D’habitude je scrute les cistes cotonneux quand je me
promène dans la garrigue, je ne suis jamais déçue en cette saison, j’y vois
souvent de nombreuses sauterelles aux premiers stades de développement.
Ce fut bien sûr le cas lors de notre dernière sortie.
Par curiosité j’ai alors observé les autres plantes à
proximité et surprise, sur chacune d’elle j’ai vu ces sauterelles juvéniles. Ce sont des Barbitistes,
sauterelles que l’on rencontre souvent dans cette garrigue mais en bien moins
grand nombre au stade adulte. Beaucoup en effet ne passeront pas au travers des
nombreux pièges qui les attendent au fil des 6 ou 7 mues à accomplir.
J’ai donc fait un petit catalogue de toute les plantes que
visitaient ces jeunes sauterelles.
Commençons par le début : les cistes cotonneux sont
toujours appréciés.
Mais pour ne pas faire de jaloux, le ciste de Montpellier
est aussi visité
Les lavandes papillons qui laissent entrevoir leurs fleurs
offrent des points de vue excellents sur les alentours
Celle-ci préfère descendre vers le centre de la plante où elle est moins visible.
Ne négligeons point les ronces qui empêchent les curieux de
nous poursuivre.
Certains n’hésitent pas à se promener sur des arbustes
totalement secs où leur belle couleur les rend bien plus visible !
Nous avons inspecté les arbousiers dans l’espoir d’y trouver
de jeunes chenilles du Jason et c’est une course poursuite entre sauterelles
que nous avons vue.
"_Salut copine, on va faire un tour, suis moi!
_En dessous des feuilles c’est plus rigolo personne ne nous
voit sauf les photographes casses pieds !"
Les jeunes chênes verts eux aussi servent d’abri.
Et nous terminerons par cet arbuste bas non identifié mais
dont les feuilles ont déjà nourri insectes ou autres herbivores !
Merci Foise, c'est bien Filaire à feuilles étroites, j'en ai vu tout autour!
Merci Foise, c'est bien Filaire à feuilles étroites, j'en ai vu tout autour!
Cette « récolte orthoptérique » a été faite
en une petite heure, sur un carré de moins de 50 mètres de côté !