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jeudi 13 février 2014

Tarier des Canaries (Saxicola dacotiae), endémique de Fuerteventura.


Le Tarier des Canaries est encore un endémique des îles Canaries, mais il est limité à l’île de Fuerteventura où il est considéré comme presque en danger. C’est le plus petit des oiseaux que nous ayons rencontré : il ne mesure que 12,5cm. Comme on le voit il ressemble beaucoup au Tarier pâtre que nous pouvons rencontrer par chez nous.

Un joli mâle de Trier des Canaries avec son sourcil bien blanc.


Nous l’avons vu à trois endroits dans cette île et chaque fois il s’agissait d’un couple.

Il  diffère du Tarier pâtre  par quelques caractéristiques. Mâle et femelle sont dissemblables.  Le mâle est le plus coloré :sa tête est sombre avec un détail visible : un étroit sourcil blanc qui ne s’étend pas à l’oreille. Les joues sont aussi sombres. Un  important collier blanc s’arrêt au milieu du dos.

La poitrine est marquée de roux. Le bec est plus long et étroit que celui des autres Tariers. Les pattes fines sont noires.

Femelle Tarier des Canaries


La femelle est bien moins colorée, sa poitrine moins blanche. On distingue parfois un sourcil plus clair

Le Couple de Tarier des Canaries dans son milieu


Vivant  sur l’île de Fuerteventura,Saxicola dacotiae fréquente des milieux divers. Notre première rencontre s’est située dans une zone un peu cultivée où l’on trouvait des parcelles clôturées gardées par des chiens ! Heureusement que le couple d’oiseaux avec qui nous avons passé une bonne heure avait choisi une zone occupée par des agaves pour leur promenade du soir. Passer le long des piquants de ces plantes au milieu des cailloux ne fut pas aisé ! Mais  ces deux oiseaux tellement agréables à regarder. Le mâle était souvent perché sur la plante, tandis que la femelle restait au sol. Lui faisait sa toilette, elle cherchait de minuscules insectes dans les débris végétaux car cet oiseau est un insectivore .


Femelle Tarier des Canaries préparant son nid


Dans un endroit bien différent, au sud de l’île dans la presqu’île de Jandia aux magnifiques plages et de dunes de sable fin, nous avons rencontré d’abord cette femelle en train d’apporter des matériaux pour son nid, caché sous un buisson d’épineux.


Le nid est caché sous le buisson vert


Le mâle n’est loin et surveille les environs.
Perché le mâle surveille les environs.
 
 
 
A la fin de notre randonnée dans cette zone j’ai vu une petite femelle s’approcher de moi, j’étais simplement assise en train d’admirer le paysage !

Une autre femelle Tarier des Canaries s'est approchée de moi

 
Elle s'est approchée de bien près
 
Femelle Tarier des Canaries.

 

En plumage d’hiver le mâle est bien plus terne qu’en période de nidification. Celle-ci commence dès janvier .
Un mâle Tarier des Canaries en plumage hivernal, plus terne
 
Et voici notre dernière rencontre avec ce bel oiseau, dans les dunes en face de l'Océan atlantique
Un petit support pour s'élever au -dessus du niveau du sol lui suffit!

Ce petit oiseau dont le milieu hélas est menacé nous aura laissé de très bons souvenirs. Souhaitons lui d'enchanter encore longtemps les ornithologues qui viendront lui rendre visite!
 

 

samedi 25 juin 2011

Merle d'Amérique ( Turdus migratorius)

C’est au Merle d'Amérique que revient l’honneur d’inaugurer la série des oiseaux du nouveau continent que nous avons rencontrés lors de nos vacances au Québec.
C’est le premier oiseau qui s’est présenté devant mon objectif lorsque nous avons visité le jardin botanique de Montréal, point de départ de notre circuit.
Turdus migratorius, au sol , avec une petite proie
Semblable dans les attitudes et le mode de vie à notre Merle noir (Turdus merula), il est bien différent avec cette couleur flamboyante qu’il arbore sur la poitrine. Bien sûr le mâle est plus voyant que la femelle dont les couleurs sont plus ternes.
Perché en hauteur , le mâle chante pour indiquer sa présence
Au début du mois de juin il faisait encore frais à Montréal et les Merles étaient encore très actifs pour former des couples, le mâle chantait souvent bien en évidence en haut des arbres. Il signifie l’arrivée du printemps pour les habitants du Québec car il vient y nidifier, et passe l’hiver plus au sud en Amérique centrale et au sud des États Unis.
Après la capture, il faut apporter la prise aux petits affamés.
Tout comme notre Merle, Turdus migratorius, cherche sa nourriture au sol, capture des vers avec en rapidité et efficacité .
Et ensuite perché à proximité du nid, attend le moment favorable pour nourrir ses petits. Celui-ci avait un nid dans un thuya, en face de la fenêtre du restaurant ce qui offrait un agréable spectacle entre deux plats .
Merle d'Amérique , de dos

De très amples informations sur ce bel oiseau sur la page d'Oiseaux.net, bien sûr.C'est un oiseau que nous avons vu depuis Montréal jusqu'à la pointe Est de la Gaspésie.

Petit à petit je présenterais quelques-uns des beaux oiseaux que nous nous avons rencontrés au cours de notre périple. Mais avant tout je tiens à remercier les Québecois pour la chaleur de leur accueil. Nous avons passé de très bons moments à « jaser » sur divers sujets lors de nos parcours dans les Parcs nationaux.


Nous avions organisé notre séjour à partir des données trouvées sur le net et n’avons jamais été déçus.
Notre premier contact avec le Canada fut, à Montréal , à proximité du jardin botanique et de son Insectarium  , un B&B particulièrement chaleureux que je vous recommande vivementt, car Petra (Guten Tag,  Petra !) et Daniel (Bonjour !) sont non seulement accueillants, serviables et une aide précieuse pour qui veux se déplacer en ville, connaître les endroits à visiter ou simplement trouver un bon restau. Passionnés, les propriétaires du B&B   A la Carte représentent alors au mieux l’esprit de la chambre d’hôte !

jeudi 24 février 2011

Le Rouge gorge familier (Erithacus rubecula): un visiteur surprise!

Le Rouge familier est présent dans le jardin toute l’année .Mais il ne se montre pas à la mangeoire, du moins pas en compagnie des autres oiseaux.

Je regarde prudemment
Au début de l’hiver il y en avait trois ou quatre dans le jardin et leurs discussions étaient vives et animées. Vous savez que c'est un oiseau territorial. Il a donc dissuadé ses congénères de s’établir à proximité de son domaine. Lui, se promène en maître des lieux du citronnier sous le figuier, avec une halte rapide dans le jasmin nudiflore.


Rien à droite rien à gauche!

 Il a son petit domaine et de temps en temps il fait une visite matinale ou très tardive à la mangeoire. C’est le dernier oiseau qui vient le soir, la nuit tombe presque et hop, lui vient prendre une ou deux bouchées de margarine .
Hier il a fait son petit tour quand j’étais en train d’attendre les habitués. Je venais de mettre de la margarine sur le tronc qui sert pour cette gourmandise .Et le petit malin après avoir bien vérifié qu’il était seul est venu rapidement se régaler.

Je suis beau n'est-ce pas?

Puis il a disparu, oh pas bien loin, sous le figuier où il inspectait le sol à la recherche d’un ver de terre qui aurait la mauvaise idée de pointer son nez ! Peu intéressé par les graines de tournesol dont  se régalent mésanges, tarins, chardonnerets et verdiers, il sautille sur la terre préparée pour recevoir quelques semis.

Une bonne bouchée de margarine, cela complète mon menu! 

Je suis bien contente qu’il m’ait offert cette occasion de lui tirer le portrait !

dimanche 7 mars 2010

Futures mamans!!

Pas de faux espoirs, il ne s’agit pas de naissances familiales !

Vous l’aurez compris dans le monde des oiseaux, le printemps est l’occasion de préparer les naissances futures ! Même un printemps en retard ou un printemps pourri ne change pas le comportement des oiseaux..

Samedi matin, en secouant mes draps sur la terrasse, je vois la merlette qui a une plume blanche sur la tête( c’est vraiment un moyen facile de l’identifier !!), donc ma brave merlette ramasse des herbes et bien sûr le sens de ce travail est évident ! Elle construit un nid !!!!
Une ou deux photos plus loin, faites depuis ma terrasse, j’ai repéré l’endroit où elle s’installe et je vaque à mes occupations ! Comme je l’écrivais déjà l’an dernier, c’est un moment crucial pour les oiseaux ! On les laisse tranquille !


De bonne heure la merlette ramasse des herbes sèches pour son nid.

Vous remarquerez que c’est le même oiseau que l’an dernier !!
Je surveille de loin son travail ( depuis les fenêtres de la maison je la vois bien et je ne la dérange pas.)


En accumule une quantité importante d'herbes dans son bec.

Ce matin, une scène étonnante ! Je vois une pie s’approcher de l’arbuste où se trouve le nid.
Zut me suis- je dit, cela va mal finir !
La pie est une spécialiste : elle repère le nid et mange les œufs !!!

La suite est très intéressante : la merlette lance un cri d’alarme, 2 merles mâles arrivent en criant et tous 3 chassent la pie !! Bon, mais le nid va être abandonné !

Je reste en observation et bonne nouvelle : 15 mn plus tard la merlette revient avec un chargement d’herbe. Mais elle fait un grand détour, des arrêts à 5 mètres du nid, dans différents arbres et elle alerte.


Inquiète, la merlette attend longtemps avant de retourner à son nid.

Qui donc ? Son merle ! Celui- ci se place en hauteur sur notre toit et je les entends causer !!
Elle rejoint enfin son nid et y travaille.
Voilà qui fait remonter le merle dans mon estime ! Il ne construit pas le nid, mais il sert de garde du corps à sa belle !!

Le titre est au pluriel et voici donc une autre future maman ! Regardez les plumes de son abdomen ! Il s’agit des plumes qui recouvrent sa plaque incubatrice ! Pour faire éclore les œufs il faut les tenir au chaud ( sauf quelques rares exceptions).


Tourterelle turque se préparant en arrachant des plumes de son abdomen.

Les plumes qui recouvrent le corps de l’oiseau isolent celui- ci de l’extérieur et pour transmettre la chaleur du corps de l’oiseau aux œufs, il faut enlever les plumes !! Celle-ci a sans doute commencé l’arrachage trop tôt, l’a arrêté ensuite…Mais j'ai rarement vu un tel désordre dans le plumage!
Ce matin j’ai revu cette tourterelle chercher des branchettes ! Donc elle prépare un nid !!


Voilà les premiers indices qui annoncent de futures naissances .
Souhaitons à ces futures mamans que le printemps arrive enfin pour qu’elles puissent couver en toute quiétude, ce qui est loin d’être garanti, la pie rôde toujours !

samedi 21 mars 2009

Le Rougequeue noir (Phoenicurus ochuros)

Plusieurs fois j’ai vu sa queue rouge lorsqu’il s’envolait devant moi ! Je savais donc qu’il y en avait un ou plusieurs autour de mon jardin ! Mais de photo point !
Cet après midi, je surveillais les visiteurs à la mangeoire. En ce jour frais avec un vent encore plus frais, les oiseaux étaient nombreux à venir se ravitailler !
La buvette aussi avait du succès bien que n’étant fournie qu’en eau claire !!
Et voilà que je vois un nouveau venu qui inspecte les lieux !
C’était lui !

Le Rougequeue noir vient voir à quoi ressemble cette buvette!

Qu’il vienne ainsi voir ce qui se passe n’est pas étonnant car c’est un oiseau terrestre.
On le rencontre beaucoup en montagne dans les zones rocheuses. Mais dans les zones urbaines il s’est rapproché des maisons.

C'est un mâle avec son plumage gris anthracite et sa queue orange.

Son bec fin trahit l’insectivore ! Il les capture au sol mais aussi en vol près des murs et à l’automne ne dédaigne pas les fruits !

Son ventre est plus gris et on voit un peu de blanc sur ses ailes.

Mais c’est un oiseau qui n’aime pas la compagnie de ses congénères c’est pourquoi on ne rencontre qu’un individu .

Un dernier regard!

J'espère qu'il trouvera un endroit pour nicher dans l e coin!

lundi 16 mars 2009

Merle noir: construction du nid!

Avertissement : Une fois n’est pas coutume !
Il me faut attirer votre attention sur le fait que la nidification, la ponte, la couvaison, l’élevage des jeunes sont des périodes extrêmement critiques pour les oiseaux ! Tout dérangement peut interrompre le processus ! Déjà, il y a les aléas climatiques, les prédateurs qui mettent en difficulté les oiseaux ! Alors n’y ajoutons pas notre excessive curiosité !
Toutes ces images sont faites depuis l’intérieur de la maison avec un zoom !
Les observations le sont avec des jumelles et prises de notes quotidiennes.

Bonne lecture !

Hier matin j’ai surpris une merlette avec des brins d’herbe plein le bec !
Voilà, nous y sommes , c’est le printemps , elle construit son nid !
Déjà l’année dernière j’avais assisté à ce spectacle et avait pris des notes sur l’évolution de son travail !
Ce sont des photos documentaires, elles sont prises souvent en condition de faible lumière et à l’ombre ! Le décor n’est pas des plus soigné , mais il convient bien à nos acteurs !
Bien entendu c’est madame qui travaille et quasiment seule !On va donc commencer par éclaircir le rôle de monsieur !
Le merle noir,(Turdus merula)est un surveillant général et un garde du corps !

Le voilà en train de surveiller les alentours

Chaque couple a son territoire et défense d'empiéter sur celui du voisin. J’ai ainsi assisté à une vrai baston : un merle s'est fait copieusement et bruyamment rosser par un autre. Comme le spectacle en valait la peine , deux autres sont accourus et encourageaient les adversaires de la voix. A la fin , le vainqueur avait une plume dans son bec!Le vaincu qui n'a pas dégagé assez vite a encore eu droit à une charge d'intimidation avant de comprendre qu'il n'avait rien à chercher à cet endroit!
Donc quand madame est importunée, elle appelle son Jules, il dégage le terrain pour que la construction avance !Il est donc souvent perché à proximité du domicile !
Mais le soir il prend encore le temps de chanter depuis un point élevé, très élevé!

Monsieur, peu fatigué , chante gaiement.

De temps en temps il va inspecter l’avancement des travaux !Quand la construction est presque finie , il garde le nid pendant que madame va chercher des matériaux !


La merlette ramasse différents types de matériaux ! Des brins longs et solides pour faire le gros œuvre.

Des brins d'herbe bien sèches!

Elle avait trouvé un brin très long : c’était la tige coureuse d’un pied de concombre qui avait produit de nombreux fruits ! Desséchée , cachée sous les mauvaises herbes , elle avait attiré le regard de la bâtisseuse. Quand elle a voulu s’envoler, ce brin solide l’a retenu au sol, elle a tiré , elle s’est posé sur un tuteur et a continué à tirer !Hélas sans réussir à casser cette tige et a dû renoncer !


Une récolte abondante pour le gros oeuvre!

Puis, le remplissage est fait de matériaux plus courts.


Brindilles plus courtes et ... humides!

Elle façonne l’arrondi de manière parfaite en utilisant ….son popotin !!Elle relève les plumes de sa queue et frotte le derrière contre la construction et fait des mouvements réguliers vers la droite et la gauche !Ensuite elle se retourne et agit sur l’autre moitié du nid !


Encore une cargaison ...humide!

La finition du nid est faite avec des herbes courtes, des toiles d’araignées des lichen !.


De temps en temps il y arrêt des travaux pour cas de force majeure .
Force majeure ? Dans le cas des merles , il s’agit de Cachou ! Cachou, gros matou bien nourri, mais jamais loin d’un mauvais coup , se poste parfois sous la haie retenue par la merlette pour s’installer !
Il faut donc guetter le départ de l’ogre !


On surveille et on attend que le champ soit libre!

Après ce dur labeur, un peu de repos , de toilette et de repas !

Allez, on se secoue un peu!

La construction dure plusieurs jours !Le nid est considéré occupé quand l’oiseau y passe la nuit !

mercredi 4 mars 2009

Le rouge gorge familier

Le rouge gorge familier ou Erithacus rubecula.
Familier oui, puisque tout jardinier connaît ce petit visiteur qui l’observe depuis une haie ou une branche basse ! Familier oui mais solitaire ! Car, le rouge gorge défend farouchement « son jardin », en fait son territoire !

Le rouge gorge est sédentaire dans la moitié sud du pays et migrateur partiel dans la partie Nord ! Des oiseaux des régions septentrionales rejoindraient nos sédentaires pendant l’hiver !
Autour de mon jardin, j’ai plusieurs rouge gorges ! Mais chacun reste dans son domaine, et avec son circuit et ses habitudes : vers 11 heures côté cuisine, le soir une petite surveillance en hauteur autour de la piscine, où il se fait éloigner par le merle venu prendre son bain quotidien !
Le voisin lui, est cantonné dans la partie basse du jardin et de furieux tak tak tak indiquent les limites de chacun ! C’est ainsi que je les repère ! Avec eux inutile de lever les yeux au ciel, ils sont cachés dans la végétation à peu de hauteur ! Ils se nourrissent au sol le plus souvent !
Viennent-ils aux mangeoires ? Oui, mais quand ils sont seuls !

Le voici en train d’inspecter l’installation à peine terminée ! Mais ensuite pas question de venir manger en compagnie de mésanges, des verdiers hargneux ou des chardonnerets bavards et chamailleurs !

Par contre, quand il n’y a personne on regarde, on se laisse admirer, on mange et on file !

En fait notre rouge gorge se reconnaît facilement à sa poitrine orange ! L’essentiel de son plumage est de couleur chamois. On peut voir les couleurs se succèdant depuis sa poitrine orange bordée d’un léger liséré gris en direction les ailes qui sont d’un brun clair. L’abdomen et le croupion sont d’un blanc soyeux.

Mâle et femelle sont semblables, donc impossibles à distinguer en photos.

Bon printemps avec le retour des rouge gorges dans tous nos jardins!