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jeudi 2 juin 2016

Grammoptera ustulata, (Grammoptère brûlée) un petit coléoptère revêtu d'or.

 J'ai trouvé ce petit coléoptère  dans la garrigue sur des fleurs de Viorne lantane.
Grammoptera ustulata:moins d'un centimètre.*

C’est un Lepturinae sous- famille des  Cerambycidae; il  a le second article des antennes très court, mais contrairement aux Cerambycidae en général, il  n’a pas les yeux découpés(ou très peu).
Grammoptera ustulata: une tête noire et des pattes rousses* 

 Son allure générale,  on voit un insecte gracile,  aux antennes longues et fines et aux grandes pattes grêles, d’une taille  inférieure à 10 mm, mais à la pubescence joliment dorée. Les insectes font entre 5 et 9mm.
Grammoptera ustulata: une belle pilosité dorée*

 Les antennes sont brunes mais rousses à leur base.
On voit bien ces poils dorés qui brillent au soleil sur le pronotum et  les élytres, tout en laissant les apex élytraux à découvert et le tégument noir apparent.
Grammoptera ustulata: une belle pilosité dorée, mais l'apex des élytres découvert et noir*

Autre détail peu visible sur l’insecte in situ, c’est la pointe fine qui prolonge les angles du pronotum à sa base.
Grammoptera ustulata:  les angles de la base du pronotum avec une belle pointe*

Gaëtan du Chatenet dans Coléoptères phytophages d’Europe  le dit très commun en France et en Europe centrale. On peut le voir d’avril à juillet, je l’ai vu pour la première fois sur ce site que je parcours depuis des années en cette fin du mois de mai.
Grammoptera ustulata:  poilu dessus et dessous*

Les adultes se nourrissent sur les arbres en fleurs.Lui ayant servi des fleurs de cotoneaster, il s’est mis rapidement à table. Les larves se trouvent dans les branches fines de ces mêmes arbres à fleurs.
Grammoptera ustulata: de très grands yeux peu découpés*

Il est de la même de la même famille que Grammoptera ruficornis très présent pendant 3 semaines dans le jardin sur les arums.

*images grossies entre 2 et 3 fois.

mardi 28 avril 2015

Grammoptera ruficornis, grammoptère à antennes rousses, un petit amateur de fleurs!

L’an passé je l’avais rencontré sur le pommier, cette année c’est sur une fleur de lilas ! Ce petit coléoptère (environ 5mm) n’est pas difficile, pourvu qu’il ait de la fleur au repas ! C’est un membre de la grande famille des Cerambycidae, 300 en Europe de l’Ouest, de la sous- famille des Lepturinae, juste 80 espèces !
 
Grammoptera ruficornis sur une fleur de lilas, cela nous donne une idée de sa taille.
Les Lepturinae  ont le  second article des antennes court, la tête nettement rétrécie en arrière des yeux.
Ceci est bien visible sur la photo vue du dessus !
Grammoptera ruficornis en train de faire sa toilette, c'est un moment où il est tranquille!

Il s’agit maintenant de trouver à quelle espèce appartient notre petit amateur de fleur.
L’insecte est noir, les antennes présentent la particularité d’être jaunes et à partir du 3eme article, elles sont annelées de noir.
D’autre part tout le corps est recouvert d’une fine pilosité à la lumière du jour elle apparaît bien argentée, sous la lumière du flash, elle paraît davantage dorée mais c’est bien le même insecte qui est photographié. C’est un petit Lepturinae, l’essentiel des insectes de cette famille atteint plus d’un cm,cela permet d’en éliminer beaucoup.
Grammoptera ruficornis  de face

Parmi les « petits » il existe trois Grammoptera mais seul ruficornis  a les antennes jaunes et annelées de noir à partir du troisième article.
Autre détail fidèle à la description faite dans Coléoptères phytophages d’Europe de Gaëtan du Chatenet : les pattes antérieures sont en majeure partie jaunes, les médianes et les postérieures noires avec la base du fémur orangée.
Grammoptera ruficornis se prépare à s'envoler , ce qu'il fait très bien!

C’est un insecte printanier que l’on rencontre partout en France, les adultes se nourrissent sur les fleurs, la larve se développe dans les branches fines d’arbustes et d’arbres feuillus.
Grammoptera ruficornis  sur une feuille du pommier, ce n'est pas lui qui a fait le trou, il préfère les fleurs, c'est bien meilleur!
Grammoptera ruficornis, en couple.


Voici une photo toute fraîche, c'est le cas de le dire, les températures ayant baissées.
Ce matin en faisant ma tournée dans le jardin , j'ai une bonne dizaine de Grammoptera ruficornis dans les arums cultivés. J'ai lu que les larves aimaient les  branches mortes du lierre. Or , non loin de là , chez mes voisins il y a un lierre gigantesque.On remarque le mâle légèrement plus petit que la femelle. C'est donc la pleine saison pour observer ces petits Lepturinae!

lundi 18 août 2014

Pachyta quadrimaculata, le Pachyte à quatre taches


Voilà un coléoptère qui a une allure de déjà vu ! Mais ce qui m’a étonné ce fut sa taille. C’est vraiment parmi les longicornes que je vois sur les fleurs en lisières de forêt, un insecte bien plus grand et plus gros que les autres.
Pachyta quadrimaculata sur son inflorescence: difficile de garder l'équilibre.

C’est aussi un Lepturinae reconnaissable   aux antennes  longues avec le second article très court. La tête est rétrécie en arrière des yeux. Le pronotum est conique et ne présente pas de rebord latéral.
Pachyta quadrimaculata se nourrissant sur la fleur

Celui de Pachyta quadrimaculata  présente un joli décroché arrondi au milieu du bord postérieur et une pilosité blonde abondante. Il est noir à l'exception des élytres jaunâtres.
Pachyta quadrimaculata détails:  tête, pronotum, antennes.

Quatre taches sombres de formes quadrangulaires sur des élytres claires une taille autour de 20 mm voilà qui permet aisément de reconnaître Pachyta quadrimaculata.

On le trouve dans les régions montagneuses, ce fut le cas pour moi puisque nous étions aux environs de 1800 m d’altitude.
Pachyta quadrimaculata  et Pachytodes cerambycidae

Quand il s’agit d’insecte du jardin je peux mesurer leur taille, à l’extérieur c’est plus difficile. J’ai eu la chance lors de cette sortie où j’ai vu Pachyta quadrimaculata pour la première fois, de trouver sur le même site Pachytodes cerambycidae dont la taille est comprise entre 7et 12 mm. J’ai déplacé ce dernier et ainsi pendant quelques instants j’ai eu les deux insectes sur la même inflorescence. Pachyta n’a pas bougé mais Pachytodes s’est éloigné au plus vite de ce gros voisin !
Pachyta quadrimaculata  vue ventrale.

Cette vue ventrale permet de voir la difféence entre les hanches antérieures coniques et saillantes (1) et les autres moins saillantes mais bien écartées(2) autre caractère des Lepturinae.
 

Pachyta quadrimaculata peut être abondant dans certaines régions. Je n’en ai jamais vu qu’un ou deux exemplaires, on  le rencontre en juillet- août. Les adultes se nourrissent sur les fleurs, les larves  se développent dans les souches et racines de pin.
Pour retrouver Pachytodes cerambycidae( le petit coléoptère de la photo précédent) en compagnie de Leptura maculata , c'est ici

Source

Coléoptères phytophages d’Europe, Gaëtan du Chatenet, NAP Edition.

vendredi 25 juillet 2014

Gaurotes virginea thalassina ( Carilia virginea), coléoptère aux élytres bleu métallique.


 Voici un autre Cerambycidae trouvé sur les ombelles aux environ de 1800 m. Dans la sous- famille des Lepturinae  Gaurotes  virginae,s'appelait anciennement Carilia virginae.
Gaurotes virginae thalassina, adulte se nourrissant sur les ombellifères.
 
Sur les fleurs blanches, voir du bleu métallique et du rouge attire le regard. Il m’aura fallu quelques acrobaties pour suivre ce coléoptère dont la taille varie entre 8 et 12 mm.

Gaurotes virginae thalassina

C’est un insecte de montagne où il peut être commun, ai-je lu. Mais aussi des régions boréales puisqu’on le trouve jusque dans les pays scandinaves.On le rencontre en France,  dans la partie est du pays, des Alpes  à la Lorraine.

Gaurotes virginae thalassina au pronotum rouge orangé.

L’espèce Gaurotes virginea n’a pas le pronotum rouge mais noir, les élytres bleues et l’abdomen orangé.
Gaurotes virginae thalassina, on aperçoit l'abdomen rouge orangé
 
 J’ai vu pour ma part une variante de cette espèce,  Gaurotes virginea thalassina, qui elle a ce joli pronotum rouge orangé. L’abdomen que l’on aperçoit est aussi de cette couleur.
Gaurotes virginae thalassina, tête, antennes et pattes noires.
 
 Dans la région que je parcours, les Alpes maritimes, les deux espèces cohabitent, il en est de même en Lorraine. On trouve ces coléoptères dans les prairies à la lisière des bois ( ce fut mon cas) sur les ombellifères, composés, ronces et grandes gentianes.
Gaurotes virginae thalassina se déplaçant rapidement sur les ombelles et volant très bien.
 
 La larve se développe dans le bois décomposé de conifères et probablement de feuillus.. On peut les voir de juin à août.

mardi 15 février 2011

Vadonia unipunctata, la Vadonie à un point.

Encore un coléoptère de la  sous- famille des Lepturinae. Il en existe environ 80 en France , alors avec les quelques –uns que je vous ai présenté cet hiver, il me reste encore bien des Leptures à observer dans la nature.
On rencontre les adultes sur les fleurs, ce qui nous donne de jolies photos ! Les larves elles se développent en général dans le bois des feuillus ou des conifères, plus ou moins pourri.

 Vadonia unipunctata adulte sur une fleur de Knautie.
Cette jolie Vadonia unipunctata, la Vadonie à un point, a en fait deux points de couleur sombre, un sur chaque élytre. Et une belle pubescence jaune se voit nettement.
 C’est un insecte qui a une répartition bien plus réduite que les autres présentés auparavant. On les rencontre Sur un large pourtour de la Méditerranée jusqu’au nord de l’Espagne et le long des Pyrénées. D’ailleurs dans le Sud- Ouest et l’Espagne une sous-espèce est plus grande mais moins  poilue et  les élytres sont plus rougeâtres.
Ces coléoptères ont des larves qui se développent dans le prunellier et  dans les racines de la  Knautie des champs.
On reconnait les antennes de la famille des Leptures et on voit ses poils clairs sur les élytres et le pronotum.

Il me semble  d’ailleurs que les adultes photographiés ici  se promènent sur cette jolie fleur. Et après l’accouplement il n’y aura pas à aller bien loin pour déposer les œufs. Mais on peut aussi rencontrer les adultes sur les fleurs de la carotte sauvage ( très accueillante pour de nombreux insectes), des scabieuses, des trèfles  ou des valérianes rouges.
Couple de Vadonia unipunctata.

Les photos ont été faites à moyenne altitude dans une zone de prairies située entre 900 et 1000mètres .
L’essentiel des informations données proviennent de l’ouvrage  Coléoptères phytophages d’Europe de Gaëtan du Chatenet.
Un petit rappel des autres membres de la famille.

mercredi 2 février 2011

Anastrangalia sanguinolenta ( le Lepture rouge sang) et Brachyleptura hybrida ( le Lepture hybride) : deux montagnards.

Toujours dans la famille des Cerambycidae, voici deux autres insectes de la sous-famille des Lepturinae (deuxième article des antennes très court pour rappel).
D’abord un couple dissemblable !

La femelle du Lepture rouge sang porte bien son nom.

Heureusement que je les ai vu ensemble ! De couleurs différentes entre mâle et femelle c’est une autre difficulté pour l’identification !Il s’agit du Lepture rouge sang, (Anastrangalia sanguinolenta). La femelle seule a les élytres rouges, d’où ce nom de Lepture rouge sang. Le mâle a les élytres jaunâtres avec les bords latéraux et l’apex noirs .
Ce détail est important. Tout le reste du corps est noir.


Couple de Lepture rouge sang, le mâle est plutôt jaunâtre!

Ce sont des insectes que l’on rencontre en montagne, les larves se développent dans le bois mort des pins et conifères. Les deux endroits où je les ai trouvés se situent à plus de 1000 mètres d’altitude, en lisière de forêts. On les rencontre dans toute l’Europe bien davantage au Nord qu’au Sud.
On les voit sur les fleurs dont ils se nourrissent pendant leur courte vie d’adulte, majoritairement occupée à se perpétuer l’espèce.


Toujours des Lepture rouge sang, la femelle bien moinsd visible.

Dans cette famille des Leptures, il y a bien des ressemblances qui nous compliquent l’identification.
Quand j’ai passé en revue les  coléoptères vus lors de cette sortie, j’ai glissé rapidement sur une image où je pensais voir d’autres Leptures rouges sang, des mâles me suis-je dit.
C’est en scrutant les détails que j’ai vu les antennes ! Les antennes voilà le détail qui permet de faire la différence !!
Et ensuite les élytres !

Et il ne faut pas se laisser abuser: voici un autre Letpture: Brachyleptura hybrida

Voilà donc la seconde espèce de Lepture montagnarde : Brachyleptura hybrida (Le Lepture hybride)
Revenons à nos critères d'identification: d’abord les antennes.
On voit une légère différence de couleurs sur certains segments. Renseignement pris, les antennes sont annelées de jaune à partir du 4ème article. La petite flèche(1) nous le montre.
Je précisais que pour le mâle de Lepture rouge, le bout des élytres était noir, et sur Brachyleptura hybride, eh bien ce n ‘est pas le cas (flèche 2).

Couple de Lepture hybride en train de se conter fleurette!

Voilà des  détails qui petit à petit font la différence! Mâle et femelle présentent cette fois le même costume.Heureusement!
Tous ces coléoptères aiment les fleurs !Cela nous donne donc de jolis supports .

dimanche 23 janvier 2011

Leptura maculata et Pachytodes cerambycidae: deux Leptures qui se ressemblent.

En premier le Lepture tacheté de son nom latin Rutpela maculata anciennement Leptura maculata.


Le Lepture tacheté consomme nectar et pollen pendant sa courte vie d'adulte.

C'est un autre membre de la sous-famille des Lepturinae moins coloré que le précédent (Le Lepture porte-coeur) mais présent sur une large partie de l’Europe et davantage au Nord, puisqu’on le trouve jusqu’en Norvège et moins en Espagne.
Lui aussi a été rebaptisé : maintenant il s’appelle Rutpela maculata.
Si on l’observe de près, on note qu’il a de très jolies antennes. Les deux premiers articles caractéristiques de sa sous-famille (pour rappel, le premier plus épais, caractérise les Cerambycidae, le second court, parce que c’est un Lepturinae), mais à partir du troisième, ils sont jaunes à la base. Ce qui attire tout de suite le regard, des antennes bicolores, c’est quand même plus joli que si elles étaient toutes noires !
On voit sur la photo ci-dessous que les yeux sont échancrés pour permettre l'insertion des antennes.


Un cou et des antennes noires et jaunes!

Les pattes aussi sont jaunes avec un peu de noir par–ci, par-là : sur les fémurs postérieurs, le sommet des tibias médians et postérieurs et les tarses.
Alors ce sont surtout les élytres que l’on voit au premier abord : elles sont d’un jaune pâle avec des taches noires. Mais la taille et la forme de celles-ci varient. Le numéro 84 de la Hulotte précise qu’on peut en trouver jusqu’à 70 modèles différents.
On voit aussi des taches noires sur les sternites abdominaux.


Des taches noires sur le dessus et le dessous!


C’est un insecte qui a un cou : on voit bien la tête rétrécie puis la partie droite qui forme un cou. Le pronotum est de forme conique. Sa taille est comprise entre 13 et 20mm. Ladulte consomme pollen et nectar sur les fleurs.


Lepture tacheté se nourrissant: probablement une femelle, les tibias n'étant pas arqués.

La vie de ces insectes est courte : on peut les apercevoir entre mai et août, mais chaque insecte ne vit que 2 à 3 semaines .Les œufs sont pondus dans les bois pourris, les veilles souches de feuillus. Et c’est sous la forme larvaire que l’insecte passe un ou deux ans. Ils contribuent ainsi à la décomposition des bois au sol.


Lepture en forme de capricorne: jaune avec des taches sur les élytres, mais pattes et antennes toutes noires.


Attention tous les coléoptères Lepturinae de couleur jaune avec des taches noires ne sont pas des Leptures tachetés ! Ce serait bien trop facile ! En voilà un autre, assez répandu en France. Mais lui a une forme un peu plus ronde, des pattes noires grêles et des antennes noires. Il s’agit de Pachytodes cerambycidae, on l’appelle le Lepture en forme de capricorne. Il se trouve dans des lieux plus humides, bords de rivières, clairières des bois, la larve se développant dans les racines moisies des feuillus, partout en France. Celui-ci a été photographié à près de 2000 mètres d’altitude .Je n’en ai jamais vu dans la garrigue !

vendredi 21 janvier 2011

Le Lepture porte-cœur (Brachyleptura cordigera ou Stictoleptura cordigera).

Voilà un insecte que je trouve tous les ans dans le jardin, sur les mêmes plantes. Il se place dans la suite des coléoptères bien colorés en particulier de cette couleur rouge si voyante, que j'ai commencée à publier ce mois de janvier bien gris..


Le joli Lepture porte- coeur sur son restaurant favori: les grandes marguerites!

Jamais en quantité, je ne vois qu’un ou deux exemplaires, mais apparemment suffisant pour qu’ils se reproduisent. Son nom est soumis à changements. J’ai remarqué que pour certaines espèces les entomologistes remettent de l’ordre et font désordre dans nos vieux ouvrages ou nos quelques connaissances. Mais au moins celui-ci a des aspects qui font qu’il n’y a pas de doute sur son identité.


Des antennes insérées vers le milieu des yeux, un premier segment épaissi et un second très court.

C’est un Cerambycidae aussi appelé Longicornes parce qu’ils ont de longues antennes, parfois 2 ou 3 fois la longueur de leur corps. Ils sont environ 300 espèces.
Les Lepturinae sont une sous-famille dont les mâles et les femelles ont la même forme et couleur des élytres. Ils ne que 80 en Europe de l’Ouest. Notre Lepture porte cœur, Brachyleptura cordigera(Fuesslins), se reconnait à ses élytres bien rouges portant un dessin noir en forme de cœur.


Un petit bijou sur une belle fleur!

On notera les antennes insérées vers le milieu de l’œil, le premier article très épaissi (caractéristique de la famille des Cerambycidae) et le second bien plus petit (caractéristique des Lepturinae).


Au repos sous une belle ombelle!

En été quand j’en ai l’occasion je pars très tôt chercher les insectes dans l’idée de savoir où ils passent la nuit. C’est ainsi que j’ai découvert ce Lepture porte-cœur qui dormait sous l’ombelle de la carotte sauvage. En fait il dort sous son restaurant.
Les adultes sont phytophages et se nourrissent sur les ombelles des carottes sauvages, des fleurs cultivées comme les marguerites. J’en ai trouvé sur la lavande et même sur les fleurs de trèfle dans le jardin. Les larves vivent dans le bois pourri des arbres feuillus, chênes et châtaigniers.


La lavande c'est bon aussi!

C'est un insecte dont la taille varie en fonction de la nourriture: entre 14 et 20mm.C'est un insecte que l'on trouve dans une très grande moitié sud du pays, la région parisienne faisant partie de cette moitié, c'est dire que vous avez beaucoup de chance de le rencontrer bientôtentre juin et août.
Un excellent site consacré aux Cerambycidae.