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samedi 14 janvier 2012

Chardonneret jaune, Spinus tristis, cousin américain de notre Chardonneret élégant




Voici le cousin américain de notre Chardonneret élégant. Avec moins de couleurs mais tout aussi éclatant.
De loin  on aperçoit du jaune éclatant: c'est le Chardonneret jaune

Du jaune, voilà ce que l’on voit en premier quand un petit groupe de ces oiseaux se déplace de buisson en buisson en babillant. On se pose, on observe, on cause et hop on change de branche.
Perché au bout des rameaux , on se balance et on observe.

Nous avons observé ces oiseaux dans bien des parcs naturels du Québec.Mais aussi près des villages. Les arbres en fleurs l'attirent, le Chardonneret jaune un granivore qui comme son nom l’indique, aime les chardons dont il mange les graines. Mais les graines de pissenlits ou d’autres fleurs font aussi son bonheur. En attendant  ses graines favorites, il se nourrit de fleurs et des petits insectes.
Du jaune et du noir, couleurs bien franches et visibles pour ce beau mâle.

C’est au printemps que le mâle arbore ces magnifiques couleurs. Une calotte noire sur la tête tranche avec le dos d’un jaune éclatant. Les ailes et queue d’un noir profond sont soulignées de quelques plumes blanches. Le bec devient plus orangé.
La femelle , plus terne , n'a pas de calotte noire

La femelle est plus terne avec des couleurs olivâtres sur le dessus et jaunâtres pour le dessous.
Un ventre tout jaune et un bec orange pour le mâle en plumage nuptial.

Le Chardonneret jaune se rencontre surtout aux Etats Unis et dans le sud du Canada;  en hiver l'oiseau  est parfois migrateur mais nourris aux mangeoires certains restent dans la région où ils passent l’été.
Chardonneret jaune : un beau mâle.
Chez nous nous ne rencontrons que le Chardonneret élégant.Dommage son cousin est bien beau!

lundi 19 décembre 2011

Bonnes fêtes de fin d'année!

Des fêtes pleines de douceur avec cette maman écureuil rencontrée au Québec qui se nourrissait traquillement  non loin de moi .

Il s'agit d'un écureuil roux américain, Tamiasciurus hudsonicus, espèce essentiellement arboricole, mais quand on a une famille à nourrir il faut chercher la nourriture  là où elle se trouve!

mercredi 7 décembre 2011

Etourneau sansonnet(Sturnus vulgaris) , de part et d'autre de l'Atlantique.


    Nous voyons régulièrement à la fin  de l’automne des oiseaux qui viennent passer la mauvaise saison dans notre belle Provence. Les étourneaux sont les premiers à prendre leurs quartiers d’hiver chez nous. Ils n’ont pas bonne réputation. Ils sont nombreux, bruyants et laissent de mauvais souvenirs sur les voitures et autres lieux qu’ils souillent de leurs déjections.
Cette année je les ai vus ailleurs que dans le jardin.
En été,  pas d’étourneau dans mon jardin .Mais au jardin botanique de Montréal.
C'est un oiseau que l'on rencontre presque sur tous les continents.
Un étourneau juvénile réclame à manger!
   J’ai eu le plaisir de voir une jolie scène de nourrissage dans la famille étourneau. Un jeune déjà bien emplumé au début du mois de juin, poursuivait inlassablement un adulte sans le lâcher d’un pas, ouvrant grand son bec.Le message était clair.
L'insistance est payante: un petit insecte pour satisfaire junior

 Finalement il aura droit à un petit repas ! Sans doute déjà assez grand pour chercher de quoi se nourrir, l’adulte s’éloignera ensuite et le jeune ira son chemin ! Cela se passe souvent ainsi lorsque les oisillons quittent le nid, les parents restent à proximité et les nourrissent encore pour les aider à faire la transition.
"Bon à toi de te débrouiller, je m'en vais me chercher à manger! "

On voit bien la différence du plumage entre l’adulte avec ses couleurs chatoyantes et le jeune bien plus terne.
Dans le plaqueminier, l'étourneau sansonnet se dore au soleil, les yeux fermés.

Ce sont ces couleurs que j’aime fixer sur le capteur. Chaque automne,dans mon jardin,les kakis ( fruits du plaqueminier ) mûrissent . J’ai cueilli et mis à l’abri ceux des branches basses, mais je laisse les fruits les plus inaccessibles pour les oiseaux. Et les étourneaux, oiseaux au régime varié, ne manquent pas de s’inviter au festin.
Les kakis sont mûrs, mais çà colle!

Il faut d’abord s’assurer que la voie est libre, souvent se faire une place en chassant un congénère attablé. La chair du kaki est très sucrée et collante. Il faut alors se nettoyer le  bec.
Etourneau sansonnet  contemplant le kaki!

Bientôt il ne restera rien sur le plaqueminier du jardin mais dans la région il y a encore beaucoup d’arbres aux variétés anciennes moins consommées et souvent pas récoltées. De quoi rassasier ces petits voraces.
Etourneau sansonnet sur "son "kaki!!

vendredi 15 juillet 2011

Une pêche miraculeuse : les Fous de Bassan sur un banc de capelans

Lorsque nous sommes arrivés à Percé, à la pointe de la Gaspésie, la péninsule québécoise qui donne sur l’Océan Atlantique nous avons assisté à un beau spectacle.
Au bord de la plage, Fous de Bassan et Goélands  se jettent sur le banc de capelans
Près de la côte de très nombreux oiseaux se livraient à une pêche intensive.
En fait, comme nous l’ont expliqué les habitants du lieu, des bans de capelans viennent frayer très près de la plage.
C'est un spectacle à ne pas manquer.
Certains poissons restent au large, d’autres en eaux profondes, les capelans, petits poissons d’une quinzaine de centimètres viennent se reproduire à proximité de la côte, en eau très peu profonde.

Cela permet de voir les Fous de Bassan dans toutes les positions du vol
C’est l’occasion pour les oiseaux de mer de se nourrir à bon compte. Le plus surprenant c’est que cela se passe très près des bords. Les goélands ont l’habitude de pêcher dans cette zone, mais ce qui nous a bien étonné, c’est de voir les Fous de Bassan participer à ce festin. Ils ont l’habitude de plonger sous le banc de poissons et d’avaler la proie lors de la remontée.
En plongée, l'oiseau fait gicler l'eau
Mais en allant jusqu’à 5 ou 7 mètres sous le banc de poissons, ici ce n’est pas possible, mais ils se débrouillent !.Leur bec et leur cou ont un certain nombre de particularités qui leur permettent la plongée sans danger.
Le soleil est bien bas , mais la pêche continue, pour freiner on sort les pattes!

Le bec est dépourvu de narines. Comment respirent-ils ? Par la commissure du bec et des narines internes. A la commissure du bec une fente est ouverte en permanence, elle est fermée par un opercule cornée lors de la plongée .Cette photo de femelle qui ouvre grand son bec, sans doute pour dire à son compagnon : « çà suffit tu pinces trop fort, », permet de voir l’intérieur du bec avec les narines grandes fentes situées en bas de la zone interne cornée du bec.
Bec du Fou de Bassan : vue sur les narines internes.
Le cou comporte des sacs à air, des « airbag »s en somme qui amortissent le choc lors de la pénétration dans l’eau à grande vitesse.
La disposition des yeux est aussi faite pour permettre à l’oiseau de voir sans trop pencher la tête.
Un modèle de technologie cet oiseau !

Vol du Goéland et du Fou de Bassan: des styles bien différents.

Comme toujours voir une multitude d’oiseau rend l’image difficile. En voici donc quelques-unes où l’on peut apprécier l’élégance du vol du Fou comparé à celui de la mouette.
En plongée ou sur l'eau: des oiseaux toujours extraordinaires

Le retournement de l’oiseau lorsque est proche de la surface ,ici, comme la plongée est peu profonde ses pattes cachées sous la queue en vol, sortent pour ralentir l’oiseau.
Deux oiseaux qui montrent les positions au cours du vol

Après avoir avalé son poisson, l’oiseau se pose sur l’eau et la reprise du vol est difficile. Il doit fournir un gros effort pour courir sur l’eau , agiter ses grandes ailes afin de s’élever .
Ces centaines d'oiseaux nous ont fourni un spectacle d'une beauté inoubliable.

mardi 5 juillet 2011

Colonie de Fous de Bassan, île de Bonaventure au Québec

Les Fous de Bassan sont des oiseaux marins, c’est dire qu’ils restent en mer et se nourrissent de poissons. Ils ne viennent à terre que pour nicher. Ce n’est qu’à partir de 2 ans que les oiseaux reviennent sur leur lieu de naissance et commencent à se chercher un ou une partenaire pour  construire un nid. Mais ils ne se reproduisent pas encore, il faudra attendre encore un ou deux ans.

Vue d'une partie de la colonie, les falaises sont déjà bien occupées.
Ils se regroupent alors en vastes colonies dont certaines sont bien connues et attirent les visiteurs. Celle de l’île de Bonaventure, au large de Percé, à la pointe Est de la Gaspésie au Québec, est l’une des, sinon la plus importante.
Depuis le niveau de la mer, jusqu'au sommet de la falaise, tout est occupé.

Elle est située sur une île maintenant vide d’habitants et la colonie est bien protégée et sert aussi de base d’études et de recherche sur ce merveilleux oiseau.


La colonie s'est agrandie au détriment de la forêt.
D’habitude les colonies s’implantent sur des falaises car l’oiseau si gracieux en vol, est vraiment pataud au sol , il lui faut se jeter dans le vide pour prendre son envol.
Les jeunes oiseaux, aux nombreuses plumes noires, sont relégués à la périphérie de la colonie.

Or à Bonaventure, l’extension de la colonie s’est aussi faite sur le bord de l’île, dans une zone plate facilement accessible depuis la terre. Ce qui en fait une colonie où le visiteur se trouve à côté de l’oiseau.
Au sol, comme dans les airs, la densité est impressionnante
Bien sûr pour y accéder , il faut prendre un bateau(une demie heure de traversée environ) et ensuite depuis le débarcadère il reste environ 45 mn de marche à travers la forêt. L’arrivée à proximité de la colonie s’entend, car les Fous sont de grands bavards et mettez 100 000 bavards ensemble, cela fait bien du bruit.
Chaque couple n'a qu'un minimum d'espace à sa disposition
Par temps chaud, l’odeur aussi atteste de la présence de milliers d’oiseaux.
C’est ainsi que lorsque l’espèce se porte bien, la colonie s’accroit. D'année en année, les gardes naturalistes reculent les barrières qui séparent le public des oiseaux.
Après ces vues de cette importante colonie, je présenterai quelques détails de la vie de ces oiseaux .

mardi 28 juin 2011

Le Goéland marin(Larus marinus) et le crabe du petit déjeuner...

Le soleil se lève tôt en cette fin de printemps que nous passons en Gaspésie. Le chalet que nous louons ne comporte pas de volets et donne sur la plage. C’est dire que je me réveille de bonne heure et que curieuse, je jette un œil sur ce qui se passe devant ma fenêtre. J’ai ainsi assisté au petit déjeuner très matinal de certains goélands.
Les images nous montrent le goéland marin, un oiseau assez grand aux ailes très sombres et aux pattes claires, roses, ce sont ces détails qui le distinguent du goéland argenté que nous connaissons bien. Un point rouge souligne un bec puissant. Que consomme donc le goéland marin au petit déjeuner ?
Du crabe, rien que du crabe !!
Un Goéland marin avec son petit déjeuner: un crabe commun.
J’ai été très étonnée et surtout admirative de sa technique.
Méthode numéro 1
Il survole le bord de la plage à deux ou trois mètres au-dessus de l’eau et soudain descend dans l’eau et ressort avec sa prise dans le bec
Pour manger il ne faut pas avoir peur de se mouiller
Technique numéro 2
Plus loin de la grève, là où l’eau est plus profonde, l’oiseau vole en suivant une ligne rectiligne et soudain fonce dans l’eau, s’immerge tout le corps et ressort sa prise dans le bec.

Ces 3 images se succèdent en moins de 2 secondes.
Goéland marin qui a vu son crabe
Image 2
Hop, la tête la première, l'oiseau plonge
Image 3
La pêche est bonne, l'oiseau n'a pas manqué sa prise.

Tout est alors loin d’être gagné. Le crabe ne se laisse pas faire, n’oubliez pas qu’il a une bonne pince , des pattes qui s’agitent dans tous les sens et si l’oiseau ne tient pas fermement sa prise, hop, le crabe rejoint son élément aquatique. Là encore, le goéland a de la suite dans les idées, il replonge, reprend le crustacé, parfois deux ou trois fois de suite.
Que faire avec un crabe fermement tenu dans le bec, quand on nage à la surface de la mer ? Rien, on ne peut pas le manger.
Goéland marin qui décolle avec son crabe fermement tenu.
Alors il faut soit aller jusqu’à la plage en pagaiant avec les pattes ou plus facile pour un oiseau, voler. Il faut alors décoller de la surface de la mer avec cette encombrante prise. Ce n’est qu’une fois sur la plage que l’on peut songer à se régaler, encore faut-il que le crabe vous laisse le faire. Bon, on secoue en le tenant par une patte, elle s’arrache, je vous laisse deviner la suite. Le goéland mange le contenu de la carapace.
Le Goéland se pose sur la plage pour la dégustation.
De temps en temps , un collègue fainéant ou n’aimant pas se mouiller fonce sur l’oiseau qui vient de se poser et lui « vole » sa prise. Eh oui, il y a aussi des brigands chez les oiseaux.
J’ai eu la chance d’assister un matin très tôt entre 4h 30 et 6 heures du matin à ce spectacle. Bon , il ne faisait pas très chaud , mais j’étais vraiment très curieuse de voir cette pêche au crabe matinale.

dimanche 26 juin 2011

L'ours noir (Ursus americanus)

          En nous rendant au Québec, en particulier dans les parcs nationaux de la Gaspésie (celui de Forillon, situé à la pointe Est de la région) nous rêvions de rencontrer un ours dans son cadre naturel. C’est bien sûr avec une certaine appréhension que nous suivions les sentiers nous rappelant les consignes données à l’entrée du site. Les ours noirs sont assez nombreux et bien que leur habitat diminue, pas en danger de disparition comme dans nos régions européennes. Sur le chemin, des traces laissent présager de la présence de l’Ursidé : ce sont de grosses crottes bien noires. En ce printemps l’ours doit se contenter de manger de l’herbe.
Le voici qui nous observe à bonne distance(près de 80 mètres)
    D’ordinaire voici comment se passe la rencontre. Au bout du sentier, une forme sombre immobile :
«- Oh là-bas, c’est un ours ».
 Nous nous arrêtons, l’animal nous observe le temps d’une photo.


Peu intéressé, il nous tourne vite le dos.

« -Oh zut, il s’en va »

Car l’ours n’y voit pas très bien, mais il a un excellent odorat et entend bien. Souvent il nous a repéré de loin et ne tient pas à entrer en contact avec les grands bipèdes que nous sommes.
D’autre fois, ce sont de gros blocs de pierre bien sombres et…immobiles qui attirent le regard. Après vérification aux jumelles, on repart un peu déçus !

   Heureusement, un jeune goinfre nous a offert une rencontre mémorable.
Au bout du sentier du parc de Forillon, se trouve un phare, avec une belle plate –forme pour admirer la vue. Des rochers, la mer, la forêt ,le calme et une belle étendue d’herbe parsemée de nombreux pissenlits en fleurs.
Les pissenlits en fleurs, voilà ce qui attire et surtout retient notre Ours !
Dans un pré, plein de gourmandises: des pissenlits en fleurs, l'Ours ne songe pas à quitter ce merveilleux festin.
En arrivant au bout du sentier nous l’avons vu, il mangeait. Et suivant la consigne donnée par les guides, nous nous sommes annoncés. Tout simplement en parlant un peu fort et en observant l’animal. Il semblait de taille moyenne, était seul, et ne fuyait pas. C’est ainsi qu’à coup de belles paroles, nous avons fait notre approche.

« Je vois que tu aimes beaucoup les pissenlits, est-ce que c’est bon ? »

Pas de réponse, mais devant la vitesse à laquelle les fleurs sont dégustées, nul doute, c’est vraiment bon.

L’ours est omnivore et après son repos hivernal, il lui faut reconstituer des forces et, fleurs et jeunes pousses constituent alors un bon apport. Il mange ainsi presque toute la journée.
Bien sûr nous avons beaucoup de chance de tomber sur un jeune animal .Ce n’est plus un ourson, il ne vit plus avec sa mère avec qui il passe environ 18 mois, mais ce n’est pas encore un adulte, bien qu’il soit de belle taille.

C'est vraiment bon!
Parfois, trouvant les fleurs trop basses il se met à moitié à genoux pour mieux profiter de son repas et ira même se coucher à moitié dans l’herbe.
Prudents, nous sommes gentiment restés l’un à côté de l’autre et lui avons toujours laissé une échappatoire, de telle sorte qu’il puisse circuler librement sans se sentir en danger.
Paisible, il nous écoute et nous observe brièvement, très occupé à manger, il ne lève que peu la tête.
A la fin de la séance il est retourné dans une zone de bois en repousse, le milieu où on le voit beaucoup moins. Il nous a laissé un merveilleux souvenir.
De plus amples informations  ici

samedi 25 juin 2011

Merle d'Amérique ( Turdus migratorius)

C’est au Merle d'Amérique que revient l’honneur d’inaugurer la série des oiseaux du nouveau continent que nous avons rencontrés lors de nos vacances au Québec.
C’est le premier oiseau qui s’est présenté devant mon objectif lorsque nous avons visité le jardin botanique de Montréal, point de départ de notre circuit.
Turdus migratorius, au sol , avec une petite proie
Semblable dans les attitudes et le mode de vie à notre Merle noir (Turdus merula), il est bien différent avec cette couleur flamboyante qu’il arbore sur la poitrine. Bien sûr le mâle est plus voyant que la femelle dont les couleurs sont plus ternes.
Perché en hauteur , le mâle chante pour indiquer sa présence
Au début du mois de juin il faisait encore frais à Montréal et les Merles étaient encore très actifs pour former des couples, le mâle chantait souvent bien en évidence en haut des arbres. Il signifie l’arrivée du printemps pour les habitants du Québec car il vient y nidifier, et passe l’hiver plus au sud en Amérique centrale et au sud des États Unis.
Après la capture, il faut apporter la prise aux petits affamés.
Tout comme notre Merle, Turdus migratorius, cherche sa nourriture au sol, capture des vers avec en rapidité et efficacité .
Et ensuite perché à proximité du nid, attend le moment favorable pour nourrir ses petits. Celui-ci avait un nid dans un thuya, en face de la fenêtre du restaurant ce qui offrait un agréable spectacle entre deux plats .
Merle d'Amérique , de dos

De très amples informations sur ce bel oiseau sur la page d'Oiseaux.net, bien sûr.C'est un oiseau que nous avons vu depuis Montréal jusqu'à la pointe Est de la Gaspésie.

Petit à petit je présenterais quelques-uns des beaux oiseaux que nous nous avons rencontrés au cours de notre périple. Mais avant tout je tiens à remercier les Québecois pour la chaleur de leur accueil. Nous avons passé de très bons moments à « jaser » sur divers sujets lors de nos parcours dans les Parcs nationaux.


Nous avions organisé notre séjour à partir des données trouvées sur le net et n’avons jamais été déçus.
Notre premier contact avec le Canada fut, à Montréal , à proximité du jardin botanique et de son Insectarium  , un B&B particulièrement chaleureux que je vous recommande vivementt, car Petra (Guten Tag,  Petra !) et Daniel (Bonjour !) sont non seulement accueillants, serviables et une aide précieuse pour qui veux se déplacer en ville, connaître les endroits à visiter ou simplement trouver un bon restau. Passionnés, les propriétaires du B&B   A la Carte représentent alors au mieux l’esprit de la chambre d’hôte !