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mardi 28 août 2018

Mon dimanche avec deux papillons.


A la fin du mois de juillet j’ai «  recueilli » une chenille de Machaon.
 J’avais, soit sur le fenouil ou les carottes sauvages, repéré plusieurs de ces belles chenilles et hélas je les voyais disparaître au fur et à mesure que le temps passait. Du coup j’en ai mis une à l’abri des oiseaux qui sans doute s’en régalaient. Je l’ai alimenté  avec son plat préféré et elle a fait sa chrysalide au bout de quelques jours.
Détail de la chrysalide du Machaon, je suis étonnée de son aspect rugueux!

C’est ainsi que chaque matin je jetais un coup d’œil dans le bac à semis où elle s’était fixée « au plafond ».
Machaon femelle après émergence, séchage des ailes

Le samedi en l’examinant, j’y ai vu par transparence de longues lignes noires. L’émergence est imminente ai-je annoncé à mon mari. Et le dimanche matin, le papillon était là dans toute sa splendeur. Tranquillement je l’ai porté dans ma pièce –studio et nous avons fait quelques images. Je lui ai proposé un support et elle s’y est installée tranquillement.
Machaon femelle  détail des poils longs sur le corps et des écailles sur les ailes

Je dis elle car c’est une femelle. Elle a passé la matinée et le début de l’après- midi sur la terrasse, nous tenant une agréable compagnie.

Machaon  Machaon femelle  , superbe papillon.

 Puis vers 15 heures elle s’est mise à voler à l’intérieur de sa boîte et  le soleil étant de la partie, je l’ai libérée et d’un vol gracieux elle est allée se poser sur le noisetier voisin.

Machaon femelle   avec son abdomen arrondi au bout!

 J’espère toujours qu’elle vivra une belle vie de papillon !
 
Machaon femelle détails de ses écailles 
J’ai parlé d’un dimanche aux deux papillons, le second est moins spectaculaire. 
En inspectant mes pieds de melon et courge j’ai trouvé sous une de ces grandes feuilles un petit papillon marron. Heureusement pour lui, il avait de jolies petites taches jaunes. Encore endormi dans la fraîcheur toute relative de nos matins provençaux, je l’ai installé pour quelques images.
Dysauxes punctata, une femelle

Et en recherchant sur le net, j’ai su que j’avais trouvé Dysauxes punctata. Elle, car c’est encore une femelle, (elle m’a laissé quelques œufs sur la feuille où elle séjournait,  ) vit surtout dans la partie sud du pays et aime les endroits bien ensoleillés . La taille de ses taches jaunes est variable, sur le net j’en ai vu beaucoup avec des taches plus grosses. Il  existe des espèces voisines sans tache ou avec un nombre réduit de tache.
Dysauxes punctata, du jaune autour de la tête

 Son abdomen est orange avec des taches noires ,son aile postérieure est jaune avec une bordure brune , ce qui permet de la différencier des espèces voisines.
Elle porte le curieux nom vernaculaire de Ménagère ou Amata ponctuée !!

Dysauxes punctata, détail de la tête

Sa larve se nourrit sur les plantes basses, du plantain au romarin en passant par le pissenlit. On trouve deux générations de la mi-mai à la mi-septembre. Mon exemplaire est un sujet de cette seconde génération.
Elle est classée dans les papillons de nuit, mais vole le jour, avant on la trouvait chez les Arctidae, maintenant chez les Erebidae.

Vous aurez compris que j'ai passé un excellent dimanche avec ces deux belles dames!

mercredi 16 décembre 2015

Cairns birdwing,Ornithoptera euphorion, beau papillon d'Australie

Voici un autre membre de la famille des Papilionidae, Ornithoptera euphorion, un grand papillon. La femelle atteint 15 cm d’envergure, le mêle 12,5cm. Leur grande taille leur a valu ce nom de Birdwing en anglais et même en latin ornithos pour oiseau et pteron pour aile.
Ornithoptera euphorion , mâle, exemplaire frais.

De ce fait ils sont recherchés par les collectionneurs et sont totalement protégés au Queensland.
C’est un endémique du Queensland que l’on rencontre principalement dans la forêt tropicale humide.
Ornithoptera euphorion , mâle, beaucoup plus usé.

 C’est toujours à Kurunda,( Australian Butterfly Sanctuary) que je l’ai photographié. Leur élevage permet de les étudier et de les protéger.
Hélas, jamais il ne me laissera observer la face supérieure de ses ailes.
Le mâle est plus coloré que la femelle.
Ornithoptera euphorion , mâle,  détail des ailes usées.

 Les écailles  bleues et vertes  et jaunes se détachent sur le fond noir de l’aile et de l’abdomen. Ce bleu- vert se rencontre peu chez les papillons.Un rouge vif sur le thorax attire encore davantage le regard.
Ornithoptera euphorion ,femelle.

Ce n’est que de loin que je verrais la femelle aux couleurs beaucoup moins vives.

 La larve se nourrit sur des plantes de la famille des aristoloches. 
Ornithoptera euphorion , détail des ailes du mâle plus frais.

dimanche 8 avril 2012

Papillons de Pâques!


Certains ont fait ce matin une belle chasse aux œufs de Pâques et se régalent maintenant avec les trésors trouvés dans l’herbe !

Moi je suis très contente de mes rencontres de cette journée de Pâques où de nombreux visiteurs ont profité du soleil et surtout du calme revenu après la journée très ventée d’hier !

De bonne heure le Flambé (Iphiclides  podalirius)  est venu faire sa petite récolte dans les arbres fruitiers ! Je le vois toujours sur des arbres et jamais dans les fleurs  au niveau de l’herbe.
Le Flambé un de nos plus grands papillons

Dans le pommier d’abord !
C'est un papillon qui aime prendre de la hauteur!

Et ensuite pour que le poirier voisin ne soit pas jaloux un petit tour dans celui-ci.
Sans doute une femelle avec son abdomen clair et sa ligne gris foncé.

Le repos est alors pris très en hauteur sur les feuilles de l’arbre de Judée.
Il fera ainsi plusieurs passages allant de l’un à l’autre des arbres fruitiers.


Un joli mâle avec sa couleur jaune soutenue.

En début d’après-midi voici que le Citron(Gonepteryx rhamni) se laisse prendre en photo sur les dimorphotécas !C’est un papillon qui a passé l’hiver à l’abri dans la végétation et reprend du service maintenant.

Voici un mâle  plongeant sa trompe dans le coeur de la fleur de la monnaie du pape.

Ensuite l’Aurore (Anthocharis cardamines)qui, faute de trouver des cardamines dans mon jardin se contente de fleurs de la monnaie du pape qui sert aussi de plante hôte à sa chenille. Ici un joli mâle.

samedi 24 mars 2012

La Diane(Zerynthia polyxena) n’a pas raté son rendez-vous avec le printemps.


Tous les ans nous sommes heureux de revoir ce beau papillon. Selon les années son apparition varie peu. Nous en avions toujours vu les premiers jours du mois d’avril. Cette année il me semble qu’elle soit particulièrement précoce. Le 13 mars nous avons vu Zerynthia polyxena mais impossible à photographier tellement le papillon  filait vite.
Sur l'herbe sèche elle est très difficile à voir.

Mais hier ce ne fut pas une, mais quatre ou cinq Diane que nous avons vues .Les fleurs sont encore rares et pas d’aristoloche en vue, l’aristoloche à feuille ronde étant sa plante hôte.
Ailes bien étalées, la Diane se réchauffe au soleil printanier.

Le décor est encore très hivernal, feuilles sèches au sol, vieilles herbes racornies. Peu de couleurs, quelques rares fleurs, des violettes dissimulées sous l’ancienne végétation desséchée, heureusement quelques ficaires ajoutent des taches de lumière avec leur jaune éclatant. Le décor : d’anciennes suberaies où les vieux chênes liège délaissés s’élèvent tous les 30 à 40 mètres. De- ci de -là de petites clairières, ou encore un tout petit point d’eau sur ces dalles de grès qui forment un des caractères de la forêt des Maures. Mais là où les années précédentes il subsistait de l’eau, cette année il n’y a quasiment rien , à tel point que les orchidées que nous y trouvions qui faisaient alors autour de 15 cm sont cette année rachitiques et ne font que 3 à 5cm !  

Un papillon tout neuf avec ses écailles bien colorées

Les premières Diane y ont cependant commencé la phase qui enchante notre regard, ce vol en tant que beau papillon destiné à se reproduire pendant les quelques semaines de leur vie.

Le cercle jaune attire l'attention sur un des caractères de la sous espèce  cassandra Geyer qui ne présente qu'une toute petite marque dans cette cellule, (souvent même pas de marque du tout) alors que dans l'espèce type la macule est beaucoup plus importante.

mercredi 17 août 2011

L’Apollon(Parnassius apollo) et son œuf.


Quand nous allons nous promener en altitude entre 1500 et 1800 mètres, nous espérons toujours rencontrer ce magnifique papillon qu’est l’Apollon. Et, début aout, nous ne fûmes pas déçus. C’est d’ailleurs la sortie où nous avons rencontré le plus de ces beaux insectes. Le long d’une petite route bordée de chardons et d’épilobes, 5 à 6 Apollons se restauraient ! C’était magnifique de les voir.

Sur la lavande , au petit matin Parnassius apollo
Mais c’est le lendemain que j’ai eu la plus belle surprise. Dans ce pré parsemé de lavandes en fleurs, certains papillons dormaient sur les plantes. Un papillon blanc sur une plante aux fleurs violettes, c’est facile à repérer. C’est ainsi que je me suis approchée de cette femelle encore bien engourdie.
Vue de face de ce joli papillon : l'Apollon
Les femelles Parnassius apollo sont, quand elles ont été fécondées, porteuses d’une extension au bout de leur abdomen : c’est le sphragis, sac corné laissé par le mâle, après copulation.

La femelle, pendant son mois de vie adulte, pond sur des sédums ou des saxiphrages. Mais contrairement à d’autres papillons, elle ne place pas l’œuf avec précision sur la plante. Elle disperse ses nombreux œufs en survolant la plante.
Femelle Parnassius apollo avec un point blanc au bout de son abdomen: un oeuf!
Alors quand j’ai vu cette femelle au repos de bon matin et dûment pourvu de son sphragis j’ai été intriguée par le point blanc au bout de son abdomen. J’ai bien tourné autour de la lavande cherchant le bon point de vue et ce sans déranger l’insecte.
Abdomen de la femellle Parnassius apollo
Et vous l’avez deviné, c’est bien un œuf encore en place que l’on voit.
L’œuf tout blanc de Parnassius Apollon est bien rond.Une fois déposé sur une plante, c'est  dans cet œuf que la chenille va se développer avant l’hiver, mais elle n’en sortira pas.
Détail du sphragis et de l'oeuf au bout de l'abdomen de la femelle Apollon
L’abri procuré par cette enveloppe lui permet de résister à l’hiver en montagne et au printemps à proximité de sa plante nourricière.Puis,  la chenille ayant quitté son œuf, se nourrit et se développe pour devenir le beau papillon que nous voyons en été.
Un texte très complet sur le mode de vie de Parnassius apollo ici

jeudi 26 mai 2011

Papilio machaon : la chenille devient chrysalide.

Toute la journée d’hier j’ai continué à observer la chenille du futur Machaon fixée sur la tige du fenouil.
Heureusement qu’elle était bien arrimée, car de temps elle était secouée par de vifs mouvements comme si elle s’agitait intérieurement. Mais pendant toute la journée, elle n’a pas changé d’aspect.
Chrysalide de papillon Machaon , dans le fenouil.
Je suis même allée la voir tard le soir. Mais bien sûr c’est pendant la nuit que cela s’est passé. Ce matin à 6 heures elle avait son aspect de chrysalide.
J’ai cherché son enveloppe de chenille, toute rabougrie au pied de la plante.

Le résidu de l'enveloppe colorée de la chenille de Machaon
On voit qu’elle est transparente avec quelques taches de couleur qui rappellent la belle chenille aux couleurs éclatantes.


Ce qui est bien sûr remarquable ce sont les couleurs de la chrysalide en accord avec son support.
La chrysalide de papillon Machaon, bien camouflée et fixée sur la tige de fenouil

Bien camouflée elle passe inaperçue et peut ainsi échapper aux prédateurs qui auraient envie de la croquer. Et c’est normal que les transformations se fassent la nuit, les oiseaux en ce moment cherchent de quoi nourrir leur nichée et leurs jeunes oiseaux.
IL ne reste qu’à attendre que lentement, elle devienne un joli papillon.

(Le début de la préparation à la transformation est raconté dans le message précédent.)

mercredi 25 mai 2011

La chenille du Machaon met sa ceinture de sécurité.

Observant la chenille de ce merveilleux papillon depuis le début du mois de mai, je l’ai vu grandir rapidement, muer plusieurs fois et devenir bien belle et bien grosse. Ces 3 derniers jours elle mangeait jour et nuit du bon fenouil .
Préparation à la transformation en chrysalide.
Hier vers 17 heures, elle s’arrête de manger. C’est facile à voir , une chenille mange et fait des crottes. On a donc toujours des signes de son appétit. Hier soir, toujours rien .De plus elle s’est installée en bas d’une tige. Voilà, me suis-je dit, il se prépare quelque chose.
Et ce matin je l’ai vu dans sa position si particulière .Elle se prépare à la nymphose.
C’est la première étape que je vois sur cette image. Elle s’est attachée à son support par un fil de soie, une belle ceinture de sécurité !
Solidement attachée par cette jolie ceinture de soie , la chenille du Machaon va se transformer.
Elle est aussi fixée par la pointe inférieure par le cremaster, un dispositif de style velcro qui permet de bien tenir sur la tige. Ainsi solidement arrimée elle va se métamorphoser en ce joli papillon que nous connaissons.

Attachée aussi par le cremaster renforcé de soie solide.
Le rythme de croissance de la chenille printanière est plus rapide que celui des chenilles de seconde génération.
Celle-ci est née au début du mois de mai et en ce 25 du même mois, elle a fini sa croissance en tant que chenille.

lundi 25 avril 2011

Zerinthia rumina : la Proserpine

Voilà un papillon dont j’avais rapidement aperçu un seul exemplaire l’an passé.

Et en nous  promenant en fin d’après- midi dans un site où je pensais trouver un criquet particulier, nous fûmes surpris une première fois en y rencontrant sa cousine la Diane (Zerynthia polyxena). J’ai pour habitude de prendre systématiquement une photo de toutes les Dianes que je rencontre. Pourquoi ?
Parce que les deux papillons sont d’allure semblable.
Proserpine butinant la lavande stoechas en fleurs en avril .
La Proserpine (Zerinthia rumina)est plus rare et je veux éviter de passer à côté d’elle.
Et la tactique fut payante. « Taches rouges » voilà ce que j’ai dit à mon mari. La Proserpine a des taches rouges dans l’aile antérieure alors que seul le mâle de la Diane a de toutes petites marques rouges dans cette aile antérieure.
Les ailes refermées, la Proserpine montre des dessous très colorés: du rouge, du jaune, du crème et du noir!
Dans une publication suivante je vous présenterais les deux papillons avec leurs différences.
Aujourd’hui, honneur à cette petite merveille.

Bien sûr la Proserpine est un papillon protégé sur le plan national. On la trouve dans le quart sud-est dans tous les départements bordant la Méditerranée, en allant jusqu’à la Drôme, aux Hautes Alpes, l’Aveyron, l’Ardèche, le Vaucluse, les Alpes de Haute Provence.


Aristoloche pistoloche avec sa fleur.
Elle vit dans les milieux plus secs, plus rocailleux où pousse sa plante hôte : l’Aristoloche pistoloche. Cela signifie que la chenille de la Proserpine se nourrit exclusivement de cette plante. Si la plante disparaît , le Papillon aussi. C’est ce qui arrive quand soit le milieu est humanisé, c’est-à-dire construit ou cultivé, ou bien quand laissé à l’état sauvage, il est envahi par les buissons et la plantes est étouffée.


Voici une photo de cette aristoloche pistoloche que l’on reconnaît à ses feuilles aux bords ondulés. D’autres critères sont donnés ici. Mais quand on la voit on se rend tout de suite qu’elle est différente de l’aristoloche à feuilles rondes, plus répandues et plante hôte de la Diane.

Au repos, sous le soleil déclinant du soir, la Proserpine.


Espérons que le printemps 2011 sera propice à leur reproduction pour que nous puissions encore l'admirer longtemps!

mardi 12 avril 2011

Zerynthia polyxena, la Diane est de retour.

L’an dernier j’avais été très heureuse de rencontrer ce joli papillon dans le département voisin du Var. Cette année, nous l’avons aussi vu furtivement dans ce département en début du mois.
Zerynthia polyxena  mâle

Mais hier, j’ai eu la grande surprise de le rencontrer dans les Alpes maritimes, mais à une altitude bien plus élevée.
Posé sur les feuilles sèches, il se réchauffe.
Nous étions à près de 1000 mètres à la recherche de fleurs. Constatant que l’herbe était encore bien courte et les fleurs très rares, je fus bien étonnée de voir ce mâle se poser sur le sol ou l’herbe. Bien sûr le rendu photographique est bien moins joli, mais c’est vraiment rassurant de le rencontrer dans cette zone qui est peu habitée. J’ai lu par ailleurs que le réchauffement climatique aurait favorisé l’extension de la Diane.
Un arrêt bref avant de repartir à la recherche d'une femelle.
Cet exemplaire est un mâle que l’on reconnaît aux quelques taches rouges présentent sur les ailes antérieures. Chez la femelle elles sont absentes.
Alors souhaitons que le printemps nous donne l’occasion de voir encore beaucoup de ces très jolis papillons.

lundi 27 septembre 2010

Enfin, des chenilles de Machaon sur le fenouil!

Dès le mois d’août, j’ai commencé à scruter mes pieds de fenouils dans l’espoir d’en apercevoir une.
Début septembre, je me suis dit « ce ne sera pas pour cette année, dommage ».
La nature reproduit bien des schémas, mais avec de grandes variations. Souvenons—nous, l’an dernier nous avions connu une importante migration de Belle-Dame(Cynthia cardui ) , cette année je n’en ai vu aucune dans le jardin et très peu lors de mes sorties.
Je me disais que les Machaons(Papilio machaon) avaient choisi d’autres lieux pour pondre. Le fenouil m’a permis de très belles observations, c’était ma consolation.



Chenille de papilio machaon avant-dernière mue.

Ce n’est que le 18 septembre que, parmi les larves de coccinelles, j’ai aperçu enfin une chenille de Machaon. Elle était encore bien petite et ressemblait peu à la belle chenille verte et ponctuée de jaune, noir et orange.



Elle aura bientôt atteint sa taille définitive, cette chenille qui se nourrit de fleurs de fenouil.


Et scrutant le fenouil encore hier, je l’ai revue, vêtue ses de sa livrée définitive, déjà bien reconnaissable, elle a plus de 3 cm, même si elle est encore un peu pâlotte. Mais elle en est déjà au dernier stade : plus de tache claire sur le milieu du corps et les picots (les scolies ) sont en voie de régression, on les devienne encore un peu .



Ses couleurs vertes et jaunes la fondent dans le décor.


Ce matin je suis retournée la voir, elle avait un voyagé, mais très peu .En levant le nez vers le haut des inflorescences de la plante qui fait plus de 2 mètres, j’ai vu une seconde chenille.
Celle-ci bien en vue, bien grosse, a atteint son stade ultime de chenille. Elle n’a plus de scolies. Elle est amusante perchée au bout de la tige de la fleur dont elle a tout mangé. Et dire que je ne l’avais pas vue, (tu vois Marithé, il y a bien des insectes qui échappent à mon regard !)



Ayant mangé toute les fleurs du fenouil, elle consomme maintenant la tige.


Maintenant elle va se choisir un endroit discret pour se transformer en chrysalide et passer l’hiver.



Un petit portrait: admirez ses pattes aux jolis ongles vernissés!

Déjà l’an passé j’ai bien cherché l’endroit où elles pouvaient se cacher, mais je ne l’avais pas trouvé .Le jeu va recommencer cette année.



Papilio machaon , abîmé.

Ce sont peut- être les descendants de ce vieux sujet bien abîmé qui se promènent sur le fenouil, la relève est assurée, nous reverrons encore ce magnifique papillon l’an prochain.

Rappel : le développement de la chenille depuis ses premiers stades

samedi 22 mai 2010

Ainsi va la vie!

Au mois d’avril j’avais été très contente de vous présenter le magnifique papillon qu’est la Diane (Zerynthia polyxena)
Nous sommes retournés la semaine passée exactement à l’endroit où nous en avions vues plusieurs ! Vous devinez la suite ! Il n’y avait plus de Diane et parcourant la garrigue et nos autres sites d’observation, la conclusion s’impose ! La saison de la Diane est terminée pour 2010.
Sa vie aura été brève ! Voici l’une des dernières que nous avons observée !


Une des dernières Diane observée fin avril !

Alors j’ai recherché la fameuse plante qui est censé abriter ses œufs ! L’aristoloche à feuilles rondes est bien là ! Et curieuse, n’est-ce pas, je regarde ces plantes de très près ! Et j’ai la chance d’y voir une chenille se promener ! Voilà Le papillon a assuré sa descendance ! Nous allons ensuite de plantes en plantes et soulevant les feuilles nous voyons plusieurs chenilles !


Une chenille cachée sous une feuille d'aristoloche à feuille ronde, à côté de son ancienne enveloppe.


Vous savez que les chenilles muent plusieurs fois ! Et c’est en regardant mes images que je me rends compte que celle-ci est à côté de son ancienne enveloppe !


Une belle chenille fixée sous la plante: ses pointes terminales sont noires.

Ces chenilles ayant des couleurs un peu différentes correspondent à des âges différents ! Mais en commun elles possèdent des rangées de protubérances rose à rouge avec des pointes noires !
En juin elle se transforme en chrysalide et passera ainsi le reste de son temps jusqu’à l’éclosion au début du printemps prochain.


Encore quelques jours à grossir et ce sera la nymphose.

J’ai récemment découvert dans le fond de mon jardin, un pied d’aristoloche ! Bien sûr vous aurez deviné que j’inspecte très régulièrement le dessous de ses feuilles ! Hélas, jusqu’à présent je n’y ai pas encore trouvé de chenille de Diane ! On peut toujours rêver, n’est-ce pas ?