jeudi 29 décembre 2011

Héron garde-boeufs,Bubulcus ibis


 Ce fut une drôle de surprise quand, en me promenant dans mon quartier, je vis 4 grands oiseaux blancs déambuler dans la dernière grande prairie du coin.

Je pensais, que posés là par le hasard de la recherche de nourriture, je n’aurai malheureusement plus l’occasion de les revoir.

Mais quasiment tous les jours de la semaine passée je les ai rencontrés à cet endroit.
Au soleil , le Héron garde-boeufs dans une belle prairie, non loin de chez moi!

Aujourd’hui, en revenant vers la maison en voiture, j’ai décidé de refaire un passage devant ce pré ! Et voilà qu’ils n’étaient plus 4 mais 6. Le soleil brille, il est 16 heures, le jour ne va pas tarder à décliner. Je rentre déposer mes achats et je repars, cette fois –ci avec mon appareil photo !

Et tranquillement je les observe  entre 25 et 50 mètres de moi, ils marchent dans cette restanque, vestige d’une ancienne exploitation horticole.
Observons , observons!

 La petite taille de l’oiseau environ 50cm, le plumage entièrement blanc permet deux identifications : soit la petite Aigrette garzette, ou le Héron garde-bœufs.

Le bec jaune, les pattes sombres, voilà les caractéristiques du héron garde-bœufs ! Un peu de couleur orange se voit sur le front de l’oiseau,  ce détail complète le portrait du garde- bœufs en plumage d’hiver.
Un bon ver de terre, prêt à être avalé!


J’ai souvent vu des Hérons garde- bœufs mais pas  à proximité de mon jardin, où il n’y a pas de zone humide, pas de marais, pas de zone d’élevage, donc ni bœufs ou chevaux !!

Leur nom de garde bœufs vient du fait qu’ils accompagnent bœufs et chevaux  qui, lors de leur déplacement soulèvent des petits insectes que l’oiseau mange.
Je tire, je tire et ne lâcherai pas!

En hiver les insectes sont moins nombreux et il faut trouver de quoi se nourrir .En observant ce petit groupe, j’ai vu ce qu’ils cherchaient dans cette belle prairie : des vers de terre. L’herbe fait que le sol est moins dur que par ailleurs, et, en piquant le bec dans le sol aux endroits où se cachent les vers, l’oiseau tire, tire et tire encore. Le ver est souple et s’allonge, s’allonge, s’allonge. Mais finalement finit dans le bec de l’oiseau. Mon sujet a  ainsi avalé 3 gros vers de terre pendant les 20 minutes où je l’ai observé.

Le soleil nous a quitté mais je cherche encore !

Avec le soleil qui descend et se cache derrière la petite colline ma séance s’achève. Les oiseaux se seront petit à petit rapprochés de moi, sans être gênés par la route proche où passent nombre de voitures !

8 commentaires:

  1. Une fois de plus, un magnifique reportage. Je n'ai jamais vu ce type d'oiseau... j'ignore s'ils sont présents au Québec. J'ai bien aimé découvrir l'origine de leur nom.
    Merci Lucie pour ces belles découvertes que tu partages ici.

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  2. Beau reportage!
    depuis quelques années, ils suivent les chevaux de camargue en particulier, je n'ai jamais pu m'en approcher, dès qu'on arrète la voiture, ils décoillent.
    Belle série!

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  3. Bravo Lucie!
    Ils ne sont pas toujours faciles à approcher, bien que nous les voyons aussi dans les champs alentours, surtout côté Puydarrieux!
    Une jolie série explicative sur la différenciation de deux espèces assez proches d'aspect!
    Dire que quand nous étions plus jeunes il n'y en avais pas communément comme aujourd'hui!
    Bon WE à vous deux également et bon passage à la nouvelle année!
    A bientôt!

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  4. Très belles photos, Lucie!

    Merci pour les informations!

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  5. Une très belle rencontre à la lumière du soleil couchant !

    Cdt,
    Jma

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  6. C'est un super cadeau de fin d'année que le hasard d'un déplacement t'a offert là ! Merci de le partager avec nous.

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  7. Très belles photos, pas facile à distinguer ces hérons, heureusement que tu donnes des clés.

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Votre avis sur ce sujet m'intéresse;je lis toujours les commentaires avec beaucoup de plaisir, ...même si je n'y réponds qu'occasionnellement.