jeudi 4 février 2010

Inséparables de Fischer( Agapornis fischeri) une colonie d’oiseaux exotiques sur la Côte d’Azur!

Que viennent donc faire ces oiseaux de « compagnie » dans un blog consacré à la nature ?
Eh! bien ces jolis petits cousins des perroquets vivent dans la nature. Oui dans la nature, pas dans un parc naturel.

Voici un bref résumé de leur histoire.
Aux alentours de l’année 1992-93, un propriétaire de ces jolis oiseaux ouvre, au sens propre, leur cage. Hop, ils s’envolent dans les environs de sa demeure ! Nous sommes sur la Côte d’Azur, région ayant un climat doux et surtout où les rigueurs de l’hiver ne se font pas trop sentir ! Ils se reproduisent dès 1994 et une petite population férale s’est développée.
En février 2010, nous avons rencontré des descendants de ces beaux oiseaux !

Le phénomène est connu, a été un peu étudié. Ce qui m’intéressait c’était bien sûr de constater leur présence en hiver..
Nous avons commencé notre recherche à Beaulieu sur mer où nous avions vu furtivement un oiseau en ville, il y a déjà quelques années. C’était la commune où le nombre des oiseaux était le plus important. Nous nous sommes promenés le nez en l’air et avons interrogé quelques personnes ! Hélas nous n’avons vu aucun oiseau et pire il nous fut dit qu’il n’y en avait plus car il faisait trop froid (la soirée précédente quelques flocons de neige étaient tombés, un comble).

Nous en profitons alors pour emprunter la Promenade Maurice Rouvier reliant Beaulieu à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Ciel bleu, soleil, mer calme, quelques goélands et mouettes qui prennent le soleil, le rêve !
Arrivés près du port, mon mari, le voit ! Eh oui un oiseau vert dans un arbre attire le regard ! C’est ainsi que nous avons trouvé ce petit groupe d’inséparables qui sont donc naturalisés dans la région !


Un petit groupe d'Inséparables de Fischer prennent le soleil dans un figuier, heureusement dénudé!
Nous sommes en février!

C’est dans un figuier que nous voyons un petit groupe qui profite du soleil ! Difficile d’avoir une image agréable, un figuier c’est plein de branches et il reste encore quelques figues vertes ! Mais cela donne une idée de ce que l’on rencontre en regardant en l’air !


Curieux , l'Inséparable, dans un laurier rose.

Heureusement en cherchant un peu plus loin quelques- uns de ces oiseaux étaient un davantage isolés !
Celui-ci,  intrigué sur sa branche de laurier rose, se demande qui est la curieuse qui s’approche.
Voici un détail de cette image mettant en évidence ses belles couleurs et sa manière de se tenir sur la branche
Regardez ses pieds !


Inséparable de Fischer, observez ses pieds!

Comme le Torcol fourmilier (Jynx torquilla) présenté dans le billet précédent, les oiseaux de l’ordre des Psittaciformes (qui inclut la famille des Psittacidae), présente la disposition des pieds particulière : 2 doigts vets l’avant et 2 doigts vers l’arrière. On parle alors de pied zygodactile, ce que connaissent bien les amateurs de perroquets ! Cela aide bien à grimper le long des troncs.


Oiseau sociable, l'Inséparable est rarement seul !


C’est avec ce portrait que se termine l’article d’aujourd’hui

Un second article suivra!

mardi 2 février 2010

Torcol fourmilier:un hivernant rare en visite au jardin!


C’est bien parce que nous avons eu un visiteur tout à fait inhabituel dans notre jardin que je reprends la plume !

Vous savez en ce moment il fait bien froid partout et nous sommes occupés principalement à …manger, manger, pour garder la chaleur de notre corps ! Les nuits sont bien froides, même par ici, on ne se gèle pas autant que nos cousins restés plus au nord du pays, mais..il ne fait pas chaud !
Un visiteur inhabituel …Oui !
Je n’en ai pas cru mes yeux quand depuis la buvette, c’est à dire le plus bas que je descende. moi je ne vais pas terre, quelle idée, j’ai vu un oiseau en tenue de camouflage.
Oui, une tenue que je ne connaissais pas, j’ai vraiment dû regarder plusieurs fois pour reconnaître un oiseau de la famille des Pics ! Nous ne nous nous fréquentons pas..
Oui un pic, mais le plus petit de la famille: un torcol fourmilier cherchait de la nourriture au sol…
Je dois vous dire que je ne sais pas grand chose de lui.
Alors je redonne la plume à Lucie, elle va vous en dire davantage !A bientôt quand il fera moins froid..
 signé :Miss Parus caeruleus


Un torcol au mois de janvier dans le jardin.

Eh oui, chers amis, comme miss Parus je n‘en croyais pas mes yeux quand j’ai vu, un peu à l’écart de la troupe de pinsons, chardonnerets et tarins en train de se restaurer au sol, un oiseau de la taille d’un pinson, mais d’un plumage bien différent !
Il n’est pas allé aux mangeoires, il s’est contenté de chercher au sol ! Il a fait une petite promenade, fouillant les herbes et heureusement est resté quelques instants à portée de mon objectif.


Tête du torcol : observons le détail de ce plumage magnifique.

Rentrée dans la maison, le visionnage des photos et la comparaison avec un ouvrage d’identification a confirmé ma première idée ! C’était bien un torcol fourmilier ! Torcol fourmilier, un nom qui donne une piste : ce petit Pic, eh! oui un pic, est le seul pic migrateur. Jynx torquilla de son nom scientifique.
Pourquoi torcol car il tord le cou comme un contorsionniste ! Il est surtout capable de l’allonger et de ressembler à un serpent s’il se sent menacé et de dresser les plumes de sa tête en forme de huppe! Car il vit essentiellement au sol où il cherche …bien sûr des fourmis !!!Il a une langue collante qui se déplie lorsqu’il explore une fourmilière !


Le torcol fourmilier cherche des insectes dans l'herbe!

Que faisait-il dans mon jardin en ce dernier jour du mois de janvier ?
Les torcols sont des migrateurs. C’est logique : essentiellement insectivores, ils sont obligés d’aller voir ailleurs en hiver pour trouver des insectes ! Car en cette saison, même par ici, les insectes ne fournissent pas des repas copieux !


Le  torcol fourmilier, petit curieux, se repose au soleil!

La consultation de l’Atlas des oiseaux nicheurs de Provence Alpes Côte d’Azur renseigne sur leur habitat et leur présence dans la région. C’est un hivernant rare. Mais la particularité de notre département est le fait qu’il occupe la zone de 0 à 500mètres alors que dans les Alpes on le rencontre surtout au- dessus de 500mètres.
Mais c’est un sédentaire en Corse, normal en hiver, le climat y est plus doux !
Au mois d’avril, quand il revient de ses vacances africaines ( le voyage et même le séjour est terrible car beaucoup meurent pendant ce périple) c’est la meilleure période pour l’observer. C’est à ce moment qu’il chante, d’ailleurs les deux sexes chantent, mais son chant nasillard n’a rien d’extraordinaire ! Sa particularité étant qu’il le module et rend son repérage difficile !

Puisque j’ai eu l’occasion de l’avoir sous les yeux j’ai vérifié une particularité de la famille des Pics ! Ils ont les pieds un peu différents des autres oiseaux.
Voyez sur cette photo de tarin : l’oiseau a 4 doigts, 3 vers l’avant et un vers l’arrière du pied !


Détail du pied d'un tarin des aulnes : 3 doigts dirigés vers l'avant, un vers l'arrière.

Maintenant un crop d’une image du pied du torcol ( je sais l’herbe est gênante, mais…)Il n’a que 2 doigts dirigés vers l’avant du pied et donc les 2 autres regardent vers l’arrière du pied. Un moyen d’avoir une excellente prise quand il se promène sur les troncs à la recherche d’insectes ! Sa tenue camouflée avec ses stries grises sur le dos augmente la confusion et le dissimule aux regards.


Les pieds du torcol ont seulement 2 doigts dirigés vers l'avant et aussi 2 doigts vers l'arrière, une particularité de la famille des Picidés.

En fait, je dirais que c’est un oiseau qui aime la discrétion !!Il fréquente les lisières et les clairières forestières, les vergers.Mais le souvenir qu’il me laisse, outre ces quelques images ,c’est l’extraordinaire beauté de son plumage : du blanc, gris clair, gris soutenu, doré, roux brun s’agence en une marqueterie délicate! Les plumes sont un chef d‘oeuvre de complexité.


Torcol fourmilier, un hivernant peu fréquent: nous interroge-t-il sur la conservation de son milieu?

Oiseau protégé nationalement, par une directive de 1979.Alors avec miss Parus, nous vous souhaitons de le rencontrer un jour. En attendant, si vous utilisez moins d’insecticides dans votre jardin, vous rendrez un grand service à bien des oiseaux !
Voilà une jolie page qui complète bien les informations que j’ai pu vous donner.

dimanche 31 janvier 2010

Volucelle zonée : faux frelon, mais vraie mouche !

Au soleil du matin sur la menthe en fleurs ce gros insecte impressionne ! De loin, on se dit attention gardons nos distances, un frelon en maraude.
A l’approche le doute est vite dissipé : la paisible volucelle passe de fleurs en fleurs pour se gaver de nectar !
Pas de confusion possible avec un frelon en chasse qui lui inspecte les fleurs dessus, dessous et parcourt le massif sans s’arrêter ! Il recherche guêpes et abeilles dont ce carnivore fait son ordinaire !


Une jolie mouche déguisée en frelon!!

Les Syrphes, dont fait partie Voculla zonaria, sont des mouches affublées de divers déguisements ! Celle-ci, car c’est une femelle ses yeux écartés en attestent, (de plus sa taille est plus importante que celle du mâle), porte une livrée des plus jolies. Au soleil son costume ressemble à du velours !


Mais Volucella zonaria se nourrit de nectar!

Bon, un insecte ne se définit pas seulement par ses couleurs chatoyantes sous le soleil.
C’est un Diptère : elle a 2 paires d’ailes, les ailes postérieures sont réduites à des bâtons, on les appelle des balanciers ! Le flèche noire en indique le petit point blanc.

La menthe c'est bon , mais un peu collant!!!

Elle fait partie de la famille des Syrphes. La nervation des ailes est un critère important de reconnaissance.

Une belle aile aux nervures caractéristiques!

Ses antennes courtes de forme arrondie sont ornées d’une soie sensitive, l’arista.Et on voit sur le dessus de sa tête, les 3  ocelles.Vous remarquerez les gros yeux composés, non jointifs qui permettent de distinguer les sexes chez beaucoup de Syrphes! Ici nous avons uniquement des femelles sur le sphotos!


Tête  de Volucella zonaria avec ses yeux composés et ses 3 ocelles ( yeux simples)

C’est un insecte qui est du type suceur : sa trompe se plie et se rétracte. Quand il se régale, il déploie et déplie son organe, ce qui donne un mouvement un peu saccadé à son nourrissage.


Une jolie trompe pour prélever le nectar des fleurs!

C’est un insecte qui pond dans les nids de guêpes et de bourdons ! C’est ce qui explique premièrement ce déguisement car pénétrer dans un nid de guêpe n’est pas chose facile ! J’ai lu par ailleurs qu’il lui fallait sans doute avoir des marqueurs chimiques pour passer le contrôle à l’entrée de ce nid ! Car les insectes ont un système sophistiqué de reconnaissance entre eux ! Avoir l’air de…ne suffit pas …il faut aussi sentir comme… !
La femelle pond ses œufs sur les parois du nid.
Ensuite les larves se nourrissent des détritus qu’elles trouvent dans ces nids(cadavres par exemple, détritus des repas, excréments, mais peut être aussi d’un peu de couvain de temps en temps..) !En fait c’est le ménage à l’œil …
C'est un insecte que l'on voit dans toutes nos régions de mai à septembre.Alors vivement les beaux jours!!!

mercredi 27 janvier 2010

Larves de sauterelles et de criquets.

La difficulté à mettre un nom sur certains insectes en particulier les orthoptères ( grillons, sauterelles, criquets) vient de ce que ces bébêtes passent par plusieurs stades avant de devenir adultes.
Ainsi une sauterelle va éclore d‘un petit œuf déposé par la femelle à la fin de l’été ou de l ‘automne dernier dans une tige d’herbe, le creux d’une écorce ou même dans le sol ! Cette larve de 3 ou 4 mm va grandir jusqu’à atteindre le 2 ou 3 cm du dernier stade, l’adulte.
Comme ces insectes ont un corps recouvert de chitine ils ne peuvent pas beaucoup grandir à l’intérieur de cette enveloppe rigide ! Donc quand le manteau est trop petit , hop on en change.

Bien caché dans les glaieuls, une future sauterelle sans doute verte!

Chaque changement rapproche la larve de l’aspect de l’adulte ! Aux premiers stades on ne voit pas du tout les ailes, puis à l’avant dernier elles sont bien là, mais dans une disposition particulière.
Alors  quand on voit au printemps de petites larves, on ne peut pas précisément dire quel adulte elle deviendra(sauf pour les spécialistes, heureusement) . Mais on dispose de quelques repères pour , un peu les différencier les uns des autres.


Position au repos , antennes rabattues: je dors!

1 : les larves de sauterelles : les grandes antennes sont présentes dés l’éclosion !Dés les premiers stades on voit si c’est un mâle ou une femelle car l’oviscapte se développe progressivement !
Je connais bien les 5 espèces de sauterelles qui vivent dans mon jardin et d’année en année je les photographie depuis leurs premières apparitions publiques jusqu’au stade adulte quand je les entends chanter ! Mais toutes petites, ces larves , bien cachées pour survivre, sont vraiment difficiles à voir.


Sans doute une larve de phaneroptera nana.

Je soupçonne celle ci d’être une larve de Phaneroptera nana ! Pourquoi ? Elle est sur le même secteur où j’ai vu plusieurs adultes et de plus elle se régale de la même fleur que les adultes !
De plus ses couleurs ( qui ne sont pas des indices probants ) sont proches.


Une larve (5mm) de criquet.

2 les larves de criquet : ici ce sont les antennes courtes et trapues qui sont un repère. Je sais que les criquets les plus nombreux dans mon jardin sont les Criquets pansus.(Pezotettix giornae) Mais je n ‘irais pas jusqu’à affirmer qu’il s’agit d’une larve de pansu ! Comment y arriver ? Mettre cette petite larve dans un terrarium et suivre son évolution ! Je n’ai pas le cœur de les priver ainsi de leur mode de vie normal !J’ai beaucoup de plaisir à les voir par surprise sur une fleur ou derrière une feuille de salade !!Un jour peut être..

Voici un exemple facile.


Larve de criquet égyptien (ayant perdu une patte)

Chez le Criquet égyptien(Anacridium aegyptium) les fameux yeux rayés sont présents aux premiers stades.Là, on se rend compte que le caractère très particulier des yeux est un critère quasi infaillible, car chez nous, lui seul a les yeux rayés verticalement ! Attention ce n’est plus vrai en Corse ou le Criquet nageur(Eyprepocnemis plorans ) présente lui aussi ce caractère au stade adulte.
Il est évident que les éléments donnés ici sont ceux dont on peut se servir pour faire un tri parmi nos observations ! Bien sûr les spécialistes feront l’étude à partir d’insectes observés en élevage .


Femelle de grillons des bastides

Voilà un insecte qui n’est pas une larve de sauterelle ni de criquet !Elle (c’est une femelle) a bien de longues antennes.Mais regardez la terminaison de son abdomen ! Son long oviscapte est entouré de 2 cerques acérés. C’est un beau Grillon des bastides.(Gryllomorpha dalmatina).


Une très belle larve de sauterelle encore indéterminée ..

Mais regardez maintenant la photo ci-dessus! C’est une larve de sauterelle !

Heureusement que la photo permet de reposer tranquillement le regard sur nos insectes et de les ausculter presque sous toutes les coutures ! Et tout ceci sans trop les inquiéter !!
Voilà plus de questions que de réponses !Mais l’œil bien préparé et l’esprit reposé nous sommes prêts à partir à la découverte de nos petits visiteurs qui se préparent doucement à nous faire vivre des aventures photographiques et entomologiques, le nez dans l’herbe !!

dimanche 24 janvier 2010

La decticelle splendide : une sauterelle qui mérite bien son nom !

Voilà la sauterelle la plus colorée que j’ai jamais vue ! Et ce, en plus dans mon jardin ! Elle m’a époustouflée, je n’imaginais pas avoir une telle beauté dans mes herbes folles ! Il s’agit d’Eupholidoptera chabrieri , la bien nommée decticelle splendide !

Vous me direz que mon enthousiasme pour une « sauterelle » est bien exagéré !
Mais attendez un peu ! Bon, elle aime beaucoup les herbes hautes dans le jardin, mais sur mon parcours nature à 600m d’altitude ce sont les buissons de ronces qu’elle affectionne ! C’est dire qu’elle est discrète ! Et elle a raison ! Avec ses couleurs qui vont d’un beau vert peu visible dans l’herbe, au jaune et à l’orangé, elle se voit de loin ! Mais approchez vous et hop, plus personne !
Avouez que l’on ne voit pas souvent une sauterelle qui a le contour latéral de son pronotum souligné d’orange !


Une sauterelle aux couleurs lumineuses!

Comment la reconnaître ! Vu de dessus son pronotum se termine par une superbe arrondi. La femelle n’a pas d’ailes visibles ( elles sont très petites et cachées sous le pronotum ), le mâle a des tegmina très courts.


Le mâle d'eupholidoptera chabrieri : la flèche indique ses tegmina réduits!

Les portraits rapprochés, faits de bon matin dans l’herbe un peu humide, nous montrent les 2 couleurs dominantes que l’on trouve pour la tête de la decticelle splendide un joli jaune ou un vert tendre ! Mais en plus de ces couleurs de fond, elle porte des macules noires de formes bien délimitées comme les mouches que se mettaient les jolies dames au dans l’ancien temps pour faire ressortir la blancheur de leur peau !!


Face verte avec maquillage bien visible, madame est prête à sortir!

Remontons le temps ! En juillet cette jolie decticelle est adulte, apte à se reproduire, puis elle disparaît à l’automne ! Seuls ses œufs passent l’hiver !

Avant d’atteindre les 3 cm que font les femelles adultes, elles passent par au moins 5 stades séparés chacun par une mue !


Minuscule, cette sauterelle sera adulte dans 2 à 3 mois, si tout va bien!!

Au départ, en avril on peut voir ce tout petit insecte 3 mm se promener sur les herbes, ici sur des feuilles de blettes. Bien sûr elle n’a pas d’ailes, ni de belles couleurs. Il faut qu’elle passe inaperçue et reste bien cachée pour continuer à se développer car les prédateurs sont nombreux ! Ce n’est que le matin quand elle sort de sa cachette pour se chauffer un peu au soleil qu’elle est visible ! Je pense qu’ici elle est déjà au second stade de développement. Elle est de couleur très sombre.


Le dernier stade larvaire de cette decticelle splendide femelle: il manque encore la tenue colorée qui en fera une vraie merveille!

Au dernier stade larvaire les couleurs ne sont pas encore acquises ! On voit du vert, et la bordure blanche du pronotum qui va virer au jaune éclatant lors de la dernière mue. Photo faite en juin.


Les dessous de la decticelle sont aussi jolis que le dessus!

Bon c’est une sudiste, mais que l’on rencontre dans le grand sud, depuis l’Isère aux Landes et aux Alpes maritimes. Ce qui est étonnant c’est de l’avoir dans mon jardin car son habitat se situe davantage en altitude et dans les endroits boisés, ce biotope correspond assez bien au paysage que je parcours entre 600 et 700 mètres d’altitude. C’est la seconde année que je la vois par ici à 220 mètres au dessus du niveau dela mer , j’espère qu’elle continuera à s’y plaire !

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