Affichage des articles dont le libellé est Cerambycidae. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Cerambycidae. Afficher tous les articles

dimanche 5 décembre 2021

Anaesthetis testacea, un petit longicorne

 

Voici un petit coléoptère trouvé lors d’une sortie à 1000 m d’altitude.

Une face qui fait un angle droit avec le sommet de la tête, voici Anaesthetis testacea *


Avec ses longues antennes et ses yeux profondément échancrés c’est un Cerambycidae. Et plus précisément un Laminae. Souvent  ceux –ci ont une dent sur les côtés du pronotum, ici ce n’est pas vraiment le cas, on voit cependant un léger renflement.

Un léger renflement sur les côtés du pronotum*


La tête, les antennes, les pattes et le scutellum sont noirs. Les élytres sont fauves. Les élytres sont rebordées en arrière , profondément ponctués, avec une pilosité rase. 

Elytres rebordés en arrière , ponctués avec une courte pilosité*


Un détail difficile à voir, les premiers articles des antennes sont ciliés en dessous. Le premier article est plus court que le troisième et le quatrième.

Détail des antennes *

Détail des cils sous les articles des antennes .

Antennes ciliées en dessous*


On le trouve sur les branches mortes de nombreux feuillus où il se tient immobile le jour, il vole au crépuscule. Certains de ces feuillus sont attaqués par le bupreste Coraebus florentinus qui fera l’objet d’un prochain article.

Un petit coléoptère qui fait moins de 10 mm (sans les antennes!)


C’est un petit coléoptère qui ne dépasse pas 10 mm, on le trouve partout en France et aussi  dans bien des zones en Europe. Chez nous , il est plus commun dans le centre et le sud du pays, on le voit de mai à août.

Des yeux très échancrés*


Sources:

  •  Gaëtan du Chatenet :Coléoptères phytophages d’Europe, NAP
  • F. Picard: Coléoptères Cerambycidae, Faune de France, 20
*Images grossies 3 fois

vendredi 1 juin 2018

Phytoecia virgula, élégant coléoptère en noir et orange.





Voici un joli coléoptère de la famille des Cerambycidae, sous-famille des Lamiinae. On en compte une centaine en Europe de l’Ouest. Mais heureusement leur aspect extérieur est souvent particulier et permet de les distinguer.
Phytoecia virgula, au repos, antennes rabattues en arrière.

Phytoceia virgula est noir avec une belle tache rouge orange sur le pronotum. Les pattes sont aussi bicolores orange et noires. Pour séparer virgula d’une espèce voisine  vulneris, il faut regarder les pattes : les tibias médians et postérieurs sont entièrement noirs.
Phytoecia virgula à la toise!

Autre détail à observer : la tache sur le pronotum, elle est située plus près du bord antérieur du pronotum. Elle est arrondie et non ponctuée au milieu.
Le élytres, la tête, le corps sont recouverts d’une pubescence blanche plus ou moins importante selon les zones.

Phytoecia virgula, les détails à observer

L’insecte mesure entre 6 et 12 mm, mon sujet est proche de 11mm.
Comme la plupart des Cerambycidae , les antennes sont insérées dans les yeux profondément échancrés. Les Lamiinae sont orthognathes , il est difficile de voir leur tête car le front est vertical par rapport au dessus de la tête et on a toujours l’impression que l’insecte refuse de vous montrer sa face.
Les ongles des Phytoecia sont bidentés.
Phytoecia virgula, les détails du pronotum: une tache orange non ponctuée au centre.

Menacé de disparition en Allemagne, il est étudié sur un site retourné à la nature .Il est lié aux  plantes herbacées. Voici quelles sont leurs principales observations :
  •          Il vole de mi-avril à mi-juin.
  •          Il recherche des plantes hôte dont le diamètre de racine est supérieur à 1 cm ;  Artemisia campestris qui est la plus fréquemment « occupée »
  •          Les racines avaient un diamètre entre 1,5 et 4 cm et une longueur entre 22 et38 cm. Les imagos ont été trouvé environ à 2 ou 3 cm dans la partie souterraine de la racine.

La femelle insère ses œufs dans la tige aérienne de la plante à 2 ou 3 cm au-dessus du collet. La larve se retourne après un premier développement et descend dans la parie souterraine de la racine où elle continue sa croissance.
Phytoecia virgula en activité, antennes vers l'avant

Chez moi j’ai trouvé deux exemplaires à proximité de cette armoise, l’armoise champêtre qui pousse dans le fond du jardin bien que je souhaite limiter sa présence. 
On rencontre Phytoecia virgula  dans le sud de l’Europe dans des zones bien exposées et sur diverses plantes : la tanaisie, certains chardons, mais aussi des anthémis, des inules , des armoises…… Il serait assez rare en France.
Infos extraites de Coléoptères phytophages d’Europe, Gaëtan du Chatenet et de ce document en allemand cité précédemment..


vendredi 24 février 2017

Oxypleurus nodieri, longicorne rare lié aux pins.

Nous sommes toujours en février mais le temps très doux incite sans doute certains insectes à s’aventurer hors des lieux où ils ont passé leur vie larvaire puis leur métamorphose.

C’est ce qui s’est passé pour ce très beau Cerambycidae trouvé comme souvent cet hiver, accroché à un minuscule radeau sur la piscine. En lui tendant l’épuisette, il n’a pas hésité un seconde pour s’y accrocher.
Oxypleurus nodieri,  roux avec une pilosité claire.

Cerambycidae fut immédiatement ce que je me suis dit ! Ok ! Mais lequel ?
Une belle pilosité claire avec des points glabres ronds et répartis sur l’ensemble des élytres et une couleur d’un roux soutenu et des antennes  de la moitié de la longueur du corps voilà les détails les plus visibles.

En m’aidant de Coléoptères phytophages d’Europe de Gaëtan du Chatenet je pense, en observant les planches illustrées,  à Phymatodes glabratus, mais je vois : longueur 5 à  9 mm ! Même sans le mesurer, mon sujet est bien plus grand. Le mesurant je trouve 14 mm.

Il est souvent important de mesurer le sujet observé et si l’on ne dispose pas d’outil adéquat, de prendre un repère qui permettra de se faire une idée de la taille de l’insecte !
Oxypleurus nodieri mesure environ 14 mm.

Je repars donc dans la lecture des planches  illustrées et cette fois c’est bien Oxypleurus nodieri qui est sous mes yeux !
Les critères de déterminations sont bien présents :
-la taille,
-la couleur.
-les antennes dont le 3ème article est plus court que le  4ème.

 Détails de l'antenne: article 1, le scape environ trois fois aussi long que le pédicelle(article 2);  le troisième article légèrement plus court que le quatrième ou le cinquième. 

C’est un peu maigre comme description et j’ai trouvé sur le net un texte ancien extrait du journal de la société entomologique sud- africaine de 1952 qui donne plus de détails.
-Un sillon longitudinal peu profond entre les antennes, et une dépression sous les antennes entre les marges intérieures
- Quelques longues soies présentes sur les marges latérales du clypeus sous les antennes.
Oxypleurus nodieri femelle, détails de la tête.

-Le scutellum présente une marge postérieure arrondie et il est plus densément pubescent.
-les élytres sont ponctuées, couverts d’une fine pubescence blanche avec en plus des poils raides, bruns sombres épars et dressés.
Oxypleurus nodieri : les élytres présentent des zones glabres .

Le pronotum présente deux  petites épines latérales.
Oxypleurus nodieri : pronotum avec deux pointes latérales et une pilosité particulière.

Mon exemplaire est probablement une femelle, ses antennes atteignent à peine les 2/3 tiers du corps (celles des mâles les 4 /5éme ).


En recherchant ce qui concerne ses mœurs, je lis : nocturne, sur les  troncs et les branches des pins sur lesquels il se tient immobile le jour. Et immobile le jour , voilà ce qu’il sait bien faire!
 Après son sauvetage, comme la plupart des insectes il a nettoyé ses antennes et s’est déplacé tranquillement sous mon objectif. Quand je suis revenu le voir, il était sur la feuille de papier, sans bouger à tel point que je pensais que son bain dans l’eau fraîche lui avait été fatal. J’ai même pu poser ma règle sous ses antennes pour le mesurer, pas un mouvement.
Oxypleurus nodieri :pilosité dressée plus sombre en plus de celle couchée

Mais, le soir venu, il m’a bien montré que c’était un nocturne : il s’est promené en long et en large dans sa boîte !



C’est un insecte rare en France que l’on trouve dans la moitié sud. Il est lié à diverses variétés de pins. Dans mon voisinage se trouvent deux pins sylvestres et un pin parasol, mais je pense qu’il me vient des pins sylvestres en moins grande forme que le pin parasol car attaqués par les chenilles processionnaires. On le trouve dans les branches et les souches mortes ou très affaiblies et n’a pas d’incidence économique  dans les pinèdes .

 Sources:

Un article dans la revue l'entomologiste qui raconte la capture de ces insectes dans le Var



dimanche 19 février 2017

Calamobius filum, un coléoptère dans les céréales .Rectification,probablement Agapantia.



Voici un insecte de la famille des Cerambycidae qui a l’allure d’un Agapanthia mais qui n’en est pas un. Calamobius filum est bien plus petit et surtout plus fin.

Calamobius filum, femelle, dans les hautes herbes

Mis à côté d’un Agapanthia  asphodeli on s’en rend vote compte.

Calamobius filum, femelle, et Agapanthia  asphodeli

Mon exemplaire est une femelle : les antennes certes sont longues, elles font 1,5 fois la longueur du corps. Chez le mâle c’est feux fois la longueur du corps. Elles comptent 12 articles.

Le saperde grêle est bien connu des agriculteurs depuis longtemps. Dans le journal de l’agriculture on en parle(1818), ainsi que des moyens de s’en débarrasser.


Calamobius filum, femelle, des antennes plus longues que le corps

En voici un extrait :
« Le petit longicorne en question paraît dans le courant de juin quand les blés sont épiés et en fleur alors la femelle perce un petit trou dans la tige près de l’ épi et y introduit un œuf Comme elle a probablement plus de deux cents œufs dans ses ovaires et qu’ elle n’ en dépose qu’ un dans chaque tige et seulement dans les plus belles dans celles qui portent les plus grands épis il en résulte qu’ une femelle peut infester plus de deux cents tiges de blé et faire tomber autant d’ épis ».
On notera que la femelle ne dépose un œuf que dans les tiges qui portent les plus grands épis ! 

Calamobius filum, mesure  entre 5 et 11 mm, ici c'est le maximum!
L’insecte mesure entre 5 et 11mm. Noir il est recouvert d’une pubescence blanchâtre qui forme 3 lignes : une complète, bien visible depuis le vertex, en passant sur le pronotum et la suture des élytres ; les deux autres de part et d’autre sur le pronotum et la marge des élytres. 
Calamobius filum, noire avec 3 ligne blanches

Comme tous les Cerambycidae, les yeux sont fortement échancrés pour permettre l’insertion des antennes.
Calamobius filum, des yeux échancrés de Cerambycidae

C’est dans de hautes herbes à plus de 1000 mètres d’altitude que je l’ai rencontré. Le lieu était en bordure de forêt est relativement humide.

La larve se développe dans les graminées sauvages,  Holcus mollis, Avena elatior et bien sûr les espèces cultivées d’orge, d’avoine et de blé.

Calamobius filum, femelle

On trouve l’adulte d’avril à juillet et dans une grande moitié sud de la France, mais aussi dans les zones montagneuses du sud de l’Europe.

samedi 14 janvier 2017

Acrocinus longimanus, un Coléoptère de grande taille (Costa Rica)

Les coléoptères de la famille des Cerambycidae sont nombreux et caractérisés par de longues antennes et des yeux échancrés. Leur taille est variable les plus grands arrivant à 4 ou 5 cm chez nous.
Au Costa Rica je me suis trouvé en présence d’un des Cerambycidae les plus grands que l’on trouve, si ce n’est le plus grand de la famille. Des infos ici en anglais
Acrocinus longimanus femelle, les pattes antérieures très longues.

Acrocinus longimanus a les pattes antérieures  très grandes, davantage que le corps. Mon sujet est probablement une femelle, le mâle a les pattes antérieures encore bien plus longues pouvant atteindre 15 cm.
Acrocinus longimanus femelle,  aux motifs très graphiques

Comme tous les Cerambycidae, les antennes sont aussi très longues.
Aure caractère important, les yeux sont échancrés pour permettre l’insertion des antennes. C’est particulièrement bien visible avec un insecte de cette taille.
 
Acrocinus longimanus femelle, détail des yeux très échancrés
Cet insecte se nourrit de matière végétale, d’arbres en décomposition, de sève , de champignons de lichens…
A cause de la déforestation des zones où il vit , du Sud du Mexique à l’Amérique du Sud, l’espèce est un danger. Mais aussi par la capture de ces beaux insectes par les collectionneurs.
Acrocinus longimanus femelle, un pronotum avec des épines.


L’insecte que j’ai photographié était captif, gardé par une famille, qui, sur un tout petit site le long de l’Océan pacifique vendait des boissons fraiches aux visiteurs arrivant par un chemin forestier après une marche sous la chaleur ! Pour moi ce fut une belle surprise car les voir dans la forêt  relève souvent de l’exploit !

jeudi 24 novembre 2016

Callimus abdominalis , Callime à abdomen rouge, mâle et femelle.

C’est un coléoptère que j’ai trouvé au début du mois d’avril dans la végétation du jardin.J’ai hésité entre deux déterminations.
Callimus abdominalis, femelle.

Puis vers la fin du mois j’ai trouvé  un couple.
Callimus abdominalis, couple, femelle, plus grande et colorée, à droite.

Et cette découverte sera déterminante. C’est en effet ce dimorphisme entre mâle et femelle qui  me permet de mettre un nom sur l’espèce en écartant les coléoptères ressemblants.
 Nous voici en présence de Callimus abdominalis, coléoptère de 7 à 9mm, donné pour très  rare en France et que l’on rencontre essentiellement dans la zone méditerranéenne, mais aussi dans le sud ouest, dans les Landes.
 
Callimus abdominalis,femelle,  élytres légèrement déhiscents et longue pilosité.
La femelle que j’ai trouvée en premier est un peu plus grande que le mâle, et aussi plus colorée :
  •           Son pronotum et son abdomen sont  rouges

Callimus abdominalis, mâle , pronotum et abdomen noirs

Le mâle  présente
  •  un  pronotum et un abdomen noirs.

Les têtes et les antennes, les pattes sont noires chez les deux .Les élytres sont bleu ou vert métallique.
Caractéristiques des Cerambycinae les yeux sont fortement découpés pour y laisser l’insertion des antennes.
Callimus abdominalis, détail des yeux échancrés. Noter le reste du repas entre les mandibules.

Autres détails à noter 
  • le dessus présente de longues soies, bien visibles sur les images,
  •  les élytres sont fortement ponctués et légèrement déhiscents (certaines vues latérales permettent de voir leur rétrécissement latéral dans la deuxième moitié )

Callimus abdominalis, mâle ,se nettoyant les antennes

 Autre détail visible à l’œil nu :
  •  le pronotum porte  deux bosses bien rondes .

Callimus abdominalis,couple aux couleurs contrastées.


J’ai vu ces Callimus abdominalis au mois d’avril, Gaëtan du Chatenet dans Coléoptères phytophages d’Europe les cite du mois de mai et juin.
 Ce sont des insectes printaniers que l’on trouve sur les aubépines, les sorbiers en fleurs et les ombelles des cerfeuils. 
La larve se développe dans le bois mort des  feuillus (Quercus, Acer, Ostrya, Castanea .....).

jeudi 29 septembre 2016

Stenopterus ater, le Sténoptère noir

Après ma publication concernant Stenopterus rufus, j’ai trouvé fin juillet sur les ombelles des carottes sauvages, un Stenopterus un peu différent. A première vue il paraissait surtout moins roux, plus sombre.Sa taille est comprise entre 6 et 14mmjuste un peu plus petit que son cousin roux!
Stenopterus ater dans les fleurs de carottes

Examiné avec attention il s’est avéré qu’il s’agit de Stenopterus ater, un mâle.
La différence la plus  visible concerne les pattes  postérieures : les massues des fémurs sont noires. Il s’agit chez moi d’un mâle, la femelle est noire portant mieux son qualificatif ater
Stenopterus ater (à gauche) et rufus (à droite)

Il existe un détail qui est caractéristique de cette espèce : c’est le 1er article des antennes qui porte un sillon. C’est bien sûr aussi ce qui m’a donné le plus de difficultés à photographier ! Mais cet important sillon atteste ainsi de l’identité de notre sujet.
Stenopterus ater  le sillon du premier article*

En fait lorsque j’ai photographié S. ater, il n’y avait plus de S. rufus présent.  Stenopterus ater est une espèce  plus tardive.
Stenopterus ater  vue frontale avec le sillon du premier article sur les 2 antennes*

 Bien qu’ayant scruté attentivement mes fleurs de carottes sauvages je n’y ai jamais vu de femelles. L’adulte se nourrit sur les ombelles des achillées et des carottes sauvages.
Stenopterus ater  vue dorsale

 La larve se développe dans les branches mortes de divers feuillus : Pistachiers, Acacias, Caroubiers…..Les mimosas présents autour du jardin expliquent sans doute sa présence. On le trouve dans les régions méridionales et en Italie, en Espagne,Nord de l'Afrique.


Infos issues de:  Coléoptères phytophages d’Europe, Gaëtan du Chatenet,NAP éditions
*Images grossies 3 fois.

lundi 1 août 2016

Chlorophorus figuratis, le Clyte figuré

Tous les Cerambycidae ne sont pas joliment colorés ! C’est le cas de  Chlorophorus figuratis : il est essentiellement noir et seuls quelques poils blancs  ornementent ses élytres.
Chlorophorus figuratus se nourrissant de pollen.

Heureusement qu’il s’est promené sur ces belles ombelles blanches , ce qui m’a permis de le repérer.
Ses taches grises plus que blanches sont déjà usées, mon sujet a sans doute du vécu derrière lui.
Chlorophorus figuratus : noir avec des fascies blanches sur les élytres*

De la base vers l’apex on observe :
-une marque oblongue  sur les épaules
-une  large fascie partant latéralement  se joignant à la suture sous le scutellum
-une zone assez large après le milieu plus étalée le long de la suture
-une petite zone à l’apex des élyres.

Chlorophorus figuratus un exemplaire plus frais dans le citronnier, à la pilosité plus nette.

Le pronotum est noir et granuleux avec une très fine pilosité.On voit bien par endroit la différence entre la pilosité fine et courte et ces poils plus raides, plus gros et longs qui forment ces fascies sur les élytres.
Chlorophorus figuratus détail des différentes pilosités*

Les yeux bien échancrés entourent des antennes noires.
Chlorophorus figuratus des yeux échancrés*

Comme les taches de pollen sur son corps le laisse observer, il se nourrit de pollen sur les ombellifères en été , l’insecte est visible de juin à août dans une grande partie de la France(du centre à la zone méditerranéenne), de l’Italie, et de l’Europe centrale.
Chlorophorus figuratus vue latérale*

Les larves elles  se développent dans divers arbres et arbustes feuillus.

Infos tirées de Gaëtan du Chatenet, Coléoptères phytophages d’Europe.

* Images grossies 3 fois

D’autres Clytes sur le blog: 


lundi 25 juillet 2016

Chlorophorus trifasciatus, Clyte trifascié

Voici un coléoptère joliment coloré rencontré dans le Var près du massif de la Sainte Baume.
Chlorophorus trifasciatus, se régalant sur ses ombelles .

Facilement identifié, Chlorophorus trifasciatus, se promenait comme le font souvent les Cerambycidae, sur les ombelles au soleil.
Le contraste entre le pronotum et les pattes rouges et le reste du corps noir le rend bien visible.
Chlorophorus trifasciatus, devant une fleur de bugrane Ononis natrix

Les fascies blanches sur ses élytres permettent de séparer différents Chlorophorus.
Trifasciatus présente comme  cela n’est pas indiqué, 4 fascies(on pourra dire 3 grandes et une petite incomplète). Elles sont formées de longs poils blancs.
Les deux  postérieures traversent les élytres.
Chlorophorus trifasciatus,avec ses fascies blanches*

Celle situé à la base, part du scutellum, recouvert d’une pilosité blanche aussi, et  n’atteint pas les épaules. C’est la seconde qui est la plus caractéristique faisant un bel arc se rejoignant à la suture et remontant presque au contact du scutellum.
Chlorophorus trifasciatus,détail des poils des fascies*

C’est la première fois que je vois ce Chlorophorus qui est donné pour être commun dans les régions méridionales par Gaëtan du Chatenet dans Coléoptères phytophages d’Europe.
Les larves se développent dans les légumineuses ligneuses comme Ononis natrix (bugrane jaune)qui poussait à proximité et dont je me suis servi d’une fleur pour créer un fond pour une des photos illustrant l’article.
Chlorophorus trifasciatus,une belle tête de Cerambycidae avec ses yeux échancrés et le second article des antennes très court.*


On rencontre ce Cerambycidae dans la moitié sud de la France et même en Ile de France , mais aussi en Espagne, Italie et frange méditerranéenne de l’Afrique, du mois de mai au mois de juillet.
*Images grossies entre 2 et 3 fois.