vendredi 27 avril 2018

Carrhothus xanthogramma, mâle et femelle,de jolies saltiques


Je suis toujours contente de retrouver mes « habitués » lorsque je me promène dans le jardin.
Depuis que j’ai photographié, puis identifié depuis plusieurs années les insectes et autres petits habitants du jardin, j’en reconnais de nombreux. Chaque printemps je suis contente de voir qu’ils sont toujours présents, les uns sur certaines fleurs, d’autres dans un petit coin plus humide ou encore se chauffant au soleil lors de belles journées.
Je vois souvent des petites araignées en particulier Carrhotus xantogramma femelle.
Carrothus xanthogramma mâle

J’ai rencontré hier le petit mâle. Comme les mâle d’araignées, il est plus petit (5 mm contre 7mm), plus coloré et plus voyant . C’est l’occasion de vous les présenter tous les deux.
Carrothus xanthogramma mâle: deux petits points jaunes sur le céphalothorax

Chassant à l’affût, Carrhotus  xantogramma, se tient sur les herbes et surtout sur les feuilles larges (hémérocalles, iris  agapanthe…)
Lui avait choisi la bourrache. De nombreuses abeilles viennent y butiner et il espérait sans doute en piéger une, ou simplement y attendait-il une jolie Carrhotus xantogramma femelle.

Carrothus xanthogramma mâle:  face noire

Noir et brun roux sont ses 2 couleurs. Le céphathorax est d’un noir de jais avec 2 minuscules taches jaunes. Les pédipalpes sont habillés de longs poils noirs que l’on retrouvent dressés sur la tête.
Carrhotus xanthogramma mâle avec ses pédipalpes terminés en gant de boxe, d'un beau noir!

Les deux   gros yeux centraux sont entourés sur la partie avant de 2 autres plus petits .Deux  paires autres sur le dessus de la tête et plus latérale en arrière  expliquent son excellente vision et le fait qu’elle disparaisse dans la végétation avant que nous la voyons !
Détail de la patte avec ses alternances de couleurs des poils

Les pattes sont revêtues d’une longue pilosité blanche et noire mêlée avec quelques taches rousses .
Détail de la pilosité abdominale chez Carrhotus xanthogramma mâle.

L’abdomen quant à lui est de cette jolie couleur brun roux, qui le rend si visible dans la végétation.
On voit qu’il y a une pilosité couchée et une longue pilosité dressée plus clairsemée.


La femelle
D’une taille un peu supérieure, elle est aussi moins colorée. 
Comme chez le mâle, on distingue 2 minuscules taches jaune sur le dessus de la tête.
Carrhotus xanthogramma femelle adulte, vue de dessus, on retrouve les deux petites taches jaune sur le dessus de la tête

Comme toute les saltiques elle a ce regard" tour de contrôle " avec ses 4 yeux en façade et deux paires sur le dessus et les côtés de la tête.

Ci-dessous une femelle juvénile, sa coloration est moins marquée, surtout autour des yeux.


Carrhotus xanthogramma, femelle juvénile.

 Un joli bandeau fait de poils clairs entoure la tête.Devenue adulte les yeux sont cerclés de rouge.
Carrhotus xanthogramma femelle adulte, ses beaux yeux cerclés de rouge.

Les pattes sont couvertes d’une longue pilosité claire, les pédipalpes sont eux joliment couvert d’une longue pilosité blanche.
Un peu encombrant mais succulent!
Sur le dos on observe un axe longitudinal de couleur cannelle complété de part et d'autre de dessins de forme géométrique noir.

Les adultes sont visibles maintenant d'avril à juillet.Chez nous on les trouve dans de nombreux milieux avec une végétation peu dense , dans les zones bien exposées.
Un copieux déjeuner

 On se rend compte que ces petites discrètes attrapent des proies plus grandes qu'elles.
Je passe à droite ou à gauche, se dit la fourmi!

Dans la végétation des rencontres sont parfois curieuses.
Souvent cachées dans la végétation ces petites saltiques jouent leur rôle dans un jardin.Parfois, il faut attendre un peu qu'elles sortent de leur cachette où le moindre intrus les fait fuir.
En Allemagne, elle est sur liste rouge.

samedi 21 avril 2018

Avec le printemps de nouveaux "bébés" au jardin!


Avec le printemps et enfin les beaux jours, le jardin revit. De la couleur, des bourdonnements, des chants d’oiseaux égaient ma promenade matinale.

Je dors dans mon nid d'or!

En inspectant les fleurs, comme des celles des renoncules encore à moitié closes, j’ai eu la surprise d’y voir un tout petit juvénile de sauterelle. Je suis alors allée  chercher mon appareil photo.

Surveillons, surveillons...

Dérangé par ma proximité le petit insecte a quitté son abri, pour se mettre à l’extérieur de la fleur et mieux me surveiller.
Il ne me quitte pas de l’œil et se promène sur la corolle.

"J'espère que tu as compris"

Et d’ailleurs au bout de très brefs instants, il  m’adresse un message bien clair.
J’ai compris !
Je reviendrai à la fin de ma promenade et il est toujours sur sa fleur !!
Il s'agit d'un juvénile de la Grande sauterelle verte, au premier stade, bien plus petit que le grand orthoptère qu'il sera dans 2 mois!

Comme j’ai l’appareil qui me permet de faire des macros très rapprochées et grandies au- delà du rapport 1 sur 1, j’en profite pour aller détailler l’inflorescence de la lavande à toupet(Lavendula stoechas).

Lavande stoechas , toupet avec chenille!

En fait les fleurs ne sont ce que l’on voit en premier mais  la houppe( des brachtées).Les fleurs sont toutes petites,  groupées sur un épi.

La chenille suit son chemin

Je suis alors surprise d’y voir se promener une toute petite chenille. Elle se déplacera le long de l’inflorescence avec rapidité. Moins d’un centimètre, ce sont les soies dressées qui débordent largement son corps qui attirent le regard .Peut être une chenille de Lymantria dispar au tout premier stade.

Oh je ne suis pas seule ici!
Une autre promeneuse montre son nez et passe rapidement, la petite fourmi n'est pas longue à retourner se cacher dans les fleurs!

Rien d'intéressant, ici! Va falloir me trouver autre chose à grignoter pour que je puisse grandir!


Arrivée au bas de l’inflorescence, je me demandais ce qu’allait faire notre chenille, visiblement la lavande n’étant pas à son goût.
Je le saurai jamais, un léger souffle de vent l‘a emportée dans les herbes alentours.
Ainsi on sait que les petites chenilles voyagent avec le vent !

Pour le plaisir voici ici le détail des fleurs de la lavande à toupet.
Fleurs de la  lavande stoechas
Et pour vous souhaiter à tous un très beau dimanche ensoleillé, un petit peu de Séneçon vulgaire(Senecio vulgaris), que je laisse pousser pour le régal des Chardonnerets!La fleur est peu visible mais les graines avec leur plumet chatoyant sont superbes!
Fleurs et graines de Séneçon vulgaire

mercredi 11 avril 2018

Sitona lineatus , le Sitone ravageur du pois



Voici un petit charançon trouvé dans l’herbe au début du mois d’avril.
Il avait pour moi une tête de « déjà connu ». Mais c’est une impression dont il faut toujours se méfier. Et à juste titre, dans un second article je présenterai le Sitona différent que j’avais sauvé de la noyade une année précédente.
Sitona lineatus, vue générale

Ce petit charançon mesure moins de 5 mm, il présente un rostre large et court, est couvert de squamules et de soies.
Je me suis servie de 2 documents pour l’identifier:

  • Le premier est disponible sur le site bien connu insecte.org , en voici l'adresse, il est intitulé Clé des Sitona de France(sans les espèces du pourtour méditerranéen)

Je vais la parcourir avec vous.


1. Scutellum avec deux touffes de soies nacrées ………………………….……………… 2
. Scutellum sans cette touffe …………………………………………………..……………. 3
Sitona lineatus, détail  du scutellum

On observe le scutellum, entouré sur cette image, il s’agit de quelques squamules blanches qui ne forment pas de touffes !
On saute la case 2 pour passer directement à la 3 !

3. Soies élytrales toujours hérissées ………………………………………………………… 4
-. Soies élytrales courtes, seulement un peu soulevées sur la déclivité apicale, ou apprimées …………………………………………………………………………………… 6

En lisant ces 2 propositions on passe, pour ce charançon, à la seconde.Les soies élytrales ne sont pas hérissées sur toute la surface des élytres mais uniquement vers l’apex des élytres..(voir photo ci-dessous)

On a le droit d’aller à la case 6 et on reconnaît que ces mêmes soies sont un peu soulevées.
6. Soies des élytres un peu soulevées sur la déclivité apicale ………………………….... 7

  • Sur le site allemand, qui me sert de seconde source,  on sépare aussi des charançons qui présentent une  seule ligne de soies sur les élytres de ceux qui en présentent plusieurs comme notre sujet.

Sitona lineatus, détail des soies élytrales, sur plusieurs rangs et légèrement dressés à l'apex 


7. Front fortement concave …………………………………………………………….…….. 8
. Front plat ……………………………………………………………………………..……. 11

Notre sujet a le front plutôt plat, ouf, on a droit à sauter directement au 11
Sitona lineatus, détail  la tête, gros yeux, front plat, revêtu de squamules et de poils fins.


11. Hanches antérieures touchant le sillon précoxal ………………………………….. 12


-. Hanches antérieurs éloignées du sillon précoxal, 2.8/3.8mm …………..…..... ambiguus

Sitona lineatus, détail  du sillon précoxal et des hanches antérieures.


Parmi les 2 choix je retiens le premier. Le schéma ( abb 52)sur le site allemand a bien éclairci cette proposition , que j’ai illustrée par une photo.On y voit le sillon et la proximité des hanches avec lui(ci-dessus)

12. Ponctuation pronotale fine, 3.5/4.5mm ……………….. lineatus



D’autres infos viennent compléter cette identification, toujours issues de la page du site insecte.org:

  • S.lineatus : ponctuation du pronotum fine, massue antennaire allongée (X3 plus longue que large )Les photos montrent bien une massue antennaire allongée.


  • S.striatellus ;ponctuation du pronotum grossière. Massue antennaire moins allongée (X2 plus large  que longue.)



Les plantes hôtes aussi permettent de séparer ces 2 espèces:

  • lineatus : famille des trèfles   Lotus-,Trifolium,Medicago Pisum
  • striatus : famille des genêts, Sarothamnus scopariusGenista Cytisus
Dans mon jardin point de Cytises ou de genêts mais de nombreux trèfles ou luzernes ..
 Sitona lineatus est surtout connu comme un ravageur du pois et à ce titre combattu.Une abondante documentation informe alors sur les moyens de s'en débarrasser. Les adultes observés maintenant ont hiverné et se reproduisent au printemps.On les trouve sur les plantes d'avril à septembre. Ce sont les larves ensuite qui s'attaquent aux racines et nuisent à la végétation.On le rencontre partout en France et en Europe.

Sitona lineatus, moins de 5mm


Sur cette vue d'ensemble on observe ce qui correspond à la description faite par le site allemand:
  • rostre presque parallèle qui s'élargit devant les yeux
  • pronotum arrondi dont la plus grande largeur est en arrière de la tête
  • yeux très gros
  • élytres plus larges que le pronotum, presque parallèles
  • élytres rayés,avec une alternance de squamules brun pâle et plus claires sur les interstries impairs.

Il faut noter que les jolies squamules qui décorent notre charançon disparaissent petit à petit lors des frottements de l'insecte avec la végétation environnante, c'est ce qui s'est passé entre la première et la dernière photo. Il arrive ainsi de trouver des charançons noirs dépourvus de squamules .


jeudi 22 mars 2018

Myrmarachne formicaria, une araignée déguisée en fourmi!


En nettoyant les légumes du jardin , je fais souvent des « rencontres » inattendues.

Cettefois j’ai cru voir une fourmi.Elle m’a intriguée car je lui voyais des « mandibules géantes » comme celles que j’avais vu chez cette fourmi australienne : la fourmi bouledogue.

Myrmarachne formicaria mâle, n'utilise souvent que 6 pattes pour marcher!

Elle se promenait avec ses « antennes »   en avant tâtant les environs.
Sauf que lorsque je l’ai vu courir je lui ai compté 8 pattes ! C’est donc une araignée !
Quelques photos plus loin, j’ai bien vu que c’était une araignée avec ses yeux placées autour de sa tête !

Myrmarachne formicaria mâle, une saltique avec ses gros yeux au centre

Elle ressemble aux saltique, me suis-je dit .
Et c’est en cherchant dans cette famille que j’ai trouvé Myrmarchne formicaria, la bien nommée.

C’est une araignée, mon specimen est un mâle. Lui seul présente ces " chélicères" proéminentes.Elles sont noires,hypertrophiées, aplaties, portées en avant. Elles présentent un reflet métallique.

La partie visible cache des crochets repliés par dessous.

Myrmarachne formicaria mâle, une saltique vue de face

Pour s’en servir, l’araignée doit écarter les chélicères pour en déplier les crochets.
C’est un élément utile lors de la parade nuptiale.
L'araignée mesure 6 mm maximum et ses jolies couleurs se révèlent sous l'objectif.

Myrmarachne formicaria mâle,pattes avant levées, je ressemble à une fourmi!!

L’araignée court le plus souvent la première paire de pattes dressée, qui lui permet de mimer les antennes des fourmis.
Parmi les autre araignées ressemblant à des fourmis Myrmarachne formicaria se reconnaît à :
  • tête noire suivie d’une partie rougeâtre qui correspondrait au thorax
Myrmarachne formicaria, pédipalpes 

  • abdomen brun puis noir décoré d’une bande de poils blancs
  • le céphalothorax est séparé de l’abdomen par un étranglement
L’aspect élancé de son corps et tous les éléments réunis en font une bonne imitation d’une fourmi.

Pourquoi ce mimétisme?

Une petite araignée court le danger d'être la proie d'une plus grosse ou d'un autre prédateur! La fourmi, se défend mieux, mord , envoie de l'acide formique...En fait l'araignée se sert de l'image plus agressive de la fourmi pour se protéger.
Lire ici un article qui en parle!

Myrmarachne formicaria, tête noire, thorax brun.

En photographiant ce petit mâle j’ai vu une autre de ses capacités. Comme il ne cessait de courir et sortir du champ de mon objectif, je l’ai placé sur une île : un caillou au milieu d’un petite coupelle avec 1cm d’eau.
Après en avoir fait le tour de nombreuses fois, Myrmarachne formicaria a tâté la surface de l’eau.
Myrmarachne formicaria,nage la brasse dans sa piscine!
 Cela lui a encore pris quelques instants avant de se jeter à l’eau. Très calmement, il a nagé, sur une distance d’1 à 2cm pour atteindre le bord de a coupelle.

Plus surprenant, le lendemain j’ai renouvelé l’expérience, rapidement, le petit malin s’est mis à l’eau pour atteindre le bord de la coupelle et s’extraire de l’eau.
Myrmarachne formicaria. Ouf,  J'ai atteint le bord!

Mes observations n’ont rien de scientifique, je suis simplement admirative des aptitudes d’une petite araignée de moins de 6mm qui passe bien souvent inaperçue dans notre environnement.
Myrmarachne formicaria mâle, pattes avant bien levées pour faire croire à des antennes

Myrmarachne Formicaria  est bien présente en France et au-delà, dans des milieux différents mais humides et ensoleillés. L’adulte passe l’hiver à l’abri dans une coquille d’escargot par exemple ou sous une feuille en y tissant un cocon de soie. C’est d’ailleurs ce qu’a fait le petit mâle de la photo dans le petit flacon qui lui sert de logis temporaire !
Myrmarachne formicaria mâle, vue générale


Infos extraites :  de Kosmo Atlas, Spinnen Tiere Europas,   Heiko Bellmann.


dimanche 18 mars 2018

Corynis (Amasis) crassicornis, hyménoptère Symphite.


Voici un hyménoptère de la famille des Symphites, les mouches à scie, vous savez ces insectes dont les larves mangent les feuilles des végétaux au printemps !
Il appartient à la famille des Cimbicidae.
Ces insectes n’ont pas la taille de guêpe .
Celui-ci a attitré mon regard à cause de ses curieuses antennes en massue.Il se « roulait » autour des étamines d’une fleur de renoncule rampante, c’est sur cette plante que Corynis crassicornis semble se plaire, en cueillant la fleur j’ai pu la porter jusqu’à ma table !


Corynis crassicornis sur fleur de renoncule.

Ce sont les antennes qui permettent de classer l’insecte dans la famille des Cimbicidae. Il mesure environ 9mm.


Corynis crassicornis détail de la tête et des antennes renflées aux extrémités.

Je me suis servie ensuite de l’ouvrage : Hyménoptères Tenthrédoïdes de
Lucien BERLAND , Faune de France 47 page 409, pour trouver sa famille :

- La 1re cellule cubitale reçoit les deux nervures récurrentes (9-12 mm).. .. Abia.
- Les 1re et 2e cellules cubitales reçoivent chacune une nervure récurrente ( 6-9 mm)............ Amasis


Corynis crassicornis détail de la nervation des ailes.

Sur la photo c’est visible, les cellules C1 et C2 sont bien visibles avec les nervures  récurrentes qui les atteignent.

Corynis crassicornis vue latérale de l'abdomen.


Les gros yeux non échancrés convergent vers le bas de la face.On voit 3 ocelles sur la tête plus large que longue ce qui une caractéristique des Tenthrèdes.

Corynis crassicornis tête et pronotum entièrement noirs.

La tête et le thorax entièrement noirs, la taille et la plante sur laquelle elle était, nous orientent vers Amasis crassicornis, aujourd’hui nommée Corynis.

Les pattes sont noires jusqu'au milieu, ou aux deux tiers des fémurs, les genoux jaune rougeâtre, tibias et tarses jaune clair, l'apex des tibias et l'extrémité de tarses bruns.
Corynis crassicornis vue des bandes colorées du dos à travers les ailes transparentes.

Sur l’abdomen on voit des bandes jaunes plus ou moins étendues (davantage à partir du 3eme tergite) sur la  photo ci-dessus.

Corynis crassicornis aime les zones ensoleillées.Mais c'est une espèce commune que l'on rencontre dans de nombreuses régions en Europe méridionale et centrale.On rencontre les adultes en juin -juillet sur les fleurs de renoncules.

Ici, dans ce texte en allemand on parle des 2 espèces que l'on peut rencontrer, il est surtout intéressant parce qu'il présente un excellent schéma de Corynis crassicornis.On y voit bien le détail des ailes et les bandes claires sur l'abdomen.

Corynis crassicornis sur sa fleur de prédilection.


Corynis crassicornis est lié aux renoncules.Il se distingue d’un autre Corynis obscura entièrement noir, corps et pattes,  qui   se trouve sur les géraniums.

*Les noms des insectes varient quand on les reclasse, ainsi Amasis est devenu Corynis.

Pour avoir une idée du monde de vie de ces hyménoptères voici trois articles déjà anciens qui le décrivent:


  • Arge pagana, larve mangeuse des feuilles de rosiers ici
  • Arge pagana : mue de la larve ici
  • Arge pagana : larves au second stade ici