Voilà le sous-titre que j'aurai pu donner à cet article.
En limite de gazon et de prairie, il y a une ligne où, année après année repoussent des coquelicots.Souvent ils sont plutôt chétifs, mais cette année, sans doute ont-ils eu la pluie au bon moment, ils sont très beaux. Bien éclairés, ils attirent de très nombreux insectes. Et c'est cet diversité que je veux montrer sans cette fois rentrer dans les détails d'une identification minutieuse! J'y suis resté environ une demie heure .
Les abeilles se succèdent rapidement.
Les plus nombreuses : des halictes, ici de grande taille.
Deux cette fois, se font face.
Toujours une halicte mais de petite taille
Madame Xylocopa violacea et monsieur Oedemera nobilis
Madame Xylocopa sous un autre angle
Un bourdon qui m'avertit de son arrivée et me demande de me pousser ainsi qu'à l'occupante des lieux.Tout en haut un minuscule diptère ne semble pas impressionné.
Voilà la place est à lui et il se régale!
Un syrphe grapille les grains de pollen tombé sur les pétales.
Mon copain un juvénile de grande sauterelle verte vient voir si la place est libre!
Celui-ci, un autre, a trouvé le bon filon : des étamines bien goûteuses et facilement accessibles!
Là, chacun cherche encore l'accès au buffet.
Un tout jeune exemplaire de Phaneroptera nana, la plus tardive des sauterelles de mon jardin, au premier stade de développement.
Le coquelicot sert de nombreux repas à tout ce petit peuple de l'herbe.Encore n'y ai-je pas mis les petites araignées qui piègent les attardés ou les moins rapides et ensuite ceux qui se nourrissent des racines, des graines...
.
A l'heure de midi, le beau coquelicot a perdu de sa superbe, les pétales sont tombés et ne reste que le futur fruit.
Mais prolifique , le lendemain matin de nouvelles fleurs s'épanouissent pour nourrir tout ce petit monde!