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Chrysomèle du peuplier, un insecte bien voyant. |
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Elytres rouges mais pronotum et tête noirs |
La page très intéressante sur la vie de cette Chrysomèle du peuplier, phytophage indique un signe distinctif qui permet de bien l’identifier. Il s’agit de la petite tache qui se trouve à l’apex des élytres.
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La flèche indique l'apex des élytres noir, signe de reconnaissance de Melosoma populi |
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Melosoma populi n'est pas farouche. |
Oh! la la…
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Sous les feuilles du jeune peuplier des larves de la Chrysomèle . |
Les voici à plusieurs stades.
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Une toute jeune larve de Melosoma populi |
Pour ne pas confondre avec des chenilles de papillons, il faut regarder les pattes. Les larves de coléoptères, comme ici les Chrysomèles, ont 3 paires de pattes, c’est tout. Alors que les chenilles de papillons ont en plus des 3 paires de pattes, des fausses pattes , en général 5 paires qui leur permettent ce déplacement en restant collées au support.
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Une larve bien développée , sans doute peu avant la transformation en nymphe qui donnera ensuite l'adulte. |
Les larves se trouvaient ici sur ces rejets de peuplier au sommet des pousses, les feuilles étant bien plus tendres. Ces feuilles quand je les ai touchées pour les retourner, étaient gluantes .Il s’agit probablement du liquide exsudé par les larves pour leur défense. Ce qui les protège aussi des prédateurs éventuels.
Leur développement est rapide, l'insecte produisant 2 ou 3 générations par an.