Voici un coléoptère joliment coloré rencontré dans le Var
près du massif de la Sainte Baume.
Chlorophorus trifasciatus, se régalant sur ses ombelles . |
Facilement identifié, Chlorophorus trifasciatus, se
promenait comme le font souvent les Cerambycidae, sur les ombelles au soleil.
Le contraste entre le pronotum et les pattes rouges et le
reste du corps noir le rend bien visible.
Chlorophorus trifasciatus, devant une fleur de bugrane Ononis natrix |
Les fascies blanches sur ses élytres permettent de séparer
différents Chlorophorus.
Trifasciatus
présente comme cela n’est pas indiqué, 4
fascies(on pourra dire 3 grandes et une petite incomplète). Elles sont formées
de longs poils blancs.
Les deux postérieures
traversent les élytres.
Chlorophorus trifasciatus,avec ses fascies blanches* |
Celle situé à la base, part du scutellum, recouvert d’une
pilosité blanche aussi, et n’atteint pas
les épaules. C’est la seconde qui est la plus caractéristique faisant un bel
arc se rejoignant à la suture et remontant presque au contact du scutellum.
Chlorophorus trifasciatus,détail des poils des fascies* |
C’est la première fois que je vois ce Chlorophorus qui est
donné pour être commun dans les régions méridionales par Gaëtan du Chatenet dans Coléoptères phytophages d’Europe.
Les larves se développent dans les légumineuses ligneuses
comme Ononis natrix (bugrane jaune)qui
poussait à proximité et dont je me suis servi d’une fleur pour créer un fond
pour une des photos illustrant l’article.
Chlorophorus trifasciatus,une belle tête de Cerambycidae avec ses yeux échancrés et le second article des antennes très court.* |
On rencontre ce Cerambycidae dans la moitié sud de la France
et même en Ile de France , mais aussi en Espagne, Italie et frange
méditerranéenne de l’Afrique, du mois de mai au mois de juillet.
*Images grossies entre 2 et 3 fois.