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dimanche 4 mars 2012

Aigrette garzette (Egretta garzetta)


Cette petite aigrette fait partie de la famille des Ardéidés, tout comme le Héron cendré ou le Héron gardeboeufs.
Bec noir, pieds jaunes, plumage immaculé!

D’ailleurs on peut la confondre avec ce dernier en plumage hivernal.  Ces deux oiseaux sont de taille similaire, l’aigrette garzette est un tout petit peu plus grande. Heureusement elle a quelques traits distinctifs. Le  premier que l’on voit, c’est la couleur de son bec : il est noir.
Le lore , jaune, est encerclé.

 Le lore est, chez l'oiseau, l'espace compris entre la partie antérieure de l'œil et la base du bec, chez la garzette il est jaune, mais devient plus rougeâtre en période de nidification. D’ailleurs chez nombre de ces échassiers le bec aussi change alors de couleur.

L'Aigrette garzette, le cou ramassé, arpente les eaux peu profondes à la recherche de sa nourriture.


Son plumage tout blanc est superbement élégant surtout quand les longues plumes de son dos et de son cou sont agitées par le vent ! 

Ce qui m’a toujours amusé c’est la couleur des pieds de cet oiseau : ses grands doigts sont d’un joli jaune. Ce qui tranche avec ses grandes pattes noires. J’ai toujours retenu que l’Aigrette garzette avait de jolies chaussures jaunes !
Le cou redressé à la moindre alerte, elle en est encore plus belle.

Lors de notre séjour dans le delta de l’Ebre nous en avons rencontrées beaucoup. Elles chassaient insectes et petits invertébrés dans les rizières dénudées mais souvent couvertes d’eau. Avec le beau soleil, l’oiseau pouvait s’admirer dans un miroir !

 A Pont de Gau, on niche ensemble avec les  Hérons gardeboeufs peu discrets!

En période de nidification, elles se retrouvent en famille, en compagnie des Hérons gardeboeufs et des Hérons cendrés.

mercredi 4 janvier 2012

Héron gardebœufs (Bubulcus ibis) en plumage nuptial.


En ce temps –ci, le petit héron est en costume de ville, tout blanc avec une légère trace orange sur la tête. Aux mois d’avril, mai et juin, il change totalement de tenue. Pour la reproduction, certains oiseaux adultes, en particulier les mâles revêtent alors un plumage plus voyant, plus chatoyant, avec des plumes plus grandes et plus colorées.

Le Héron gardeboeufs niche en compagnie de l'Aigrette garzette.

C’est le cas de notre petit Héron garde-bœufs. Pour se reproduire, il construit un nid dans un arbre en compagnie d’autres de ses congénères, mais aussi, d’autres hérons, comme le Héron cendré ou bien encore l’Aigrette garzette, tous de la famille des Adéidés. C’est une héronnière! C’est l’occasion de le voir avec des plumes orangées sur la tête, le dos et la poitrine ces dernières bien plus longues qu’à l’ordinaire. Le bec aussi a une couleur jaune très intense.
On annonce son arrivée

 Celle-ci est particulièrement bien fréquentée, elle se trouve près d’un plan d’eau qui fournit une nourriture abondante. Petits poissons, batraciens et insectes nourrissent toute la famille.


Crier bien fort met en évidence les plumes orangées de sa poitrine.
 Observer la vie dans cette héronnière est un vrai spectacle, à la fois visuel et sonore. En faire des photos est une autre histoire. Beaucoup de nids sont à l’intérieur des arbres, les oiseaux qui couvent ne se voient guère.

Voici son attitude habituelle

C’est lors des changements de tour de garde ou de nourrissage auprès des oisillons que l’on peut voir l’adulte  se positionner pour partir ou  faire connaître son arrivée. Tout le monde cause, s’agite, se dispute, crie sa faim ! En effet, il ne faut pas empiéter sur le territoire du voisin, bousculer  une voisine qui couve ou salue son compagnon qui revient au nid. Car avant de prendre le relais il convient de faire les salutations d’usage.
Plumes dréssées sur la tête, elles aussi bien colorées en orange (et une bague au genou!).

 Une fois le nid quitté, la principale activité de l’oiseau est consacré à la recherche de nourriture pour les oisillons éclos, et ils sont exigeants et ensuite les soins de la toilette. Le plumage est soigneusement nettoyé et lubrifié. Même s’il ne plonge pas, notre petit héron se promène souvent les pieds dans l’eau et la boue.
Le héron gardeboeufs vous salue respectueusement!

Les photos ont été prises en Camargue au mois de juin.

jeudi 29 décembre 2011

Héron garde-boeufs,Bubulcus ibis


 Ce fut une drôle de surprise quand, en me promenant dans mon quartier, je vis 4 grands oiseaux blancs déambuler dans la dernière grande prairie du coin.

Je pensais, que posés là par le hasard de la recherche de nourriture, je n’aurai malheureusement plus l’occasion de les revoir.

Mais quasiment tous les jours de la semaine passée je les ai rencontrés à cet endroit.
Au soleil , le Héron garde-boeufs dans une belle prairie, non loin de chez moi!

Aujourd’hui, en revenant vers la maison en voiture, j’ai décidé de refaire un passage devant ce pré ! Et voilà qu’ils n’étaient plus 4 mais 6. Le soleil brille, il est 16 heures, le jour ne va pas tarder à décliner. Je rentre déposer mes achats et je repars, cette fois –ci avec mon appareil photo !

Et tranquillement je les observe  entre 25 et 50 mètres de moi, ils marchent dans cette restanque, vestige d’une ancienne exploitation horticole.
Observons , observons!

 La petite taille de l’oiseau environ 50cm, le plumage entièrement blanc permet deux identifications : soit la petite Aigrette garzette, ou le Héron garde-bœufs.

Le bec jaune, les pattes sombres, voilà les caractéristiques du héron garde-bœufs ! Un peu de couleur orange se voit sur le front de l’oiseau,  ce détail complète le portrait du garde- bœufs en plumage d’hiver.
Un bon ver de terre, prêt à être avalé!


J’ai souvent vu des Hérons garde- bœufs mais pas  à proximité de mon jardin, où il n’y a pas de zone humide, pas de marais, pas de zone d’élevage, donc ni bœufs ou chevaux !!

Leur nom de garde bœufs vient du fait qu’ils accompagnent bœufs et chevaux  qui, lors de leur déplacement soulèvent des petits insectes que l’oiseau mange.
Je tire, je tire et ne lâcherai pas!

En hiver les insectes sont moins nombreux et il faut trouver de quoi se nourrir .En observant ce petit groupe, j’ai vu ce qu’ils cherchaient dans cette belle prairie : des vers de terre. L’herbe fait que le sol est moins dur que par ailleurs, et, en piquant le bec dans le sol aux endroits où se cachent les vers, l’oiseau tire, tire et tire encore. Le ver est souple et s’allonge, s’allonge, s’allonge. Mais finalement finit dans le bec de l’oiseau. Mon sujet a  ainsi avalé 3 gros vers de terre pendant les 20 minutes où je l’ai observé.

Le soleil nous a quitté mais je cherche encore !

Avec le soleil qui descend et se cache derrière la petite colline ma séance s’achève. Les oiseaux se seront petit à petit rapprochés de moi, sans être gênés par la route proche où passent nombre de voitures !