Tous les oiseaux ne sont pas aussi habiles avec leurs mains, pardon leurs pattes , que nous les mésanges. Ils ne savent pas s’aider de leurs pieds pour tenir les graines, mais heureusement, ils ont un bec bien plus gros que le nôtre ! En voici quelques- uns, de ces éplucheurs de graines.
Pinson des arbres femelle, un travail soigné pour enlever la partie immangeable de la graine.
D’abord les Pinsons des arbres. Certains s ‘installent à la mangeoire et après avoir saisi une graine, la font tourner dans leur bec avec l’aide de leur langue et se débarrasse de l’écorce de la graine de tournesol. Regardez la forme de leur bec,il est large à la base et remonte sur les côté pour bien contenir la graine.
Nous avons ainsi des goinfres, qui plus gros que moi, petite mésange bleue, monopolisent la mangeoire. A l’aide de ces quelques images on va regarder comment ils font pour ôter l’enveloppe dure de la graine de tournesol.
La langue est bien utile pour placer correctement la graine.(Chardonneret élégant)
Voici le Chardonneret élégant : avec beaucoup d’élégance, sa langue positionne correctement la graine de façon longitudinale dans le bec. Ensuite les bords tranchants du bec entament l’écorce, c’est la partie la plus longue et la plus difficile. Parfois il faut tourner et retourner la graine dans le bec pour y arriver .Mais c’est un travail délicat car il ne faut pas écraser la graine en bouillie, tout serait immangeable.
On tourne la graine et on se débarasse de la peau.
Le Verdier d’Europe, avec son bec puissant et bien creusé est un des plus habile à ce petit jeu. Il écorce avec une rapidité qui m’étonne. Mais pour nourrir ce gros volatile, il en faut des petites graines de tournesol !
Il ne garde que l'amande bien nourrissante !
Il me fait un peu peur, je ne m’approche pas de la mangeoire pendant ce temps et j’attends sur une branche.
-Lucie, tu pourrais peut être l’embaucher pour éplucher tes pommes de terre ?
-Merci miss Parus de ton idée, mais je ne suis pas sûre que notre beau Verdier soit de cet avis, il n’épluche que ce qu’il mange, lui !!
Signé: miss Parus caeruleus aidée de Lucie
mardi 14 décembre 2010
lundi 13 décembre 2010
Etourneau sansonnet : des kakis méditerranéens aux insectes écossais.
L’autre jour je vous ai parlé de la Fauvette à tête noire qui garde jalousement le plaqueminier pour préserver sa réserve de gourmandise : les kakis.
Impuissante, la Fauvette subit la présence des étourneaux , mais ne quitte pas pour autant son trésor.
Eh, bien je peux vous dire que parfois elle me fait mal au cœur. Imaginez-vous qu’elle est bien impuissante devant des voleurs de fruits bien plus forts qu’elle.
La voilà contrainte de supporter ces gros gourmands que sont les étourneaux. Venus des régions nordiques vers la mi-octobre des nuées d’étourneaux survolent parfois les environs. Et ils sont bruyants, on ne s’entend plus causer quand ils sont installés dans le chêne.
Les étourneaux, des hivernants venus du Nord de l'Europe, se gavent des fruits restés sur les arbres.
Certains ont pris goût à ces fruits qui ne poussent pas dans leur région d’origine. Ils viennent ainsi à deux ou à trois et se régalent de ces fruits murs et collants. Tellement collants qu’ils doivent ensuite se nettoyer le bec sur les branches. Tout cela sous les yeux impuissants de Madame Fauvette la propriétaire du plaqueminier !
C'est bon, très bon, semble-t-il nous dire.
-Et où ces oiseaux bavards passent-ils donc l’été me demande ma cousine la grande Mésange charbonnière.
-Oh là tu m’en demandes trop, moi je ne voyage pas, je me sens bien dans ce petit coin, à proximité immédiate du Jardin de Lucie. Tu, tu sais quoi, je vais demander à Lucie.
-Bien miss Parus, je vais te l’expliquer. Les bruyants étourneaux qui se promènent par ici , nous viennent de loin , d’Europe de l’Est, d’Allemagne, de la lointaine Pologne ou plus encore des contrées du Nord là- bas près de la Russie.
-Et que faisaient-ils là- bas ?
Dans le Nord de l'Ecosse, au mois de juin , l'étourneau ravitaille ses petits .
-Eh bien comme toi ici, ils s’occupaient de leurs petits
Voilà ce que j’ai vu lorsque je suis allée au mois de juin dans une de ces contrés nordiques : les îles Shetland, au Nord de l’Ecosse.
Là-bas, les étourneaux qui ont passé leurs vacances d’hiver dans le Sud Ouest de la France font leurs nids et élèvent leurs petits. Les habitants sont si contents de les voir qu’ils leur mettent plein de mangeoires et de nourriture.
Brr, le vent souffle et il ne fait pas chaud, là dans le Nord!
Mais pour faire grandir les oisillons bien vite, il leur faut de la bonne viande. C’est ainsi que les étourneaux chassent les insectes, chenilles et autres larves pour nourrir leurs petits.
J’en ai même vu un qui a attrapé cette drôle de limace en bord de mer. Bien que je l’ai observé longuement, le malin n’a jamais voulu me montrer où il allait avec cette belle ration de viande.
Une belle grosse limace pour les petits bien cachés au nid.
-Ta curiosité est-elle satisfaite, Miss Parus ?
-Si je comprends bien les étourneaux ont beaucoup de travail pour nourrir leurs oisillons, tout comme moi !!Oh la la, heureusement que maintenant c’est plus facile, je reprends des forces. Et en plus , il faut qu’ils voyagent depuis si loin parce que chez eux il n’y a plus rien à manger et il fait très froid.
Oh la la , cela me donne beaucoup à réfléchir.
Bon, Miss Parus étant toujours perdue dans ses réflexions, je termine cet article à sa place en souhaitant que tous ces grands voyageurs trouvent chez nous de quoi passer un bon hiver.
Impuissante, la Fauvette subit la présence des étourneaux , mais ne quitte pas pour autant son trésor.
Eh, bien je peux vous dire que parfois elle me fait mal au cœur. Imaginez-vous qu’elle est bien impuissante devant des voleurs de fruits bien plus forts qu’elle.
La voilà contrainte de supporter ces gros gourmands que sont les étourneaux. Venus des régions nordiques vers la mi-octobre des nuées d’étourneaux survolent parfois les environs. Et ils sont bruyants, on ne s’entend plus causer quand ils sont installés dans le chêne.
Les étourneaux, des hivernants venus du Nord de l'Europe, se gavent des fruits restés sur les arbres.
Certains ont pris goût à ces fruits qui ne poussent pas dans leur région d’origine. Ils viennent ainsi à deux ou à trois et se régalent de ces fruits murs et collants. Tellement collants qu’ils doivent ensuite se nettoyer le bec sur les branches. Tout cela sous les yeux impuissants de Madame Fauvette la propriétaire du plaqueminier !
C'est bon, très bon, semble-t-il nous dire.
-Et où ces oiseaux bavards passent-ils donc l’été me demande ma cousine la grande Mésange charbonnière.
-Oh là tu m’en demandes trop, moi je ne voyage pas, je me sens bien dans ce petit coin, à proximité immédiate du Jardin de Lucie. Tu, tu sais quoi, je vais demander à Lucie.
-Bien miss Parus, je vais te l’expliquer. Les bruyants étourneaux qui se promènent par ici , nous viennent de loin , d’Europe de l’Est, d’Allemagne, de la lointaine Pologne ou plus encore des contrées du Nord là- bas près de la Russie.
-Et que faisaient-ils là- bas ?
Dans le Nord de l'Ecosse, au mois de juin , l'étourneau ravitaille ses petits .
-Eh bien comme toi ici, ils s’occupaient de leurs petits
Voilà ce que j’ai vu lorsque je suis allée au mois de juin dans une de ces contrés nordiques : les îles Shetland, au Nord de l’Ecosse.
Là-bas, les étourneaux qui ont passé leurs vacances d’hiver dans le Sud Ouest de la France font leurs nids et élèvent leurs petits. Les habitants sont si contents de les voir qu’ils leur mettent plein de mangeoires et de nourriture.
Brr, le vent souffle et il ne fait pas chaud, là dans le Nord!
Mais pour faire grandir les oisillons bien vite, il leur faut de la bonne viande. C’est ainsi que les étourneaux chassent les insectes, chenilles et autres larves pour nourrir leurs petits.
J’en ai même vu un qui a attrapé cette drôle de limace en bord de mer. Bien que je l’ai observé longuement, le malin n’a jamais voulu me montrer où il allait avec cette belle ration de viande.
Une belle grosse limace pour les petits bien cachés au nid.
-Ta curiosité est-elle satisfaite, Miss Parus ?
-Si je comprends bien les étourneaux ont beaucoup de travail pour nourrir leurs oisillons, tout comme moi !!Oh la la, heureusement que maintenant c’est plus facile, je reprends des forces. Et en plus , il faut qu’ils voyagent depuis si loin parce que chez eux il n’y a plus rien à manger et il fait très froid.
Oh la la , cela me donne beaucoup à réfléchir.
Bon, Miss Parus étant toujours perdue dans ses réflexions, je termine cet article à sa place en souhaitant que tous ces grands voyageurs trouvent chez nous de quoi passer un bon hiver.
dimanche 12 décembre 2010
La Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) surveille les kakis
Pour aller à la mangeoire quand je viens depuis les grands arbres où je passe la nuit, je fais toujours un arrêt dans le plaqueminier.
Mais depuis maintenant 3 semaines je me dépêche de partir de ce bel arbre. .Il y a là une de nos vagues connaissances qui ne supporte plus que nous nous arrêtions.
Pourquoi donc ?
Je surveille, je surveille!
Eh bien je crois avoir compris .Dans ce bel arbre les fruits sont mûrs. Ce sont de gros fruits rouge orangé. J’ai entendu Lucie dire à son mari, de ne surtout pas grimper dans l’arbre car ses branches cassent comme du verre. Pas question non plus, a-t-elle dit de se faufiler entre les branches pour cueillir des fruits difficiles à atteindre.
Que personne ne s'approche!!
Il reste donc des kakis perchés là –haut et les gourmands, ceux qui mangent des fruits se régalent.
Mais voilà cet oiseau- là, en fait, me souffle Lucie, c’est une femelle Fauvette à tête noire, eh bien, cette fauvette n’est pas partageuse.
Elle s’est mis dans la tête, que tous les fruits sont à elle. Même tout l’arbre. Elle tolère à peine que nous fassions un arrêt- minute. Bientôt elle va nous faire payer un ticket de stationnement ! Je vous le dis !
En poste de surveillance des alentours.
Zzzz,zin , teck teck teeeck…Oh là là je ne comprends rien à ce qu’elle dit !
Elle cause, elle cause, c’est supportable. Mais pire, je l’ai vu foncer sur une copine à elle une fauvette comme elle ! D’ailleurs on devrait l’appeler fauvette à tête rousse cette oiselle- là ! Il n’y a que les garçons qui ont la tête noire. Sont jolis avec leur petite casquette noire et leur joli plumage gris perle ! Les jeunes de l’année eux aussi une casquette rousse avec leur costume gris clair, c’est pourquoi on croit parfois qu’il n’y a que des femelles dans les parages !!
Monsieur Fauvette à tête noire avec sa casquette noire et son discret costume gris perle et beige.
La voilà ce qu’elle veut : manger du kaki ! Avec son bec pointu elle picore le fruit mou ! C’est une frugivore, elle ne sait pas comme nous percer la peau dure des graines de tournesol.(Je signale quand même que notre Fauvette mange aussi beaucoup d’insectes au printemps et elle en nourrit ses petits)
Voilà le régal de la gourmande: des kakis bien mûrs
C’est pourquoi elle ne vient pas à la mangeoire. Mais quand il n’y a plus de kakis ou de vieilles pommes dans les vergers, elle se contente des baies du gui (La Hulotte n°48 nous le raconte dans le détail, euh.. c’est toujours Lucie qui lit les livres,) dont elle assure ainsi la propagation.
Elle surveille tôt le matin quand il fait frais, elle gonfle ses plumes pour se réchauffer.
Autre précision, de nombreuses Fauvettes à tête noire sont venues passer l’hiver dans les parages et c’est pourquoi notre Fauvette défend si farouchement son plaqueminier, cela faisait plusieurs semaines qu’elle surveillait ses fruits et elle n’est pas partageuse, mais alors pas du tout !
Signé: Miss Parus caeruleus
Mais depuis maintenant 3 semaines je me dépêche de partir de ce bel arbre. .Il y a là une de nos vagues connaissances qui ne supporte plus que nous nous arrêtions.
Pourquoi donc ?
Je surveille, je surveille!
Eh bien je crois avoir compris .Dans ce bel arbre les fruits sont mûrs. Ce sont de gros fruits rouge orangé. J’ai entendu Lucie dire à son mari, de ne surtout pas grimper dans l’arbre car ses branches cassent comme du verre. Pas question non plus, a-t-elle dit de se faufiler entre les branches pour cueillir des fruits difficiles à atteindre.
Que personne ne s'approche!!
Il reste donc des kakis perchés là –haut et les gourmands, ceux qui mangent des fruits se régalent.
Mais voilà cet oiseau- là, en fait, me souffle Lucie, c’est une femelle Fauvette à tête noire, eh bien, cette fauvette n’est pas partageuse.
Elle s’est mis dans la tête, que tous les fruits sont à elle. Même tout l’arbre. Elle tolère à peine que nous fassions un arrêt- minute. Bientôt elle va nous faire payer un ticket de stationnement ! Je vous le dis !
En poste de surveillance des alentours.
Zzzz,zin , teck teck teeeck…Oh là là je ne comprends rien à ce qu’elle dit !
Elle cause, elle cause, c’est supportable. Mais pire, je l’ai vu foncer sur une copine à elle une fauvette comme elle ! D’ailleurs on devrait l’appeler fauvette à tête rousse cette oiselle- là ! Il n’y a que les garçons qui ont la tête noire. Sont jolis avec leur petite casquette noire et leur joli plumage gris perle ! Les jeunes de l’année eux aussi une casquette rousse avec leur costume gris clair, c’est pourquoi on croit parfois qu’il n’y a que des femelles dans les parages !!
Monsieur Fauvette à tête noire avec sa casquette noire et son discret costume gris perle et beige.
La voilà ce qu’elle veut : manger du kaki ! Avec son bec pointu elle picore le fruit mou ! C’est une frugivore, elle ne sait pas comme nous percer la peau dure des graines de tournesol.(Je signale quand même que notre Fauvette mange aussi beaucoup d’insectes au printemps et elle en nourrit ses petits)
Voilà le régal de la gourmande: des kakis bien mûrs
C’est pourquoi elle ne vient pas à la mangeoire. Mais quand il n’y a plus de kakis ou de vieilles pommes dans les vergers, elle se contente des baies du gui (La Hulotte n°48 nous le raconte dans le détail, euh.. c’est toujours Lucie qui lit les livres,) dont elle assure ainsi la propagation.
Elle surveille tôt le matin quand il fait frais, elle gonfle ses plumes pour se réchauffer.
Autre précision, de nombreuses Fauvettes à tête noire sont venues passer l’hiver dans les parages et c’est pourquoi notre Fauvette défend si farouchement son plaqueminier, cela faisait plusieurs semaines qu’elle surveillait ses fruits et elle n’est pas partageuse, mais alors pas du tout !
Signé: Miss Parus caeruleus
samedi 11 décembre 2010
Torcol fourmilier (Jynx torquila): hivernant rare en PACA
De temps en temps, quand on observe la faune petite ou grande, on vit des rencontres exceptionnelles.
L’an passé j’avais vécu cela depuis mon point d’affût dans le jardin : c’était au mois de janvier la visite du Torcol fourmilier. Rencontre mémorable que je ne pensais pas revivre .Eh bien si ! Hier j’ai eu cette chance. Observant les petites mésanges qui se régalent à la mangeoire, je vois un oiseau un peu plus gros, sauter sur le sol depuis le citronnier. Citronnier très important pour tous les oiseaux du jardin. C’est un arbre avec de nombreuses branches et surtout un feuillage permanent. C’est un abri sûr pour manger ou en se mettant sur la pointe des branches pour observer les environs.
Le Torcol fourmilier cherche des insectes et des fourmis , au sol.
Je l’ai immédiatement reconnu. Le Torcol fourmilier. J’ai donc la confirmation que c’est un oiseau qui hiverne par chez nous. Comme déjà dit dans la publication de l’hiver précédent, les Torcol sont des hivernants rares en France. Ils ne survivent que grâce aux fourmis et aux insectes qu’ils trouvent sur place.
La plus grande partie de la population européenne est migratrice et s’en va chercher de quoi passer la mauvaise saison en Afrique. C’est dans la famille des Pics, le seul migrateur.
Et, l’été, le Torcol ne fréquente pas ma zone, il préfère en PACA, « s’élever ».En fait, Les Torcols choisissent des zones supérieures à 500 mètres d’altitude .Et c’est entre 500 et 1500mètres qu’ils passent la saison de reproduction.
Un bec fin, un outil utile pour chercher dans les monidres fentes de quoi se nourrir.
Le fait que les hivernants soient rares donne davantage d’intérêt à la visite de ce merveilleux oiseau dans le jardin. Pour vivre, il lui faut un milieu semi-ouvert, fait de prairies, de lisières de forêts, de vieux arbres.
L’espèce est en régression du fait de la modification de son milieu et des pratiques agricoles utilisant des pesticides nombreux.
Il inspecte cette vieille bûche comme il le ferait d'un tronc.
Petit message privé pour le Torcol : ici pas de risques tu peux manger les fourmis et les insectes dans l’herbe (pas tous, hein ..) tu ne t’empoisonneras pas !J’ai ainsi le plaisir de partager avec vous ce visiteur de la famille des Picidés, comme le Pic vert, le Pic noir, le Pic épeiche. Il a à peine la taille d’un Merle .Mais quel plumage n’est- ce pas ? Je ne me lasse pas de regarder ces plumes si colorées avec cette traînée grisâtre faite pour se fondre sur l’écorce d’un vieil arbre. L’oiseau a besoin de se camoufler ainsi dans le décor car il cherche sa nourriture principalement des fourmis sur le tronc des arbres, et bien sûr au sol. Son vol n’est guère rapide, il compte bien sur ce mimétisme pour échapper à ses prédateurs.
Quel plumage nuancé!
Remarquez son bec fin et long dans lequel sa langue comme celle des Pics verts est enroulée et se déroule pour attraper ses petites proies. On voit quelques traces de terre, c’est bien sûr que notre visiteur fore le sol pour y trouver son repas. Il ne vient pas se nourrir des graines d’une mangeoire.
Enfin posé sur la mangeoire, il m'a permis cette image avec un fond dégagé qui le rend encore plus beau!
Il a juste fait un petit saut sur la table garnie de graines pour inspecter ce qui s’y trouvait.
J’espère qu’il passera un bon hiver parmi nous.
L’an passé j’avais vécu cela depuis mon point d’affût dans le jardin : c’était au mois de janvier la visite du Torcol fourmilier. Rencontre mémorable que je ne pensais pas revivre .Eh bien si ! Hier j’ai eu cette chance. Observant les petites mésanges qui se régalent à la mangeoire, je vois un oiseau un peu plus gros, sauter sur le sol depuis le citronnier. Citronnier très important pour tous les oiseaux du jardin. C’est un arbre avec de nombreuses branches et surtout un feuillage permanent. C’est un abri sûr pour manger ou en se mettant sur la pointe des branches pour observer les environs.
Le Torcol fourmilier cherche des insectes et des fourmis , au sol.
Je l’ai immédiatement reconnu. Le Torcol fourmilier. J’ai donc la confirmation que c’est un oiseau qui hiverne par chez nous. Comme déjà dit dans la publication de l’hiver précédent, les Torcol sont des hivernants rares en France. Ils ne survivent que grâce aux fourmis et aux insectes qu’ils trouvent sur place.
La plus grande partie de la population européenne est migratrice et s’en va chercher de quoi passer la mauvaise saison en Afrique. C’est dans la famille des Pics, le seul migrateur.
Et, l’été, le Torcol ne fréquente pas ma zone, il préfère en PACA, « s’élever ».En fait, Les Torcols choisissent des zones supérieures à 500 mètres d’altitude .Et c’est entre 500 et 1500mètres qu’ils passent la saison de reproduction.
Un bec fin, un outil utile pour chercher dans les monidres fentes de quoi se nourrir.
Le fait que les hivernants soient rares donne davantage d’intérêt à la visite de ce merveilleux oiseau dans le jardin. Pour vivre, il lui faut un milieu semi-ouvert, fait de prairies, de lisières de forêts, de vieux arbres.
L’espèce est en régression du fait de la modification de son milieu et des pratiques agricoles utilisant des pesticides nombreux.
Il inspecte cette vieille bûche comme il le ferait d'un tronc.
Petit message privé pour le Torcol : ici pas de risques tu peux manger les fourmis et les insectes dans l’herbe (pas tous, hein ..) tu ne t’empoisonneras pas !J’ai ainsi le plaisir de partager avec vous ce visiteur de la famille des Picidés, comme le Pic vert, le Pic noir, le Pic épeiche. Il a à peine la taille d’un Merle .Mais quel plumage n’est- ce pas ? Je ne me lasse pas de regarder ces plumes si colorées avec cette traînée grisâtre faite pour se fondre sur l’écorce d’un vieil arbre. L’oiseau a besoin de se camoufler ainsi dans le décor car il cherche sa nourriture principalement des fourmis sur le tronc des arbres, et bien sûr au sol. Son vol n’est guère rapide, il compte bien sur ce mimétisme pour échapper à ses prédateurs.
Quel plumage nuancé!
Remarquez son bec fin et long dans lequel sa langue comme celle des Pics verts est enroulée et se déroule pour attraper ses petites proies. On voit quelques traces de terre, c’est bien sûr que notre visiteur fore le sol pour y trouver son repas. Il ne vient pas se nourrir des graines d’une mangeoire.
Enfin posé sur la mangeoire, il m'a permis cette image avec un fond dégagé qui le rend encore plus beau!
Il a juste fait un petit saut sur la table garnie de graines pour inspecter ce qui s’y trouvait.
J’espère qu’il passera un bon hiver parmi nous.
vendredi 10 décembre 2010
Miss Parus se tient bien à table.
Je prends aujourd’hui la plume pour parler un peu de moi et de mes copines qui habitons le jardin de Lucie.
Me voici devant la table bien garnie: première étape, l'inspection des alentours.
Tous les oiseaux ne mangent pas à la cantine de la même façon. Déjà nous n’avons pas tous le même régime alimentaire. Je ne viens à la mangeoire que lorsque la nourriture dans la nature n’est pas du tout ou moins disponible. Nous sommes essentiellement des insectivores. .Au printemps et en été et même très tard en automne, nous trouvons de quoi manger dans les arbres. Nous vous débarrassons de chenilles, araignées, des larves d’insectes divers. Dans les régions méridionales nous mangeons quasiment uniquement des insectes et très peu de produits végétaux.
C’est pour cela que nous sommes considérées comme de précieuses auxiliaires de l’agriculture et de l’arboriculture (surtout pour éliminer le carpocapse des pommes)
Pour compléter l’alimentation de nos oisillons nous cueillons de temps en temps de jeunes pousses de résineux, pins ou sapins.
Mais en hiver, les graines de tournesol des mangeoires comptent parmi nos mets favoris. (Nous ne dédaignons pas les boules de graisse et autres gâteries que nos gentils amis nous fournissent.)
Je prends fermement la graine avec mes doigts!(essayez de me dire que ce ne sont pas des doigts!)
Je vais profiter des images que Lucie met à ma disposition pour vous expliquer comment nous sommes habiles pour manger. Nous nous servons, comme vous de nos mains (euh, c’est pas plutôt de tes pattes miss Parus ?), si tu veux, nous nous servons de nos pattes et de notre bec.
En détail : au premier plan une graine bien vidée par mes soins.
Quand nous avons vu une belle graine, nous la prenons avec le bec et la transportons dans un endroit tranquille, une branche où personne ne viendra nous embêter ! Et en suite d’abord avec une patte, nous la positionnons.
La graine est tenue bien soigneusement, faudrait pas la laisser tomber, moi je ne ramasse rien au sol!
Et, une main de chaque côté, bon, une patte, la graine est tenue très fortement ! Le bec alors entre en action, pic, pic, pic. Il en faut de l’énergie pour faire un trou dans cette enveloppe bien solide !
Mais ensuite quel régal. Je mets entre 30 secondes et une minute pour consommer la pulpe bien nourrissante car composée essentiellement de lipides.
Notre petit bec n’est pas assez grand pour « éplucher » une graine comme le font d’autres compagnons qui viennent aussi se restaurer avec nous. Et l’écorce de la graine de tournesol est bien trop indigeste pour que nous l’avalions.
Bon appétit!
Nous verrons plus tard qu’il y a des oiseaux qui ont un bec bien différent et plus gros que le nôtre.
Signé : Miss Parus caeruleus.
Me voici devant la table bien garnie: première étape, l'inspection des alentours.
Tous les oiseaux ne mangent pas à la cantine de la même façon. Déjà nous n’avons pas tous le même régime alimentaire. Je ne viens à la mangeoire que lorsque la nourriture dans la nature n’est pas du tout ou moins disponible. Nous sommes essentiellement des insectivores. .Au printemps et en été et même très tard en automne, nous trouvons de quoi manger dans les arbres. Nous vous débarrassons de chenilles, araignées, des larves d’insectes divers. Dans les régions méridionales nous mangeons quasiment uniquement des insectes et très peu de produits végétaux.
C’est pour cela que nous sommes considérées comme de précieuses auxiliaires de l’agriculture et de l’arboriculture (surtout pour éliminer le carpocapse des pommes)
Pour compléter l’alimentation de nos oisillons nous cueillons de temps en temps de jeunes pousses de résineux, pins ou sapins.
Mais en hiver, les graines de tournesol des mangeoires comptent parmi nos mets favoris. (Nous ne dédaignons pas les boules de graisse et autres gâteries que nos gentils amis nous fournissent.)
Je prends fermement la graine avec mes doigts!(essayez de me dire que ce ne sont pas des doigts!)
Je vais profiter des images que Lucie met à ma disposition pour vous expliquer comment nous sommes habiles pour manger. Nous nous servons, comme vous de nos mains (euh, c’est pas plutôt de tes pattes miss Parus ?), si tu veux, nous nous servons de nos pattes et de notre bec.
En détail : au premier plan une graine bien vidée par mes soins.
Quand nous avons vu une belle graine, nous la prenons avec le bec et la transportons dans un endroit tranquille, une branche où personne ne viendra nous embêter ! Et en suite d’abord avec une patte, nous la positionnons.
La graine est tenue bien soigneusement, faudrait pas la laisser tomber, moi je ne ramasse rien au sol!
Et, une main de chaque côté, bon, une patte, la graine est tenue très fortement ! Le bec alors entre en action, pic, pic, pic. Il en faut de l’énergie pour faire un trou dans cette enveloppe bien solide !
Mais ensuite quel régal. Je mets entre 30 secondes et une minute pour consommer la pulpe bien nourrissante car composée essentiellement de lipides.
Notre petit bec n’est pas assez grand pour « éplucher » une graine comme le font d’autres compagnons qui viennent aussi se restaurer avec nous. Et l’écorce de la graine de tournesol est bien trop indigeste pour que nous l’avalions.
Bon appétit!
Nous verrons plus tard qu’il y a des oiseaux qui ont un bec bien différent et plus gros que le nôtre.
Signé : Miss Parus caeruleus.
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