Aujourd’hui il pleut et à part les quelques oiseaux qui travaillent à la construction de leur nid, il y a peu d’animation dans le jardin ! En particulier je ne vois ni papillons, ni bourdons, ni abeilles !
Où sont passées nos royales butineuses ?
Eh bien, les bourdons vivent sur leur petite réserve !
Réserve de pollen installée près de leur nid où les plus précoces ont commencé leur colonie !
Certaines sont vraiment à l’œuvre très tôt, bien avant la fin de l’hiver ! La preuve, cette photo date du 20 février ! Juste après la forte chute de neige que nous avions connue le 12 février !
Qu’a –t-elle donc de particulier, cette photo ? On y voit une reine (enfin une majesté sérieuse qui pense au bien- être de ses sujets !), une reine donc, avec sa belle pelote de pollen bien tassée sur sa dernière patte !
Reine de Bombus lucorum avec sa récolte de pollen sur ses pattes arrière.
Cette patte est chez les femelles de la famille des abeilles, équipée pour contenir la récolte.
Quand elle met le nez au fond d’une fleur et qu’avec sa longue langue elle lèche le nectar bien sucré et reconstituant qui s’y trouve, la jolie toison de Bombus lucorum(probablement ou peut être terrestris)se couvre de grain de pollen que la fleur distribue généreusement. L’image suivante présente ainsi une jolie reine couverte de poudre blanche. Non non , il ne s’agit pas comme les dames du temps jadis de s’éclaircir le teint, mais bien de minuscules grains de pollen.
Celle-ci a "cueilli" involontairement les pollinies d'une fleur .
Régulièrement l’insecte va se nettoyer de cette poudre et c’est elle qui sera mis en réserve dans les corbicules de ses pattes arrières.
Cette reine porte en plus une jolie couronne faite de pollinies ! Des pollinies ?
C’est une masse formée par des grains de pollen soudés entre eux et qui ne peuvent se disséminer. (On connaît des pollinies chez les orchidées et les asclépiadacées.)Donc notre dame a visité d’autres fleurs avant les bruyères .
Vous voyez ainsi que les plantes ont différents stratagèmes pour assurer leur fécondation.
Seules les femelles récoltent ! Chez les bourdons, les mâles ont fécondés quelques femelles à l’automne, elles ont passé l’hiver à l’abri et ce sont elles qui refont une colonie au printemps(les mâles, inutiles, sont morts) D’ailleurs les mâles ont des pattes normales et n’ont donc pas l’équipement requis pour ..travailler !
Les femelles ont des tibias et des fémurs de la troisième paire de patte élargis. Elargis et équipés de poils raides qui retiennent le pollen , on appelle d’ailleurs cela des corbicules, des petites corbeilles !
Détail de la patte d'une femelle bourdon: une reine!
Ce qui est intéressant sur la patte de Sa majesté, c’est de voir que sa récolte est bicolore !!J’ai remarqué que le pollen des lamiers est rougeâtre ! Mais notre infatigable récolteuse avait visité d’autres fleurs auparavant .
Le printemps avec quelques hésitations certes, est à nos portes ! C’est donc le moment propice pour observer ce petit monde et admirer ces petits détails qui font mon admiration ! Bonne semaine pascale à tous !
Petite précision : les bourdons font parties de la famille des abeilles!Ils sont en général bien poilus, ce qui les protège du froid et les isole de la chaleur. Il en existe de nombreuses espèces en France, d'ailleurs difficilement différenciable pour certains!
Je vous mets ce lien chez monsieur Aramel pour les curieux!
Le faux bourdon est le mâle de l'abeille domestique, il apparaît à la fin de l'été et sert à féconder les reines , puis ...à plus rien (il est alors éjecté de la ruche).
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mardi 30 mars 2010
dimanche 28 mars 2010
Sa majesté la reine se met au travail!
Non, n’imaginez pas la Queen Elisabeth ou une autre grande dame du Gotha retrousser ses manches ! Je veux partager avec vous quelques images de jolies petites peluches qui survolent le jardin, passant d’un lamier à l’autre, le nez enfoncé dans une fleur puis dans une autre !!
Eh oui, les nounours volants sont à l’œuvre dans nos jardins et nos campagnes ! Le froid à peine éloigné, les bourdons, qui font partie de la famille des abeilles, ont quitté leur abri hivernal.
Des poils partout, de jolies couleurs bien gaies, du jaune, du blanc, du noir en larges rayures ! Ils volent de fleurs en fleurs en bourdonnant à nos oreilles !
Les premiers levés, les derniers au boulot, actifs même si le printemps tarde un peu et ceux que je vous présente , de superbes couleurs allant du jaune orangé au roux !! De vrais petits aides du jardinier !
Le nez dans les fleurs, la reine s'active pour retrouver des forces!
En fait, ce sont des reines, oui ,car uniquement des femelles fécondées à l’automne dernier, volent en ce moment. A elles la charge de construire un nid, de pondre quelques œufs et de veiller à leur nourriture ! Elles vont ainsi élever leurs premières ouvrières qui, à leur tour, l’aideront dans sa tâche de pondeuse !
Observez la patte postérieure, avec ses longs poils destinés à retenir le pollen.
J’ai la chance d’avoir 2 ou 3 reines de Bombus pascuorum, le bourdon des champs, très commun, mais quelles couleurs éclatantes au milieu du vert de l’herbe ! De belles rouquines!!Elles sont de belle taille, puisqu’elles atteignent environ 2,2cm !
La reine est très occupée, elle ne s’attarde guère sur les fleurs et refuse obstinément de poser, c’est une altesse qui dédaigne le photographe !
Dans ma pelouse prairie elle a jeté son dévolu sur lamiers et parfois les fleurs de pulmonaire ! Elle y enfonce toute la tête et avec sa langue bien plus longue que celle de l’abeille, elle va lécher la goutte de nectar qui s’e trouve au fond de ce calice ! Ce faisant ses nombreux poils dont la structure particulière retient le pollen, se couvrent de points blancs, jaunes ou même rouges !
Avec sa longue langue , elle atteint le fond de la corolle tubulaire des fleurs de pulmonaire!
Elle se cache ensuite dans l’herbe pour recueillir ce pollen dans les corbicules situées sur sa dernière paire de pattes ! Ceci servira de nourriture aux larves.
En ce moment , sortie d’un long jeûne hivernal, elle reprend des forces en se nourrissant de nectar et cherche ..un endroit pour installer son palais..en fait , son nid !
Elle s’enfonce sous les herbes et vérifie si l’endroit peut convenir ! Je la vois aussi inspecter les trous sableux d’un vieux mur, un tas d’herbes sèches abandonnées dans un coin !
L’une d’elle a déjà rassemblé le pollen épars sur sa toison dans la petite corbeille qui se trouve sur sa patte arrière. Ce qui signifie qu’elle a commencé son nid et va préparer de la nourriture pour ses larves et une réserve pour elle quand le temps lui interdira de sortir du nid ! Mais très pressée elle refuse obstinément de perdre son temps en posant pour la photo !
On voit enfin sa tête et sa longue langue!
Vous aurez compris qu’en volant ainsi de fleur en fleur, pendant de longues heures, tôt le matin et tôt en saison, les bourdons assurent la pollinisation de nos fruits et légumes. Ils sont d’ailleurs utilisés pour obtenir la fructification des plants de tomates sous tunnels (par exemple)!
Merci Majesté et longue vie à votre lignée !
Eh oui, les nounours volants sont à l’œuvre dans nos jardins et nos campagnes ! Le froid à peine éloigné, les bourdons, qui font partie de la famille des abeilles, ont quitté leur abri hivernal.
Des poils partout, de jolies couleurs bien gaies, du jaune, du blanc, du noir en larges rayures ! Ils volent de fleurs en fleurs en bourdonnant à nos oreilles !
Les premiers levés, les derniers au boulot, actifs même si le printemps tarde un peu et ceux que je vous présente , de superbes couleurs allant du jaune orangé au roux !! De vrais petits aides du jardinier !
Le nez dans les fleurs, la reine s'active pour retrouver des forces!
En fait, ce sont des reines, oui ,car uniquement des femelles fécondées à l’automne dernier, volent en ce moment. A elles la charge de construire un nid, de pondre quelques œufs et de veiller à leur nourriture ! Elles vont ainsi élever leurs premières ouvrières qui, à leur tour, l’aideront dans sa tâche de pondeuse !
Observez la patte postérieure, avec ses longs poils destinés à retenir le pollen.
J’ai la chance d’avoir 2 ou 3 reines de Bombus pascuorum, le bourdon des champs, très commun, mais quelles couleurs éclatantes au milieu du vert de l’herbe ! De belles rouquines!!Elles sont de belle taille, puisqu’elles atteignent environ 2,2cm !
La reine est très occupée, elle ne s’attarde guère sur les fleurs et refuse obstinément de poser, c’est une altesse qui dédaigne le photographe !
Dans ma pelouse prairie elle a jeté son dévolu sur lamiers et parfois les fleurs de pulmonaire ! Elle y enfonce toute la tête et avec sa langue bien plus longue que celle de l’abeille, elle va lécher la goutte de nectar qui s’e trouve au fond de ce calice ! Ce faisant ses nombreux poils dont la structure particulière retient le pollen, se couvrent de points blancs, jaunes ou même rouges !
Avec sa longue langue , elle atteint le fond de la corolle tubulaire des fleurs de pulmonaire!
Elle se cache ensuite dans l’herbe pour recueillir ce pollen dans les corbicules situées sur sa dernière paire de pattes ! Ceci servira de nourriture aux larves.
En ce moment , sortie d’un long jeûne hivernal, elle reprend des forces en se nourrissant de nectar et cherche ..un endroit pour installer son palais..en fait , son nid !
Elle s’enfonce sous les herbes et vérifie si l’endroit peut convenir ! Je la vois aussi inspecter les trous sableux d’un vieux mur, un tas d’herbes sèches abandonnées dans un coin !
L’une d’elle a déjà rassemblé le pollen épars sur sa toison dans la petite corbeille qui se trouve sur sa patte arrière. Ce qui signifie qu’elle a commencé son nid et va préparer de la nourriture pour ses larves et une réserve pour elle quand le temps lui interdira de sortir du nid ! Mais très pressée elle refuse obstinément de perdre son temps en posant pour la photo !
On voit enfin sa tête et sa longue langue!
Vous aurez compris qu’en volant ainsi de fleur en fleur, pendant de longues heures, tôt le matin et tôt en saison, les bourdons assurent la pollinisation de nos fruits et légumes. Ils sont d’ailleurs utilisés pour obtenir la fructification des plants de tomates sous tunnels (par exemple)!
Merci Majesté et longue vie à votre lignée !
mercredi 24 mars 2010
Larves de sauterelles: naissances de printemps!
Le printemps à peine entamé, la saison des naissances démarre dans le monde des insectes !
Déjà en fin de semaine dernière j’avais photographié cette larve de sauterelle. Elle se nourrissait de pétales d’iris nain dans un endroit très bien orienté et bien abrité. Partout autour les iris en étaient encore à l’état de feuilles, mais dans ce petit micro climat très doux, la végétation était bien en avance. Et la petite larve a trouvé là de quoi se nourrir.
Larve de sauterelle sur pétale d'iris nain.
Hier dans le jardin cette fois, j’ai eu la surprise de voir sur une feuille de blettes cette toute petite larve de sauterelle(1cm à peine sans les antennes). D’habitude je trouve les premières sur les roses ! Eh oui, chez moi les sauterelles naissent dans les roses ! En fait elles n’y naissent pas, mais se nourrissent des pétales des premières fleurs ou des étamines ! Beaucoup de sauterelles sont « végétariennes » dans les premiers stades de leur développement.
Cette sauterelle bien reconnaissable avec ses longues antennes va muer entre 5 et 7 fois avant d’atteindre son stade adulte et être apte à se reproduire ! C’est ainsi qu’on voit des sauterelles adultes seulement à partir de juillet, voire août !
Larve de sauterelle sur feuille de blette.
Vous observerez que les deux larves ont des allures différentes. A ce stade, je ne peux pas dire à quelles espèces elles appartiennent, mais qu’elles ne sont pas de la même espèce. C’est vraiment une question de spécialiste ! Comme je connais bien les espèces qui fréquentent mon jardin, j’ai bien une petite idée, mais je vais continuer à les observer .
Bon printemps à tous !
Rappel :
Un article pour différencier larves de sauterelles, grillons et criquets
Déjà en fin de semaine dernière j’avais photographié cette larve de sauterelle. Elle se nourrissait de pétales d’iris nain dans un endroit très bien orienté et bien abrité. Partout autour les iris en étaient encore à l’état de feuilles, mais dans ce petit micro climat très doux, la végétation était bien en avance. Et la petite larve a trouvé là de quoi se nourrir.
Larve de sauterelle sur pétale d'iris nain.
Hier dans le jardin cette fois, j’ai eu la surprise de voir sur une feuille de blettes cette toute petite larve de sauterelle(1cm à peine sans les antennes). D’habitude je trouve les premières sur les roses ! Eh oui, chez moi les sauterelles naissent dans les roses ! En fait elles n’y naissent pas, mais se nourrissent des pétales des premières fleurs ou des étamines ! Beaucoup de sauterelles sont « végétariennes » dans les premiers stades de leur développement.
Cette sauterelle bien reconnaissable avec ses longues antennes va muer entre 5 et 7 fois avant d’atteindre son stade adulte et être apte à se reproduire ! C’est ainsi qu’on voit des sauterelles adultes seulement à partir de juillet, voire août !
Larve de sauterelle sur feuille de blette.
Vous observerez que les deux larves ont des allures différentes. A ce stade, je ne peux pas dire à quelles espèces elles appartiennent, mais qu’elles ne sont pas de la même espèce. C’est vraiment une question de spécialiste ! Comme je connais bien les espèces qui fréquentent mon jardin, j’ai bien une petite idée, mais je vais continuer à les observer .
Bon printemps à tous !
Rappel :
Un article pour différencier larves de sauterelles, grillons et criquets
samedi 20 mars 2010
L'Echancré: le réveil! (Libythea celtis )
Encore un papillon qui vient de sortir de son hivernation. Il a passé l’hiver bien rude de cette année dans un abri et le soleil et surtout la hausse des températures de ces derniers jours a provoqué son réveil. Finie la torpeur, il s’agit de se bouger et de chercher …une femelle !
Ces papillons on passé l’hiver au stade adulte alors que la plupart le font sous forme d’œufs, de chenilles ou de chrysalides.
En me promenant hier dans la plaine des Maures, j’ai vu plusieurs (5 ou6, pas un très grand nombre !) de ces papillons, mais, seul un ou deux ont fait une petite pause pour me laisser quelques images !
L'Echancré au repos sur une feuille de ronce.
C’était des mâles et ils n’avaient pas de temps à perdre ! De plus, ils volaient en hauteur d’ailleurs certaines photos sont faites avec difficulté, sur la pointe des pieds, l’individu tenant visiblement à garder de la hauteur !
Reconnaissable à la forme de ses ailes, l’Echancré, pond ses œufs sur le micocoulier, les chenilles consomment les feuilles. Ailes fermées, posé sur un arbre il ressemble simplement à une feuille morte.
Ailes fermées, on dirait une feuille morte, bon moyen d'échapper au regard d'éventuels prédateurs.
Après l’éclosion des œufs pondus ce printemps on revoit de jeunes exemplaires pendant les mois de juin à août.
C’est un insecte du pourtour méditerranéen. Mais on en voit des exemplaires bien au- delà de cette zone ! Eh! bien, l’Echancré est un migrateur qui, curieux, va explorer d’autres régions aux limites de sa zone de résidence permanente..
Autre particularité : regardez sa tête qui diffère bien de celle des autres papillons, cet aspect est le fait de ses très longs palpes : on dirait une épaisse trompe ! Les palpes font en moyenne 3 fois la longueur de la tête !
Les femelles auraient contrairement aux mâles la première paire de pattes normales !
Vous savez, j’ai parlé de ce phénomène propre à la famille des Nymphalidés où la première paire de pattes est atrophiée et peu visible.
Ici j’ai la confirmation de n’avoir vu que des mâles ! Regardez les pattes de celui- ci !
La première paire de pattes est atrophiée dans la famille des Nymphalidae.
Les deux taches blanches sur les ailes antérieures sont aussi un signe particulier.Celui -ci restera en hauteur et ne laissera qu'une vision tronquée de ses ailes au découpage caractéristique.
Libythea celtis se chauffe au soleil.
Libythea celtis est le seul représentant de la sous-famille des Libytheinae en Europe.
C’est un papillon qui est apparu en zone méditerranéenne en 1945, venu d’Afrique. C’est dans le département du Var que les observations répertoriées récemment sont les plus nombreuses.
Ces papillons on passé l’hiver au stade adulte alors que la plupart le font sous forme d’œufs, de chenilles ou de chrysalides.
En me promenant hier dans la plaine des Maures, j’ai vu plusieurs (5 ou6, pas un très grand nombre !) de ces papillons, mais, seul un ou deux ont fait une petite pause pour me laisser quelques images !
L'Echancré au repos sur une feuille de ronce.
C’était des mâles et ils n’avaient pas de temps à perdre ! De plus, ils volaient en hauteur d’ailleurs certaines photos sont faites avec difficulté, sur la pointe des pieds, l’individu tenant visiblement à garder de la hauteur !
Reconnaissable à la forme de ses ailes, l’Echancré, pond ses œufs sur le micocoulier, les chenilles consomment les feuilles. Ailes fermées, posé sur un arbre il ressemble simplement à une feuille morte.
Ailes fermées, on dirait une feuille morte, bon moyen d'échapper au regard d'éventuels prédateurs.
Après l’éclosion des œufs pondus ce printemps on revoit de jeunes exemplaires pendant les mois de juin à août.
C’est un insecte du pourtour méditerranéen. Mais on en voit des exemplaires bien au- delà de cette zone ! Eh! bien, l’Echancré est un migrateur qui, curieux, va explorer d’autres régions aux limites de sa zone de résidence permanente..
Autre particularité : regardez sa tête qui diffère bien de celle des autres papillons, cet aspect est le fait de ses très longs palpes : on dirait une épaisse trompe ! Les palpes font en moyenne 3 fois la longueur de la tête !
Les femelles auraient contrairement aux mâles la première paire de pattes normales !
Vous savez, j’ai parlé de ce phénomène propre à la famille des Nymphalidés où la première paire de pattes est atrophiée et peu visible.
Ici j’ai la confirmation de n’avoir vu que des mâles ! Regardez les pattes de celui- ci !
La première paire de pattes est atrophiée dans la famille des Nymphalidae.
Les deux taches blanches sur les ailes antérieures sont aussi un signe particulier.Celui -ci restera en hauteur et ne laissera qu'une vision tronquée de ses ailes au découpage caractéristique.
Libythea celtis se chauffe au soleil.
Libythea celtis est le seul représentant de la sous-famille des Libytheinae en Europe.
C’est un papillon qui est apparu en zone méditerranéenne en 1945, venu d’Afrique. C’est dans le département du Var que les observations répertoriées récemment sont les plus nombreuses.
lundi 15 mars 2010
Osmia cornuta( osmie cornue): une abeille solitaire très utile
Le temps s’est enfin amélioré ces 2 derniers jours.
Hier, j’ai rencontré sur une banale fleur de séneçon ce couple d’abeilles solitaires. Solitaires signifie simplement qu’elles ne vivent pas en groupe comme notre bonne abeille mellifère qui nous fournit le miel délicieux!
Ces abeilles participent très activement à la pollinisation indispensable pour obtenir les fruits tant vantés pour leurs bienfaits !
Osmia cornuta, l’osmie cornue est une espèce avec quelques particularités !
Couple d'osmies cornues: c'est le printemps!!
La première c’est leur précocité et elles sont actives dès la mi-mars elles butinent et fertilisent les premiers arbres fruitiers : par ici ce sont les amandiers et abricotiers ! Progressivement d’autres fleurs vont éclore et auront besoin de toutes les butineuses disponibles !
Le mâle a des poils blancs sur la face, la femelle de petites cornes!
Les abeilles solitaires sont très nombreuses, mais on reconnaît osmia cornuta entre autre, aux petites cornes visibles sur la face de la femelle !
D’abord vous voyez que le corps est très poilu : l’abdomen roux et le sternum noir ! Mais elle n’est pas à confondre avec un bourdon ( les yeux des abeilles atteignent les mandibules, ceux des bourdons non !)
Et le mâle plus petit que la femelle, porte une belle touffe de polis clairs sur la face, ainsi qu’une barbe blanche ! Les voir ainsi ensemble facilite l’identification !
Un couple bien occupé!
La rencontre de ce couple un 14 mars m’a replongé dans mes dossiers ! Voilà un portrait de la femelle fait l’an dernier au mois d’avril sur des fleurs de pommiers ! Grâce à elle j’ai pu manger quelques délicieuses pommes et préparer des compotes dont nous mangé les dernières il y a peu !
Femelle d'osmie cornue sur fleurs de pommiers (en 2009)!
Si la femelle est fécondée très tôt son occupation va être partagée entre se nourrir et pondre ses œufs ! Et là notre belle abeille solitaire est originale ! Elle pond dans des trous, des tiges creuses et dans ce qu’elle trouve qui lui convienne !
Voilà une histoire qui date du mois d’avril 2008 ! Profitant d’un soleil printanier je lis sur la terrasse couverte ! Je vois une abeille aller et venir près de la table ! Et je vois qu’elle retourne régulièrement sous la table ! La clé du mystère : elle installe ses oeufs dans ces ouvertures rondes sous la table en Pvc !
Osmie cornue femelle devant son nid: on voit les petites cornes sur sa face!
Alors après quelques aller et venues répétés, je m’installe aussi ! Je suis donc sous la table et photographier dans ces conditions ne fut pas aisé !
L’abeille rentre à reculons quand elle veut pondre ou déposer des boules de pollen qui serviront de nourriture à la larve. Autre travail à faire : cloisonner le nid car elle pond plusieurs œufs.
Elle rentre à reculons pour pondre!
Voilà une photo dont je suis très contente malgré sa qualité médiocre ! Après avoir pondu, l’abeille prend son œuf entre ses mandibules et va le placer correctement dans une cellule qu’elle a préparée ! Je trouve ce geste magnifique de délicatesse !
Osmie cornuta transportant délicatement son oeuf pour le positionner dans le nid!
Après le remplissage de son nid, chose extraordinaire, elle bouche son entrée par un opercule de maçonnerie. Elle malaxe de la boue et ferme hermétiquement son nid !
Détail de la face de l'abeille: de petites cornes et de puissantes mandibules!
Voici un nid presque entièrement bouché !
Un nid presque clos, tout en haut une autre abeille au travail!
Autre remarque : ces photos datent d’avril 2008.En 2009 l’endroit a été réutilisé ! Je suis encore allée regarder sous ma table, un des nids est encore entièrement bouché, l’autre est ouvert !!!
Je ne vous cache pas mon admiration pour ce travail fait par instinct bien sûr, mais ne faut- il pas de la constance de l’application et de l’ingéniosité à ces petites butineuses pour accomplir la tâche pour laquelle la nature les a programmées ?
Le mot de la fin sera empreint de tristesse. Après avoir vu ma petite abeille trimer sous ma table, elle est morte sur la terrasse, exténuée, mais son destin accompli !
Ces abeilles acceptent facilement des tubes en verre pour pondre et l’étude de leur travail en est bien sûr facilité ! Voici deux excellentes pages qui le relatent: la première et la seconde.
Hier, j’ai rencontré sur une banale fleur de séneçon ce couple d’abeilles solitaires. Solitaires signifie simplement qu’elles ne vivent pas en groupe comme notre bonne abeille mellifère qui nous fournit le miel délicieux!
Ces abeilles participent très activement à la pollinisation indispensable pour obtenir les fruits tant vantés pour leurs bienfaits !
Osmia cornuta, l’osmie cornue est une espèce avec quelques particularités !
Couple d'osmies cornues: c'est le printemps!!
La première c’est leur précocité et elles sont actives dès la mi-mars elles butinent et fertilisent les premiers arbres fruitiers : par ici ce sont les amandiers et abricotiers ! Progressivement d’autres fleurs vont éclore et auront besoin de toutes les butineuses disponibles !
Le mâle a des poils blancs sur la face, la femelle de petites cornes!
Les abeilles solitaires sont très nombreuses, mais on reconnaît osmia cornuta entre autre, aux petites cornes visibles sur la face de la femelle !
D’abord vous voyez que le corps est très poilu : l’abdomen roux et le sternum noir ! Mais elle n’est pas à confondre avec un bourdon ( les yeux des abeilles atteignent les mandibules, ceux des bourdons non !)
Et le mâle plus petit que la femelle, porte une belle touffe de polis clairs sur la face, ainsi qu’une barbe blanche ! Les voir ainsi ensemble facilite l’identification !
Un couple bien occupé!
La rencontre de ce couple un 14 mars m’a replongé dans mes dossiers ! Voilà un portrait de la femelle fait l’an dernier au mois d’avril sur des fleurs de pommiers ! Grâce à elle j’ai pu manger quelques délicieuses pommes et préparer des compotes dont nous mangé les dernières il y a peu !
Femelle d'osmie cornue sur fleurs de pommiers (en 2009)!
Si la femelle est fécondée très tôt son occupation va être partagée entre se nourrir et pondre ses œufs ! Et là notre belle abeille solitaire est originale ! Elle pond dans des trous, des tiges creuses et dans ce qu’elle trouve qui lui convienne !
Voilà une histoire qui date du mois d’avril 2008 ! Profitant d’un soleil printanier je lis sur la terrasse couverte ! Je vois une abeille aller et venir près de la table ! Et je vois qu’elle retourne régulièrement sous la table ! La clé du mystère : elle installe ses oeufs dans ces ouvertures rondes sous la table en Pvc !
Osmie cornue femelle devant son nid: on voit les petites cornes sur sa face!
Alors après quelques aller et venues répétés, je m’installe aussi ! Je suis donc sous la table et photographier dans ces conditions ne fut pas aisé !
L’abeille rentre à reculons quand elle veut pondre ou déposer des boules de pollen qui serviront de nourriture à la larve. Autre travail à faire : cloisonner le nid car elle pond plusieurs œufs.
Elle rentre à reculons pour pondre!
Voilà une photo dont je suis très contente malgré sa qualité médiocre ! Après avoir pondu, l’abeille prend son œuf entre ses mandibules et va le placer correctement dans une cellule qu’elle a préparée ! Je trouve ce geste magnifique de délicatesse !
Osmie cornuta transportant délicatement son oeuf pour le positionner dans le nid!
Après le remplissage de son nid, chose extraordinaire, elle bouche son entrée par un opercule de maçonnerie. Elle malaxe de la boue et ferme hermétiquement son nid !
Détail de la face de l'abeille: de petites cornes et de puissantes mandibules!
Voici un nid presque entièrement bouché !
Un nid presque clos, tout en haut une autre abeille au travail!
Autre remarque : ces photos datent d’avril 2008.En 2009 l’endroit a été réutilisé ! Je suis encore allée regarder sous ma table, un des nids est encore entièrement bouché, l’autre est ouvert !!!
Je ne vous cache pas mon admiration pour ce travail fait par instinct bien sûr, mais ne faut- il pas de la constance de l’application et de l’ingéniosité à ces petites butineuses pour accomplir la tâche pour laquelle la nature les a programmées ?
Le mot de la fin sera empreint de tristesse. Après avoir vu ma petite abeille trimer sous ma table, elle est morte sur la terrasse, exténuée, mais son destin accompli !
Ces abeilles acceptent facilement des tubes en verre pour pondre et l’étude de leur travail en est bien sûr facilité ! Voici deux excellentes pages qui le relatent: la première et la seconde.
mercredi 10 mars 2010
Pinsons du Nord et Tarins des aulnes : prendre le chemin du retour ou pas?
Quand des groupes d’oiseaux hivernants prennent leurs habitudes au jardin , il vient toujours un moment où, le matin on observe avec une certaine nostalgie ce qui se passe autour des mangeoires ! Généralement il fait beau, les fleurs ajoutent des touches de couleurs dans le jardin et de partout on voit voleter les bourdons, les première abeilles solitaires et même des papillons !
"Bon, je profite encore quelques jours de cette table bien garnie!"
L’hiver 2009-2010 restera dans nos mémoires !Si le printemps est proche sur le calendrier, il fait froid, même s’il ne gèle pas dans les régions méridionales et le soleil semble être parti sous d’autres cieux !!
J’ai observé que ce mauvais temps n’empêchait pas nos futures mamans de continuer à construire leur nid : la merlette travaille tous les matins , la tourterelle vient se nourrir régulièrement et même les pies ont commencé un ouvrage de grande taille et y travaillent mollement !
"J'y vais ou j'y vais pas...Peut- être, bientôt!"
Les Pinsons du Nord sont encore bien présents: chaque matin une dizaine d’entre eux se présentent au resto et se nourrit tranquillement.
Le nombre des Tarins diminue petit à petit.
"C'est mon resto , rentre chez toi, t'es assez grosse!"
Avec le peu d’amabilité montré par certains commensaux locaux , ils doivent se dire qu’il vaut mieux se remettre en chemin !
La route est longue et le printemps est loin d’être au rendez- vous ! Mais nos petits amis ont l’habitude ! Tous n’arriveront pas à bon port, mais au moins auront- ils passé un hiver avec une table bien garnie ! Car il est important que les oiseaux aient une réserve minimale de graisse pour entreprendre un long déplacement ! Ici, ils passent une grande partie de la journée à manger et ils n’ont pas besoin de chercher longtemps de quoi se restaurer ! En route ce sera plus difficile et les embûches sont nombreuses !!
"Le Nord c'est par là, ensuite, tout droit!!"
D’ailleurs notre mésange charbonnière semble leur indiquer le chemin : le Nord c’est par là !
Alors à ceux qui sont partis , bonne route ! Aux autres : profitez- en bien pour être en grande forme !
Petit à petit chacun reprendra sa place dans ce grand bal du printemps qui a lieu chaque année pour notre plus grand plaisir !!
"Bon, je profite encore quelques jours de cette table bien garnie!"
L’hiver 2009-2010 restera dans nos mémoires !Si le printemps est proche sur le calendrier, il fait froid, même s’il ne gèle pas dans les régions méridionales et le soleil semble être parti sous d’autres cieux !!
J’ai observé que ce mauvais temps n’empêchait pas nos futures mamans de continuer à construire leur nid : la merlette travaille tous les matins , la tourterelle vient se nourrir régulièrement et même les pies ont commencé un ouvrage de grande taille et y travaillent mollement !
"J'y vais ou j'y vais pas...Peut- être, bientôt!"
Les Pinsons du Nord sont encore bien présents: chaque matin une dizaine d’entre eux se présentent au resto et se nourrit tranquillement.
Le nombre des Tarins diminue petit à petit.
"C'est mon resto , rentre chez toi, t'es assez grosse!"
Avec le peu d’amabilité montré par certains commensaux locaux , ils doivent se dire qu’il vaut mieux se remettre en chemin !
La route est longue et le printemps est loin d’être au rendez- vous ! Mais nos petits amis ont l’habitude ! Tous n’arriveront pas à bon port, mais au moins auront- ils passé un hiver avec une table bien garnie ! Car il est important que les oiseaux aient une réserve minimale de graisse pour entreprendre un long déplacement ! Ici, ils passent une grande partie de la journée à manger et ils n’ont pas besoin de chercher longtemps de quoi se restaurer ! En route ce sera plus difficile et les embûches sont nombreuses !!
"Le Nord c'est par là, ensuite, tout droit!!"
D’ailleurs notre mésange charbonnière semble leur indiquer le chemin : le Nord c’est par là !
Alors à ceux qui sont partis , bonne route ! Aux autres : profitez- en bien pour être en grande forme !
Petit à petit chacun reprendra sa place dans ce grand bal du printemps qui a lieu chaque année pour notre plus grand plaisir !!
dimanche 7 mars 2010
Futures mamans!!
Pas de faux espoirs, il ne s’agit pas de naissances familiales !
Vous l’aurez compris dans le monde des oiseaux, le printemps est l’occasion de préparer les naissances futures ! Même un printemps en retard ou un printemps pourri ne change pas le comportement des oiseaux..
Samedi matin, en secouant mes draps sur la terrasse, je vois la merlette qui a une plume blanche sur la tête( c’est vraiment un moyen facile de l’identifier !!), donc ma brave merlette ramasse des herbes et bien sûr le sens de ce travail est évident ! Elle construit un nid !!!!
Une ou deux photos plus loin, faites depuis ma terrasse, j’ai repéré l’endroit où elle s’installe et je vaque à mes occupations ! Comme je l’écrivais déjà l’an dernier, c’est un moment crucial pour les oiseaux ! On les laisse tranquille !
De bonne heure la merlette ramasse des herbes sèches pour son nid.
Vous remarquerez que c’est le même oiseau que l’an dernier !!
Je surveille de loin son travail ( depuis les fenêtres de la maison je la vois bien et je ne la dérange pas.)
En accumule une quantité importante d'herbes dans son bec.
Ce matin, une scène étonnante ! Je vois une pie s’approcher de l’arbuste où se trouve le nid.
Zut me suis- je dit, cela va mal finir !
La pie est une spécialiste : elle repère le nid et mange les œufs !!!
La suite est très intéressante : la merlette lance un cri d’alarme, 2 merles mâles arrivent en criant et tous 3 chassent la pie !! Bon, mais le nid va être abandonné !
Je reste en observation et bonne nouvelle : 15 mn plus tard la merlette revient avec un chargement d’herbe. Mais elle fait un grand détour, des arrêts à 5 mètres du nid, dans différents arbres et elle alerte.
Inquiète, la merlette attend longtemps avant de retourner à son nid.
Qui donc ? Son merle ! Celui- ci se place en hauteur sur notre toit et je les entends causer !!
Elle rejoint enfin son nid et y travaille.
Voilà qui fait remonter le merle dans mon estime ! Il ne construit pas le nid, mais il sert de garde du corps à sa belle !!
Le titre est au pluriel et voici donc une autre future maman ! Regardez les plumes de son abdomen ! Il s’agit des plumes qui recouvrent sa plaque incubatrice ! Pour faire éclore les œufs il faut les tenir au chaud ( sauf quelques rares exceptions).
Tourterelle turque se préparant en arrachant des plumes de son abdomen.
Les plumes qui recouvrent le corps de l’oiseau isolent celui- ci de l’extérieur et pour transmettre la chaleur du corps de l’oiseau aux œufs, il faut enlever les plumes !! Celle-ci a sans doute commencé l’arrachage trop tôt, l’a arrêté ensuite…Mais j'ai rarement vu un tel désordre dans le plumage!
Ce matin j’ai revu cette tourterelle chercher des branchettes ! Donc elle prépare un nid !!
Voilà les premiers indices qui annoncent de futures naissances .
Souhaitons à ces futures mamans que le printemps arrive enfin pour qu’elles puissent couver en toute quiétude, ce qui est loin d’être garanti, la pie rôde toujours !
Vous l’aurez compris dans le monde des oiseaux, le printemps est l’occasion de préparer les naissances futures ! Même un printemps en retard ou un printemps pourri ne change pas le comportement des oiseaux..
Samedi matin, en secouant mes draps sur la terrasse, je vois la merlette qui a une plume blanche sur la tête( c’est vraiment un moyen facile de l’identifier !!), donc ma brave merlette ramasse des herbes et bien sûr le sens de ce travail est évident ! Elle construit un nid !!!!
Une ou deux photos plus loin, faites depuis ma terrasse, j’ai repéré l’endroit où elle s’installe et je vaque à mes occupations ! Comme je l’écrivais déjà l’an dernier, c’est un moment crucial pour les oiseaux ! On les laisse tranquille !
De bonne heure la merlette ramasse des herbes sèches pour son nid.
Vous remarquerez que c’est le même oiseau que l’an dernier !!
Je surveille de loin son travail ( depuis les fenêtres de la maison je la vois bien et je ne la dérange pas.)
En accumule une quantité importante d'herbes dans son bec.
Ce matin, une scène étonnante ! Je vois une pie s’approcher de l’arbuste où se trouve le nid.
Zut me suis- je dit, cela va mal finir !
La pie est une spécialiste : elle repère le nid et mange les œufs !!!
La suite est très intéressante : la merlette lance un cri d’alarme, 2 merles mâles arrivent en criant et tous 3 chassent la pie !! Bon, mais le nid va être abandonné !
Je reste en observation et bonne nouvelle : 15 mn plus tard la merlette revient avec un chargement d’herbe. Mais elle fait un grand détour, des arrêts à 5 mètres du nid, dans différents arbres et elle alerte.
Inquiète, la merlette attend longtemps avant de retourner à son nid.
Qui donc ? Son merle ! Celui- ci se place en hauteur sur notre toit et je les entends causer !!
Elle rejoint enfin son nid et y travaille.
Voilà qui fait remonter le merle dans mon estime ! Il ne construit pas le nid, mais il sert de garde du corps à sa belle !!
Le titre est au pluriel et voici donc une autre future maman ! Regardez les plumes de son abdomen ! Il s’agit des plumes qui recouvrent sa plaque incubatrice ! Pour faire éclore les œufs il faut les tenir au chaud ( sauf quelques rares exceptions).
Tourterelle turque se préparant en arrachant des plumes de son abdomen.
Les plumes qui recouvrent le corps de l’oiseau isolent celui- ci de l’extérieur et pour transmettre la chaleur du corps de l’oiseau aux œufs, il faut enlever les plumes !! Celle-ci a sans doute commencé l’arrachage trop tôt, l’a arrêté ensuite…Mais j'ai rarement vu un tel désordre dans le plumage!
Ce matin j’ai revu cette tourterelle chercher des branchettes ! Donc elle prépare un nid !!
Voilà les premiers indices qui annoncent de futures naissances .
Souhaitons à ces futures mamans que le printemps arrive enfin pour qu’elles puissent couver en toute quiétude, ce qui est loin d’être garanti, la pie rôde toujours !
vendredi 5 mars 2010
Couleurs, en quête de couleurs !
Ce sont des couleurs que je recherchais mardi, seul jour ensoleillé de cette semaine !
Couleurs des fleurs qui égaient la sortie de l’hiver gris et humide !
Dans le jardin les petites fleurs se remarquent dans le vert de l’herbe !
Dans la garrigue tout est encore sec et les rares fleurs sont des tout petit points de couleurs que l’on trouve çà et là.
Une anémone toute échevelée!
Il nous aura fallu bien marcher pour trouver nos premières anémones ! Elles ne sont pas bien hautes, ni très nombreuses, ces anémones hortensis ou anémones des fleuristes.
Modeste, celle ci est encore bien échevelée de bon matin !
Celle-ci pas encore éclose, cache ses couleurs!
Celle ci n’est pas du tout réveillée !
Enfin plus tard dans la matinée en voici une qui étale fièrement sa corolle parfaite !
Pour en savoir plus sur cette jolie fleur voici une page qui lui est consacrée .
Enfin dans toute sa splendeur!
Oh ! Là, sur le bord du talus, une couleur tellement éclatante que j’ai cru à une fleur artificielle ! Non c’est une vraie fleur, un pavot qui se laisse bercer non par le vent mais par le souffle des voitures qui abordent le rond point !!
Surprenant pavot rouge éclatant!
Au fond d’un pré bordant un petit bois, le muscaris négligé !
Moi je ne le trouve pas négligé du tout avec sa toute petite collerette blanche bien nette qui borde ses pétales soudés.
Muscaris négligé se tenant bien droit!
Enfin nous avons trouvé celle que nous cherchions : la première orchidée Barlia Robertiana ! C’est une robuste hampe florale qui se dresse au-dessus des larges feuilles !
Barlia Robertiana, orchidée sauvage précoce!
La plupart sont encore en devenir, on ne voit que les feuilles ou au mieux une tige dressée avec des fleurs bien serrées !! La seule qui s’expose au soleil du matin la voici ! Elle est très commune.
Détail de Barlia Robertiana!
Et pour finir sous une note de douceur le petite violette qui à peine haute comme 3 pommes se rencontre ici et là mais jamais en grand groupe !!
La douce violette.
Je vous souhaite à tous, amis lecteurs, une fin de semaine pleine de couleurs !
Couleurs des fleurs qui égaient la sortie de l’hiver gris et humide !
Dans le jardin les petites fleurs se remarquent dans le vert de l’herbe !
Dans la garrigue tout est encore sec et les rares fleurs sont des tout petit points de couleurs que l’on trouve çà et là.
Une anémone toute échevelée!
Il nous aura fallu bien marcher pour trouver nos premières anémones ! Elles ne sont pas bien hautes, ni très nombreuses, ces anémones hortensis ou anémones des fleuristes.
Modeste, celle ci est encore bien échevelée de bon matin !
Celle-ci pas encore éclose, cache ses couleurs!
Celle ci n’est pas du tout réveillée !
Enfin plus tard dans la matinée en voici une qui étale fièrement sa corolle parfaite !
Pour en savoir plus sur cette jolie fleur voici une page qui lui est consacrée .
Enfin dans toute sa splendeur!
Oh ! Là, sur le bord du talus, une couleur tellement éclatante que j’ai cru à une fleur artificielle ! Non c’est une vraie fleur, un pavot qui se laisse bercer non par le vent mais par le souffle des voitures qui abordent le rond point !!
Surprenant pavot rouge éclatant!
Au fond d’un pré bordant un petit bois, le muscaris négligé !
Moi je ne le trouve pas négligé du tout avec sa toute petite collerette blanche bien nette qui borde ses pétales soudés.
Muscaris négligé se tenant bien droit!
Enfin nous avons trouvé celle que nous cherchions : la première orchidée Barlia Robertiana ! C’est une robuste hampe florale qui se dresse au-dessus des larges feuilles !
Barlia Robertiana, orchidée sauvage précoce!
La plupart sont encore en devenir, on ne voit que les feuilles ou au mieux une tige dressée avec des fleurs bien serrées !! La seule qui s’expose au soleil du matin la voici ! Elle est très commune.
Détail de Barlia Robertiana!
Et pour finir sous une note de douceur le petite violette qui à peine haute comme 3 pommes se rencontre ici et là mais jamais en grand groupe !!
La douce violette.
Je vous souhaite à tous, amis lecteurs, une fin de semaine pleine de couleurs !
mercredi 3 mars 2010
Nymphalis polychloros (Grande tortue) : épisode 2
A la recherche des fleurs printanières nous sommes « descendus » visiter une zone plus proche de la Côte, où le climat un peu plus doux que dans le jardin permet à la végétation d’être plus avancée !
Hélas, nous n’avons pas tout à fait trouvé ce que nous cherchions. Mais nous avons eu la surprise de retrouver le papillon vu en début de semaine dans le jardin : la GrandeTortue ! Et nous en avons vu 3 ! Nous nous promenions dans un bois à la végétation clairsemée de petits chênes et de pins.
Nymphalis polychloros perché sur une branche cherchant dela sève.
Le premier, nous a montré son comportement habituel: se percher sur un arbre pour y rechercher de la sève.
Bien perché et ailes relevées, difficile à voir dans le bois!
Et, il n’en a pas trouvée et alors pour s’éloigner de moi, il s’est caché au sol.
Allez donc chercher un papillon brun sur un tapis de feuilles de chênes !
« -Il s ‘est posé là devant !
-Où ? Je ne vois que des feuilles !
-Si, devant mon doigt à un mètre !
-Bon je vais avancer, mais si j’avance il va s’envoler, tu es sûr qu’il est là ? Ouf, je le vois ! »
Papillon sombre sur feuilles mortes , cherchez bien !!
Et là, surprise, confiant dans son excellent camouflage, il n’a pas bougé ! Mais n’a pas ouvert les ailes !!
Après l’avoir gentiment remercié de sa coopération nous avons continué notre promenade.
Et nous voyons cette fois, sur le sentier, un adepte du bain de soleil matinal ! De plus, il est en meilleure forme que le champion du camouflage précédent !
Il poussera la gentillesse jusqu’à bien se placer pour que son aile ne soit plus coincée sous le brin d’herbe !
Bain de soleil matinal pour la Grande Tortue.
La différence entre la Grande et la Petite tortue se voit d’abord à la taille. Mais la Grande tortue a une tache noire bien plus étendue sur l’aile postérieure, tandis que son aile antérieure compte une tache noire en plus dans sa partie inférieure.
Comme les précédents ce papillon a déjà bien vécu ! La preuve le détail de son aile montre qu’elle est usée jusqu’à la trame ! Il lui manque bien des écailles !
Détail de l'aile de Nymphalis polychloros:la voilure a souffert!
On remarquera que c’est un papillon de la famille des Nymphalidae, sous famille des Nymphalinae et à ce titre ne présente que 2 paires de pattes visibles ! Ces pattes sont sombres de même que les antennes. Ailes relevées il est bien dissimulé.
Au repos au sol ailes relevées!
Ce n’est pas un papillon méditerranéen, on peut le rencontrer dans toute la France et il est répandu dans toute l’Europe sauf dans les régions très nordiques.
Hélas, nous n’avons pas tout à fait trouvé ce que nous cherchions. Mais nous avons eu la surprise de retrouver le papillon vu en début de semaine dans le jardin : la GrandeTortue ! Et nous en avons vu 3 ! Nous nous promenions dans un bois à la végétation clairsemée de petits chênes et de pins.
Nymphalis polychloros perché sur une branche cherchant dela sève.
Le premier, nous a montré son comportement habituel: se percher sur un arbre pour y rechercher de la sève.
Bien perché et ailes relevées, difficile à voir dans le bois!
Et, il n’en a pas trouvée et alors pour s’éloigner de moi, il s’est caché au sol.
Allez donc chercher un papillon brun sur un tapis de feuilles de chênes !
« -Il s ‘est posé là devant !
-Où ? Je ne vois que des feuilles !
-Si, devant mon doigt à un mètre !
-Bon je vais avancer, mais si j’avance il va s’envoler, tu es sûr qu’il est là ? Ouf, je le vois ! »
Papillon sombre sur feuilles mortes , cherchez bien !!
Et là, surprise, confiant dans son excellent camouflage, il n’a pas bougé ! Mais n’a pas ouvert les ailes !!
Après l’avoir gentiment remercié de sa coopération nous avons continué notre promenade.
Et nous voyons cette fois, sur le sentier, un adepte du bain de soleil matinal ! De plus, il est en meilleure forme que le champion du camouflage précédent !
Il poussera la gentillesse jusqu’à bien se placer pour que son aile ne soit plus coincée sous le brin d’herbe !
Bain de soleil matinal pour la Grande Tortue.
La différence entre la Grande et la Petite tortue se voit d’abord à la taille. Mais la Grande tortue a une tache noire bien plus étendue sur l’aile postérieure, tandis que son aile antérieure compte une tache noire en plus dans sa partie inférieure.
Comme les précédents ce papillon a déjà bien vécu ! La preuve le détail de son aile montre qu’elle est usée jusqu’à la trame ! Il lui manque bien des écailles !
Détail de l'aile de Nymphalis polychloros:la voilure a souffert!
On remarquera que c’est un papillon de la famille des Nymphalidae, sous famille des Nymphalinae et à ce titre ne présente que 2 paires de pattes visibles ! Ces pattes sont sombres de même que les antennes. Ailes relevées il est bien dissimulé.
Au repos au sol ailes relevées!
Ce n’est pas un papillon méditerranéen, on peut le rencontrer dans toute la France et il est répandu dans toute l’Europe sauf dans les régions très nordiques.
lundi 1 mars 2010
La Grande Tortue (Nymphalis polychloros) s'est réveillée!
Voilà le mois de mars débute et ce petit papillon est pile au rendez-vous !
J’ai été bien étonnée de voir cette Grande Tortue faire un passage éclair sur ces petites pâquerettes qui parsèment ce que nous appelons pelouse.
Quelques lectures plus tard, j’ai appris que ce papillon aussi appelé Vanesse de l’orme, hiberne à l’état adulte. Et si on regarde ses ailes, on se rend bien compte que ce papillon a déjà vécu. Les bords extérieurs de ses ailes sont abîmés, les couleurs un peu passées !
Que va –t-il se passer maintenant ? Eh bien, les papillons vont s’accoupler et pondre les œufs qui donneront naissance à la génération estivale. Génération qui passera ensuite l’hiver dans un abri.
Ce papillon a donc besoin de se nourrir pour retrouver toute son énergie et les petites pâquerettes devaient lui convenir. En été, il préfère se nourrir de la sève qui coule des arbres plutôt que de butiner les fleurs.
Alors que ce petit papillon soit le prélude à un beau printemps pour vous tous, chers amis lecteurs !
J’ai été bien étonnée de voir cette Grande Tortue faire un passage éclair sur ces petites pâquerettes qui parsèment ce que nous appelons pelouse.
Quelques lectures plus tard, j’ai appris que ce papillon aussi appelé Vanesse de l’orme, hiberne à l’état adulte. Et si on regarde ses ailes, on se rend bien compte que ce papillon a déjà vécu. Les bords extérieurs de ses ailes sont abîmés, les couleurs un peu passées !
Que va –t-il se passer maintenant ? Eh bien, les papillons vont s’accoupler et pondre les œufs qui donneront naissance à la génération estivale. Génération qui passera ensuite l’hiver dans un abri.
Ce papillon a donc besoin de se nourrir pour retrouver toute son énergie et les petites pâquerettes devaient lui convenir. En été, il préfère se nourrir de la sève qui coule des arbres plutôt que de butiner les fleurs.
Alors que ce petit papillon soit le prélude à un beau printemps pour vous tous, chers amis lecteurs !