jeudi 27 février 2014

Ctenoplusia accentifera( la Plusie de la menthe) de la chenille au papillon


Le printemps est presque là : en effet, hier, carnet rose sur ma terrasse. Dans un de mes bacs d’élevage, un petit papillon est né. Il était contre la paroi transparente. Oh rien de spectaculaire  à première vue. Des couleurs ternes et une petite taille.
Ctenoplusia accentifera, la Plusie de la menthe, nouvelle éclose.

J’ai eu un peu de mal à déterminer de quel cocon il était issu car la sortie n’était pas apparente.
Ctenoplusia accentifera, la Plusie de la menthe

A l’automne j’avais ramassée sur la mélisse une chenille verte qui avait continué à manger quelques feuilles de cette plante. Nous étions le  13 novembre 2013. Une particularité : la chenille ne porte que 2 paires de  fausses pattes..
Début de la fabrication du cocon de Ctenoplusia accentifera, la Plusie de la menthe.

Le 7 décembre ma chenille a fabriqué un joli cocon de soie transparente collé entre la feuille de papier qui me servait à mettre un numéro sur ma chenille et la feuille de mélisse.
Le  cocon  achevé, , la Plusie de la menthe est restée à l'extérieur au fond d'un bac fermé mais aéré.
A ce stade il est ensuite difficile d’aller voir ce qui se passe, j’ai toujours peur d’interrompre ou de fausser cette étape délicate où une chenille se défait pour se refaire sous la forme d’un papillon.

 Ctenoplusia accentifera,les ailes s'agitent tellement vite que cela donne une photo amusante!

Ce processus s’est achevé, 26 février 2014, hier avec la naissance de l’imago, Ctenoplusia accentifera.
Ctenoplusia accentifera un imago tout neuf

Il aura donc fallu près de 2 mois et demi pour passer de la chenille au papillon.

Je me suis  aidée des de la galerie d’insecte.org où l’ordre des Noctuelles compte 18   pages et 534 espèces avec 4090photos !
Ctenoplusia accentifera après l'agitation , les ailes restent quelques secondes au repos avant de se replier.

La forme claire rappelant vaguement un accent circonflexe m’a aidé. Le papillon qui est bien petit, environ 2,5cm de la tête à la pointe des ailes révèle de jolis détails. Ses écailles claires ourlent les ailes antérieures à la manière d’une jolie bordure.
Ctenoplusia accentifera  vue de face

La larve consomme des feuilles de menthe, chez moi de la mélisse. J’ai trouvé aussi mention de verveine, de coléus comme nourriture des larves.
Ctenoplusia accentifera  détail de la tête, on voit les écailles qui se détachent facilement

C’est une espèce que l’on rencontre dans les départements du pourtour méditerranéen mais aussi en Afrique.

Ctenoplusia accentifera  détail  des écailles des ailes.

Ce papillon n'est pas très visible car il est petit, ses couleurs le dissimulent, il vole plus le soir qu'en plein soleil mais il participe à la vie de nos espaces naturels et cela me fait plaisir de découvrir ce foisonnement de vie qui nous entoure.

lundi 24 février 2014

Mésange à longue queue, construction du nid.


Travailler au jardin au mois de février quand le soleil brille est une tâche bien agréable. Surtout quand les oiseaux qui sentent que le moment de préparer le  nid est là. On chante, on gazouille, on se poursuit et parfois on transporte de menus matériaux .Je me rends compte de la présence d’un groupe de Mésanges à longue queue. A intervalle régulier je les entends au fond du jardin et je suis bien contente de leur présence.

Hier, je suis allée observer ce coin du jardin et revoilà les petites mésanges. Régulièrement elles se posent sur une branche d’un grand épicéa.
Mésange à longue queue avec de la soie, près de son futur nid

L’endroit est franchement risqué, nous sommes au-dessus d’une toute petite route, très peu fréquentée, certes, mais sur une branche qui se balance à 5 ou 6 mètres au-dessus du macadam. Heureusement que ces petits oiseaux annoncent leur venue. Depuis le grand chêne au-dessus de ma tête, leur chant fluté annonce :  «  je viens, je viens » , ensuite l’oiseau se pose rapidement sur la branche puis dispraraît presque instantanément sous un amas de branchettes totalement caché à mes yeux !

Mésange à longue queue à l'entrée de la cachette du nid.

Ma seule chance de faire une photo c’est au moment où il se pose avant de se glisser sous les branches. Leur habitude de ces allers retours est telle qu’il n’y a quasiment pas d’attente ni d’hésitation dans cette position. De plus la branche est bien mobile et le moindre souffle d’air la fait bouger. Je n’ai le temps que de faire une photo, si elle est ratée, il faudra attendre le prochain passage.

Heureusement il fait beau et les arbres autour ne sont pas encore couverts de feuilles.
Mésange à longue queue avec de la soie récupérée chez les chenilles processionnaires

Les Mésanges à longue queue sont des oiseaux à part, ne faisant pas partie de la grande famille des mésanges, les Paridés, mais de celle des Aegithalidés .Et elle ne niche pas comme nos petites mésanges bleues ou les mésanges charbonnières dans des cavités ou des nichoirs que nous mettons à leur disposition.

Les Mésanges à longue queue construisent de magnifiques nids. Ces nids sont bien dissimulés dans des épicéas comme ici ou des chênes. Ils sont quasi intégrés à leur support avec des matériaux qui extérieurement ressemblent au support. Par exemple des lichens dans le cas d’un nid construit au bout d’une branche d’un vieux chêne.
Mésange à longue queue avec un matériau indéfinissable!, posée sur le fil du téléphone!

Ici j’ai vu les oiseaux arriver avec dans le bec ce qui ressemblait à des fils de soie. J’ai d’abord pensé à de la toile d’araignée, mais ayant vu l’oiseau aller dans un pin attaqué par les chenilles processionnaires, il s’agit vraisemblablement de soie qui forme le nid de ces chenilles. Ensuite j’ai un oiseau arriver avec de la belle mousse, ce qui est plus classique.
Mésange à longue queue avec de la mousse

Il y a encore eu des apports de tout petit matériaux plus difficiles à définir, probablement des lichens.
Mâle et femelle travaillent à l'édifice.
 

 
Le nid demande entre 12 et 15 jours de travail aux oiseaux , il fait une vingtaine de cm de hauteur avec une ouverture latérale. Il fait 1,5 à 2,5cm d’épaisseur et c’est un des plus vastes et des plus douillets  pour un si petit oiseau.
 
Mésange à longue queue avec du lichen
Les mésanges à longue queue ne viennent jamais aux mangeoires dans mon jardin et si parfois j’entendais les gazouillis de ces petits oiseaux bavards qui visitaient les arbres aux alentours, je ne les avais jamais vu préparer un nid .
Je suis ravie de les voir s'établir à proximité de mon jardin et j'espère qu'ils réussiront une belle nichée!
Pour voir de très jolies photos de ces petites Mésanges à longue queue c'est ici
 

 

jeudi 20 février 2014

Moineau espagnol (Passer hispaniolensis)


Voici un moineau, (Passer hispanicus) que l’on rencontre dans toutes les îles Canaries mais aussi comme son l’indique en Espagne, dans le Nord Ouest de l’Afrique, jusqu’au centre de l’ Asie .
Moineau espagnol, très répandu aux îles Canaries, ici le mâle.
 

Mâle et femelle du Moineau espagnol sont différents, comme chez nos moineaux communs, les moineaux domestiques, Passer domesticus.
Moineau espagnol, ici la femelle.

Le mâle est surtout remarquable avec les fortes stries noires sur son dos, sa poitrine et son ventre.
Un très beau mâle aux fines stries noires sur la poitrine et les côtés.

La femelle est bien moins colorée.Elle ressemble beaucoup à la femelle du moineau domestique.
Moineau espagnol, la femelle qui ressemble à celle du Moineau domestique.

Aux Canaries la saison de reproduction commence en janvier et s’étend jusqu’en août.
Mâle se nourrissant sur une fleur d'Aloe vera
 
Il vit près des zones habitées, nous l’avons essentiellement rencontré près d’un hôtel qui avait aménagé une zone de nourrissage pour les oiseaux ,
Deux mâles au soleil de la fin d'après midi.

et dans un jardin botanique.
Moineau espagnol, de dos.

jeudi 13 février 2014

Tarier des Canaries (Saxicola dacotiae), endémique de Fuerteventura.


Le Tarier des Canaries est encore un endémique des îles Canaries, mais il est limité à l’île de Fuerteventura où il est considéré comme presque en danger. C’est le plus petit des oiseaux que nous ayons rencontré : il ne mesure que 12,5cm. Comme on le voit il ressemble beaucoup au Tarier pâtre que nous pouvons rencontrer par chez nous.

Un joli mâle de Trier des Canaries avec son sourcil bien blanc.


Nous l’avons vu à trois endroits dans cette île et chaque fois il s’agissait d’un couple.

Il  diffère du Tarier pâtre  par quelques caractéristiques. Mâle et femelle sont dissemblables.  Le mâle est le plus coloré :sa tête est sombre avec un détail visible : un étroit sourcil blanc qui ne s’étend pas à l’oreille. Les joues sont aussi sombres. Un  important collier blanc s’arrêt au milieu du dos.

La poitrine est marquée de roux. Le bec est plus long et étroit que celui des autres Tariers. Les pattes fines sont noires.

Femelle Tarier des Canaries


La femelle est bien moins colorée, sa poitrine moins blanche. On distingue parfois un sourcil plus clair

Le Couple de Tarier des Canaries dans son milieu


Vivant  sur l’île de Fuerteventura,Saxicola dacotiae fréquente des milieux divers. Notre première rencontre s’est située dans une zone un peu cultivée où l’on trouvait des parcelles clôturées gardées par des chiens ! Heureusement que le couple d’oiseaux avec qui nous avons passé une bonne heure avait choisi une zone occupée par des agaves pour leur promenade du soir. Passer le long des piquants de ces plantes au milieu des cailloux ne fut pas aisé ! Mais  ces deux oiseaux tellement agréables à regarder. Le mâle était souvent perché sur la plante, tandis que la femelle restait au sol. Lui faisait sa toilette, elle cherchait de minuscules insectes dans les débris végétaux car cet oiseau est un insectivore .


Femelle Tarier des Canaries préparant son nid


Dans un endroit bien différent, au sud de l’île dans la presqu’île de Jandia aux magnifiques plages et de dunes de sable fin, nous avons rencontré d’abord cette femelle en train d’apporter des matériaux pour son nid, caché sous un buisson d’épineux.


Le nid est caché sous le buisson vert


Le mâle n’est loin et surveille les environs.
Perché le mâle surveille les environs.
 
 
 
A la fin de notre randonnée dans cette zone j’ai vu une petite femelle s’approcher de moi, j’étais simplement assise en train d’admirer le paysage !

Une autre femelle Tarier des Canaries s'est approchée de moi

 
Elle s'est approchée de bien près
 
Femelle Tarier des Canaries.

 

En plumage d’hiver le mâle est bien plus terne qu’en période de nidification. Celle-ci commence dès janvier .
Un mâle Tarier des Canaries en plumage hivernal, plus terne
 
Et voici notre dernière rencontre avec ce bel oiseau, dans les dunes en face de l'Océan atlantique
Un petit support pour s'élever au -dessus du niveau du sol lui suffit!

Ce petit oiseau dont le milieu hélas est menacé nous aura laissé de très bons souvenirs. Souhaitons lui d'enchanter encore longtemps les ornithologues qui viendront lui rendre visite!
 

 

dimanche 9 février 2014

Pipit de Berthelot (Anthus berthelotii) endémique des iles Canaries et de Madère


 
Pipit de Berthelot, un ventre clair finement strié
Dans le monde des oiseaux, certains, parés d’un plumage rutilant, d’autres d’un chant mélodieux ou encore de mœurs surprenantes, attirent le regard sur eux !

Ce n’est absolument pas le cas du Pipit de Berthelot. Ni couleurs flamboyantes ni chant tonitruant perché sur une branche ! Au contraire il sautille au sol, est peu visible dans les broussailles ou les cailloux des sols pauvres où il vit. Mais c’est un endémique des îles Canaries  et de Madère, ce n’est que là qu’on peut le voir !
Vu de dos, il est difficile à distinguer.

Nous l’aurons rencontré en bien des lieux divers. Petit, entre 13 et 14 cm, ses couleurs discrètes,le dissimulent dans son milieu.

Il nous a accompagné, tantôt dans les murets au bord des routes, sur les champs de lave noire, sur des salines abandonnées ou en bord de plage, sautillant sur le sol à la recherche des minuscules graines qui font sa nourriture.
Dans son milieu de prédilection , le sol.

Sa couleur dominante : brun sable plus ou moins foncée,  un peu de gris sur le dos. Un bec et des pattes plus claires. Le dos bien plus coloré, les couvertures alaires plus brunes bordées de blanc donnent du relief à ce plumage.

Le ventre blanc finement strié fait une tache claire dans le décor et c’est cela qui permet de repérer l’oiseau. Autre caractéristique un sourcil blanc bien marqué, une tache plus sombre derrière l’oeil, et une rayure malaire brune lui donne un air très sérieux.
Les minuscules graines  sont au menu.

Là sur Lanzarote, au bord d’un petit plan d’eau, le long d’une saline l’oiseau cherche dans la partie humide de petits insectes, ils sont deux à tourner autour de nous pendant tout le temps que nous resterons là à observer des limicoles.
Au bord des salines, le vent soulève les plumes du petit Pipit de Berthelot.


Bien plus loin de la mer, dans un décor plus minéral, des laves anciennes , le voici  dans un chaos de roches , des lichens colorés lui font un bel écrin.
Dans les maigres végétation des champs de lave

Le voici sur les dunes bordant une des plus belles plages de Fuerteventura, il allait de buisson en buisson sautillant sur le sable à la recherche des minuscules graines qui font sa nourriture. Un dernier regard qui nous laisse beaucoup de bons souvenirs
Sur la plage!

jeudi 6 février 2014

Mésange bleue de Fuerteventura (Cyanistes Ultramarinus degener)


Nous connaissons tous la jolie Mésange bleue, surtout en cette période hivernale où nous la voyons aux mangeoires. Aider  ce passereau sédentaire à passer la mauvaise nous permet de le voir avec une bien meilleure proximité. A la   belle saison l’oiseau niche et vit dans les arbres.

En allant à Fuerteventura(îles Canaries)je comptais bien rencontrer sa cousine, la sous-espèce locale Cyanistes Ultramarinus  degener(Cyanistes teneriffae degener ).
Cyanistes teneriffae degener , mésange des îles Canaries


Ce ne fut pas facile , les arbres sont peu nombreux, et l’espèce est considérée en difficulté à cause de l’altération de son habitat.

La première fois, nous l’avons vue dans des tamaris, dans le lit d’un oued, elle faisait sa toilette dissimulée dans les branchages. Le paysage nous  transportait dans le sud marocain !

 
Cachée derrière les branchages des tamaris, la jolie mésange à la calotte bien plus sombre que celle des habituées de nos jardins
 
Le détail le plus remarquable est la couleur très sombre de la calotte qui colore la tête. Ensuite une bande quasi noire cerne la tête, de la pointe du bec en passant par les yeux. Cette bande est épaisse sur la nuque.

Pour comparer, voici notre mésange bleue , prise dans le jardin.
Voici, dans une bien plus grande proximité la Mésange bleue de nos jardins qui montre sa calotte et sa nuque blanche.

Dans les autres îles de l’archipel canarien il existe des sous-espèces locales qui se différencient par des légères variations du plumage, par exemple l'importance de la barre blanche sur les ailes. C’est sur Fuerteventura et Lanzarote que se rencontre Cyanistes Ultramarinus  degener,( Cyanistes teneriffae degener ou même Cyanistes degener) et c’est cette sous espèce qui est la moins nombreuse.

 

 


 Voici un des paysages dans lequel nous l'avons rencontrée: un oued asséché, mais avec encore quelques mares humides où poussent des palmiers et quelques arbustes.

La situation insulaire explique ces différences entre les plumages des oiseaux.
Cyanistes teneriffae degener , posée sur un arbuste bien maigrichon
 
La mésange de Tenerife (actuellement Cyanistes Teneriffae ou Ultramarinus pour d'autres auteurs), compte quatre sous-espèces qui diffèrent légèrement en couleur et marques sur le plumage, et qui vivent dans les autres îles de l’archipel des Canaries.

Cyanistes teneriffae teneriffae, vit à Tenerife, Grande Canarie et La Gomera, Cyanistes teneriffae palmensis  vit à La Palma, Cyanistes teneriffae ombriosus vit à El Hierro, Cyanistes teneriffae degener vit à Lanzarote et Fuerteventura.
Voici le second paysage dans lequel nous avons trouvé la mésange, un lieu bien plus sec, dans des zones d'immenses dunes traversées par un lit de rivière à sec, sur les "rives" quelques arbustes maigrichons sur lesquels l'oiseau s'est posé un bref instant .

 

samedi 1 février 2014

Le grand monarque, Danaus plexippus: une rencontre extraordinaire


Dans le monde des papillons, le grand monarque,Danaus plexippus, a une extraordinaire réputation, c’est parmi les  insectes, le plus grand migrateur .Sa migration depuis le Canada jusqu’au Mexique est légendaire.



 Le grand monarque, Danaus plexippus

J’ai avec un plaisir évident, rencontré ce papillon au mois de janvier, non pas dans sa retraite mexicaine, mais aux îles Canaries. Là, dans certaines des îles il est présent toute l’année.



C’est un  grand papillon  parfois appelé grand monarque par opposition au petit monarque, ces deux papillons de la famille des Danainae, essentiellement tropicale, se rencontrent sporadiquement en Europe.


Danaus plexippus,se nourrissant


 Le mâle et la femelle se différencient par leurs ailes. Les veinures noires des ailes de la femelle sont plus larges que celles du mâle. Les ailes postérieures du mâle sont marquées par deux taches noires bien distinctes. Ces taches cerclées sur une des photos ont une fonction en période de reproduction, , elles dégagent une odeur pour attirer la femelle.
Danaus plexippus, mâle aux taches androconiales cerclées
 
Je n’ai rencontré que deux mâles, l’un plus âgé avec une partie de l’aile antérieure abîmée,(celui qui butine sur la fleur rouge) l’autre plus jeune.

La chenille se nourrit sur des plantes de la famille des Asclépiadacées, en particulier Asclepias  curassavica, et cette photo nous montre le papillon sur cette plante ornementale qui atteint un mètre de hauteur et qui est cultivé dans les régions au climat doux. Rappelons que c’est la chenille qui consomme la plante. Le papillon lui se nourrit sur une variété de fleurs plus étendue, nous l’avons vu sur des bougainvilliers et sur cette jolie fleur rouge dont j’ignore le nom(l’aide des  botanistes sera la bienvenue).


Danaus plexippus,  sur Asclepias  curassavica

Danaus plexippus, peut aussi se rencontrer dans le sud de l’Espagne et certaines observations rares l’ont été dans le sud de la France.

Toujours Danaus plexippus, le mâle un peu usé, son aile postérieure gauche entaillée.

J'ai eu la chance de les rencontrer de bonne heure le matin. Au fur et à mesure que la température augmente le papillon monte en hauteur dans la végétation et se perche pour se reposer hors de portée de l'appareil photo. Il ne fait alors que de brèves visites aux fleurs. Tandis que le matin ils ont passer de bons moments à se reprendre des forces.
C'est ce très bon souvenir de vacances que je tenais à partager avec vous!

Une information complémentaire communiquée par Laval Roy sur les inquiétudes que l'on peut avoir au sujet des difficultés que connait ce beau papillon , hélas : cet article