).
Mais ensuite je me suis rapidement trouvée fort dépourvue comme disait la fable, car aucune des options proposées ne correspondait à mes sujets.
 C’est le problème des espèces des régions sud qui offrent des variétés différentes.
J’ai trouvé une clé en anglais avec photos, mais pas de succès.


Coelioxys argentea mâle une pointe émoussée sur chaque  coxa 1, autre angle de vue*
Je cherche toujours des documents espagnols car on y rencontre des espèces que l'on peut voir chez nous.

Et voilà que je m’y retrouve.
(Claves de identificación para las especies ibéricas
del género Coelioxys latreille, 1809 par F. J. Ortiz-Sánchez, F. Torres & C. Ornosa.)
  • Ce qui est à noter c’est la présence sur le corps de poils et de squamules ( squamules à voir surtout sur les parties distales des tergites , là où elles forment un triangle blanc).
Coelioxys argentea mâle abdomen avec  écailles et poils*

  • Ensuite, la présence de l’épine sur la coxa 1, les poils et les squamules sur le corps ainsi que la présence de 6 épines sur le tergite 6 nous donne le sous-genre  Mesocoelioxys
  • Coelioxys argentea mâle détail du T6*

Puis tout est facile car il n’existe qu’une espèce dans ce genre: Coelioxys argentea.

La description et le schéma du tergite 6 correspondent .
C’est la conformation de ce tergite qui est particulière :elle comprend deux fines épines latérales et 4 dents centrales plus fortes. Celle-ci sont superposées: deux d’entre elles pointant vers l’extérieur, les deux du dessous plus fortes.

Coelioxys argentea mâle en blanc et noir

Je chercherai  et trouverai  confirmation dans la clé russe traduite par Alex Descamps (Clef de détermination des insectes de la partie européenne d'URSS, Tome III.).
Coelioxys argentea mâle, un bel insecte

Quelle est la particularité de ce genre d’abeilles ?

Ce sont des parasites. La femelle pond son œuf dans une cellule partiellement approvisionnée par la propriétaire du nid.
Les nids parasités sont ceux de Mégachile, d’Osmie, d’Anthidie et d’Anthophore. Je n’ai pas trouvé quelle espèce en particulier est parasitée par C. argentea. Chez moi, c’est la première année que je les vois, ce qui ne veut pas dire qu’elles n’étaient pas présentes , mais sans doute pas en nombre.

*Images grossies 3 fois

mardi 23 juillet 2019

Megachile albisecta mâle...de retour au jardin.


L’an passé j’avais photographié un couple de Megachile albisecta sur la lavande.
Cette année ils sont de retour.
Megachile albisecta mâle en blanc et noir!

J’ai toujours beaucoup de plaisir à revoir d’une année sur l’autre les insectes que j’ai identifiés. Et encore davantage quand il s’agit d’abeilles solitaires. C’est d’abord un mâle que « j’ai cueilli » sur un pied de lavande au petit matin.
Megachile albisecta mâle  je m'accroche , je m'accroche!

Et transporté au bout de mon pinceau sans problème. Il me donnera l’occasion de le photographier sur tous les plans et d’essayer d’y voir les critères déterminant.
C’est un  Mégachile, abeille ne présentant que 2 cellules cubitales( visibles sur la photo ci-dessous)
Ensuite il n’y a pas de pulvillus entre les ongles des pattes, on peut éliminer les Osmies .
Megachile albisecta mâle  on voit le tergite 6 dentelé.

Par élimination d’autres familles on reste à celle des Mégachile. Les femelles ont une jolie brosse ventrale pour récolter le pollen.
Megachile albisecta mâle ,de face avec ses puissantes mandibules

Mais notre mâle reconnaissable  à ses antennes avec 13 articles  et ses 7 tergites (segments de l’abdomen) est surtout identifiable grâce à la forme particulière des derniers segments de son abdomen.
Megachile albisecta mâle ,vue du tergite 6 denté et de la pointe de tergite7, triangulaire.*

D’une taille de 13 mm , cette partie terminale de l’abdomen est peu visible d’une part à cause de la pilosité qui cache des détails et surtout de la façon dont l’insecte replie la dernière partie de son corps qui rend en particulier le septième tergite, le plus petit, peu apparent.

C’est en le laissant évoluer sur la tige de lavande mise à sa disposition que je verrais ces détails.
Intéressé par la recherche du nectar au fond de la fleur, il me laisse le temps de faire des images.
Megachile albisecta mâle , la lavande : un régal!

Je ne résiste pas au plaisir de vous présenter sa jolie tête avec sa coupe impeccable, pas un poil qui  ne dépasse, des poils bien blancs impeccablement peignés. Sur le dessus de la tête et le pronotum on distingue une pilosité plus rousse.
Megachile albisecta mâle ,  une coiffure impeccable.*

La vue de face nous permet de voir de solides mandibules !
 Revenons aux derniers tergites si déterminants. 
Ce sont des détails trouvés dans la traduction d’une clé russe disponible sur le net qui m’aident (Clef de détermination des insectes de la partie européenne d'URSS, Tome III.)
Megachile albisecta mâle ,  Tergite 7, caréné et en forme de triangle*

  • Le tergite 6 avec une carène longitudinale avec de grandes dents sur le bord apical, et généralement sans cavité au milieu. Partie apicale des tergites sans poils feutrés.
  • Tergite 7 étroitement triangulaire avec une carène longitudinale
  • Tergite 5 couvert de poils clairs dressés.
    Megachile albisecta mâle ,  la tête vue de dessus.*
Les tarses des pattes avants sont aussi parfois couverts de poils blancs ce qui est davantage visible sur les photos faites dans le jardin avec le second individu qui visitait les fleurs d'Echinops ritro.Mais ils ne sont pas déformés comme certains d'autres Mégachiles comme ici , Mégachile willughbiella.

Megachile albisecta mâle , autre individu sur Echinops ritro


 Je n'ai photographié jusqu'à présent que des mâles, mais j'ai vu des femelles avec leur belle brosse de récolte orange. Très pressées elles ne s'arrêtaient que peu et je ne voulais pas les ralentir dans leur utile tâche d'assurer la descendance de leur espèce.
Megachile albisecta mâle , autre individu sur Echinops ritro, d'un peu plus près.

C'est une abeille estivale et qui se rencontre en Europe du sud. En France c'est aussi dans le sud du pays qu'on peut la voir butinant aussi sur les fleurs des chardons.

*Images grossies 3 fois