samedi 29 décembre 2012

Les oiseaux du jardin sont toujours bien présents.




Si le début de l’hiver n’est pas encore très froid, les oiseaux sont cependant nombreux à venir se régaler aux mangeoires du jardin .
Fidèle au poste, la Mésange bleue est la première à explorer les nouveaux postes de nourrissage

Les habitués sont là (Mésange bleue, Chardonneret élégant, Mésange charbonnière, Verdier) mais se sont joint à eux des voyageurs venus d’ailleurs !
Les Chardonnerets élégants sont nos oiseaux les plus colorés qui fréquentent le jardin tout au long de l'année.
C’est le cas des nombreux Pinsons des arbres dont seulement certains sont des résidents habituels. Dans ce groupe de Pinsons des arbres on trouve souvent et c’est encore le cas cette année un ou deux Pinsons du Nord.
Un visiteur venu de loin: le Pinson du Nord.
Si il y a deux ans leur groupe était nombreux, cette année je n’en vois que deux au maximum. Parmi les voyageurs je vois aussi depuis une dizaine de jours deux Tarins des aulnes. Eux aussi sont bien moins nombreux que les années passées.
Depuis peu voici des nouveaux venus: les Tarins des aulnes.

Par contre les Verdiers  d'Europe sont plus nombreux que jamais. Alors qu’il y a 2 ou 3 ans j’en voyais 4 ou 5, maintenant ils sont au moins une vingtaine. Eux et les chardonnerets sont les habitués les plus présents dans le jardin.
Le Verdier d'Europe mâle avec sa belle couleur dorée.

Un gros bec mâle vient aussi parfois se restaurer mais directement à la grande mangeoire.
Le Chardonneret  élégant toujours présent et chamailleur
   
Bien étonnée de voir tant de monde dans "son " jardin.



Verdier d'Europe, très présent et très gourmand!

mardi 25 décembre 2012

Chlamydera nuchalis, le Grand jardinier à nuque rose, Great Bowerbird


Dans le Nord de l’Australie, les terrains de camping caravaning sont souvent immenses, non pas en emplacements mais en espace et entourés d’espaces totalement naturels. C’est ainsi qu’en vous réveillant vous voyez des Kangourous  brouter ou des nuées d’oiseaux dans les arbres. De plus des sentiers permettent de se promener dans les environs et souvent rejoignent une rivière ou un point d’eau.
Les mangues entamées sont un régal pour le Grand Jardinier à nuque rose!

Nous étions installés sous un manguier. Même si elles n’étaient pas totalement mûres, elles attiraient des oiseaux. Après le passage de certains perroquets au bec puissant qui entamaient le fruit nous avons vu arriver cet oiseau, que j’ai d’abord appelé « l’oiseau triste »avant de découvrir son identité et ses mœurs remarquables.
Grand Jardinier à nuque rose  mâle

Nous sommes au printemps et c’est dans l’hémisphère sud comme dans celui du nord, le temps des parades et des accouplements.

Le Grand jardinier à nuque rose, dénomination parfaitement justifiée est un oiseau étonnant et magnifique! Sa petite plume rose que l’on voit ici un tout petit peu, car elle est cachée en temps ordinaire, est déjà originale sur un plumage de couleur  beige  terne mais finement ornée de nuances plus ou moins sombres.
Un petit point rose confirme son identité!

Mais imaginez- vous que cet oiseau construit une allée de parade, uniquement pour séduire une belle ! Nous avons eu la chance qu’un employé du camping, qui, voyant que nous étions très intéressés par les oiseaux, nous a montré une telle construction cachée dans les buissons au bord d’une rivière, la Mary River ( fréquentée par les crocodiles).
Départ de l'oiseau avec un morceau de mangue!

 D’abord il y a une tonnelle faite de branchages aux tiges très raides mais régulièrement arquées et ouvertes sur le haut. Il faut dire que la construction est faite au centre d’une zone de broussailles basses (entre 1 et 2 mètres de hauteur), avec de très grands arbres espacées de 10 ou 20 mètres. Il nous a été difficile de prendre du recul pour faire une photo et impensable d’enlever ou  d’écarter quoi que ce soit pour mieux voir la construction. D’ailleurs je n’ai pas pu faire le tour de cette allée de parade dont la longueur faisait environ un mètre. La particularité de notre grand jardinier à nuque rose, c’est le choix d’objets blancs pour décorer sa tonnelle. Il y a uniquement du blanc. Ce qui a  attiré mon regard ce sont des  objets inhabituels qui montrent que l’oiseau parcourt le terrain de camping : un morceau de plastique issu d’un bouchon, du  papier d’aluminium, des vestiges de boites de conserves, de canettes,  ramassés sans doute près d’une poubelle ! On voit là aussi que l’oiseau n’hésite pas à décorer avec des objets moins traditionnels que  les coquilles d’escargots et les cailloux  qui forment l’essentiel de sa collecte.
Vue d'ensemble de la construction : une allée de parade au décor blanc.

Le lien vers cet article explique que le tout n’est pas disposé au hasard. L’article explique très bien  le but de la  tonnelle, sa décoration bien organisée et le comportement de l’oiseau. Je trouve cette construction extraordinaire. L’oiseau n’est pas très grand, notre grand jardinier atteint 35 cm seulement et il lui a fallu façonner son allée minutieusement, puis collecter tous ces objets juste pour séduire une compagne !
Détail des plumes du Grand Jardinier

Encore que dans le nord, il n’utilise que des objets blancs alors que son homologue d’autres régions colore ses objets décoratifs en bleu, une  longue étape supplémentaire.

La construction n’est utilisée que pour la parade et l’accouplement. Le nid est une coupe lâche installé dans une fourche d’arbre.
L'allée de parade au décor très contemporain: métal, plastique et alu.

Le printemps étant bien avancé nous n’avons pas vu l’oiseau dans les parages. Mais les liens vers ces vidéos ci-dessous vous donnent une idée de ce comportement extraordinaire. En particulier la manière dont le mâle attire l’attention en lançant des objets devant la femelle placée dans la tonnelle. Nos amis les oiseaux nous étonnent de plus en plus quand on s’intéresse à leur vie !

 

Une séquence courte avec lancer de pince à linge .
Activité de construction  durée 3’19.
Ici , on voit bien la  crête, mais les objets sont de couleur variée, la femelle est à l’intérieur de la tonnelle.

 

dimanche 23 décembre 2012

Bonnes fêtes!

Avec le sourire :-) de ce jeune Koala, je vous souhaite de passer de belles fêtes de Noêl, chers amis lecteurs!

mercredi 19 décembre 2012

Le Wombat, un marsupial qui vit dans un terrier.


Rencontrer le Wombat ne fut pas facile. C’est un animal crépusculaire et surtout nocturne qui vit le jour dans un système de terriers fort complexe. C’est le plus grand mammifère qui vit dans un terrier. De plus, c’est  un Marsupial dont la poche ventrale s’ouvre vers l’arrière.Le Koala est son plus proche parent. Voilà pour sa présentation succincte.
Wombat qui mange de l'herbe en lisière de forêt.

Nous avons rencontré le Wombat au retour d’une journée passée dans le Wilsons Promontory National Park dans la péninsule la plus au sud de l’Etat de Victoria. Paysage très buissonneux dans lesquelles les quelques zones de prairie sont rares, celle-ci se situait en lisière d’une piste d’atterrissage privée. Nous avions dans l’après-midi vu des traces de son existence (des crottes) mais aucune chance de l’apercevoir en pleine journée.

Se promener parmi les buissons ne lui pose pas de problème.

C’est un concours de circonstances qui est comme souvent, à l’origine de cette rencontre. Je cherchais en fait l’entrée d’un sentier peu signalé et en marchant  de part et d’autre de l’endroit où il devait se trouver, nous avons par hasard vu un wombat sortir des buissons.
Jamais il ne lèvera la tête, trop concentré sur son herbe, d'ailleurs peu abondante.

Le plus drôle fut qu’en retournant ensuite vers notre véhicule, nous en avons vu un second. L’heure tardive, expliquant cela. Ce soir-  là nous avons cherché bien tard un lieu pour passer la nuit !

Nos rencontres correspondent bien au mode de vie de ce drôle de Marsupial. Le soir il quitte son terrier dont l’entrée est souvent bien dissimulée dans une zone broussailleuse. D’ailleurs à la moindre alerte, le  Wombat retourne sous les broussailles et disparaît de notre vue.

Manger et se gratouiller le dos: aucun probléme.

C’est ce qui est  arrivé quand une demoiselle émerveillée par l’apparente douceur de  l’animal, n’a pu s’empêcher de s’en approcher et de le caresser le confondant sans doute avec une peluche.
Ni une, ni deux, prenant ses courtes jambes à son cou, il s’en est allé se cacher dans son impénétrable domaine, la donzelle étant fort dépitée de ne pouvoir le chouchouter davantage et s’en allant essayer cette fois ses charmes sur des Galah qui prendront une fuite rapide !

Il nous faudra patienter un petit quart d’heure pour voir notre marsupial revenir se nourrir. Il suffisait d’être patient car la faim c’est bien connu….
Un Wombat de couleur sombre et peu craintif!

Le premier Wombat est de couleur très claire. Le second est bien plus sombre presque noir ce qui rend la photo bien difficile quand il se promène au soleil. Bien moins craintif, il s’éloigne davantage de la lisère des buissons. D’ailleurs il s’arrêtera pour bailler en ouvrant grand sa bouche ce qui nous permet de voir ses puissantes incisives avec lesquelles il coupe les herbes et les jeunes pousses de certaines graminées plus coriaces.

Court sur pattes et massif, le Wombat est un herbivore.

Le jour décline et nos Wombats continuent tranquillement leur repas ! Herbivores, ils passeront une bonne partie de la nuit à se nourrir.
Réveillé depuis peu, notre Wombat baille encore!


Protégé dans les parcs naturels, le Wombat est moins apprécié  dans les  régions agricoles(à cause de ses terriers), il est victime des accidents de la route, de certains prédateurs(chiens), d’empoisonnements… Leur nombre est en diminution, hélas.
De magnifiques incisives!

Pour en savoir plus, un lien à consulter(en anglais).

vendredi 14 décembre 2012

Maman Koala et son petit, suite.


 

Une fois au sol qu’allait donc faire maman Koala avec son Junior accroché sur le dos ?
C’était la question que nous nous posions sans oser bouger, accroupis à quelques mètres. Tout d’un coup après nous avoir regardés tranquillement, elle s’est mise à trotter énergiquement traversant la grande allée découverte pour aller vers une zone plus densément arborée ! Soufflés, nous qui nous imaginions un animal se déplaçant lentement. Pas du tout, elle trotte rapidement avec une grande régularité dans ses pas. Nous la suivons à distance, soucieux de ne pas l’inquiéter.
Son petit bien couché sur son dos, le Kaola marche d'un bon pas .
 
La position du petit sur son dos est remarquable : il est bien couché et sa tête passe au-dessus de celle de maman pour regarder ce qui se passe. Il faut savoir que ce petit, déjà bien grand est capable de se déplacer seul dans un arbre, mais il reste à proximité de sa maman, sous son regard attentif.
Et voilà qu’elle nous offre un vrai cadeau : madame s’assoit, et nous regarde !
Après l'effort, un petit temps de repos.
 
On note aussi combien les couleurs et les dessins dans la fourrure de la maman et du petit sont semblables
Elle montre ainsi la belle fourrure blanche de sa poitrine

 
Elle va choisir un eucalyptus relativement petit. C’est à l’odorat qu’elle choisit semble-t-il. Parmi les nombreuses espèces d’Eucalyptus présentes en Australie, le koala n’en consomme qu’une petite partie (7 sur 22 des espèces présentes sir l’île de Kangaroo Island).

Le petit est maintenant devant elle, leur position est un équilibre précaire!
 

Après le choix de l’arbre dans lequel elle va aller se nourrir, j’observerais que le petit va changer de position.  Il est assez grand pour manger aussi des feuilles et placé sur le dos, cela ne lui est guère possible, alors il va glisser vers l’avant et se retrouve sur le ventre de maman. Ceci lui complique la vie, les branches ne sont pas très épaisses et il faut atteindre les feuilles. Alors de temps en temps, le petit est littéralement collé sur la branche avec sa mère plaquée sur lui.Mais son épaisse fourrure le protège efficacement.
Junior goûte aussi aux délicieuses feuilles d'eucalyptus.

Nous serons surpris  et inquiet quand nous verrons Mam Koala sauter sur une branche latérale .Je n’imaginais pas cet animal capable de cela. Elle le fera à deux reprises .
Une vue générale de l'endroit où vit la famille Koala

Quand elle aura  fini de se nourrir sur  cet arbre bas, elle redescendra rapidement, son Junior toujours agrippé sous le ventre. Mais se déplacer au sol avec ce gros bambin qui ballotte n’est pas commode et à un moment Junior lâche maman. Elle s’arrête et le petit reprend sa position de voyage, sur son dos.

Changement de position en cours de route!
 

Elle se promène alors dans cette petite forêt et choisit un très grand arbre. Nous assistons à sa montée rapide. Après un repos sur une fourche, tous deux grimpent  et atteignent le feuillage ils échappent partiellement à notre regard.
Merci Mam Koala!Vous êtes superbe.

Cette demie heure passée avec cette maman koala et son jeune  reste un de mes plus beaux souvenirs de voyage.Merci Mam Koala!

jeudi 13 décembre 2012

Le Koala, Marsupial emblématique de l'Australie.


Un des buts de mon voyage était de rencontrer des Koalas dans leur milieu et de les voir vivre.
Ce sont quelques-unes de ces rencontres que je vais raconter.

Un Koala est un marsupial, c’est-à-dire de la même famille que le Kangourou, le plus connu d’entre eux. C’est à dire que le petit naît très démuni et bien nu, il passe les débuts de sa vie dans la poche ventrale de sa maman !
Le Koala ressemble plus au nounours de nos enfants que l’ours dont on croit qu’il s’inspire!
Un Koala de plus n’est pas dangereux, vit d’une manière nonchalante et ne fait de mal à personne.
Il a donc un fort capital de sympathie qui ne s’est pas démenti dans mes rencontres.

Le plus difficile étant de le rencontrer dans des conditions où nos regards peuvent se croiser.C’est une autre affaire !

Le Koala mange de feuilles d’eucalyptus presque exclusivement, les eucalyptus atteignent des tailles fantastiques en Australie et nos petits amis y passent le plus clair de leur temps, soit pour s’y alimenter soit pour y dormir, digérer, somnoler.

Le koala se « repose » au minimum 18 heures sur 24 et souvent n’est actif (il mange, se gratte le dos et scrute les feuilles au-dessus de lui pour savoir s’il va monter voir si elles sont bonnes à manger) que 3 ou 4 heures par jour !

On les rencontre dans la partie sud du pays, nous avons vu nos premiers koalas à Kangarro Island puis dans l’état du Victoria.I l ne faut pas craindre les torticolis pour essayer de les voir en haut des arbres. De plus ils sont souvent actifs plutôt en fin de journée, c’est dire qu’aux heures chaudes ils font la sieste.

Ils sont bien équipés pour dormir sur une fourche d’arbre, la fourrure de leur derrière est plus épaisse et leur évite ainsi un inconfort certain, les branches d’eucalyptus ne sont pas rembourrées !

Nous pensions ainsi que jamais nous ne verrions des koalas en face de nous sauf à aller dans un zoo ce qui n’a aucun intérêt quand on veut voir l’animal dans son « vrai » milieu !

Nous nous sommes longuement promenés dans des allées de très grands eucalyptus en observant quelques individus haut perché. Quand nous avons rencontré un sympathique couple de touristes suisses qui nous a indiqué  qu’à une certaine distance un koala se trouvait assez bas dans un arbre. Hélas nous n’avons pas trouvé ni le koala, ni l’arbre ! Nous étions presque décidés à chercher dans un autre site quand la chance nous a souri !

Une maman koala s’est soudain réveillée et mise en mouvement. D’abord elle a bien bougé sur son arbre à près de 10 mètres de hauteur.
«  Super, elle se réveille ! Oh, on voit bien le petit ! »

Notre étonnement ne va pas s’arrêter. Voilà qu’elle se met à descendre son petit bien agrippé sur le dos.

« Oh, la voilà qui se tient uniquement avec les mains, les pieds dans le vide à la recherche d’un appui.  Pourvu qu’elle ne lâche pas les mains ! »

 Mais elle a des bras bien solides et surtout des griffes au bout des doigts.

Après un ou deux balancements, hop, les pieds sont posés sur le tronc et on descend très agilement le long du tronc ; le petit ne bronche pas, il connaît la manœuvre : bien se tenir et attendre !

 
Finalement tous deux arriveront bien au sol. Et alors ?

Et bien après réflexion et hésitation, Mam Koala s’est décidée à faire un joli sourire au photographe, mais Junior refusera de regarder l’objectif

Heureusement l’histoire ne s’arrête pas là !

A bientôt avec Mam Koala et fiston Junior !
Un petit clic et on voit tout en grand

 

 

mardi 11 décembre 2012

Le Paon bleu, Pavo cristatus, une star chez les oiseaux !


Tout le monde connaît le Paon, ce magnifique oiseau qui nous offre une roue majestueuse ! Nous l’avons tous vu dans un parc ou un zoo. Venu d’Inde c’est un oiseau qui déjà faisait les joies des Romains.
Une tête couronnée s'avance vers moi!
 
Ces quelques images sont offertes par un résident d’un parc de Sydney (il est bien bagué), mais elles m’ont subjuguée. Bien sûr il s’agit d’un mâle qui parade.

Dans toute sa splendeur.

Le spectacle était fascinant : l ’oiseau avançant majestueusement,  les longues  plumes  de sa queue étalées en une grande roue somptueuse. 
Un profil majestueux.

Accroupie je photographiais l’oiseau  quand une petite fille, haute comme trois pommes, s’est approchée à pas feutrés pour se placer juste à côté de moi en me soufflant à l’oreille « oh my Good » !
L'envers du décor aussi beau que l'endroit.

Ses yeux émerveillés font de ce moment et de ces images un merveilleux souvenir !
Des ocelles qui vous regardent!

 Une autre vue de détail!
Au soleil des plumes de toute beauté!
Cliquez sur les images pour les voir plus grandes.

dimanche 9 décembre 2012

Rhipidura leucophrys, Rhipidure hochequeue, Willy Wagtail : en famille !

Ce petit oiseau noir et blanc de la taille d’une bergeronnette, n’est pas une bergeronnette.Il fait environ 20 cm. C’est un insectivore qui a l’habitude de mettre sa queue en éventail et de chasser les mouches et petits insectes volants. Cette habitude de mettre la queue en éventail serait un moyen de faire bouger les insectes !
Noir et bien blanc, voici le Rhipidure hochequeue!
 

Noir et blanc il se distingue par sa gorge noire, son ventre bien blanc .Ses fins  sourcils blancs et les marques de moustaches autour de son bec sont bien visibles sur certaines images..
Quand l'adulte arrive avec un insecte on ouvre grand le bec.
 

C’est un oiseau que nous avons vu dans toutes les régions que nous avons visitées .Mais c’est à Sydney que l’oiseau nous a offert le plus beau des spectacles.

Nous promenant à Moore Park, nous avons vu le manège traditionnel d’oiseaux recherchant de la nourriture et s’envolant vers leur nid.

Les petits sont prêts et attendent!
 

C’est ainsi que nous avons vu le nid, à deux mètres du sol, mais au-dessus de l’eau. La branche au bout de laquelle se trouve le nid se balance complètement au-dessus d’un étang.  En restant à bonne distance j’ai trouvé une percée qui m’a permis d’observer la vie dans le nid.
L'adulte penché sur sa petite famille.
 
Ce nid est  plein, car les deux oisillons sont déjà assez grands et l’un d’eux est bien près de l’envol. Il s’exerçait d’ailleurs entre deux nourrissages à étirer ses ailes.
Un oisillon qui essaie ses ailes toutes neuves!

 
Je tiens à préciser que nous n’avons aucunement dérangé les oiseaux, dans ce parc, les passages sont fréquents et l’arbre est à côté d’un sentier sur lequel les passages sont nombreux et placé au-dessus de l’eau , le nid est à l’abri de bien des prédateurs.
Papa et maman avec leurs petits: une belle famille.
 
Le nid est une belle coupe fixée presque en bout de branche. Elle semble tissée très régulièrement avec des matériaux qui ont pris la même couleur que le support.
C'est assez rare de voir les deux adultes près de leurs oisillons!
 

Les deux parents alimentent les oisillons et nous verrons ainsi plusieurs insectes donnés aux jeunes. Entre deux nourrissages, les adultes prennent le soleil sur une des branches, au bord de l’étang ou sur le sentier à côté de nous.

Ce fut un vrai plaisir de voir ces scènes printanières en pensant à la fraîcheur qui s’installait chez nous !