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mercredi 29 mai 2019

Criquet égyptien : on se marie en Mai!

Ouf, le mois de Mai se termine, dépêchons-nous, voilà ce qu'ont dû se dire ces deux criquets égyptiens.
C'est en observant les visiteurs sur des pieds de bettes en fleurs que j'ai vu à mi-hauteur ces deux "géants" dans le monde des insectes.
Sans problème, sans renoncer à assurer la perpétuité de leur espèce, j'ai pu les promener dans le jardin pour choisir des fonds de couleurs différentes en guise de photos souvenir!
A la fin de la séance, notre gentil couple a été replacé dans la végétation d'origine!
Voici leur album souvenir!



On voit la différence de taille entre madame et monsieur!


Madame est solidement agrippée à la tige, et Monsieur sur le dos de Madame.




Sur fond de ciel bleu , après une nuit d'orage le soleil brille ce matin !



Sur fond de coquelicots!



Le message est clair, on aimerait que cela se termine



Heureusement que j'ai trouvé un chapeau pour me protéger du soleil !


Ce sera la fin de la séance: un grand merci pour votre patience à tous deux!

jeudi 21 avril 2011

Drilus flavescens : à peine née et déjà mariée.

Sous ce titre provocateur, une réalité. J’en suis encore toute étonnée. Souvenez- vous à l’automne je vous ai présenté la larve et son installation dans la coquille de l’escargot (qui a été consommé). C’était le 3 octobre et les évènements que je raconte se sont passés le 17 avril.

On va scinder ce récit en deux parties :

1° ) L’émergence de la femelle.


Pendant tout ce temps jusqu’à ce dimanche 17 avril , rien n’a bougé. La larve est restée à l’intérieur de la coquille. Régulièrement j’ai un peu humidifié la terre en fonction des pluies qui tombaient sur le jardin.
Dimanche matin je regarde et tout est sans changement. L’après- midi, comme il commence à faire chaud sur la terrasse, j’arrose mes plantes et je m’apprête à faire une brumisation dans le bac à Drilus.
La femelle émerge de la coquille qui l'a abrité et qui a été le théâtre de sa métamorphose

Surprise, voilà une bestiole qui sort de sa coquille. Je vais chercher mon appareil, je photographie l’insecte. Il s’agit bien d’une femelle aptère de Drilus flavescens. Elle a 3 paires de pattes et de vrais yeux surmontés d’antennes, et surtout un long corps mou. Elle est très mobile, ses antennes sans cesse en mouvement. Rapidement elle sort de la coquille qui l’a abrité tout l’hiver. Antennes au vent elle avance avec ses toutes petites pattes et se déplace sur la terre.C'est bien un insecte adulte qui émerge.


Je fais part de cette naissance à mon mari et je réfléchis à ce que va devenir cette femelle sur ma terrasse, loin des siens ! Je m'inquiète un peu, car d’habitude je vois des mâles au jardin, mais seulement au mois de mai.


2°) La rencontre
Et je n’ai pas eu à réfléchir longtemps. Moins d’une demie- heure après avoir rendue sa naissance officielle, voilà qu’un atterrissage se fait à l’angle de la terrasse.

Le mâle accomplit le rôle que la nature lui a dévolu
Cette terrasse est au premier étage, donc au-dessus du jardin et de sa prairie. Qui atterrit donc ? Eh bien je n’en ai pas cru mes yeux ! Un jeune mâle de Drilus flavescens. Eh oui, la jeune femelle a émis ses messages chimiques et les récepteurs du mâle ont trouvé le chemin jusqu’à elle.
On se rend bien compte de la différence de taille
Le jeune mâle n’a pas eu le temps de faire sa toilette, il est couvert de grains de pollen. Sans doute se promenait –il dans une fleur en train de se restaurer quand le message de la jeune beauté nouvelle- née lui est parvenu.
Pas question pour le mâle Drilus flavescens d'imposer la direction!
Le mariage a été rapidement consommé. Ces deux insectes si dissemblables ont joué chacun le rôle que la nature  leur a attribué.Le mâle est un joli coléoptère avec des élytres couvertes de cette pubescence dorée qui lui donne son nom. Il vole très bien. 

Bon, pour moi ce fut une séance franchement rigolote !

Une fois arrimé à la femelle par question pour le mâle de s’échapper .La dame, eh oui, elle ne restât demoiselle que moins d’une heure, le tirait après elle comme un appendice encombrant mais indispensable. Quand elle s’arrêtait, le pauvre essayait de reprendre un peu le cours de son existence. Il a réussi à se faire transporter sur quelques centimètres mais très vite madame reprit les commandes !! Pour les besoins de la photo j’ai fait glisser cet étrange couple sur une feuille de papier posée sur le sol. Ce fut pire que tout. La femelle a accéléré le mouvement, bien sûr, elle cherchait un milieu plus adapté. En fait elle voulait de la terre meuble ! Vite ils sont remis dans leur bac à sable ! C’est là que je me suis rendue compte qu’elle était toute molle.
Ainsi alignés , voici Drilus flavescens mâle en haut , la femelle en bas.

Après cet accouplement qui a duré plus d’une demie heure, le mâle a été libéré et la dame s’est enfouie dans le bac de terre sur lequel elle a passé l’hiver. Maintenant elle doit pondre. Je surveillerai ce qui se passe dans ce bac.

Voici les publications précédentes liées à cet insecte étonnant.

mercredi 20 avril 2011

Diaphora mendica (Ecaille mendiante) : le couple.

Ou : la mariée était en blanc !!

Dans les hautes herbes , un joli couple de Diaphora mendica se balance au vent.
Après avoir trouvé un joli mâle d’Ecaille mendiante qui se reposait sous une feuille d’arum du jardin, j’ai eu la chance de repérer un couple de ce papillon où mâle et femelle sont de couleur différente. La même allure avec une jolie collerette de belle fourrure, un beau manteau tout neuf et brillant, ce couple était caché dans les hautes herbes.
Le couple d'Ecaille mendiante, la femelle en haut, le mâle en bas.Normal la dame est en blanc!
Installé ainsi, on peut les apercevoir quand on emprunte le chemin, mais les herbes hautes n’offrent pas un support stable, surtout quand un petit vent les anime.!
Vous aurez reconnu sans difficulté le mâle avec son manteau couleur chamois agrémenté de quelques points noirs. Bien sûr ce sont surtout ses belles antennes qui attirent le regard, ce sont elles qui détectent les phéromones émises par les femelles.
Diaphora mendica de profil , pour admirer leur jolie collerette de fourrure.
La femelle est, à mes yeux magnifiques et sauf exception, on ne la voit pas souvent en plein jour.
Sur le blanc immaculé de ses ailes on observe les mêmes points noirs que chez le mâle. Les antennes ne sont pas pennées mais rectilignes et d’un beau noir brillant comme ses yeux.
Comme ce couple était sympathique, il m’a laissé tourner autour d’eux sans faire mine de s’envoler. L’affaire est sans doute trop importante pour se laisser déranger par si peu. C’est ainsi qu’on voit l’abdomen de la femelle, bien dodu et si joliment ponctué de noir.
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L'envers du décor est aussi très beau:  des abdomens ponctués de points noirs
Après l’accouplement, la femelle pondra ses œufs, qui devenus chenilles vont se nourrir tout l’été sur diverses plantes basses depuis les Rumex aux Orties en passant par les Plantains et le généreux Pissenlit.
Daiphora mendica: la femelle.

Ensuite on passe l’hiver sous forme de nymphe et au printemps on devient un joli papillon. Le cycle recommence ainsi tous les ans. On peut rencontrer ce papillon partout en France.
Bonne promenade et un regard sur les plantes basses qui bordent les chemins révèle parfois de jolies surprises.