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mercredi 12 septembre 2018

Cryptolaemus montrouzieri, une coccinelle vraie amie du jardinier


Partie1


En observant  le Trachelospermum jasminoides(jasmin étoilé) qui pousse dans l’entrée de la maison, j’y ai vu quantité de cochenilles alors que d’habitude il n’y en avait pas.
Mais en y regardant de plus près j’y ai vu aussi de très bonnes amies : les coccinelles Cryptolaemus montrouzieri.
Cryptolaemus montrouzieri, une excellente amie du jardinier

J’ai surtout eu le plaisir d’observer aussi leurs curieuses larves et surtout pouvoir vérifier que ces larves voraces, comme toutes les larves sont vraiment efficaces.
Cryptolaemus montrouzieri, du roux à l'avant  et à l'extrémité du corps

Voici d’abord l’imago, je les vois surtout le matin, dans la journée,les coccinelles sont davantage cachées dans la végétation .

D’une taille autour de 4 à 5 mm, elles ont la tête, le pronotum, les antennes brun roux, couleur que l’on retrouve à l’apex des élytres. Elytres et pattes sont noirs à l’exception des tarses, roux.
Cryptolaemus montrouzieri, vue arrière. La pilosité accroche aussi de petits détritus !

La coccinelle est entièrement recouverte d’une fine pilosité blanc- argenté.
Cryptolaemus montrouzieri,la flèche montre une patte grise, les filaments blancs n'en sont pas!

La larve est plus étonnante : on dirait un amas de filaments blancs, la taille augmente lors de chaque mue pour atteindre environ 1 cm. Cette apparence les fait ressembler à leur proie favorite : les cochenilles. Nombre d'espèces présentent un aspect blanchâtre sous la capsule qui les recouvre.
Cryptolaemus montrouzieri,1 : la tête, 2, sur la tête une antenne. Le rond montre un œuf de cochenille collé la couverture cotonneuse de la larve

Mais les larves de notre bonne coccinelle sont, elles bien mobiles, au contraire des cochenilles qui apparaissent fixées sur la feuille.

Cryptolaemus montrouzieri est connu et vendu comme auxiliaire dans la lutte contre les cochenilles.Elle est originaire d'Australie et fut d'abord utilisé comme agent biologique dans les serres avant de se naturaliser par chez nous.J'en voyais dans la partie sud du jardin sur les agrumes.Mais jamais dans cette zone du jardin.

Pour ne pas allonger ce billet je vous raconte l'étonnante observation que j'ai faite du repas d'une de ces larves dans un second billet.

*les images sont grossies 3 fois

Cryptolaemus montrouzieri, le repas de la larve.

Partie 2

J’ai eu la chance de passer 20 minutes à observer comment cette larve s’est attaquée, consciencieusement, à une de ces cochenilles. Oh rien de spectaculaire, il faut même bien regarder pour le voir, mais efficace contre les cochenilles!!
Elle commence par le dessus de la  carapace d’arrière en avant, elle attaque avec ses mandibules, elle recule et recommence jusqu’à la soulever et la percer . Les pattes interviennent parfois pour maintenir une partie de la cochenille.
Voici la situation de départ: 1:la tête de la larve on y voit des petits points noirs, 2: sa patte , 3: la cochenille avec sa carapace qui recouvre un amas blanchâtre qui ressemble bien à l'habillage  de la larve.
La larve machouille la carapace de la cochenille d'un bout à l'autre.
On arrive maintenant presque au bout de la carapace de la cochenille qui va être soulevée
La carapace est décollée. 
On mange l'intérieur et çà a l'air vraiment bon! La suite nous le dira!
Il ne faut rien laisser,  on nettoie  encore un peu à gauche!
Voilà ce qui était si bon: des œufs de cochenille!
Les oeufs sont mangés.

 Comment expliquer la présence des oeufs sous la carapace?
D'après ce que j'ai lu, mais il me reste encore bien des questions sans réponses, la femelle prolifique protégerait ses oeufs sous sa propre carapace.

Je ne sais pas si les cochenilles appartiennent à l'espèce Coccus hesperidum (probable) ou Protopulvinaria pyriforme.

Après le repas!

Après son repas,  il  ne restait  que quelques petits filaments blancs. Puis elle a commencé à lorgner sur les cochenilles voisines.
Voilà donc une excellente aide du jardinier quand on sait que la larve peut consommer jusqu'à 250 proies au cours de sa vie larvaire et que la coccinelle adulte peut pondre jusqu'à 400 œufs. Elle s'attaque à plusieurs espèces de cochenilles et quand il n'y a pas ou plus de cochenilles, le pucerons feront l'affaire!

* Il faut cliquer pour voir les images en plus grand. Toutes les photos sont faites avec un grossissement de 3 fois, la larve fait 8 mm, la cochenille entre 3 et 4mm.

vendredi 21 octobre 2016

Vibidia duodecimguttata, la coccinelle à douze points.

Juste pour le plaisir de revoir au jardin cette petite coccinelle que j’ai déjà présentée ici sous une forme moins répandue. C’est sous le chêne sur des feuilles de Clematis vitalba que je l’ai trouvée, car elle est plutôt arboricole.

Vibidia duodecimguttata, orange avec des points blancs.*

La voici telle qu’elle se présente  habituellement avec ses 12  points blancs sur fond orange
Je crois que tout le monde aime les coccinelles. Elles ont une bonne bouille et font du bon travail au jardin. Celle-ci mange des champignons:  oh , pas ceux que vous allez cueillir pour en faire une fricassée, non ceux bien plus petits et insidieux qui s’en prennent à nos légumes.
Vibidia duodecimguttata, avec ses douze points, 6 sur chaque élytre*

Minuscule, elle fait environ 4mm(entre 3,1 et 4,9mm pour être précise) , elle n’en présente pas moins des détails intéressants :
  • des épaules bien marquées
  • un pli élytral important à l’apex , une gouttière fine tout autour des élytres(2)
Vibidia duodecimguttata, les détails à observer*

  • douze taches sur les élytres qui lui donnent son nom.  
En outre, ses yeux sont visibles devant le pronotum transparent et l’avant de son pronotum est presque rectiligne (1)(ce qui permet de la distinguer des espèces ressemblantes comme les Calvia)

Vibidia duodecimguttata,tête  une fine pilosité sur la tête, un pronotum transparent*


Elle est mycophage, et se nourrit principalement de mildiou, mais aussi de ceux responsables de l’oïdium. Elle aime les zones xéro-thermophile et exploite les feuillus tels que les Quercus ( chênes), mais aussi les Acer(érables), Crataegus(aubépines) et même les conifères. 
Vibidia duodecimguttata vue de face.*

On la  trouve  jusqu’en Belgique, en Grande Bretagne, Pays Bas...

*images grossies 3 fois

mercredi 9 septembre 2015

Myzia oblongoguttata, une "grande" coccinelle.

Voici une nouvelle coccinelle dans mon jardin, enfin c’est vite dit !
Elle était sur la terrasse ! En fait c’est un cadeau du vent qui a soufflé dans la journée et me l’a envoyé depuis le pin du voisin.
Myzia oblongoguttata

Cette Myzia qui fait partie des grosses coccinelles (6 à 9mm) vit sur les conifères en particulier les pins. Et contrairement aux insectes que je vois souvent dans mon jardin, elle est répandue dans toute l’Europe et même dans les zones très septentrionales ; elle ne craint pas le froid et les conditions climatiques plus rudes. On rencontre Myzia oblongoguttata en Europe, Asie et Amérique du Nord, des zones de plaines aux sommets.
Myzia oblongoguttata, de dos
Les élytres sont brun rouges et portent des marques  allongées blanches au format varié.
Mais de chaque côté du scutellum, une  tache blanche est une constante. Le pronotum  porte deux grandes zones blanches de chaque côté, le centre est brun. Les pattes sont brunes ainsi que les antennes.
Myzia oblongoguttata, vue sur le minuscule scutellum et des deux taches blanches caractéristiques.

Mon insecte a connu quelques problèmes : il n’a plus qu’une antenne et un de ses élytres est marqué d’un long sillon.
Myzia oblongoguttata, vue de  dessus , ailes membraneuses sorties.

Mais cela n’entame en rien sa vitalité et vérifier le bon fonctionnement de ses ailes membraneuses signifie clairement son souhait de me quitter !
Myzia oblongoguttata, ailes membraneuses entièrement déployées dans un atterrissage raté!


L’insecte est finement ponctué. Ses dessins des élytres sont variables mais la couleur, la taille et sa proximité avec les conifères où elle se nourrit de pucerons, permettent de l'identifier.
Myzia oblongoguttata,finement ponctuée.

mercredi 4 juin 2014

Calvia quatuordecemguttata, la coccinelle à 14 macules.



Calvia quatuordecemguttata, coccinelle à 14 macules*
Voici une petite coccinelle,Calvia quatuordecemguttata, (environ 5mm) très active en ce moment. Je l’ai trouvée sur des feuilles de vignes placées sous un arbre de Judée. Cela a son importance. Cette coccinelle et ses larves sont grandes amatrices de Pucerons et de Psylles. Or, en ce moment les Psylles sont nombreux sur l’arbre de Judée.
Calvia quatuordecemguttata,  vue ventrale*

Calvia quatuordecemguttata est de couleur roux brun, avec bien sûr 7 marques claires sur chaque élytres. Les taches sont  presque rondes, une sur l’avant puis 3, puis 2 et une dernière à l’apex.
Calvia quatuordecemguttata, avec ses 14 taches blanches sur les élytres*

Le pronotum est très arrondi à l’arrière et plus découpé à l’avant. Il est finement rebordé.

Les yeux sont noirs situés à l’avant d’une zone plus sombre de la tête. .
Un peu de noir et de grands yeux noirs sur la tête rousse*

On la rencontre partout en France mais aussi en  Belgique, et bien ailleurs aussi .Elle est présente dans la strate arbustive, je l’ai d’ailleurs rencontrée aussi en montagne, en Savoie il y a quelques temps déjà. Dans le jardin je la vois toujours dans la végétation sous les arbres.

Calvia quatuordecemguttata, très active au printemps sur les feuillus.*

*images grossies 2 fois

dimanche 18 mai 2014

Oenopia conglobata, une coccinelle rose.


 

Dans la série des coccinelles voilà Oenopia conglobata, qui à mes yeux, présente la couleur la plus étonnante : rose.
Oenopia conglobata sur sa feuille d'arbousier

A la lumière du jour ce rose est vraiment soutenu.

Aussi appelée coccinelle zigzag (on le voit sur la photo la montrant vu de l’arrière) Oenopia conglobata est liée aux arbres, en particulier aux feuillus, et aussi au lierre. Je l’ai trouvé dans l’arbousier mais ce n’est pas son arbre favori, en fait elle est sans doute tombé du chêne qui le surplombe. Comme beaucoup d’autres elle se nourrit de pucerons.


Dans cet exemplaire, les 7 taches qui décorent son pronotum sont bien séparées. Mais il peut arriver qu’elles soient collées. L’insecte mesure environ 5mm.
Oenopia conglobata , le zig zag visible sur les taches arrière

Elle vole très bien comme toutes les coccinelles et la préparation au décollage permet de voir ses ailes membraneuses sombres. Les élytres sont bordées d’une ligne de minuscules points le long de la suture assombrie, la nature ayant toujours le souci du détail !

Oenopia conglobata  prête pour le décollage
Avec cette couleur si particulière elle n’est pas difficile à reconnaître.

vendredi 2 août 2013

Coccinula quatuordecimpustulata, petite coccinelle aux 14 points jaunes.


Cette petite coccinelle (moins de 5mm) aime les fleurs jaunes. C’est sur elles que je l’ai rencontrée dans deux endroits bien différents, l’un en plaine dans le Var, l’autre en altitude, 1250m dans les Alpes maritimes.


Une jolie coccinelle aux couleurs bien visibles : Coccinula quatuordecimpustulata
Son fond noir et ses taches jaunes bien rondes attirent le regard. Pour la reconnaître et compter ses 14 taches, 7 sur chaque élytre, il faut qu’il y en ait  4 sur le bord latéral des élytres et trois sur le dessus. Alors pas de doute c’est bien Coccinula quatuordecimpustula.


Sur fleur jaune dans la garrigue, Coccinula quatuordecimpustulata
Les mâles ont la face claire et les femelles le front traversé par une large bande sombre. Les photos présentent des femelles.


Coccinula quatuordecimpustulata, vue de dessus , de jolis points jaunes bien ronds.
Le pronotum est largement décorée par une collerette noire.

Bon appétit: on voit bien les mandibules largement en action chez Coccinula 14pustulatata

J’ai trouvé peu d’informations sur son mode de vie, mais je l’ai vue aussi des fleurs de carottes sauvages, elle ne se nourrit donc pas uniquement du pollen des fleurs jaunes. Elle est très répandue depuis la France aux Pays Bas et jusqu'en Russie.


Femelle Coccinula quatuordecimpustulata, au front largement barré de noir.
Il y a de quoi ouvrir l’œil en observant les fleurs lors de nos promenades estivales.

vendredi 5 juillet 2013

Tytthaspis sedecimpunctata, une toute petite coccinelle


Mes rencontres avec les insectes sont souvent surprenantes. J’ai l’habitude de bien regarder les différents végétaux lors de mes promenades et souvent j’aperçois un insecte qui de loin ressemble à un point, un mouvement sur une tige ou une fleur.

Ce fut le cas pour cette minuscule coccinelle. Remontant depuis un point où il y avait toujours de l’eau dans une zone du Var pourtant bien sèche, j’ai le l’ai aperçue sur  une tige de jonc en fleur.


Tytthaspis sedecimpunctata, sur du jonc.
Toute petite, j’ai eu bien   du mal à tenir la tige qui se dandinait au vent et à mettre au point sur le minuscule insecte.


Tytthaspis sedecimpunctata, sur mon doigt, se nourrit de grains de pollen.
Tytthaspis sedecimpunctata était en train de se régaler de pollen.

Arrivée à la maison je n’ai pas eu de mal à l’identifier malgré ses 3,5mm. La répartition de ses points est peu variable, seule la nuance du fond peut varier entre le jaune clair , le beige ou le beige rosé. Chaque élytre compte 8 points, ce qui lui vaut son nom de coccinelle à 16 points!


Tytthaspis sedecimpunctata, sur une tige de jonc.
La disposition de ses 16 taches avec la particularité que certaines soient reliées entre elles(celles se trouvant côté externe des élytres), son fond jaune aident bien.

Fin du premier épisode.

Ce matin , de bonne heure je nettoie un petit coin de jardin. Sur le sol je vois alors courir une minuscule coccinelle, un  peu jaune clair et quelques taches. Après l’avoir retrouvée, non sans mal et mise dans une petite boite sans la blesser, en prenant la petite motte de terre où elle se trouvait, nous sommes passés à la séance photo !

Et surprise, je trouve aussi Tytthaspis sedecimpunctata dans mon jardin ! Mais que faisait-elle au sol ?


Tytthaspis sedecimpunctata (grossie  3 fois)
Eh bien cette minuscule coccinelle mange des moisissures aussi ! Et dans un sol couvert de végétation il y a bien des moisissures. !

En fait elle n’est pas rare, on la rencontre largement dans toute l’Europe. Et en automne comme le précise cette page en anglais , certaines se rassemblent par milliers ce qui fut le cas à Londres pour se trouver un abri.(il faut chercher au milieu de la page).

 Petite elle fait entre 3 et 4 mm, mais on peut voir quelques détails sur les photos . D’abord, une marge brune le long de la suture entre les élytres et des petits points qui soulignent cette ligne brune.


Tytthaspis sedecimpunctata, 8 points sombres sur chaque élytre.
Je ne l’ai jamais vu voler, par contre elle se déplace avec beaucoup de rapidité et cherche un endroit pour se cacher !

Le pronotum est aussi décoré de quelques macules brunes.


Tytthaspis sedecimpunctata un front souligné d'une ligne sombre au-dessus de ses grands yeux noirs.
 
La tête que l’on voit en général peu, a un front avec une ligne sombre au-dessus des yeux.
Antennes, pattes et palpes labiaux sont clairs et translucides.

 
Il s'agit maintenant de bien ouvrir les yeux pour la rencontrer dans la nature, ou à l'automne quand le temps fraichit, d'observer ses rassemblements.

 

mardi 25 octobre 2011

Vibidia duodecimguttata, une coccinelle presque blanche.


Nous connaissons tous la jolie petite bête à bon Dieu, sa couleur rouge et ses points noirs se promenant dans les plantes du jardin et nous débarrassant des pucerons.
Vibidia duodecimguttata sur  fleur de Cirse sèche.


Mais dans cette famille, les Coccinellidae, il existe plusieurs sous- familles et dans chacune d’elle plusieurs genres


Celle d’aujourd’hui fait partie de la sous-famille des Coccinellinae, du genre Vibidia. Dans le genre Vibidia nous n’avons qu’une seule espèce en Europe ! Voici donc Vibidia duodecimguttata

Vibidia duodecimguttata, minuscule sur feuille de ronce.


Mais ce qui est intéressant, c’est que cette petite coccinelle, 4 mm , présente régulièrement dans mon jardin , ne porte pas le costume habituel .D’ordinaire, c’est une coccinelle orange avec des taches blanches, au nombre de 12, mais certaines se rejoignent. Ce qui est plus rare c’est le fait que ces taches sont presque totalement jointives à tel point que la coccinelle me paraissait au premier abord blanche ; ce n’est qu’en voyant de petits espaces orangés que je me suis orientée vers la bonne espèce. Heureusement Vibidia présente d’autres particularités notamment le pli élytral*. En regardant l’arrière de cette petite coccinelle on voit les élytres qui forment un creux avant de se terminer. Beaucoup de coccinelles ont des élytres bien bombées.
Vibidia duodecimguttata vue de face.


Cette coloration très claire est typique du sud de la France et de l’Espagne. Pour voir la coloration habituelle de l’insecte c’est ici


C’est une coccinelle qui se nourrit de champignons microscopiques dont l’oïdium qui envahit certaines plantes en fin d’été.

Il existe une autre coccinelle orangée avec qui on peut confondre Vibidia dans sa forme habituelle, c’est Calvia quatuordecimguttata.
Calvia quatuordecimguttata avec son pronotum découpé à l'avant.

Calvia quatuordecimguttata    a 14 points,   fait 5 à 6mm, Vibidia duodecimguttata a 12 points et fait 4mm.
Vibidia duodecimguttata avec son pronotum droit vers l'avant.

Mais la différence se voit sur le pronotum .Calvia a un pronotum plus découpé à l’avant alors que celui de Vibidia est droit. Et surtout Calvia n’a pas ce fameux pli élytral à l’arrière du corps.
Ces coccinelles ne sont pas rares, on peut les trouver dans toute la France et jusqu'en Grande Bretagne ou aux Pays Bas. Mais petites, elles sont moins visibles  et dérangées se cachent vite sous les feuilles ou se laissent tomber  au sol. C'est notamment le cas de Vibidia, mais je me suis laissée surprendre une première fois et lors de notre seconde rencontre j'ai pris mes précautions!!

*Le pli élytral est aussi présent chez Harmonia axyridis, la coccinelle asiatique.