Helophilus pendulus

L'Hélophile suspendu est un Syrphe, c'est à dire une de ces mouches déguisées en abeille ou en guêpe!

Celui -ci est facilement reconnaissable grâce " à son gilet rayé" dixit La hulotte(le numéro 84 de ce journal est une mine de renseignements sur les Syrphes et autres visiteurs des Berces, plante de la famille des Ombellifères.)

Et voici le détail de la tête de Madame. Chez les Syrphes, c'est facile , on le voit aux yeux !Et oui : les yeux qui ne se touchent pas : c'est une femelle. Chez les mâles , ils se rejoignent.

Pourquoi s'appelle-t-il l'Hélophile suspendu? Vous avez deviné, pendant son vol stationnaire, ses ailes vibrent tellement vite, qu'elles ont l'air invisibles et on le dirait suspendu à un fil..

Celle -ci ne voulait pas s'éloigner de ma mare. Bien sûr c'est là qu'elle pond. Sa larve aquatique peut respirer grâce à une queue qui cherche l'air hors de l'eau!

Ephippiger provincialis

Voici un couple, photographié isolément, de cette belle sauterelle méridionale.

Le mâle, un peu engourdi par la fraîcheur du matin.

On voit bien,sous son pronotum en forme de selle(qui lui donne son nom : ephippios signifiant selle de cheval en grec), ses ailes très réduites.

Et voici la femelle. On voit surtout sa longue tarière! Elle lui sert à forer le sol pour y déposer ses oeufs.
Ephippiger provincialis est la plus grande des Ephippiger. Son oviscape fait bien 3 cm!

Et voici le détail de la "selle" On voit bien les petites ailes. C'est à cet endroit que se trouve l'appareil stridulatoire dont sont pourvus mâle et femelle. Mais leurs chants sont surtout nocturnes. Notez la présence de parasites : les points rouges sont des acariens.

Une belle rencontre:Cervus elaphus

Elle n'a duré que 30 secondes!
Je me suis trouvé sur le chemin de ce cerf qui poursuivait quelques biches. Il était très bruyant .Comme il m'avait aussi entendu, il s'est arrêté le temps d'identifier l'intrus que j'étais!

Et on repart , les biches n'attendent pas!

Curculio elephas....ou Balanin éléphant!

Endormi sous le grand chêne , dans le creux de la sauge , le Balanin , avait semblait avoir revêtu , son manteau de laine!C'est vrai que les matins sont frais!

La température se réchauffant , il pointe son long nez!

En fait , il s'agit d'un rostre!C'est avec celui-ci que la femelle perce le gland pour y déposer son oeuf. Elle dépose au maximum 2 oeufs par gland. Et comme elle en pond une vingtaine, le travail est important.
 

La larve se développe dans le gland .Ce n'est qu'à l'automne que ces charançons sortent du sol, car les glands sont en train de grossir .

Observez aussi ses antennes articulées , fixées sur le rostre. Et pour finir , un gros plan sur sa tête et ses yeux!

Juvénile de pie grièche écorcheur ....en halte migratoire!

La migration automnale des oiseaux m'a réservé une belle surprise. Après la pluie, le sol du jardin attire les oiseaux car de nombreux insectes montrent le bout de leur nez.

En regardant par la fenêtre , j'ai vu , au sol , le pic vert qui avec son bec bien pointu et solide , cherchait des fourmis. C'est ainsi après chaque bonne pluie( c'est à dire pas très souvent!)

En observant les abords de la pelouse(!), j'ai vu cet oiseau que j'ai d'abord photographié derrière la fenêtre avant de vérifier son identité. Il s'agit bien d'une jeune pie grièche écorcheur .Quelques couples nichent sur les hauteurs qui dominent les alentours. Mais ce qui est à noter chez ces oiseaux, c'est que les parents sont déjà partis rejoindre leurs quartiers d'hiver en Afrique tropicale. Les jeunes restent un peu plus longtemps et partent ensuite seuls. J'admire ce magnifique instinct que la nature leur a donné. Sans avoir appris, ils savent où aller!
La photo n'est pas terrible, mais quel beau souvenir!