samedi 13 juin 2009

Pingouin torda : un pingouin qui vole!

Une surprise nous attendait cette année lorsque nous nous sommes rendus sur l’île de Lunga sur la côte ouest écossaise !
Jamais je n’avais vu le pingouin torda encore appelé le petit pingouin, de son nom scientifique Alca torda ! C’est aussi un oiseau qui vient seulement à terre pour nicher ! Comme ceux présentés dans les fiches précédentes : le fulmar boréal ou le fou de Bassan.
Parmi l’importante colonie de macareux, nous avons pu observer 2 couples de torda !En effet leur densité est bien moins nombreuse que les autres espèces qui nichent sur ces îles.

Debout sur ses tarses, le pingouin torda a travaillé à son nid .

Il est possible de le rencontrer en France : 10 à 20 couples nichent aux Sept Iles. Mais pendant l’hiver, ils sont en mer, le long de nos côtes et ils préfèrent une eau n’excédant pas 20 mètres de profondeur. Ils pénètrent en Méditerranée et jusqu’en Corse ! Mais je dois hélas dire, je n’en ai jamais vu en mer !
Cette page signale qu’il est possible de le voir dans le port de plaisance de Brest tous les hivers .


La fine ligne blanche part de l'oeil pour rejoindre le bec:c'est son costume nuptial.

Le pingouin torda atteint 40 cm et peut peser entre 620 et 890 g!
Pourquoi pingouin ? Il marche sur les tarses et n’est pas très doué sur le sol,mais à la différence des manchots, le pingouin torda vole.

Le pingouin torda est le plus rare et le plus menacé des oiseaux de mer français !

Ils sont victimes et de la pollution et des filets de pêche.

Ces précieux renseignements sont tirés de l’excellent ouvrage « Le macareux moine et autres alcidés d’Europe » de Laurent Cocherel et Sylvain Mahuzier , Delachaux Niestlé,2008.


Rassurez-vous, ce n'est pas le nid, mais un point d'observation à l'ombre, d'où la difficulté d'en avoir une belle image!

Le seul œuf pondu, est en forme de poire de telle sorte qu’il ne dévale pas la pente de l’étroit nid. Les pingouins vus sur cette île sont en plumage nuptial, c’est un fin trait s’étend du bec à l’œil ce qui lui donne son air si élégant.Dommage que je n’aie jamais pu photographier l’intérieur du bec, d’un jaune intense !

Détail de son bec décoré de blanc et jaune à l'intérieur.

Souhaitons que les habitants des côtes françaises puissent encore longtemps voir ce bel oiseau au large pendant l'hiver!

21 commentaires:

  1. LA DEUXIEME image est impressionnante tant par le sujet lui meme que par la qualité des detail , je ne pensais meme pas qu'un tel oiseau pouvait se trouver sur nos cote si rare soit il ...
    Encore une belle rencontre que tu as fait , tu as transformé ton blog de jardin de lucie en ocean de lucie ,
    bon c'est juste un peu plus vaste ...

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  2. Ouah Lucis,
    j'espère pouboir en prendre d'aussi belles cette année, même si mon planning des mois à venir risque de ne pas me le permettre!! Elles sont magnifiques.

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  3. un oiseaux absolument magnifique !

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  4. Quel piqué sur la première et une gestion des noirs aux petits oignons.
    Encore un autre poster !

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  5. Ce bec et la finesse du dessin sur le noir. Quel bel oiseau marin. Là cela devient un rêve de plus de le voir.

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  6. J'aime beaucoup la première image! Beau portrait de ce bel oiseau.

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  7. Très belles photos, je connaissais le macareux, pas le pingoin torda.
    Il en reste si peu, aurai-je l'occasion d'en voir ?
    Il a un beau bec, même s'il est moins coloré que le macareux...

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  8. Superbes photos. Et merci pour les infos. Encore un oiseau dont j'ignorais tout, et encore un animal menacé... On porte beaucoup d'attention au milieu maritime, en ce moment. J'espère que l'on pensera "préservation du milieu naturel" avant de penser "exploitation des ressources", afin que ce bel oiseau survive.
    Et pour finir sur une note de fantaisie: je suis toujours épatée de voir combien la nature peut être imaginative: des oeufs anti-chute, quelle adaptabilité au milieu!
    Bonne journée

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  9. Très beau reportage, continue à nous régaler de tes escapades sur les falaises du grand Nord.

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  10. magnifique les photos, c'est vraiment extraordinaire !!!!

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  11. Magnifiques portraits de ce bel oiseau. Bravo Lucie !

    Cdt,
    Jma

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  12. Bonsoir Lucie,
    Je continue à admirer ton album écossais. Je n'ai jamais vu cette espèce de pingouins: tes photos sont réjouissantes et dignes d'un ouvrage spécialisé. Que nous réserves-tu au prochain chapitre?

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  13. En visitant les blogs, je me dis que je devrais passer mon temps en vacances!...
    Très beau torda, cette ligne blanche qui lui barre la tête, "dame nature" ne manque pas d'imagination.
    bonne soirée, @ bientôt

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  14. J'ai été tenue éloignée de mon PC plus longtemps que je ne le souhaitais et pas pour des balades... mais enfin, je reprends mes visites.
    Tu nous fais rêver avec tes oiseaux marins... A Brest en hiver, dis-tu ?... Voilà une idée à étudier... quoique Lumix, moi sur les oiseaux, nous ne saurons jamais égaler tes images.

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  15. Bravo et merci Lucie pour ce magnifique reportage, digne des plus grands magazines photo-nature ! Je suis impressionnée par la qualité de tes photos... Le pingouin Torda est vraiment un oiseau splendide (on remarque bien son air de famille avec le macareux moine et le guillemot sur tes portraits !)

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  16. Ouahh !
    De l'avis général, la deuxièmes est vraiment remarquable par le piqué mais également par les couleurs.
    Merci pour ce beau reportage.

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  17. Il me semblait avoir laissé un commentaire sur ce message... Je suppose que tu es repartie nous chercher de nouvelles images de ces oiseaux que nous ne verront pour la plupart d'entre nous jamais...
    A bientôt

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  18. L'alca torda! Une bel oiseau! Si je te disais que mes parents avaient recueilli un . Sur le moment ( c'était au bord de l'étang de Berre, en hiver) il n'ont pas deviné ce que c'était. L'oiseau était ensanglanté, mazouté , plumage plutôt grisâtre et quel bec! maman s'en est occupé. La pauvre. Que de coups de becs. Coco ( ben oui, pas très original :) ) pinçait et tordait en même temps. Je te dis pas la douleur. Mais maman a réussi à le soigner, le débarasser de son mazout et le nourrir avec de la petite friture d'éperlans.
    Que d'aventures avec cet oiseau tout le temps où il a vécu parmi nous.
    :)

    Bonne journée à toi Lucie
    A une prochaine fois

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    1. Merci beaucoup Martine de ce témoignage passionnant!
      Vivre au bord de l'eau et surtout observer son environnement donne de beaux moments et des souvenirs merveilleux.
      Je crois que les moments vécus avec un oiseau ou un autre animal pour le soigner ou l'aider à repartir du bon pied ( ou de bonnes ailes ) nous marquent pour toujours!

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  19. C'est vrai. Coco a inspiré ( grâce à toutes ses aventures et mésaventures) une longue série de poèmes à ma sœur Anne. Quant à moi, peut-être, un jour, j'écrirai également sur lui. En fait, après son décès, mes parents l'ont fait naturaliser. Il s'est alors avéré que c'était une femelle. Aussi apprivoisée qu'un toutou.
    :)

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Votre avis sur ce sujet m'intéresse;je lis toujours les commentaires avec beaucoup de plaisir, ...même si je n'y réponds qu'occasionnellement.