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dimanche 17 mars 2013

Talèves sultanes en famille, Purple Swamphen, Porphirio porphyrio.


Les Talèves australiennes sont les mêmes que celles que  l’on trouve en France en très petit nombre. Dans les rizières  du  delta de l’Ebre(Espagne) nous en avions trouvées  davantage.
Talève sultane avec sa plaque rouge bien visible

Nous n’avons pas été étonnés de les voir au bord de bien des zones humides en Australie
Le poussin reste très proche de l'adulte les premiers jours

Porphyrio porphyrio,(melanotus) est très répandue et se rencontre sur toute la partie est du pays et les côtes !
L'adulte  coupe la nourriture avec son bec puissant.

Nous étions au printemps et,  nous avons eu la chance de rencontrer des petites familles. Les poussins, surtout jeunes, suivent les adultes et attendent d’eux qu’ils les  nourrissent.
Par quel bout faut -il commencer?

C’est à cette occasion que j’ai pu voir cette aptitude des Talèves à tenir fermement avec leurs pattes un tronçon de roseaux ou ici, il me  semble voir un trognon de pomme. Tenir fermement dans une patte  et portionner la nourriture pour en distribuer de tout petit bouts aux jeunes est quand même bien étonnant de la part d’un oiseau, surtout que cette patte n’est pas posée sur  le sol mais tenue un peu au-dessus. Bien sûr d’autres comme les perroquets le font aussi.
Un tout petit morceau pour ce jeune poussin.

En nous déplaçant sur différentes régions le long de la côte au sud de Sydney nous avons vu de très jeunes poussins très dépendants de leurs parents, encore tout couverts de duvet avec quelques embryons de plumes sur les ailes.
Tout petit poussin Talève!

Ailleurs, bien plus âgés et presque  entièrement couverts de plumes, les jeunes étaient déjà indépendants, se trouvaient seuls leur nourriture en suivant simplement le groupe. Leurs plumes de la poitrine sont déjà bleues mais  les jeunes n’ont pas encore  la plaque cornée qui s’étend sur le bec qui reste de couleur sombre. Ce n’est qu’au bout d’un an que l’oiseau aura les couleurs de l’adulte.

Une jeune Talève , la couleur rouge manque encore.

Ici les Talèves vues dans le delta de l’Ebre:

 

 

mercredi 1 février 2012

Talèves sultanes (Porphyrio porphyrio),scènes de vie en hiver.


 Après la première rencontre avec la Talève sultane, sur un petit étang du delta de l'Ebre où nous sommes retournés le lendemain, nous avons vu qu’il y en avait en fait quatre qui se déplaçaient à la limite de la végétation.
Les Talèves se nourrissent en bordure des champs de riz, près d'un rideau de phragmites, refuge en cas d'alerte.

Mais ce n’est qu’un peu plus tard que nous avons eu une surprise encore bien plus grande en voyant tout un groupe de Talèves se nourrir dans un champ. Nous étions dans une exploitation écologique de riz. La culture du riz occupe la majeure partie des terres arables du delta de l’Ebre. Il y reste quelques terres destinées à l’élevage et des zones maraîchères sur le pourtour des petites localités et en bordure du fleuve. D’ailleurs nous avons vu avec grand plaisir une très longue piste cyclable doublée par une promenade piétonne très bien aménagée, qui longent l’Ebre sur de longs kilomètres.
La talève sultane est une bonne nageuse.

Pourquoi avons-nous vu beaucoup de Talèves dans les champs de riz cultivés de manière différente ?

Les Talèves mangent essentiellement des végétaux, en particulier les plantes qui poussent en limite d’étangs comme les phragmites et … mais aussi les plants de riz ! Et alors les riziculteurs ne sont plus d’accord pour laisser les oiseaux se régaler au détriment de leurs cultures. Elles se sont alors installées en bordure de  cette ferme écologique où on les laisse tranquilles !
Un fort désaccord entre deux Talèves

En hiver les champs de riz sont vides mais il reste des racines des plantes coupées en fin d’été et c’est ce que cherchaient ces oiseaux. Mais extrêmement peureuses, les poules s’envolaient dès que quelqu’un passaient à moins de 50 mètres. Elles volaient (l’oiseau vole très bien sur de courtes distances) se réfugier sur l’étang voisin. Quand l’eau est trop profonde pour y marcher, elles pratiquent la nage. C’est un oiseau très débrouillard qui court vire, vole bien et nage ! 
Un bon coup de pattes et voilà pour toi!

Pour avoir quelques images de proximité nous nous sommes installées dans un rideau de phragmites à proximité d’un des champs où elles se nourrissaient. Ne nous voyant pas debout comme elles ont l’habitude de voir les humains elles sont revenues se nourrir mais ont gardé une certaine distance.

Détail !
Elles se déplacent en petits groupes mais j’avais bien l’impression de voir un ou une sentinelle : elle ne se mettait pas à chercher de la nourriture mais scrutait le paysage. Le groupe vit paisiblement et nous n’avons vu qu’une seule altercation. Heureusement je ne me déplace jamais sans mon mari qui a saisi ces images ! C’est à coup de pattes que l’on se vole dans les plumes et des cris  stridents soulignent le désaccord ! A quel sujet ? Nous ne le saurons jamais ! Cela se termine par une course poursuite et l’indésirable restera de l’autre côté du rideau de phragmite, sur l’étang, le vainqueur revenant se régaler de vieux chaumes de riz.
La fuite pour le vaincu

La Talève est le plus grand oiseau de la famille des Rallidés, elle mesure de35 à 50 cm de hauteur ;
La Gallinule poule d’eau de 32 à 35 cm, la Foulque macroule : 36 à 39cm.


Sur les chaumes de l'étang, au fond  Talève, Foulque au premier plan et...

 Nous terminerons par cette photo sur l’étang, 3 oiseaux sont présents, la Talève, au premier plan la Foulque macroule et un autre individu qui fera l’objet d’un billet ultérieurement.

Un clic pour voir  les imges en plus grand.

lundi 30 janvier 2012

Talève sultane, Porphyrio porphyrio, une poule...bleue!


Un petit voyage dans le delta de l’Ebre nous a donné l’occasion d’une belle rencontre, de belles rencontres plutôt, avec ce bel oiseau, la Talève sultane. Bien que présente en France, en particulier dans la Camargue gardoise, nous ne l’avions jamais vue. Cet oiseau a des couleurs surprenantes, ses plumes sont de plusieurs nuances de bleu et le blanc pur de celles du croupion lui donne beaucoup de distinction.
En bordure de marais , la Talève sultane cherche sa nourriture dans les phragmites.

 Dès le soir de notre arrivée au bord d’un étang dans cette région qui a bien des points de ressemblance avec notre zone humide de Camargue, nous avons eu l’agréable surprise d’en voir une, en limite de la bordure de phragmites. C’est le milieu qu’elle affectionne. Sa nourriture est à base de phragmites.
Avec une patte, la droite souvent, elle tient la racine, qu'elle découpe pour la manger.

 Elle en consomme les racines. ! Et oui, avec son bec puissant, ne craignant pas de mettre la tête sou l’eau elle travaille jusqu’à en arracher une tige. Et ensuite, elle a un mode original pour manger. Elle tient la racine hors de l’eau avec sa patte, qui agit comme une main ! C’est assez surprenant de voir ses pattes rouges aux longs doigts tenir un bout de racines et le porter à son bec.
Cette fois -ci on voit le bout de racine tenue par la patte gauche!

Son bec puissant  est bien visible car rouge. Ce n’est pas le seul aspect de sa tête  qui étonne, la plaque cornée qui surmonte le bec est aussi bien rouge. Je pense que c’est cette jolie couleur qui est à l’origine de son nom scientifique : Porphyrio porphyrio(le porphyre étant une pierre de couleur rouge).
Elle parcourt les champs inondés, fouillant la boue pour y dénicher une vieille racine.

Voici donc les premières images la Talève sultane de la famille des Rallidés comme le Râle d’eau présenté il y a peu, mais c’est le plus grand des Rallidés de la famille que nous puissions voir chez nous.
Talève sultane, des couleurs splendides dans le soleil du soir d'hiver!
Un clic , et les images sont visibles en plus grand