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mardi 27 décembre 2011

Mésange charbonnière, Parus major


En cette fin d’année 2011, je n’ai pas encore vu de « nouveaux » à la mangeoire. Le temps particulièrement doux, explique cette situation.

Mésange charbonnière sur le poste d'observation :" y a -t-il des graines?"


Mais la mangeoire est bien fréquentée. Je vois ainsi les habitués du jardin qui sont plus discrets le reste de l’année. Se nourrir plus facilement aide les oiseaux à passer cette saison  difficile. Essentiellement insectivores, les mésanges  charbonnières sont   contentes de trouver des graines de tournesol.

Un femelle de Mésange charbonnière aux couleurs moins vives

Parus major notre jolie Mésange charbonnière se reconnaît à sa couleur jaune bien voyante et au noir brillant des plumes de sa tête ainsi qu’à la bande qui part de son menton et barre son abdomen. Mâle et femelle se ressemblent, mais les couleurs du mâle sont plus vives et sa bande ventrale plus large.

De dos, des plumes verdâtres ,  des ailes bleu grisâtre avec une barre ailaire blanche

Les joues blanches de l’oiseau posent un problème en photo. Et par temps ensoleillé c’est encore plus compliqué entre le noir de la tête et ce blanc immaculé des joues.
Un joli mâle Mésange charbonnière, avec sa barre noire bien large sur la fin de l'abdomen

Rapide et craintive face aux autres convives, la Mésange charbonnière s’empare de sa graine et va la décortiquer à l’abri des regards, dans le citronnier en général.Mais elle recherche aussi souvent sa nourriture au sol. Durant la belle saison, elle est très active pour nous débarrasser des chenilles en surnombre et c'est un des seuls oiseaux qui  consomme aussi les chenilles processionnaires du pin qui ravage ces arbres.

mardi 30 novembre 2010

"La mangeoire est ouverte!"

Nous y voilà, le journal de miss Parus reprend ses éditions !


Grand titre du jour :
Avis aux oiseaux : le restaurant du jardin de Lucie est ouvert
Nous y voilà, le froid est arrivé et heureusement ( à ma demande ) le restaurant du jardin de Lucie a ouvert sa table pour nous autres les oiseaux qui habitont dans son jardin.



Voilà je suis de retour, j'ai passé un bon été et je suis contente de vous raconter nos petites aventures !

Je vous raconte.
La semaine dernière j’ai vu que Lucie installait des perchoirs (qui avaient disparu pendant l’été) une table et des supports.
Mais pas de mangeoire ! Je l’ai entendu dire « il y a encore beaucoup de graines dans le jardin, les oiseaux ne vont pas manquer de nourriture. »
Ouais, mais entre temps le froid est arrivé, alors je suis allée sur le bord de sa fenêtre, là où quand il fait très très froid comme l’hiver dernier, elle nous met des graines en plus de celles du jardin.
Elle a vite compris. Et depuis quelques jours, nous avons notre mangeoire.

Mais alors il faisait tellement gris et moche et froid que je n’ai pas eu le temps de vous annoncer cela. Bon, aujourd’hui je sais qu’il fait très froid chez mes copains du Nord.
Comment je sais cela ?
Euh, les étourneaux, ces grands bavards, font passer le message, « faisait si froid que nous on est parti, on vient se réchauffer chez vous ! »
Mais ici aussi je vous le dis, il ne fait pas chaud. Et quand il ne fait pas chaud, nous on mange. Cela nous occupe 90% de notre temps quand il fait froid. Alors quand la nourriture est facile à trouver comme les bonnes graines de tournesol, cela nous facilite la vie.

Et mes amis les autres visiteurs du jardin sont de mon avis.



Ma cousine, la charbonnière!

N’est ce pas miss Mésange charbonnière (Parus major) ? Comme moi, elle vient souvent se chercher une graine qu’elle décortique ensuite sur une branche, souvent dans le citronnier, là où nous sommes bien à l’abri sous les feuilles qui nous protègent de la pluie qui tombe si souvent ces derniers jours.

Voici aussi ma voisine, madame Pinson des arbres(Fringilla coelebs). Elle est beaucoup moins froussarde que Monsieur Pinson qui n’a pas osé revenir manger depuis que le truc qui fait clac clac, ce truc qui nous fait des images qu’elle appelle photos, est là ! Mais ce matin, il était bien plus courageux pour me chasser ; attendez demain matin quand il me refera le coup, je vais bien me moquer de ce gros peureux ! Peur du clac, clac, gros béta !



Madame Pinson des arbres, très méfiante.


Madame Pinson des arbres est quand même méfiante, elle a raison, il fait toujours regarder partout au cas où un chat serait dans les parages, bon il ne peut pas sauter sur notre table, mais faut se méfier !



Mais aussi très gourmande!

Et pour qu’il n’y ait pas de dispute, Lucie a mis d’autres mangeoires. Par exemple celle-ci où se sont installés les chardonnerets(Carduelis carduelis). Au moins, ici, à table, nous sommes alors tranquilles.


Les chardonnerets sont entre eux, pour l'instant!

Bon je vais vous laisser pour aujourd’hui, je dois encore manger, j’ai entendu dire que la nuit sera froide.
Signé Miss Parus caeruleus

jeudi 6 mai 2010

Parus major: la nouvelle génération a déployé ses ailes!

Voilà, ce matin en l’espace d’une heure, 4 beaux oiseaux tout neuf sont sortis du nichoir et ont habilement déployées leurs ailes !
En fait, dès hier après-midi, j’ai senti que l’épilogue était proche ! J’ai vu sur la petite plate- forme derrière le trou d’envol du nichoir, des mouvements et j’ai entr ‘aperçu des oisillons ! Ils étaient déjà bien « finis » avec toutes leurs plumes !
D’ailleurs le plus intrépide de la bande a sorti son nez pour voir à quoi ressemblait ce monde extérieur dont devaient leur parler les parents !!!
Et ce matin, voyant l’adulte appeler depuis l’olivier, je me suis dit : »C’est le grand jour ! Heureusement il ne pleut pas ! »


Le plus intépride de la couvée prend son envol à 7h35! le vaste monde l'appelle!


Je me suis installée et les parents ont commencé à nourrir et évacuer encore une crotte ! Soudain pendant l’absence des adultes, l’intrépide, ni une ni deux, sort droit devant lui et vole vers mon volet ! Comme il ne s’y trouvait pas trop bien : hop, un petit coup d’ailes et je me case sur l’olivier « Ti tut,ti tut, papa maman je suis là ! »Il est 7 heures 35 !
Hélas, pas de réponse et notre petit futé comprend qu’il faut se taire ! Car à brailler ainsi il va attirer des prédateurs toujours à l’affût d’un mauvais coup !
Dix minutes plus tard, les parents reviennent et nourrissent les petits dans le nichoir, mais rien pour notre vaillant petit ! Les parents l’ont vu et repéré, ils reviennent encore à plusieurs reprises nourrir les autres oisillons !


Et voici numéro deux qui regarde le décor avant de prendre son envol!

Et à 7heures 55.., c’est-à-dire 30 mn plus tard, pendant que j’étais à l’ordi voilà un oisillon qui se met en position dans la petite lucarne d’envol ! Vite je me mets derrière la fenêtre et en moins de 5mn, comme à l’exercice : un je regarde, deux je pousse avec les pieds , trois je vole !!Youpi !


Et de suite son frangin se met aussi en position !

Et un, un autre prend immédiatement sa place et deux et trois …..
Voilà le troisième de cette série ( en fait le quatrième de la fratrie)et un je me mets en position et deux…oh mama mia …c’est haut , c’est haut …J’ai peur , je fais marche arrière…


Il faut l'intervention d'un adulte pour décider le dernier petit à sortir du nichoir protecteur!

Arrive papa qui vient au bord du trou lui prodiguer des encouragements…qui sont efficaces !


Et un et deux et trois ! Je vais voler, je vole !


Voilà les quatre petits répartis dans l’arbousier et le pittosporum voisins. Ils y sont bien cachés et je ne les vois plus. Seulement des » ti tut ti tut » , les discussions habituelles entre parents et jeunes !
Cela faisait 3 semaines que les vaillants parents ont passé leurs journées à nourrir ces 4 petits ! Une ou deux fois encore les adultes vont vérifier dans le nichoir si tout le monde a bien pris son envol .
Merci aux deux vaillantes mésanges charbonnières qui se sont bien occupées de cette nichée ! Longue vie à vous les petits, restez par ici, vous y êtes chez vous !Vous entendre, me réjouit !

Je suis désolée de la qualité des photos , elles sont toutes faites entre 1200 et 2000 iso.

vendredi 23 avril 2010

Faire-part de naissance par Monsieur Parus major : la mésange charbonnière.



« Je suis papa !!Je suis papa !

Voilà j’ai tout dit. Je n’ai pas le temps de vous en raconter plus, je suis très très occupé ! Et oui, chez nous c’est l’égalité des sexes : faut que je bosse pour nourrir ma nichée.
Lucie vous racontera la suite ! Dans 3 semaines je me reposerai, mais avant j’ai bien des vols à assurer ! »

Bon, puisque monsieur la mésange charbonnière est bien occupé je prends volontiers le relais pour vous raconter ce qui se passe !
Voilà 3 ou 4 jours je vois une mésange charbonnière avec une chenille dans le bec qui gesticule sur l’olivier ! Ce qui ne manque pas d’attirer mon attention ! Le voilà qui rentre dans le nichoir installé non loin ! Voilà me dis-je, la nouvelle génération se prépare ! Puis plus rien.
Un ou deux jours plus tard, je vois un adulte sortir avec un morceau de quelque chose de blanc dans le bec ! Un bout de coquille !
Explications : la première fois le mâle ravitaillait sa femelle qui couvait ! Elle reste sur le nid et ne sort que très peu !
La seconde fois, les petits étant nés, l’oiseau évacue les morceaux de la coquille pour garder le nid propre.
Cette propreté du nid est une constante ! Les mésanges sont cavernicoles. Dans la nature un trou dans un arbre, une vieille loge de pic font l’affaire. Ici, c’est donc un nichoir fabriqué par les bons soins de La Hulotte qui leur sert de domicile ! J’en suis très contente car l’an dernier ce joli et confortable nichoir avait été squatté par …des frelons. A l’automne lors du démontage du nid et de son nettoyage je vous avais présenté le travail très artistique de la famille frelon ! Je suis ravie que cette fois ci les vrais destinataires en aient pris possession !
Je tiens à préciser que toute photo à proximité d’un nid est à éviter !
Les photos qui suivent sont prises depuis l’intérieur de la maison à travers une fenêtre avec un double vitrage, la qualité est loin d’être top !
Ce sont des petits documents destinés à mieux connaître nos indispensables amis ailés à qui il faut faciliter la vie ! Les arbres anciens bien pourvus en trous susceptibles d’accueillir une nichée étant rares et surtout éliminés par souci d’esthétique !


Juste derrière le nichoir, un temps d'arrêt pour montrer cette belle chenille .

Il fait gris et le manque de lumière n’aide pas pour faire des photos ! Je suis sur trépied et entre 1000 et 2000 iso.
Le mâle que je reconnais à son collier noir plus large travaille autant que la femelle. Parfois il demande si la voie est libre et s’il est autorisé à entrer avec son casse- croute ! Au bout de 2 ou 3 piou piou , il fonce vers l’entrée. Heureusement qu’il fait cette petite pose derrière le nichoir, cela me permet de voir ce qu’il a capturé : des araignées, un minuscule grillon, et surtout des chenilles.

La seconde photo est bien intéressante ! Les petits vivent dans un trou sans autre sortie que le trou d’envol. Tous les déchets resteraient donc à l’intérieur du nid et cela serait vite insalubre. Alors papa et maman, plusieurs fois par jour sortent les crottes des poussins .Crottes contenues dans un sac fécal .Et ils vont jeter ces déjections bien loin du nid. (Un vol direct vers le grand cèdre du voisin , mais je ne sais pas si le sac est largué en vol ou sur place !!)


Le mâle , au collier noir plus large, évacue les déjections des oisillons.

Et là aussi, le mâle ne rechigne pas à la tâche, je l’ai bien vu avec le sac dans le bec ! Le ménage c’est pour les deux parents.

En comptant les sorties avec un sac fécal dans le bec, je pense qu’ils ont au moins 3 oisillons !
Ce matin le nourrissage a commencé tardivement, à cause de la pluie, mais cette après- midi, il y a de très nombreux voyages ! J’espère que le temps va s’améliorer pour que leur recherche en soit facilitée.
Je vous tiendrais au courant de l’évolution de la vie de cette nichée sans les gêner puisque je reste derrière mes carreaux ! Je renouvelle ma mise en garde, les oiseaux ont vraiment beaucoup de travail pour chercher de la nourriture pour leurs petits et il ne faut pas les déranger ! Ils doivent déjà échapper aux chats, aux rapaces et à bien des dangers. Si l’un des parents meurt quand les oisillons sont tout petit la nichée n’a aucune chance. On peut aussi observer à distance avec des jumelles le va- et- vient des oiseaux. C’est ce que je fais pour le second nichoir installé au fond du jardin !

Bonne chance, monsieur Parus Major, n’hésitez pas à vous servir en chenilles, surtout celles qui s’attaquent aux arbres et aux fruits !

Une petite présentation de cette jolie mésange dans ce billet:la mésange charbonnière

mercredi 10 mars 2010

Pinsons du Nord et Tarins des aulnes : prendre le chemin du retour ou pas?

Quand des groupes d’oiseaux hivernants prennent leurs habitudes au jardin , il vient toujours un moment où, le matin on observe avec une certaine nostalgie ce qui se passe autour des mangeoires ! Généralement il fait beau, les fleurs ajoutent des touches de couleurs dans le jardin et de partout on voit voleter les bourdons, les première abeilles solitaires et même des papillons !


"Bon, je profite encore quelques jours de cette table bien garnie!"

L’hiver 2009-2010 restera dans nos mémoires !Si le printemps est proche sur le calendrier, il fait froid, même s’il ne gèle pas dans les régions méridionales et le soleil semble être parti sous d’autres cieux !!
J’ai observé que ce mauvais temps n’empêchait pas nos futures mamans de continuer à construire leur nid : la merlette travaille tous les matins , la tourterelle vient se nourrir régulièrement et même les pies ont commencé un ouvrage de grande taille et y travaillent mollement !


"J'y vais ou j'y vais pas...Peut- être, bientôt!"

Les Pinsons du Nord sont encore bien présents: chaque matin une dizaine d’entre eux se présentent au resto et se nourrit tranquillement.

Le nombre des Tarins diminue petit à petit.


"C'est mon resto , rentre chez toi, t'es assez grosse!"


Avec le peu d’amabilité montré par certains commensaux locaux , ils doivent se dire qu’il vaut mieux se remettre en chemin !
La route est longue et le printemps est loin d’être au rendez- vous ! Mais nos petits amis ont l’habitude ! Tous n’arriveront pas à bon port, mais au moins auront- ils passé un hiver avec une table bien garnie ! Car il est important que les oiseaux aient une réserve minimale de graisse pour entreprendre un long déplacement ! Ici, ils passent une grande partie de la journée à manger et ils n’ont pas besoin de chercher longtemps de quoi se restaurer ! En route ce sera plus difficile et les embûches sont nombreuses !!


"Le Nord c'est par là, ensuite, tout droit!!"

D’ailleurs notre mésange charbonnière semble leur indiquer le chemin : le Nord c’est par là !

Alors à ceux qui sont partis , bonne route ! Aux autres : profitez- en bien pour être en grande forme !
Petit à petit chacun reprendra sa place dans ce grand bal du printemps qui a lieu chaque année pour notre plus grand plaisir !!

vendredi 16 janvier 2009

La mésange charbonnière (Parus major).

C’est la plus grande de nos mésanges. Elle est sédentaire. Elle n’est pas très abondante dans le jardin, je pense ne voir que 5 ou 6 individus ! Elle vient se nourrir rapidement à la mangeoire et disparaît aussi vite !


Elle est facilement reconnaissable : le dessus de la tête est noir, les joues bien blanches, soulignées par un collier et une bavette noire brillante, une large bande noire orne son ventre
de couleur jaune citron.


Elle aime aussi picorer la margarine !

Ce beau mâle défend son territoire : la mangeoire! Joues gonflées et ventre en avant avec ses couleurs vives; il compte impressionner ceux qui oseraient s'aventurer dans son domaine!



C’est le mâle qui porte les couleurs les plus éclatantes. Madame se reconnaît au jaune plus pâle de son ventre et à sa bande ventrale moins large et parfois incomplète
Ici c’est l’oiseau le plus sensible au bruit : le clac de l’appareil photo lui fait prendre la fuite quand elle est en repérage et le mouvement de l’objectif l’inquiète beaucoup. Elle ne mange jamais sur place et emporte toujours sa graine à l’abri du feuillage à quelques mètres de la mangeoire.


La photo surprend parfois des individus différents. L’hiver dernier une charbonnière « bec croisé » est venue se ravitailler !



La malformation de son bec est bien visible ! Elle ne semblait ni en mauvais état, ni gênée pour se saisir de graines.
Mais je ne l’ai pas revue cette année.