Affichage des articles dont le libellé est Paridés. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Paridés. Afficher tous les articles

jeudi 6 février 2014

Mésange bleue de Fuerteventura (Cyanistes Ultramarinus degener)


Nous connaissons tous la jolie Mésange bleue, surtout en cette période hivernale où nous la voyons aux mangeoires. Aider  ce passereau sédentaire à passer la mauvaise nous permet de le voir avec une bien meilleure proximité. A la   belle saison l’oiseau niche et vit dans les arbres.

En allant à Fuerteventura(îles Canaries)je comptais bien rencontrer sa cousine, la sous-espèce locale Cyanistes Ultramarinus  degener(Cyanistes teneriffae degener ).
Cyanistes teneriffae degener , mésange des îles Canaries


Ce ne fut pas facile , les arbres sont peu nombreux, et l’espèce est considérée en difficulté à cause de l’altération de son habitat.

La première fois, nous l’avons vue dans des tamaris, dans le lit d’un oued, elle faisait sa toilette dissimulée dans les branchages. Le paysage nous  transportait dans le sud marocain !

 
Cachée derrière les branchages des tamaris, la jolie mésange à la calotte bien plus sombre que celle des habituées de nos jardins
 
Le détail le plus remarquable est la couleur très sombre de la calotte qui colore la tête. Ensuite une bande quasi noire cerne la tête, de la pointe du bec en passant par les yeux. Cette bande est épaisse sur la nuque.

Pour comparer, voici notre mésange bleue , prise dans le jardin.
Voici, dans une bien plus grande proximité la Mésange bleue de nos jardins qui montre sa calotte et sa nuque blanche.

Dans les autres îles de l’archipel canarien il existe des sous-espèces locales qui se différencient par des légères variations du plumage, par exemple l'importance de la barre blanche sur les ailes. C’est sur Fuerteventura et Lanzarote que se rencontre Cyanistes Ultramarinus  degener,( Cyanistes teneriffae degener ou même Cyanistes degener) et c’est cette sous espèce qui est la moins nombreuse.

 

 


 Voici un des paysages dans lequel nous l'avons rencontrée: un oued asséché, mais avec encore quelques mares humides où poussent des palmiers et quelques arbustes.

La situation insulaire explique ces différences entre les plumages des oiseaux.
Cyanistes teneriffae degener , posée sur un arbuste bien maigrichon
 
La mésange de Tenerife (actuellement Cyanistes Teneriffae ou Ultramarinus pour d'autres auteurs), compte quatre sous-espèces qui diffèrent légèrement en couleur et marques sur le plumage, et qui vivent dans les autres îles de l’archipel des Canaries.

Cyanistes teneriffae teneriffae, vit à Tenerife, Grande Canarie et La Gomera, Cyanistes teneriffae palmensis  vit à La Palma, Cyanistes teneriffae ombriosus vit à El Hierro, Cyanistes teneriffae degener vit à Lanzarote et Fuerteventura.
Voici le second paysage dans lequel nous avons trouvé la mésange, un lieu bien plus sec, dans des zones d'immenses dunes traversées par un lit de rivière à sec, sur les "rives" quelques arbustes maigrichons sur lesquels l'oiseau s'est posé un bref instant .

 

mardi 22 mai 2012

L'envol de la jeune mésange bleue!

Junior n'a plus le temps de prendre la plume , il utilise ses plumes, ..pour découvrir le vaste monde!


Cette fois, il prend vraiment son envol et voici les premières images qui ne sont pas faites derrière la vitre de la fenêtre. Junior est dans l’arbre de Judée, bien en hauteur, il volette de branche en branche et un adulte vient le nourrir.
Je suis grand, certes, mais j'appelle papa et maman !

Ainsi pendant plusieurs jours les adultes s’occupent de leurs petits en dehors du nid. Hélas tous ne survivront pas, les moins dégourdis seront la proie d’autres animaux, chats ou pies par exemple.

Ce qui est remarquable c’est la communication via les cris qui permettent à la famille de rester en contact. Je me suis essayée à repérer un jeune dans un arbre, j’ai eu un mal fou à le situer exactement et c’est souvent grâce à l’arrivée de l’adulte que j’ai vu où se trouvait l’oisillon. Les parents inlassablement et même sous la pluie qui tombe bien plus souvent qu’à l’ordinaire, continuent leur travail de nourrisseurs.

J'ai toujours faim et je mange même sous la pluie!


Il faut aussi dire que cette année la météo ne les aide guère.

Les années précédentes j’ai toujours vu l’envol des oisillons de mésanges bleues et de charbonnières dans la première semaine du mois de mai. Cette année nous en sommes à la troisième semaine. Sans doute le temps froid du mois d’avril a retardé la nidification.
Bien décidé à se faire une place au soleil,...quand il reviendra!

Souhaitons bon vent à ces petits qui enchantent nos jardins et servent d’auxiliaires  précieux à la jardinière que je suis  !


dimanche 20 mai 2012

Ejecté du nichoir (Mésange bleue)


J’ai été éjecté du nid ! Quelle aventure!
Hélas , mon frère et ma sœur, sans égard pour ma future carrière, se sont tellement bousculés dans mon dos qu’ils m’ont littéralement jeté hors du nid !
Je tombe! Faut que je me tienne!

  Je me suis accroché au rebord du nid et ces crétins croyant que je voulais les nourrir, ont ouvert grand leur bec..
Je vais y arriver!
Ils n'ont rien compris! Quand ils voient une tête à l'entrée du nichoir , ils ouvrent le bec et attendent!



Eh,Frangin, je veux rentrer au nid!

Ils ne voient pas que mon bec est comme le leur, largement marqué de jaune aux commissures.

Z'avez-vu, cet imbécile me prend pour papa! Je veux retourner au nid!Pousse pas! J'suis pas TON PAPA

Ils ont sortis la tête et m’ont encore un peu poussés, j’ai dû hélas lâcher prise.

Heureusement les plumes de mes ailes déjà bien fortes m’ont aidé à amortir la chute. Je me suis raccroché à ce que j’ai pu ! Le grillage ! J’ai appelé : « Papa maman je suis là , je suis tout seul là ! »

Personne n’est venu me chercher !



Mon nid, il est où?


J’ai grimpé un peu dans la haie, toujours personne !
Mince alors qu’est je fais là tout seul, dehors au frais sans personne pour m’apporter chenille, araignée et pousse de sapin.

C'est encore loin le nid?

Ouf , j’ai eu bien de la chance. Après 20 mn passé à crier , à appeler, j’ai retrouvé le nichoir .

Je vous explique : J’ai vu arriver une main , j’ai pas bougé du tout et tout doucement je me suis retrouvé bien au chaud dans cette main.
 J’ai entendu des voix : « il me faut l’échelle, pour le remettre dans le nichoir »

Et voilà je suis de retour ! Frangin et soeurette ne me poussez plus ! Merci maman, les aventures cela donne faim.
Signé : Junior, jeune Mésange bleue.

Nous laissons donc Junior se remettre de ses émotions. La suite de ses aventures pour demain !

samedi 19 mai 2012

La vie dans un nichoir de mésanges bleues.


Salut, c’est moi Junior, je suis le fils de Miss  Parus, la journaliste qui vous raconte la vie dans le jardin en hiver quand les mangeoires sont installées dans le jardin de Lucie.
J’ai sûrement hérité de ma mère ce goût de raconter ce qui nous arrive, à nous, les petites mésanges bleues !
Junior Parus , jetant ses premiers regards sur le monde.

Bon, cela fait maintenant quatre jours que je regarde par ce petit œil qui est situé en haut du nichoir où nous sommes nés, mon frère ma sœur et moi ! D’abord super notre nid, Miss Parus et notre père on fait le bon choix. C’est confortable, bien isolé et sec ! Jamais nous n’avons été mouillés. Même quand j’entendais la pluie résonner sur les feuilles du yucca au-dessus de notre abri ou bien que le vent secouait notre arbre.
C'est surtout pour réclamer à manger que j' ouvre le bec!

Sur la petite plate- forme, il n’y a pas beaucoup de place et il faut que je pousse frangin, si je veux être à l’aise pour apercevoir ce monde dans lequel je vais bientôt me lancer.Frangin aussi veut regarder par le petit trou !
« Zut, pousse toi, pousse toi, je te dis. »
Il faut partager avec son frère.

 Oh la là, c’est déjà dur de se faire sa place au soleil. Faut que je vous dise, quand je suis devant l’ouverture, je vois maman arriver avec une bonne petite chenille et alors je sors bien la tête et j’ouvre grand, très grand le bec, et hop la chenille est pour moi ! C’est bon !
Infatigables , miss Parus et son compagnon, nourrissent et nourrissent leur nichée.

« Cui cui, » j’appelle !
 « Papa, maman , cui cui, j’ai faim, encore ! Cui cui  c’est long, vous les fabriquez ces chenilles où quoi ? »
 Enfin ! c’est bon, Encore, encore.

En voilà deux qui attendent  le retour des parents avec de bonnes chenilles.


Mais de temps en temps maman a compris mon manège : elle fait semblant, mais ne me donne rien ! Zut, elle me pousse ! Et la petite araignée est pour ma petite sœur. Elle pioupioute moins fort, se met moins en avant, c’est pourquoi elle est plus petite. Heureusement maman pense à elle.
Pousse pas frangin, tu vas me faire tomber à l’extérieur, je veux pas encore sortir, on est trop bien ici ! Pousse pas, je te laisse la place.
Oh la la c'est haut!

Eh! tu m’as fait retomber dans le nid !  Heureusement c’est bien douillet, mais je ne suis plus un bébé, je tiens sur mes pattes et je veux manger et voir le monde !
Mince voilà que notre petite sœur, elle aussi veut sa place au soleil, va falloir veiller au strict respect de la parité ici aussi, dommage !
Allez frangin, j’ai bien mangé, je te laisse la place.
Je suis bien installé pour vous faire part de mes aventures

 Ps:Il m’est arrivé ce matin une méchante aventure qui aura pu mettre prématurément fin à cette prometteuse carrière de narrateur ! Mais il faut d’abord que je me remette, je vous raconterai cela demain !

jeudi 9 février 2012

Le Journal de Miss Parus, dernières nouvelles!


"Chers amis je suis ravie de vous retrouver.
Quelques nouvelles brèves de ces journées si froides. Dans notre jardin tout va bien.
Il fait froid, il fait froid!

Je sais que beaucoup de mes petites copines ont très très froid. Les mangeoires sont heureusement bien garnies dans de nombreux jardins et les aident à passer ce cap difficile.

Nous avons ici des graines de tournesol, des boules de graisse, de petits mélanges de graine avec de la margarine. Tous les matins nous avons de l’eau fraîche, enfin pas trop car la nuit l’eau de notre buvette gèle et il faut alors que Lucie vienne casser la glace et nous ajouter de l’eau chaude pour que nous puissions boire.
Bon , voici mon copain , il me suit comme mon ombre!

Nous sommes contentes, car dans la journée nous n’avons plus très froid, seules les nuits sont encore froides. L’an passé à cette époque mon copain et moi cherchions déjà une maison pour abriter notre future famille. Cette année toute notre énergie est consacrée à nous nourrir pour garder notre corps à la bonne température.
Manger et surveiller les alentours!

On verra plus tard pour une maisonnette, c’est ce que je dis à mon copain qui n’arrête pas de me suivre. Je crois aussi qu’il apprécie beaucoup les bonnes graines ! Il faut par ces temps d’hiver se méfier de tous les maraudeurs qui ne pensent qu’à nous attraper pour avoir un bon casse-croûte. Les chats se promènent et guettent une bonne occasion, mais je les garde à l’œil et jamais ils ne pourront accéder à nos perchoirs bien dégagés !
Un féroce chasseur dont il faut se méfier!

Mais dans le ciel il y a un grand danger dont je me méfie : la buse. Elle vole haut et surveille son territoire.
La Buse variable survole le jardin et surveille son territoire.

 Bientôt espérons-le, il fera moins froid et on s’occupera de notre futur logis ! "
Signé : Miss PARUS

mardi 27 décembre 2011

Mésange charbonnière, Parus major


En cette fin d’année 2011, je n’ai pas encore vu de « nouveaux » à la mangeoire. Le temps particulièrement doux, explique cette situation.

Mésange charbonnière sur le poste d'observation :" y a -t-il des graines?"


Mais la mangeoire est bien fréquentée. Je vois ainsi les habitués du jardin qui sont plus discrets le reste de l’année. Se nourrir plus facilement aide les oiseaux à passer cette saison  difficile. Essentiellement insectivores, les mésanges  charbonnières sont   contentes de trouver des graines de tournesol.

Un femelle de Mésange charbonnière aux couleurs moins vives

Parus major notre jolie Mésange charbonnière se reconnaît à sa couleur jaune bien voyante et au noir brillant des plumes de sa tête ainsi qu’à la bande qui part de son menton et barre son abdomen. Mâle et femelle se ressemblent, mais les couleurs du mâle sont plus vives et sa bande ventrale plus large.

De dos, des plumes verdâtres ,  des ailes bleu grisâtre avec une barre ailaire blanche

Les joues blanches de l’oiseau posent un problème en photo. Et par temps ensoleillé c’est encore plus compliqué entre le noir de la tête et ce blanc immaculé des joues.
Un joli mâle Mésange charbonnière, avec sa barre noire bien large sur la fin de l'abdomen

Rapide et craintive face aux autres convives, la Mésange charbonnière s’empare de sa graine et va la décortiquer à l’abri des regards, dans le citronnier en général.Mais elle recherche aussi souvent sa nourriture au sol. Durant la belle saison, elle est très active pour nous débarrasser des chenilles en surnombre et c'est un des seuls oiseaux qui  consomme aussi les chenilles processionnaires du pin qui ravage ces arbres.

dimanche 4 décembre 2011

Mésange bleue( Parus caeruleus) : LE RETOUR !


"Me voilà revenue ! C’est moi,

la Mésange bleue 


Enfin Lucie nous a remis des mangeoires avec de bonnes graines de tournesol.

    Bon, il faut vous dire que dans son jardin nous n’avons jamais eu faim. Moi et mes copines nous avons eu beaucoup de graines contenues dans les gousses de l’arbre de Judée à notre disposition. Mais quel travail ! Il faut d’abord  percer la gousse et ensuite les graines sont petites, petites. Alors on passe la journée à manger. Il y a aussi les graines du Cotonaester, celles du Pittosporum, quelques araignées qui traînent sous les feuilles, des moucherons et d’autres petits insectes …

   On a plus de temps pour nous ! Après avoir mangé 4 ou 5 grosses graines, on peut enfin prendre des loisirs ! Bavarder avec les copines et les copains, faire des courses poursuites très amusantes… .

    Présente toute l’année dans le jardin, je teste toujours la première les mangeoires, les boules de graisse et ce vieux tronc dans lequel elle nous met des graines. Je sais bien  que c’est pour nous photographier, alors je joue le jeu, cela lui fait tellement plaisir !

Et maintenant la suite en images !

D'abord on s'approche avec prudence


On surveille ses arrières, c'est quoi ce bruit? ah oui , c'est le clic clac de son appareil, bon je suis rassurée.



J'inspecte , je regarde la qualité du produit, normal, j'ai appris cela à l'école, pas question de manger n'importe quoi, 5 fruits et légumes par jour , qu'est ce que vous croyez , c'est aussi pour nous!


Oh! c'est qui la derrière? Non, je ne te fais pas les gros yeux à toi, c'est pour ce balourd de Verdier qui tente de s'approcher. Ouste, reviens plus tard! 

    Je remercie tous les gentils humains qui vont nous aider à passer l’hiver (même s’il n’est pas encore arrivé) en nous mettant des graines,  des boules de graisse et un peu d’eau aussi.
Faut bien que la célébrité soit mise au service des bonnes causes, n’est-ce pas ?  

Le froid arrive, passez un bon hiver les amis !"
Signé Miss Parus caeruleus



Ps un petit suppément : un grosplan de Miss Parus , quand elle fait les gros yeux aux indésirables.

samedi 19 février 2011

Portraits d'oiseaux du jardin

Le soleil est revenu sur le Sud ! Et cela m’a permis de faire quelques photos de nos amis bien contents de trouver des mangeoires encore garnies.
Mésange huppée

La Mésange huppée ne vient que pour goûter la margarine et appelle ensuite sa copine ou son copain, je ne saurais le dire !Mais l’appel est sans équivoque !
Tarin des aulnes mâle

Les Tarins des aulnes, certes moins nombreux qu’au plus fort de la saison froide, se trouvent toujours à l’aise pour grapiller les graines et si certains sont de vrais bagarreurs, la plupart mangent tranquillement. Mais, même à la mangeoire, il faut toujours être vigilant. Et lui se demande bien quel est ce bruit qu’il entend .Cela l’empêche de manger !
Chardonneret élégant

Les Chardonnerets élégants ont un cri léger et fluté quand ils causent entre eux et s’avertissent que la place est libre et qu’on peut  venir se restaurer sans risque ! Mais l’approche reste toujours prudente. Il faut bien scruter la table avant de s’en approcher.Le regard de celui ci est bien méfiant.
Mésange bleue

Et notre chère Miss Parus, est bien occupée. Entre les visites d’appart qu’elle continue , les mises au point du contrat avec son futur partenaire (il s’agit de savoir quand et comment on aménagera le logis, qui s’occupera ensuite du ménage, tous ces détails doivent être réglés avant l’installation), elle s’en vient vite choisir une bonne graine et hop on repart !

lundi 3 janvier 2011

Parus ater, la mésange noire à table!

Nouvelle venue dans notre jardin depuis la fin de l’année dernière ma petite cousine, la Mésange noire s’y plaît bien. La preuve elle a même convaincue un ou une de ses ami(e)s de s’installer avec elle dans les parages….
Et régulièrement elles viennent chercher des graines pour se régaler.
Aujourd’hui je vais vous montrer qu’elle est bien une mésange ! Comment ?
En décortiquant, creusant et consommant une graine avec la grande dextérité qui nous caractérise, nous, les mésanges.


Je suis prête!

Installée sur la petite branche, non loin de la mangeoire, mais avec l’horizon bien dégagé. Il ne s’agit pas de se faire surprendre par un de ces rapaces qui voudrait bien se remplir l’estomac à nos dépens. En effet, une buse se pose de temps en temps tout en haut du chêne et à mon avis, elle ne surveille pas le coin pour venir se gaver de graines de tournesol. Alors il faut avoir l’œil pour surveiller les alentours, et dès que l’on aperçoit un danger : « Piiiiiiou, piiiiiiiou , alerte générale , tous aux abris »
Bon, notre petite mésange ayant vérifié qu’il n’y a pas de danger en vue, s’attaque à son repas.


La graine n'a pas de système ouverture facile, faut tirer fort!!

Première étape : percer la peau et trouver un accès à la pulpe nourrissante. Plusieurs coups de bec sont promptement asséné à la graine et hop on en saisit un petit bout et on tire, et hop on le vire, y a rien de bon dans cette enveloppe coriace. A partir de cette petite fente on agrandit le trou et on commence bien sûr tout de suite à manger.


Je creuse sur un côté.

Mais vous remarquerez qu’il faut beaucoup de souplesse pour atteindre les recoins de la graine.
Cela nous donne l’occasion d’admirer la tête de la mésange noire avec cette raie blanche qui la caractérise ainsi que sa double barre ailaire.


Eh hop, de l'autre!

D’où viennent ces mésanges noires qui ne nichent pas à basse altitude par chez nous ? Lucie a lu que certaines années, des cousines nordiques rejoignent les populations qui vivent dans les forêts de conifères à moyenne altitude dans notre département. C’est sans doute le cas cette année avec cet hiver rude et précoce. Nous le saurons plus tard quand les scientifiques auront écrit leurs observations. Déjà sur cette page on parle d’une arrivée importante .Cela se produit de temps en temps à un rythme qui varie entre deux et cinq ans. Bien sûr dans le Sud Est nos copines les mésanges noires viennent surtout des régions européennes situées à l’Est, telles que la Pologne, ou les froides zones de la Russie.


Zavez vu le travail: propre et net, du travail de mésange !

En tout cas, je crois que Lucie est bien contente d’avoir mes petites cousines qui visitent son jardin. Moi aussi, mais bientôt je vous parlerai d’autres visiteurs bien plus ……casse pieds !
Signé: Miss Parus caeruleus

jeudi 30 décembre 2010

Bonne année 2011


J’ai cette année le grand honneur de vous souhaiter à tous, une très bonne année pour 2011 !
J’en profite pour dire un grand MERCI à tous les amis des oiseaux qui nous aident à passer cette saison très difficile en nous apportant des graines, des boules de graisse et de l’eau. Ainsi nous serons en forme au printemps pour chanter et fonder une famille et nos amis venus d’ailleurs pourront entreprendre leur long voyage de retour.
Signé :Miss Parus caeruleus

mardi 28 décembre 2010

Le Tournesol et les oiseaux en hiver.

En hiver nous sommes bien nombreux à nourrir les visiteurs de nos jardins avec des graines de tournesol.
C’est bien sûr une jolie plante estivale que nous aimons à cultiver pour son aspect décoratif, parce qu’elle attire de nombreux insectes et que ce soleil miniature est extrêmement plaisant à voir.
Mais l’automne venu, la plante sèche, a beaucoup moins de charme. Peut- être pour nous ! Mais de nombreux insectes s’en servent comme résidence, d’une part et d’autre part, les graines enfin mûres sont très intéressantes pour les oiseaux. C’est ainsi que les quelques pieds qui sont restés en place sont bien visités par les Chardonnerets qui sont en matière d’équilibristes des champions, mais aussi par les Pinsons des arbres.


Sans problème aucun , Le Chardonneret élégant se promène et se nourrit tranquillement sur la fleur sèche de tournesol.

A la fin de l’été, j’ai coupé les fleurs sèches sur les pieds qui étaient trop en vue et les ayant mis à l’abri sur la terrasse je m’en sers maintenant pour nourrir les oiseaux ! Et voici le défilement des convives qui viennent se régaler.
Dans un premier temps ce sont les Chardonnerets qui viennent extraire les akènes originaux….Rapidement il ne reste que les alvéoles dans lesquelles les graines étaient logées. Comme il a beaucoup plu ces jours derniers, j’ai ensuite simplement posé les graines qui me servent à nourrir les oiseaux sur les fleurs vidées de leurs akènes.

On peut s’amuser à observer la position des oiseaux sur la fleur .Bien que plantée solidement dans le sol et pouvant s’appuyer contre la branche proche, la fleur bouge, ce n’est pas un support aussi stable que les autres qui sont là.
On voit que le Chardonneret, habitué à être balancé sur les plantes dont il consomme les graines séneçon, chardon, cardère, …est bien debout sur ses pattes. Il est particulièrement à l’aise. D’ailleurs il n’y a qu’eux pour s’accrocher sur la fleur qui souvent regarde vers le sol et dont les graines ne se voient pas en les survolant.


La femelle Verdier d'Europe , peu sûre, mais très gourmande s'assoit pour manger.


La femelle de verdier est assise, devenant ainsi plus stable. Elle reviendra l’après- midi en s’accrochant aux tiges entre les fleurs.


Fermement agrippée à la fine tige, notre femelle Verdier cherche les dernières graines.


La Mésange charbonnière a beaucoup de mal à se placer sur la fleur, elle regarde d’abord depuis la branche proche, puis ira sur un groupe de fleurs sur lequel il ne restera guère !


Oh la la....çà bouge trop, mais les graines sont bien appétissantes, faut que j'y arrive!


La petite Mésange noire si légère, qui au premiers temps de son arrivée dans le jardin se nourrissait presque exclusivement sur la pomme de pin, a exploré son nouvel univers et a trouvé que les graines de tournesol sur ce support original avaient autant de goût que les autres.


Toute légère la Mésange noire, se promène sans problème sur la fleur !


En remettant deux ou trois fois par jour des graines sur ce grand capitule, je me rends compte qu’il est de plus en plus dépenaillé, mes invités consommant parfois les parois de ces alvéoles qui contenaient les fruits.

C’est aussi un moyen de varier les supports où nos petits visiteurs trouvent de quoi passer l’hiver. Vous noterez que MissParus, sollicitée, a décliné mon offre.
" Les tournesols sur pieds, non merci, je ne fréquente pas et ne saurais donc en parler avec ma rigueur habituelle".