jeudi 30 mai 2013

Clanoptilus arnaizi (Pardo), coléoptère phytophage.


Nous sommes à 900 m d’altitude observant fleurs et buissons. Sur une petite Anthémis, ce petit coléoptère(autour de 12 mm) joliment coloré ne laisse aucun doute sur son régime alimentaire. Il mange consciencieusement les étamines de la fleur.
Clanoptis arnaizi, en pleine dégustation d'étamines d'anthémis.

Il ne se laisse guère distraire par ma présence et nous passons un bon quart d’heure en tête à tête. Il s'agit de Clanoptilus arnaizi (Pardo). Ne disposant pas de documentation particulière, c’est grâce aux informations trouvées çà et là sur le web que j’en suis arrivée à cette détermination. En particulier ici

Clanoptis arnaizi, insecte phytophage

 

Ce sont surtout les étranges pointes situées au bout des élytres qui sont caractéristiques de la famille des Clanoptilus.En effet, les mâles Clanoptilus possèdent des épines au bout des élytres.
Clanoptis arnaizi,épines élytrales du mâle

Ensuite, la largeur du pronotum, la couleur jaune à l’apex des élytres et le premier article des antennes conique nous amène à Clanoptilus arnaizi.
Clanoptis arnaizi, appareil buccal

Se laissant approcher sans crainte j’ai pu admirer le détail de ses pièces buccales d’une jolie couleur ivoire.
Clanoptis arnaizi, appareil buccal en 1:le  clypeus, 2:le labre, 3 une mandibule.
 
Les palpes maxillaires  formés de 4 articles servent à approcher la nourriture des mandibules qui sectionnent ensuite le végétal.
Clanoptis arnaizi, un mâle, vue dorsale.

Vert brillant couvert de poils sombres, un peu de jaune, de l’ivoire sur la tête et sous l’abdomen, voilà Clanoptis arnaizi,  un joli coléoptère à observer sur les fleurs.

Clanoptis arnaizi, dernier regard.

mardi 28 mai 2013

Labidostomis taxicornis ( Labidostome à antennes dentées), une femelle en ponte.


Surprise dans les herbes en train de pondre, je suis restée de longs moments à regarder ce petit coléoptère se laisser balancer au vent et continuer à fixer ses œufs.


Labidostomis taxicornis , femelle en ponte.
Quand elle s’est éloignée, je l’ai recueilli avec sa ponte afin de les observer de près.

Il s’agit de Labidostomis taxicornis qui appartient à la grande famille des Chrysomelidae et à la sous-famille des Clytrinae.


Labidostomis taxicornis des antennes bien dentées.
Un détail est très apparent : la forme dentée des antennes. C’est souvent un critère bien visible et discriminant. Là on voit qu’elles sont épaissies à partir du 4éme article et dentées. De plus elles sont noires depuis la base.


Labidostomis taxicornis , fixant ses œufs sur une herbe.
Les élytres de Labidostomis taxicornis  sont jaune d’ocre sans tache. La  vraie caractéristique est constituée par le pronotum. Sa couleur noire  aux reflets métalliques n’a rien de remarquable, mais ses bords latéraux crénelés oui. C’est cette particularité qui a été le plus difficile à photographier. Bien sûr sur un insecte qui fait autour de 10 mm ( entre 7 et 12 mm), c’est bien petit mais aussi visible même quand l’insecte se déplace sur les herbes.


Labidostomis taxicornis , détail du pronotum crénelé latéralement.
De plus on voit que le pronotum est ponctué, tout comme les élytres. Comme mon sujet est une femelle, elle n’a pas les pattes antérieures plus grandes avec les tibias arqués  (pour se maintenir sur la femelle pendant la copulation).


Labidostomis taxicornis , les œufs.
Les œufs sont fixés par un léger fil à l’herbe. Pour les poser, la femelle utilise sa paire de pattes arrières. En observant les œufs j’ai vu qu’ils comportaient un petit couvercle, ouvert.

Le mode de vie des insectes est similaire à celui des Lachnaia pubescens présenté ici.


Labidostomis taxicornis .
 

Les adultes sont phytophages, ils consomment les fleurs et les jeunes feuilles des chênes (c’est sans doute ce qui se passe chez moi) mais aussi des feuilles de vigne, de saule, de lentisque, de tamaris.
C'est un insecte qui se rencontre autour de la Méditerranée, de l'Espagne à l'Italie. En France, il "remonte" dans la vallée du Rhône.

 Source : Coléoptères phytophages d’Europe, Tome 2, Chrysomelidae,Gaëtan du Chatenet, NAP éditions

 

 

 

vendredi 24 mai 2013

Noctua comes( la Hulotte ou la Suivante) , une Noctuelle.


 

Une petite naissance dans mes bacs d’élevage.

J’avais simplement ramassé la chrysalide brune trouvée dans le sol lors de mon travail de nettoyage et de bêchage du jardin.
Il s’agit de Noctua comes, une noctuelle très commune en France.
J’avais déjà photographié la chenille l’an passé.
Chenille de Noctua comes, les motifs en triangle des derniers segments abdominaux.


Elle est de couleur variable (brune , verte.) on y des taches triangulaires en 2 rangées sur les côtés. Ces taches sont réunies par un pont sur les derniers segments abdominaux.
Enroulée, la chenille de Noctua comes montre ses fausses pattes.
 

La chenille commence son développement à l’automne, puis hiverne, et au printemps elle recommence à se nourrir. La nymphose a lieu en mai et l’éclosion en juin.
Noctua comes, jeune éclose.


Sans doute plus au chaud sur ma terrasse, l’éclosion a été un peu plus précoce que prévue !

Cette Noctua comes se reconnaît à la tache discoïdale noire sur les ailes postérieures. Ce que montre partiellement cette photo.
Noctua comes, tache discoïdale noire sur l'aile postérieure.
 
 Au repos, les ailes à plat cachent ce détail et on voit peu les ailes postérieures plus colorées. C’est un  papillon petit qui ne fait guère que 2 cm de longueur.
Noctua comes et ses gros yeux de papillon nocturne.


L’adulte pond ensuite en août et le cycle recommence. C’est un papillon nocturne, que l’on voit donc peu en journée.

 

mercredi 22 mai 2013

Anthaxia scutellaris, Anthaxie écusonnée, les bijoux sont de retour au jardin


 

Surpris sur une rose, j’ai admiré pendant un petit moment ce petit coléoptère.

L’insecte fait entre 5 et 8mm et ses couleurs chatoyantes retiennent le regard. Véloce, il se cache sous la fleur et il est difficile de le retrouver.

Anthaxia scutellaris, un coléoptère aux superbes couleurs chatoyantes.

J’ai emporté la fleur déjà presque fanée sur une table pour tirer le portrait d’Anthaxia scutellaris.  Cette Anthaxie fait partie de la famille des Buprestes. Cette sous-famille assez nombreuse se remarque par ses couleurs très chatoyantes. Les adultes se rencontrent sur les fleurs.

L’Anthaxie écussonnée se restaure sur les marguerites, mais aussi les renoncules et les composées à fleurs jaunes, les églantines..

Les larves  polyphages, se trouvent dans les petites branches de nombreux arbres et arbustes feuillus ou résineux.
Lors de sa toilette, Anthaxia scutellaris dévoile le bleu profond de son dos
 

Pour identifier les Anthaxies ce sont les couleurs et leur disposition sur la tête, le pronotum et les élytres qui sont les plus importantes.

Ici nous voyons un pronotum vert avec deux importantes taches plus sombres entre le bleu et le violet.

La couleur rouge sombre des élytres se voit au premier coup d’œil. C’est ensuite cette tache verte près du pronotum qui permet de faire la différence. Décrite en forme de triangle équilatéral, ce qui est bien le cas ici, elle nous oriente vers Anthaxia  scutellaris (Gené) .

 
Toutes couleurs de l'arc-en- ciel sur Anthaxia Scutellaris 6mm!

Pour compléter la vérification on note les antennes et les pattes noires, ainsi que le dessous du corps vert(visible un peu sur la première photo).

Voilà nous y sommes.
Ce que le descripteur n’indique pas, car peu visible normalement, c’est ce qui se cache sous les élytres.
Au cours de sa toilette, la jolie Anthaxie a montré ses ailes membraneuses qui lui permettent de voler, mais surtout la partie dorsale de son abdomen dont on voit ici le bleu magnifique.

Du jaune au vert, en passant par le rouge et le bleu, ce petit coléoptère rassemble toutes les couleurs de l’arc en ciel.

Anthaxia scutellaris est un insecte assez rare même dans le sud du pays et en Espagne, mais il existe d’autres Anthaxie plus répandues.

Source : Coléoptères phytophages d’Europe, Gaëtan du Chatenet, NAP éditions.

 

 

samedi 18 mai 2013

Une surprise : Neoglanis salviae (ex Donus salviae)!


Le jardinage comme je le pratique réserve bien souvent des surprises. Voici l’histoire de l’une d’elles.

Fin avril j’observe la mélisse et la menthe qui ont atteint une belle taille avec ces pluies ( qui continuent d’ailleurs) et d’habitude il n’y a pas de feuilles mangées sur ces plantes. Et voilà que sur la mélisse je vois des feuilles découpées. Je regarde cela avec davantage d’attention et je vois une petite « chenille » verte bien cachée. Je me dis  une chenille qui se nourrit sur la mélisse , c’est un sujet intéressant à observer.
Bien camouflée dans la mélisse, une petite " chenille" verte.

Je prélève la tige avec quelques feuilles, le tout installé dans un verre bien protégé sur la terrasse.
Elle fait entre 1 et 2cm mais refuse de se montrer déroulée.

Une rapide photo de la « chenille » qui refuse absolument de se détendre mais elle ne présente pas de grande particularité à mes yeux (je le regrette aujourd’hui) et je la laisse sur sa feuille de mélisse.

Après quelques jours de vacances  je vois que tout s’est bien passé, la « chenille » a fait un joli petit cocon de soie blanc et se transforme tranquillement à l’intérieur. Je sais qu’il me faut être patiente pour voir le papillon qui en émergera.
Un joli cocon de fils soyeux cache maintenant la petite larve.


Hier matin , comme tous les matins je rends visite à mes pensionnaires et une énorme surprise m’attend : le joli cocon soyeux est ouvert et le papillon attendu est en fait .....un charançon!
Et voilà qui se cachait à l'intérieur du cocon. Donus salviae qui n'a pas encore sa couleur définitive.

Je ne m’attendais absolument pas à voir un charançon sortir de ce cocon ! J’imaginais qu’il se métamorphosait dans des cocons plus solides et dans le sol ! Là il était sur une plante bien visible !

Mon hypothèse de départ était totalement erronée, ce n’était pas une chenille, mais une larve .Le fait de ne pas avoir bien cherché à voir pattes et fausses pattes (qui caractérisent la chenille) a été la cause de cette méprise !

Maintenant il me restait à mettre un nom sur le charançon nouvel émergé !
Donus salviae fait entre 6 et 8mm, il  est pourvu d'un rostre et d'antennes coudées.


Après consultation de la galerie du forum www.insecte.org , j’en suis arrivée à Donus salviae.

Pour confirmer cette identification je me suis servie de la minutieuse description faire par Adolphe Hoffmann, dans la Faune de France n°59, Coléoptères Curculionides, disponible sur le web.

J’ai fait des photos tôt le matin et j’ai été surprise de voir que la couleur noire dont parle l’entomologiste n’apparaît pas. Le soir je refais quelques images et l’insecte est bien noir. C’est souvent ainsi, il faut attendre quelques heures après l’émergence pour que la couleur définitive de l’insecte apparaisse.
Donus salviae , vue générale

« Long. : 6-8 mm. Brièvement ovale dans les deux sexes, très convexe,

noir; le revêtement du prothorax peu dense, celui des élytres serré,

composé de poils squamuleux, bruns, cendré-verdâtre ou roussâtres;

prothorax pourvu d'une ligne fine médiane claire(2), les interstries impairs

des élytres concolores ou plus clairs et portant, en outre, de nombreuses

macules foncées, assez tranchées(1).; antennes ferrugineuses(3); tarses bruns(4). »

L’allure générale correspond, il faut maintenant vérifier les détails.
Les annotations reprennent la description faite par Adolphe Hoffmann

La vue de dessus permet aussi de voir la forme du prothorax dont la « sa plus grande largeur en avant du milieu », il est droit en arrière pour le mâle et mon exemplaire est une femelle au prothorax légèrement sinué en arrière.
Donus salviae aux fémurs épaissis,é échancrés au sommet près du genou et subdentés

Un autre détail est plus difficile à voir il s’agit des fémurs, si on les voit bien renflés , la vue de l' échancrure près du genou et la double sinuosité ne se voit que lorsque la bestiole est sur le dos.

La  photo qui suit  permet de voir le protibia (tibia de la paire de patte attachée au prothorax, c’est dire la première paire de pattes) doublement sinué.
Des yeux plats, un rostre cylindrique et caréné. On y voit aussi le scrobe, la rainure dans laquelle s'insère le scape.

De plus on y voit bien le rostre. Il est finement ponctué, pubescent, cylindrique faiblement arqué. Je cherchais à voir les cils sensitifs placés à son extrémité.
Les antennes  à 7 articles.

Les antennes avec leur forme caractéristique, sont composés de 7 articles installés au bout d’un scape.
Détail des antennes
Ledit scape s’insère dans une rainure du rostre nommé scrobe. Ces petites bêtes ont le sens du détail et un sens pratique bien développés : parfois ces antennes coudées sont une gêne et il faut pouvoir les replier et les ranger.

Mon long bavardage m’aura permis grâce à la photo numérique de bien présenter et beaucoup mieux "voir" ce petit charançon méditerranéen qui passe pour assez rare. Mais aussi la mise à disposition sur le web de documents tels que Faune de France est une aide précieuse pour les non spécialistes comme moi.

vendredi 17 mai 2013

Valgus hemiptera, un couple.


L’an passé j’avais observé un exemplaire mâle de ces petits insectes  qui font partie de la famille des Cétoines. Je n’avais pas vu de femelle. Mais ces jours derniers un couple de  Valgus hemiptera en activité se promenait sur les herbes du jardin. Hélas le fait de les apporter sur un endroit où je pouvais les observer à fait échouer le mariage. Chacun s’en allant de son côté !
La femelle est bien plus grande que le mâle chez Valgus hemiptera

Cela m’a permis cependant de confirmer ce que j’avais lu.

La femelle est bien plus grande que le mâle, elle est moins écaillée de clair que son compagnon.
Vue de dessous de la femelle Valgus hemiptera, les hanches écartées  et peu d'écailles claires.

Et surtout elle est munie d’une tarière ce qui rend l’identification bien plus facile.
La tarière dentée permet le forage du trou dans lequel tomberont les œufs.

La tarière aide l’insecte pour percer le bois mort dans lequel elle pondra ses œufs. Ce n’est pas le conduit qui guide les œufs comme l’ovipositeur. Les œufs tombent ensuite dans le trou foré par la tarière qui est dentée pour mieux percer le bois mort.
Pour revoir la présentation de Valgus hemiptera c'est ici

mardi 14 mai 2013

Foulque macroule (Fulica atra), un couple prolifique et affairé !


Les Foulques sont des oiseaux vivant sur différents types de plans d’eau, leur couleur noire n’attire pas le regard.

Seule l’expansion cornée blanche qui surmonte le bec attire l’attention. Mais hier, sur un petit étang de moyenne montagne destiné aux pêcheurs, un couple de ces oiseaux aquatiques nous a offert un magnifique spectacle. Vers 16 heures nous avons vu dans les roseaux coupés à l’automne, deux adultes nageant entre la végétation.

Tiens, voilà le couple qui occupe les lieux, prêts à s’installer, me suis-je dit, en les voyant couper des tiges pour aller les porter plus à l’intérieur de l’étang, cachés par la végétation. J’avais déjà observé cela l’an passé et j’ai continué ma promenade. En repassant plus tard j’ai été bien surprise. Des petits foulques avec leur perruque rouge bien ébouriffée suivaient les adultes.

J’ai passé plus d’une heure à les observer.
Foulque macroule adulte à la pêche, le jeune n'est pas loin, il attend!

Prolifique, avais-je dit. Ce couple avait 7 petits à nourrir ! Ils avaient moins de huit jours, les ailes laissant apercevoir des zones de peau nue. Comme il faut entre 21 et 24 jours de couvaison, la ponte avait commencé en début avril quand il faisait encore bien froid à 1100 m d’altitude.
Adulte et jeune avec sa curieuse tenue , le rouge  doit sans doute être dissuasif pour les prédateurs.

Inlassablement les parents, mâle ou femelle apportent de la nourriture aux petits qui s’approchent et penchent la tête pour recevoir leur repas. Au début j’ai vu que c’était des jeunes tiges de roseaux bien machouillées.
Délicatement tenue, la larve est donnée au jeune.

L’heure avançant la nature du repas change. L’adulte plonge dans une eau plus profonde et secoue souvent ce qu’il a dans le bec. En regardant les photos, j’ai compris. Le repas du soir est constitué de larves aquatiques qui gesticulent et il faut les « préparer » pour les petits becs.
Une larve aquatique transmise.

Les jeunes foulques sont nidifuges, c’est dire que très vite ils quittent l’abri sommaire du nid pour suivre les parents sur l’eau.

 
L'adulte s'assure que le petit avale bien son repas!

Affairé ai-je annoncé ! Ce fut la seconde surprise de cette observation. Ce couple qui nourrit 7 petits est en même temps occupé à construire un second nid pour préparer une seconde ponde. Entre deux séances actives de nourrissage,  les petits sont bien cachés sur des petits tas de végétaux, les deux adultes entassent très, très activement des végétaux pour en faire un monticule au-dessus du niveau de l’étang.  Les déplacements sont si rapides et dans la végétation qu’il est difficile d’en faire des photos. Mais un moment de la préparation de ce nouveau nid est plus visible.
Après avoir apporté beaucoup de matériaux, l’un des adultes grimpe sur le nid et avec ses fortes pattes donne de grands coups de pieds pour tasser la végétation. Ensuite on passe à la finition, on tire une tige mal placée, on comble un vide. Je pense qu’il s’agit du travail de la femelle, car comme chacun sait, la déco de la maison est souvent l’œuvre de madame !
L'adulte en train de préparer le nid pour la seconde couvée.

Puis on s’occupe encore du repas des petits. C’est à cette occasion que quittant la zone du nid, la famille s’aventure plus loin sur l’étang.
On recommence à nourrir après le travail sur le nid.
Les petits font une pose sur cette petite île de sable et c’est l’occasion de voir leurs pattes aux doigts bien grands pour de si petits oiseaux.
Deux petits sur un banc de sable au milieu de l'étang.

Souhaitons à ces 7 petits d’échapper aux brochets, aux rats qui n’hésitent pas à en faire leur repas.

 
La petite famille: on voit 5 petits, ils sont en réalité 7!