mercredi 13 octobre 2010

Petites nouvelles de certains de mes pensionnaires.

La Tarente de Maurétanie
Dans le dernier numéro de la Salamandre ( revue de nature), un entrefilet précise que le petit gecko dont j’ai pu observer la mue, voyage .Maintenant il se rencontre à Toulouse et à Bordeaux. On le trouve surtout près des zones d’activités et des gares, il hiverne se cachant sous les toits ou les boitiers électriques. On pense que le gecko se déplace avec l’homme.



Un des habitués du coin de la boîte à lettres.


Chez nous, mes petits amis passent l’hiver à l’abri dans les murs, sous la boîte à lettres ou sous le toit de la terrasse. Certains petits malins s’invitent dans la maison, mais restent très discrets dans les endroits peu éclairés.

La chenille du Sphinx tête de mort : Acherontia atropos

La grosse chenille que j’avais vu s’enfuir dans le terre du bac mis à sa disposition , s’est chrysalidée et après être devenu papillon s’est envolée ! J’avais mis une dizaine de jour après l’enfouissement un couvercle sur le bac, espérant voir le papillon, mais c’était déjà trop tard.



La cavité bien lisse et ovale dans laquelle s'est opérée la métamorphose.



Curieuse, la semaine passée je voulais savoir ce qui se passait dans la terre ! J’ai précautionneusement enlevé la terre et arrivée au fond, je suis tombée sur un amas de terre bien compactée et qui présentait une belle ouverture. A l’intérieur ‘enveloppe de la chrysalide , avec la tête, les yeux reconnaissables. Le trou était bien lisse et solide, de forme ovale, environ 4,5cm de long, l’ouverture faisait près de 4cm de diamètre.




L'enveloppe , vide, de la chrysalide.

Le dessus de la terre ne laissait rien voir, pas de trou, pas de petit tas de terre remuée, je ne me doutais absolument pas que le papillon était parti.


Détail de l'enveloppe de la chrysalide, les fentes dans la chitine , en bas , sont les trous de respiration.


Le gros-plan sur cette enveloppe de chitine vide dans laquelle une chenille est devenue un papillon, est un moyen de voir que même sous terre aucun détail n'est négligé. On dirait un beau cuir.



La guêpe maçonne : Sceliphron caementarium
Le nid est toujours fermé, aucune ouverture.



Drilus flavescens


Dix jours après leur installation dans la coquille d’escargot, les deux larves de Drilus flavescens, y sont toujours.






La photo a été prise le lendemain de l’installation.

Je continue à surveiller!!

5 commentaires:

  1. De belles découvertes et observations. C'est intéressant de suivre leur évolution comme ça :)

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  2. Salut Lucie,
    quel post varié et intéressant! Le détail de l'enveloppe de ton papillon est impressionnant et nous rappelle que la nature est bien faite!

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  3. Oui, belles observations et beaucoup de détails dans ces belles photos!
    Tu as dû être frustrée de ne pas pouvoir pixeliser le Sphinx à sa sortie, mais il a dû refermer le trou avant de s'envoler! Pourquoi? C'est surprenant! Que voulait-il donc cacher?!!
    Les Drillus sont rigolos dans leur coquille! Ils vont mourir de faim à leur sortie au printemps! LOL!
    Bisous à vous deux et bonne journée, Lucie!

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  4. Voilà de quoi alimenter en rubriques variées les moments creux qui se profilent à l'horizon. Un feuilleton que je ne vais pas manquer tu peux en être sûre.

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  5. en voila une qui t'a rusé , et pourtant je ne pensais pas qu'un insecte puisse te piéger :)

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Votre avis sur ce sujet m'intéresse;je lis toujours les commentaires avec beaucoup de plaisir, ...même si je n'y réponds qu'occasionnellement.