Voilà une famille d’insectes assez intrigants, certains d’entre eux sont vivement colorés et sont donc très voyants sur les fleurs et d’autres sont sombres et passent facilement inaperçus.
Dans la famille Meloidae, on a la sous famille des Meloinae, qui elle -même comprend les Mylabris et les Hycleus.
J’ai rencontré trois de ces jolis coléoptères en me promenant dans les régions de plaines entre le Var et l’Hérault. Je vais procéder par couleur.
J’ai eu quelques soucis à différencier ces deux espèces, jaunes et noires, qui se ressemblent beaucoup.
Voici une publication qui m'a mise sur la piste. Merci Roger!
Hycleus polymorphus avec sa tache jaune au bout des élytres.
Hycleus polymorphus qui comme son nom l’indique peut prendre des formes variées et Mylabris variabilis, qui peut aussi varier.
Mais s’ils sont jaunes et noirs tous les deux , Hycléus polymorphus a une tache jaune «enclose dans la fascie apicale noire ». C’est bien visible sur la photo du haut.
Mylabris variabilis, apex des élytres noirs.
Autre caractéristique, on ne les voit presque toujours sur les fleurs car au stade adulte ce sont de paisibles consommateurs de fleurs, mais leur vie larvaire est bien plus complexe ! Ils sont des insectes à hyper métamorphose. Je précise que n’étant pas entomologiste j’essaie d’imaginer et de me représenter comment se passent ces différentes phases.
La grosse femelle de Mylabris pond ses œufs, dans le sol.
De ces œufs naîtront des larves très mobiles appelées triongulins. Ceux de Mylabris vont se déplacer pour trouver une oothèque (enveloppe qui contient plusieurs œufs) de criquets. Dans celle-ci, ils vont s’installer dans un œuf, le triongulin va devenir une larve qui va se nourrir sur place et recommencer un cycle de métamorphose. C’est en fait une métamorphose double. En réalité c’est bien plus complexe, mais ce qu’il faut retenir c’est que de l’œuf sort une larve qui va se chercher elle- même l’endroit et la nourriture qui lui permettra de se développer.
Les Mylabris se développent donc au détriment des œufs de criquets ou de blattes ai-je lu pour certains.
Triongulins sur lavande en attente d'un transporteur, sans doute vers un nid d'abeilles.
Je n’ai jamais vu des triongulins de Mylabris ou d’Hycleus. Mais d’autres insectes font la même opération en parasitant des cellules d’abeilles. J’ai vu des triongulins sur une inflorescence de lavande. Pendant deux jours, leur nombre n’a cessé de diminuer, puis plus rien . La photo donne une idée de leur aspect. Les photos sont difficiles car les bestioles bougent tout le temps et se déplacent attendant le premier taxi qui se présentera. Je précise que le transporteur ne risque rien.
Un peu de lecture par ici
Mylabris quadripunctata
Dans le sous famille des Mylabrini on trouve un autre insecte aux mœurs semblables mais de couleur bien plus voyantes. Celui-ci je ne l’ai rencontré que dans l’Hérault. Le Mylabre à quatre points en a en fait huit, puisque quatre sur chaque élytre. Très colorés et bien visibles, car cette couleur indique aux prédateurs qu’ils ne sont pas bons à manger.
Réunion de famille : Mylabris quadripunctata et Mylabris variabilis.
Ces insectes ont une vie d’adulte brève, et se nourrissent de fleurs .Mais leur vie larvaire est bien plus surprenante puisqu’elle se fait en deux étapes et au détriment d’autres espèces, de plus elle est bien plus longue que le stade adulte.
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lundi 31 janvier 2011
samedi 29 janvier 2011
Parus caeruleus: cherche appart pour le printemps!
L’hiver est loin d’être achevé , même si de timides rayons de soleil réchauffent parfois l’atmosphère.
Cela dit, les jours rallongent et voilà ce qui est important pour les oiseaux. C’est ce phénomène qui marque le début de la saison de nidification .Et nous en sommes à la première étape : chercher un logis pour la future famille.
Depuis 3 jours les petites bleues,(Mésanges bleues) du jardin viennent tester les nichoirs mis à leur disposition.
Voici un appart possible: balcon intérieur qui nous protège d'une patte malveillante!
Celui-ci a été occupé l’an dernier par des Mésanges charbonnières ; elles y ont élevées 3 petits qui sont restés aux alentours du jardin.
Il y a 2 ans, les petites Mésanges bleues avaient niché dans un vieux tronc de cerisier, chez le voisin. Ce tronc a été enlevé et j’espérais déjà l’an passé qu’elles choisiraient l’un des nichoirs mis à leur disposition. Mais ce ne fut pas le cas. Actuellement il y a au moins 6 Mésanges bleues qui virevoltent dans la zone des nichoirs visible depuis la maison.Un autre eets installé dans le fond du jardin.
Un toit solide c'est indispensable.
Visible depuis la maison nous avons 2 nichoirs, l’un brun, celui des charbonnières. Et un autre tout neuf mis en place il y a peu, avec un trou tout petit spécialement destiné aux Mésanges bleues, qui comme vous le savez, sont bien plus petites que les Mésanges charbonnières.
Alors malgré la grisaille, nous avons droit à des "visites d’appart".
C’est du sérieux. Voici donc quelques conseils dispensés par une spécialiste de premier ordre, Miss Parus !
De quoi surveiller depuis l'extérieur, c'est pas mal.
Conseils de Miss parus aux mésanges qui cherchent un appart :
1. Chercher un logement avec un toit solide, si la pluie tombe sur votre tête pendant que vous couvez, c’est pas drôle. L’humidité c’est pas bon pour vous encore moins pour les petits.
2. Une entrée confortable, mais pas trop grande, juste de quoi vous laisser passer. Si le trou est trop grand, vous allez avoir des visiteurs indésirables genre rats et autres mauvaises engeances ! (28-30 mm nous suffisent ; 30-32 mm pour la Mésange charbonnière. )
Un trou juste suffisant pour entrer.
3. Les environs, inspecter soigneusement les environs. Pas trop près du sol, pas en plein vent ni en plein soleil, on n’a pas envie de rôtir avec les beaux jours qui vont arriver. Passer plus de 15 jours à couver, je veux qu’il y ait un minimum de confort, non ?
4. Des murs épais sont nécessaires, gage de solidité mais aussi d’isolation contre la fraîcheur mais aussi la chaleur. Quelques bons coups de bec vous permettront d’en vérifier la solidité. Mais bien fort les coups de bec. Une fois installé si les murs se percent vous ne rigolerez pas.
C'est tout neuf, il reste tout l'aménagement intérieur à faire, ya du travail!!
5. La vue, la vue. Moi, j’aime une vue dégagée, de tous les côtés. Je ne sors que si je suis sûre de ne rien voir de suspect dans les environs, genre gros matou attendant qu’un des petits tombent.
Voilà, tenez-en bien compte ! Pour ma part j’hésite encore, j’ai en vue ces deux modèles solides et bien conçus, mais.... ..je me laisse encore un peu de réflexion !
Quelques précisons concernant ces images.Elles sont faites derrière les vitres à l'intérieur de la maison(d(où une qualité passable).Pas question de se pointer sous le nichoir quand les oiseaux font leurs visites d'appart !
J'ai fait les travaux indipensables dans cette zone et je compte maintenant me contenter de regarder , c'est plus reposant!
Cela dit, les jours rallongent et voilà ce qui est important pour les oiseaux. C’est ce phénomène qui marque le début de la saison de nidification .Et nous en sommes à la première étape : chercher un logis pour la future famille.
Depuis 3 jours les petites bleues,(Mésanges bleues) du jardin viennent tester les nichoirs mis à leur disposition.
Voici un appart possible: balcon intérieur qui nous protège d'une patte malveillante!
Celui-ci a été occupé l’an dernier par des Mésanges charbonnières ; elles y ont élevées 3 petits qui sont restés aux alentours du jardin.
Il y a 2 ans, les petites Mésanges bleues avaient niché dans un vieux tronc de cerisier, chez le voisin. Ce tronc a été enlevé et j’espérais déjà l’an passé qu’elles choisiraient l’un des nichoirs mis à leur disposition. Mais ce ne fut pas le cas. Actuellement il y a au moins 6 Mésanges bleues qui virevoltent dans la zone des nichoirs visible depuis la maison.Un autre eets installé dans le fond du jardin.
Un toit solide c'est indispensable.
Visible depuis la maison nous avons 2 nichoirs, l’un brun, celui des charbonnières. Et un autre tout neuf mis en place il y a peu, avec un trou tout petit spécialement destiné aux Mésanges bleues, qui comme vous le savez, sont bien plus petites que les Mésanges charbonnières.
Alors malgré la grisaille, nous avons droit à des "visites d’appart".
C’est du sérieux. Voici donc quelques conseils dispensés par une spécialiste de premier ordre, Miss Parus !
De quoi surveiller depuis l'extérieur, c'est pas mal.
Conseils de Miss parus aux mésanges qui cherchent un appart :
1. Chercher un logement avec un toit solide, si la pluie tombe sur votre tête pendant que vous couvez, c’est pas drôle. L’humidité c’est pas bon pour vous encore moins pour les petits.
2. Une entrée confortable, mais pas trop grande, juste de quoi vous laisser passer. Si le trou est trop grand, vous allez avoir des visiteurs indésirables genre rats et autres mauvaises engeances ! (28-30 mm nous suffisent ; 30-32 mm pour la Mésange charbonnière. )
Un trou juste suffisant pour entrer.
3. Les environs, inspecter soigneusement les environs. Pas trop près du sol, pas en plein vent ni en plein soleil, on n’a pas envie de rôtir avec les beaux jours qui vont arriver. Passer plus de 15 jours à couver, je veux qu’il y ait un minimum de confort, non ?
4. Des murs épais sont nécessaires, gage de solidité mais aussi d’isolation contre la fraîcheur mais aussi la chaleur. Quelques bons coups de bec vous permettront d’en vérifier la solidité. Mais bien fort les coups de bec. Une fois installé si les murs se percent vous ne rigolerez pas.
C'est tout neuf, il reste tout l'aménagement intérieur à faire, ya du travail!!
5. La vue, la vue. Moi, j’aime une vue dégagée, de tous les côtés. Je ne sors que si je suis sûre de ne rien voir de suspect dans les environs, genre gros matou attendant qu’un des petits tombent.
Voilà, tenez-en bien compte ! Pour ma part j’hésite encore, j’ai en vue ces deux modèles solides et bien conçus, mais.... ..je me laisse encore un peu de réflexion !
Quelques précisons concernant ces images.Elles sont faites derrière les vitres à l'intérieur de la maison(d(où une qualité passable).Pas question de se pointer sous le nichoir quand les oiseaux font leurs visites d'appart !
J'ai fait les travaux indipensables dans cette zone et je compte maintenant me contenter de regarder , c'est plus reposant!
mercredi 26 janvier 2011
Tarin des aulnes ( Carduelis spinis).Présentation de la famille.
« Je demande la parole .
Quoi, est-ce que je rêve ou maintenant les Tarins se mettent à parler ?
-Oui, tu as bien entendu, c’est moi. J’ai entendu, à Radio Piaf, qu’il y avait ici une Mésange bleue, une certaine Miss Parus, qui s’exprimait dans ton blog.
-Oui, bien sûr, mais c’est une habituée du jardin, elle habite avec nous, toute l’année. Euh , Radio Piaf ?
-T’inquiètes pas, nous les oiseaux migrateurs avons notre mode de communication, comme vous le téléphone, la radio, le web et tous ces trucs pour écrire et parler. Comment crois –tu que nous avons trouvé ton adresse depuis les pays nordiques où nous sommes nés et retournons chaque été ?
-Bon, alors que veux –tu nous raconter ?
-D’abord vous présenter mes copines, les filles d’abord !
Nous sommes des oiseaux de petite taille. Dans les livres (oui, je sais ce qui est écrit dans les lires) on dit que notre plumage, à nous les femelles, est terne. C’est faux, il est moins coloré, plus clair que celui de nos compagnons. Nous avons de belles plumes blanches mouchetées de noir sur les flancs.
Une jolie barre ailaire, bien jaune est visible sur nos repliées et de légères nuances jaune pâle soulignent nos sourcils.
Ma copine , une dame adulte Tarin des aulnes.
Les petits jeunes ceux qui sont nés dans les terres lointaines et dont c’est le premier voyage, ceux qui ont été assez solides pour faire ce long voyage sont comme nous, avec encore moins de jaune sur le plumage. Quand vous les reverrez l’an prochain, ils auront un joli plumage d’adulte.
Un petit jeune, jeune mais costaud , il a fait le voyage comme les grands.
Les garçons bien sûr, comme tous les garçons se font remarquer avec leur costume voyant. Sûr qu’avec ces couleurs pétantes, on les voit ! Et puis toujours à faire l'intéressant. Nous aussi sommes des acrobates! Regardez sa casquette noire et sa petite barbiche, sûr qu'il est plus voyant que nous.
Un beau mâle de Tarin des aulnes, sûr qu'il trouvera vite une copine pour faire le voyage retour en bonne compagnie.
-Bon tu nous as présenté toute ta famille, es-tu satisfaite ?
-Oui, tu m’as laissé parler. Oh j’ai encore quelque chose à ajouter, très important ! Nous ne sommes pas seulement des voraces qui venons ôter le pain (oui, la graine) de la bouche de vos oiseaux qui habitent toute l’année dans le jardin.
Là-haut, tout en haut du vieux pin, la nourriture se mérite.
Nous nous contentons aussi et très souvent, de grapiller ce qui n’est pas mangé par les oiseaux du jardin : par exemple les nombreuses graines des petites pommes de pin qui restent sur les arbres. Eh oui, nous ne sommes pas difficiles ! D’ailleurs, l’autre jour tu m’as vu là- haut à plus de 10 mètres du sol , balancée par le vent. C’est dur d’extraire ces toutes petites graines !
-Bien madame Tarin, êtes-vous satisfaite de l’article que nous allons faire paraître ?
-Oui, nous sommes nombreux à apprécier ton jardin et ton blog, tu as une très bonne réputation sur Radio Piaf .
Merci madame Tarin, pour vous montrer que vous êtes la bienvenue, un autre portrait va conclure ce billet.»
Voilà notre rédactrice d'un jour: Madame Tarin des aulnes!
dimanche 23 janvier 2011
Leptura maculata et Pachytodes cerambycidae: deux Leptures qui se ressemblent.
En premier le Lepture tacheté de son nom latin Rutpela maculata anciennement Leptura maculata.
Le Lepture tacheté consomme nectar et pollen pendant sa courte vie d'adulte.
C'est un autre membre de la sous-famille des Lepturinae moins coloré que le précédent (Le Lepture porte-coeur) mais présent sur une large partie de l’Europe et davantage au Nord, puisqu’on le trouve jusqu’en Norvège et moins en Espagne.
Lui aussi a été rebaptisé : maintenant il s’appelle Rutpela maculata.
Si on l’observe de près, on note qu’il a de très jolies antennes. Les deux premiers articles caractéristiques de sa sous-famille (pour rappel, le premier plus épais, caractérise les Cerambycidae, le second court, parce que c’est un Lepturinae), mais à partir du troisième, ils sont jaunes à la base. Ce qui attire tout de suite le regard, des antennes bicolores, c’est quand même plus joli que si elles étaient toutes noires !
On voit sur la photo ci-dessous que les yeux sont échancrés pour permettre l'insertion des antennes.
Un cou et des antennes noires et jaunes!
Les pattes aussi sont jaunes avec un peu de noir par–ci, par-là : sur les fémurs postérieurs, le sommet des tibias médians et postérieurs et les tarses.
Alors ce sont surtout les élytres que l’on voit au premier abord : elles sont d’un jaune pâle avec des taches noires. Mais la taille et la forme de celles-ci varient. Le numéro 84 de la Hulotte précise qu’on peut en trouver jusqu’à 70 modèles différents.
On voit aussi des taches noires sur les sternites abdominaux.
Des taches noires sur le dessus et le dessous!
C’est un insecte qui a un cou : on voit bien la tête rétrécie puis la partie droite qui forme un cou. Le pronotum est de forme conique. Sa taille est comprise entre 13 et 20mm. L’adulte consomme pollen et nectar sur les fleurs.
Lepture tacheté se nourrissant: probablement une femelle, les tibias n'étant pas arqués.
La vie de ces insectes est courte : on peut les apercevoir entre mai et août, mais chaque insecte ne vit que 2 à 3 semaines .Les œufs sont pondus dans les bois pourris, les veilles souches de feuillus. Et c’est sous la forme larvaire que l’insecte passe un ou deux ans. Ils contribuent ainsi à la décomposition des bois au sol.
Lepture en forme de capricorne: jaune avec des taches sur les élytres, mais pattes et antennes toutes noires.
Attention tous les coléoptères Lepturinae de couleur jaune avec des taches noires ne sont pas des Leptures tachetés ! Ce serait bien trop facile ! En voilà un autre, assez répandu en France. Mais lui a une forme un peu plus ronde, des pattes noires grêles et des antennes noires. Il s’agit de Pachytodes cerambycidae, on l’appelle le Lepture en forme de capricorne. Il se trouve dans des lieux plus humides, bords de rivières, clairières des bois, la larve se développant dans les racines moisies des feuillus, partout en France. Celui-ci a été photographié à près de 2000 mètres d’altitude .Je n’en ai jamais vu dans la garrigue !
Le Lepture tacheté consomme nectar et pollen pendant sa courte vie d'adulte.
C'est un autre membre de la sous-famille des Lepturinae moins coloré que le précédent (Le Lepture porte-coeur) mais présent sur une large partie de l’Europe et davantage au Nord, puisqu’on le trouve jusqu’en Norvège et moins en Espagne.
Lui aussi a été rebaptisé : maintenant il s’appelle Rutpela maculata.
Si on l’observe de près, on note qu’il a de très jolies antennes. Les deux premiers articles caractéristiques de sa sous-famille (pour rappel, le premier plus épais, caractérise les Cerambycidae, le second court, parce que c’est un Lepturinae), mais à partir du troisième, ils sont jaunes à la base. Ce qui attire tout de suite le regard, des antennes bicolores, c’est quand même plus joli que si elles étaient toutes noires !
On voit sur la photo ci-dessous que les yeux sont échancrés pour permettre l'insertion des antennes.
Un cou et des antennes noires et jaunes!
Les pattes aussi sont jaunes avec un peu de noir par–ci, par-là : sur les fémurs postérieurs, le sommet des tibias médians et postérieurs et les tarses.
Alors ce sont surtout les élytres que l’on voit au premier abord : elles sont d’un jaune pâle avec des taches noires. Mais la taille et la forme de celles-ci varient. Le numéro 84 de la Hulotte précise qu’on peut en trouver jusqu’à 70 modèles différents.
On voit aussi des taches noires sur les sternites abdominaux.
Des taches noires sur le dessus et le dessous!
C’est un insecte qui a un cou : on voit bien la tête rétrécie puis la partie droite qui forme un cou. Le pronotum est de forme conique. Sa taille est comprise entre 13 et 20mm. L’adulte consomme pollen et nectar sur les fleurs.
Lepture tacheté se nourrissant: probablement une femelle, les tibias n'étant pas arqués.
La vie de ces insectes est courte : on peut les apercevoir entre mai et août, mais chaque insecte ne vit que 2 à 3 semaines .Les œufs sont pondus dans les bois pourris, les veilles souches de feuillus. Et c’est sous la forme larvaire que l’insecte passe un ou deux ans. Ils contribuent ainsi à la décomposition des bois au sol.
Lepture en forme de capricorne: jaune avec des taches sur les élytres, mais pattes et antennes toutes noires.
Attention tous les coléoptères Lepturinae de couleur jaune avec des taches noires ne sont pas des Leptures tachetés ! Ce serait bien trop facile ! En voilà un autre, assez répandu en France. Mais lui a une forme un peu plus ronde, des pattes noires grêles et des antennes noires. Il s’agit de Pachytodes cerambycidae, on l’appelle le Lepture en forme de capricorne. Il se trouve dans des lieux plus humides, bords de rivières, clairières des bois, la larve se développant dans les racines moisies des feuillus, partout en France. Celui-ci a été photographié à près de 2000 mètres d’altitude .Je n’en ai jamais vu dans la garrigue !
vendredi 21 janvier 2011
Le Lepture porte-cœur (Brachyleptura cordigera ou Stictoleptura cordigera).
Voilà un insecte que je trouve tous les ans dans le jardin, sur les mêmes plantes. Il se place dans la suite des coléoptères bien colorés en particulier de cette couleur rouge si voyante, que j'ai commencée à publier ce mois de janvier bien gris..
Le joli Lepture porte- coeur sur son restaurant favori: les grandes marguerites!
Jamais en quantité, je ne vois qu’un ou deux exemplaires, mais apparemment suffisant pour qu’ils se reproduisent. Son nom est soumis à changements. J’ai remarqué que pour certaines espèces les entomologistes remettent de l’ordre et font désordre dans nos vieux ouvrages ou nos quelques connaissances. Mais au moins celui-ci a des aspects qui font qu’il n’y a pas de doute sur son identité.
Des antennes insérées vers le milieu des yeux, un premier segment épaissi et un second très court.
C’est un Cerambycidae aussi appelé Longicornes parce qu’ils ont de longues antennes, parfois 2 ou 3 fois la longueur de leur corps. Ils sont environ 300 espèces.
Les Lepturinae sont une sous-famille dont les mâles et les femelles ont la même forme et couleur des élytres. Ils ne que 80 en Europe de l’Ouest. Notre Lepture porte cœur, Brachyleptura cordigera(Fuesslins), se reconnait à ses élytres bien rouges portant un dessin noir en forme de cœur.
Un petit bijou sur une belle fleur!
On notera les antennes insérées vers le milieu de l’œil, le premier article très épaissi (caractéristique de la famille des Cerambycidae) et le second bien plus petit (caractéristique des Lepturinae).
Au repos sous une belle ombelle!
En été quand j’en ai l’occasion je pars très tôt chercher les insectes dans l’idée de savoir où ils passent la nuit. C’est ainsi que j’ai découvert ce Lepture porte-cœur qui dormait sous l’ombelle de la carotte sauvage. En fait il dort sous son restaurant.
Les adultes sont phytophages et se nourrissent sur les ombelles des carottes sauvages, des fleurs cultivées comme les marguerites. J’en ai trouvé sur la lavande et même sur les fleurs de trèfle dans le jardin. Les larves vivent dans le bois pourri des arbres feuillus, chênes et châtaigniers.
La lavande c'est bon aussi!
C'est un insecte dont la taille varie en fonction de la nourriture: entre 14 et 20mm.C'est un insecte que l'on trouve dans une très grande moitié sud du pays, la région parisienne faisant partie de cette moitié, c'est dire que vous avez beaucoup de chance de le rencontrer bientôtentre juin et août.
Un excellent site consacré aux Cerambycidae.
Le joli Lepture porte- coeur sur son restaurant favori: les grandes marguerites!
Jamais en quantité, je ne vois qu’un ou deux exemplaires, mais apparemment suffisant pour qu’ils se reproduisent. Son nom est soumis à changements. J’ai remarqué que pour certaines espèces les entomologistes remettent de l’ordre et font désordre dans nos vieux ouvrages ou nos quelques connaissances. Mais au moins celui-ci a des aspects qui font qu’il n’y a pas de doute sur son identité.
Des antennes insérées vers le milieu des yeux, un premier segment épaissi et un second très court.
C’est un Cerambycidae aussi appelé Longicornes parce qu’ils ont de longues antennes, parfois 2 ou 3 fois la longueur de leur corps. Ils sont environ 300 espèces.
Les Lepturinae sont une sous-famille dont les mâles et les femelles ont la même forme et couleur des élytres. Ils ne que 80 en Europe de l’Ouest. Notre Lepture porte cœur, Brachyleptura cordigera(Fuesslins), se reconnait à ses élytres bien rouges portant un dessin noir en forme de cœur.
Un petit bijou sur une belle fleur!
On notera les antennes insérées vers le milieu de l’œil, le premier article très épaissi (caractéristique de la famille des Cerambycidae) et le second bien plus petit (caractéristique des Lepturinae).
Au repos sous une belle ombelle!
En été quand j’en ai l’occasion je pars très tôt chercher les insectes dans l’idée de savoir où ils passent la nuit. C’est ainsi que j’ai découvert ce Lepture porte-cœur qui dormait sous l’ombelle de la carotte sauvage. En fait il dort sous son restaurant.
Les adultes sont phytophages et se nourrissent sur les ombelles des carottes sauvages, des fleurs cultivées comme les marguerites. J’en ai trouvé sur la lavande et même sur les fleurs de trèfle dans le jardin. Les larves vivent dans le bois pourri des arbres feuillus, chênes et châtaigniers.
La lavande c'est bon aussi!
C'est un insecte dont la taille varie en fonction de la nourriture: entre 14 et 20mm.C'est un insecte que l'on trouve dans une très grande moitié sud du pays, la région parisienne faisant partie de cette moitié, c'est dire que vous avez beaucoup de chance de le rencontrer bientôtentre juin et août.
Un excellent site consacré aux Cerambycidae.
mercredi 19 janvier 2011
La sarcelle d’hiver(Anas crecca), le plus petit canard d’eau douce.
Quand nous nous rendons en Camargue, en plein hiver, affrontant parfois un mistral glacé, c’est pour voir le plus petit de nos canards sauvages, la Sarcelle d’hiver. Nous nous sommes pris de sympathie pour ce petit migrateur qui vient de ses terres lointaines, la Russie, tenter de survivre en fréquentant les étangs de Camargue. Ne bénéficiant d’aucune protection, il fait l’objet d’une chasse…..que je ne qualifierai pas.
Un petit couple, le mâle reste à proximité de la femelle qui se repose en bord d'étang.
400gr voilà le poids maximum d’une de ces petites Sarcelles qui essaient en Camargue de passer un hiver pendant que les étangs de sa zone d’origine sont gelés..
Ces petits canards se nourrissent en filtrant l’eau de marais peu profonds (15cm au maximum) .Et ce sont les graines des végétaux sous l’eau qui fournissent l’essentiel de leur repas. Il en faut beaucoup, car elles sont très petites.
Vue générale, un coin abrité pour passer la journée, le mâle ne quittant pas la femelle.
Pendant l’hiver le canard a deux objectifs, rencontrer un conjoint pour repartir dans son pays d’origine et perpétuer l’espèce. Second objectif de son séjour camarguais : s’engraisser pour supporter le voyage de retour. Car à son retour dans ces contrées froides, la nourriture n’est pas toujours abondante, ni disponible, gare à celui qui n’a pas quelque graisse de réserve.
Un mâle occupé aux soins de son plumage, qui doit rester en parfait état.
Les scènes les plus amusantes sont celles liées à la recherche d’une canette. On peut ainsi voir une jolie femelle, poursuivie par 3 mâles et chaque changement de sens par madame, donne lieu au même mouvement chez les mâles. Un joli ballet que l’on aperçoit de loin. A cause de la chasse, ils ont très méfiants et chaque bipède est un intrus. Ce qui explique la qualité très moyenne de ces images .Je reste souvent longtemps à observer leur comportement aux jumelles.
Bien sûr pour trouver une compagne, les mâles ont un très joli plumage ! On reconnait leur tête à ces dessins verts et roux et une tache jaune claire sur le croupion. La femelle est mouchetée de brun et de beige.
Les femelles sont très courtisées.
Ne soyez pas étonné de voir des canards qui dorment : c’est l’essentiel de leur activité diurne. Ils se nourrissent la nuit .Mais comme on le voit sur ces images, ils ne dorment que d’un œil. Car comme beaucoup d’oiseaux, leur cerveau est en deux parties, quand un hémisphère dort, l’autre est en éveil.
Quand ils ne dorment pas, ils s'occupent de soigner leur plumage, lisser les plumes, les graisser pour que leur étanchéité soit parfaite , sinon c'est la mort entre le froid et l'humidité!
Ce sont des oiseaux qui vivent en groupe, cela assure une meilleure sécurité en ce temps d’hiver difficiles. En cas de danger(le busard des oiseaux est en quête aussi de repas), il y a toujours un oiseau bien réveillé qui donne l’alerte et hop, tout le monde en vol. Quand c’est une fausse alerte, la troupe fait un large cercle et revient se poser très près de l’endroit qu’elle a quitté.
La femelle, au plumage moins coloré, lisse et graisse ses plumes pour qu'elles restent étanches.
Souvent on les aperçoit à peine à moitié enfoncé dans les roseaux au bord de l’étang de « remise » ( ou étang dortoir).Leur petite taille et leur plumage, surtout celui de la femelle les intègre dans le décor de roseaux secs qui bordent les lieux.
La Hulotte a consacré deux numéros très documentés et plaisants à lire à la migration et à la vie de la Sarcelle d’hiver : les numéros 80 et 81(Marie Criquette et les tontons, le marathon des Sarcelles)
Un petit couple, le mâle reste à proximité de la femelle qui se repose en bord d'étang.
400gr voilà le poids maximum d’une de ces petites Sarcelles qui essaient en Camargue de passer un hiver pendant que les étangs de sa zone d’origine sont gelés..
Ces petits canards se nourrissent en filtrant l’eau de marais peu profonds (15cm au maximum) .Et ce sont les graines des végétaux sous l’eau qui fournissent l’essentiel de leur repas. Il en faut beaucoup, car elles sont très petites.
Vue générale, un coin abrité pour passer la journée, le mâle ne quittant pas la femelle.
Pendant l’hiver le canard a deux objectifs, rencontrer un conjoint pour repartir dans son pays d’origine et perpétuer l’espèce. Second objectif de son séjour camarguais : s’engraisser pour supporter le voyage de retour. Car à son retour dans ces contrées froides, la nourriture n’est pas toujours abondante, ni disponible, gare à celui qui n’a pas quelque graisse de réserve.
Un mâle occupé aux soins de son plumage, qui doit rester en parfait état.
Les scènes les plus amusantes sont celles liées à la recherche d’une canette. On peut ainsi voir une jolie femelle, poursuivie par 3 mâles et chaque changement de sens par madame, donne lieu au même mouvement chez les mâles. Un joli ballet que l’on aperçoit de loin. A cause de la chasse, ils ont très méfiants et chaque bipède est un intrus. Ce qui explique la qualité très moyenne de ces images .Je reste souvent longtemps à observer leur comportement aux jumelles.
Bien sûr pour trouver une compagne, les mâles ont un très joli plumage ! On reconnait leur tête à ces dessins verts et roux et une tache jaune claire sur le croupion. La femelle est mouchetée de brun et de beige.
Les femelles sont très courtisées.
Ne soyez pas étonné de voir des canards qui dorment : c’est l’essentiel de leur activité diurne. Ils se nourrissent la nuit .Mais comme on le voit sur ces images, ils ne dorment que d’un œil. Car comme beaucoup d’oiseaux, leur cerveau est en deux parties, quand un hémisphère dort, l’autre est en éveil.
Quand ils ne dorment pas, ils s'occupent de soigner leur plumage, lisser les plumes, les graisser pour que leur étanchéité soit parfaite , sinon c'est la mort entre le froid et l'humidité!
Ce sont des oiseaux qui vivent en groupe, cela assure une meilleure sécurité en ce temps d’hiver difficiles. En cas de danger(le busard des oiseaux est en quête aussi de repas), il y a toujours un oiseau bien réveillé qui donne l’alerte et hop, tout le monde en vol. Quand c’est une fausse alerte, la troupe fait un large cercle et revient se poser très près de l’endroit qu’elle a quitté.
La femelle, au plumage moins coloré, lisse et graisse ses plumes pour qu'elles restent étanches.
Souvent on les aperçoit à peine à moitié enfoncé dans les roseaux au bord de l’étang de « remise » ( ou étang dortoir).Leur petite taille et leur plumage, surtout celui de la femelle les intègre dans le décor de roseaux secs qui bordent les lieux.
La Hulotte a consacré deux numéros très documentés et plaisants à lire à la migration et à la vie de la Sarcelle d’hiver : les numéros 80 et 81(Marie Criquette et les tontons, le marathon des Sarcelles)
lundi 17 janvier 2011
Le héron cendré (Ardea cinerea) prêt pour la noce!
Tout le monde connait le Héron au long bec emmanché…
« Un jour sur ses longs pieds allait je ne sais où
Le Héron au long bec emmanché d’un long cou. »
Le Héron cendré est un oiseau commun que l’on rencontre un peu partout justement cherchant sa pitance au bord des cours d’eau, lacs ou étangs.
Jeune héron à la recherche de sa pitance quotidienne.
L’hiver est la saison où en plus de chercher son repas, il cherche aussi une compagne. Il niche alors en colonie et l’ensemble de leurs nids forme ce que l’on appelle une héronnière. C’est un arbre, parfois plusieurs arbres dans lesquels les couples ont construits des nids. Ces nids sont occupés année après année si l’endroit convient.
Le soir ne va pas tarder, on retourne à la héronnière.
Il faut qu’il y ait de quoi trouver des matériaux de construction, car les anciens nids sont parfois défaits partiellement pendant les intempéries hivernales. Et le couple aménage son nid en apportant des matériaux divers. C’est surtout un moyen de renforcer la cohésion du couple car il faut avoir confiance en son partenaire pour assurer la couvaison et surtout nourrir une nichée extrêmement vorace.
La héronnière en hiver permet de voir les vieux nids, en bas au premier plan.
Et bien sûr la nourriture doit être abondante et facile à trouver.
La visite de cette héronnière ces derniers jours nous a montré que l’activité avait déjà commencé pour certains couples.
Bec bien orange, plumes au vent,je suis prêt pour le mariage.
Mais j’ai surtout vu un jeune héron en tenue nuptiale faire des appels à tout héron qui passait à proximité. Du style :"je suis beau, je suis prêt à trouver à fonder une famille".
Au soleil couchant il était magnifique.
En tenue nuptiale un critère est bien visible : le bec prend une belle couleur orangé.En plus de cela de longues plumes blanches ornent la poitrine .
Et personne ne veut se marier avec moi?
Si on compare notre bel oiseau perché sur la héronnière au premier, surveillant les eaux de l’étang , on note bien la différence de coloration.
Comme nous sommes dans la partie méridionale du pays la nidification est précoce.
Mais pendant l’essentiel de l’activité se fait au mois de février.
C’est un oiseau protégé depuis 1975.
« Un jour sur ses longs pieds allait je ne sais où
Le Héron au long bec emmanché d’un long cou. »
Le Héron cendré est un oiseau commun que l’on rencontre un peu partout justement cherchant sa pitance au bord des cours d’eau, lacs ou étangs.
Jeune héron à la recherche de sa pitance quotidienne.
L’hiver est la saison où en plus de chercher son repas, il cherche aussi une compagne. Il niche alors en colonie et l’ensemble de leurs nids forme ce que l’on appelle une héronnière. C’est un arbre, parfois plusieurs arbres dans lesquels les couples ont construits des nids. Ces nids sont occupés année après année si l’endroit convient.
Le soir ne va pas tarder, on retourne à la héronnière.
Il faut qu’il y ait de quoi trouver des matériaux de construction, car les anciens nids sont parfois défaits partiellement pendant les intempéries hivernales. Et le couple aménage son nid en apportant des matériaux divers. C’est surtout un moyen de renforcer la cohésion du couple car il faut avoir confiance en son partenaire pour assurer la couvaison et surtout nourrir une nichée extrêmement vorace.
La héronnière en hiver permet de voir les vieux nids, en bas au premier plan.
Et bien sûr la nourriture doit être abondante et facile à trouver.
La visite de cette héronnière ces derniers jours nous a montré que l’activité avait déjà commencé pour certains couples.
Bec bien orange, plumes au vent,je suis prêt pour le mariage.
Mais j’ai surtout vu un jeune héron en tenue nuptiale faire des appels à tout héron qui passait à proximité. Du style :"je suis beau, je suis prêt à trouver à fonder une famille".
Au soleil couchant il était magnifique.
En tenue nuptiale un critère est bien visible : le bec prend une belle couleur orangé.En plus de cela de longues plumes blanches ornent la poitrine .
Et personne ne veut se marier avec moi?
Si on compare notre bel oiseau perché sur la héronnière au premier, surveillant les eaux de l’étang , on note bien la différence de coloration.
Comme nous sommes dans la partie méridionale du pays la nidification est précoce.
Mais pendant l’essentiel de l’activité se fait au mois de février.
C’est un oiseau protégé depuis 1975.
samedi 15 janvier 2011
Flamants roses en Camargue
Oiseau emblème de la Camargue, le flamant passe l’hiver sur les étangs littoraux du delta.
Le flamant tel qu'on le voit sur un étang en Camargue.
Une journée de soleil après la grisaille du début de l’hiver nous a permis ces quelques images bien colorées du bel oiseau.
Janvier marque le début des parades préludes aux accouplements. Mais les oiseaux étaient encore peu actifs.
On se nourrit en avance, le bec filtrant l'eau .
Les flamants sont des oiseaux qui vivent en grands groupes. Leurs « cancanements » sonores accompagnent leurs mouvements à la recherche de nourriture. Les étangs littoraux sont arpentés à longueur de journée pour filtrer l’eau avec leur bec très spécialisé qui retient par un système de peignes, les petits organismes vivants.
Un bec très spécialisé.
Ils consomment en particulier cette crevette, Artemia salina,qui leur donne cette belle couleur rose.
Au repos, un seul pied est dans l'eau!
Le reste du temps est consacré aux soins du plumage.
De si belles plumes réclament de nombreux soins!
Le flamant tel qu'on le voit sur un étang en Camargue.
Une journée de soleil après la grisaille du début de l’hiver nous a permis ces quelques images bien colorées du bel oiseau.
Janvier marque le début des parades préludes aux accouplements. Mais les oiseaux étaient encore peu actifs.
On se nourrit en avance, le bec filtrant l'eau .
Les flamants sont des oiseaux qui vivent en grands groupes. Leurs « cancanements » sonores accompagnent leurs mouvements à la recherche de nourriture. Les étangs littoraux sont arpentés à longueur de journée pour filtrer l’eau avec leur bec très spécialisé qui retient par un système de peignes, les petits organismes vivants.
Un bec très spécialisé.
Ils consomment en particulier cette crevette, Artemia salina,qui leur donne cette belle couleur rose.
Au repos, un seul pied est dans l'eau!
Le reste du temps est consacré aux soins du plumage.
De si belles plumes réclament de nombreux soins!
mardi 11 janvier 2011
Mylabris quadripunctata, un insecte de la famille des Meloidae
Suite à un commentaire reçu de Cerambyx , entomologiste amateur, je viens rectifier cette publication.
Identifié de manière erronée comme un Clerinae, ce beau coléoptère ne fait pas partie de cette famille mais de celle des Meloidae comme les Mylabris et le Hycleus polymorphus. En fait j’ai présenté cet insecte Mylabris quadripunctata , c’est lui, dans l’article où je parlais des étranges et complexes mœurs de cette famille.
Mylabris quadripunctat se nourrit sur la même fleur que l'abeille, l'un mange les pétales, l'autre consomme le nectar.
Les adultes sont de paisibles phytophages et leurs couleurs avertissent les prédateurs qu'ils ne sont pas bons à consommer.
Un coléoptère aux élytres rouges, portant quatre taches noires sur chacune d'elles.
On retrouve les caractères déjà énumérés, antennes terminées en massues, forte pilosité, ici, noire.
A la fin du repas.
Sans vouloir rentrer dans des détails peu ragoutants, regarder la crotte que nous fait ce Mylabris quadripunctata, elle est du même bleu pâle que les pétales qu’il vient de consommer, sans doute sa ration de légumes quotidienne (Après quelques minutes à l’air les résidus s’oxydent et la crotte devient sombre) La fleur me semble être une chicorée sauvage.
Il nous faudra attendre l’été pour revoir ces Coléoptères aux couleurs si vives.
Identifié de manière erronée comme un Clerinae, ce beau coléoptère ne fait pas partie de cette famille mais de celle des Meloidae comme les Mylabris et le Hycleus polymorphus. En fait j’ai présenté cet insecte Mylabris quadripunctata , c’est lui, dans l’article où je parlais des étranges et complexes mœurs de cette famille.
Mylabris quadripunctat se nourrit sur la même fleur que l'abeille, l'un mange les pétales, l'autre consomme le nectar.
Les adultes sont de paisibles phytophages et leurs couleurs avertissent les prédateurs qu'ils ne sont pas bons à consommer.
Un coléoptère aux élytres rouges, portant quatre taches noires sur chacune d'elles.
On retrouve les caractères déjà énumérés, antennes terminées en massues, forte pilosité, ici, noire.
A la fin du repas.
Sans vouloir rentrer dans des détails peu ragoutants, regarder la crotte que nous fait ce Mylabris quadripunctata, elle est du même bleu pâle que les pétales qu’il vient de consommer, sans doute sa ration de légumes quotidienne (Après quelques minutes à l’air les résidus s’oxydent et la crotte devient sombre) La fleur me semble être une chicorée sauvage.
Il nous faudra attendre l’été pour revoir ces Coléoptères aux couleurs si vives.
lundi 10 janvier 2011
Trichodes apiarius : le Clairon des abeilles.
Trichodes apiarius ou le second Clairon, bientôt on donnera un récital!
Dans la publication précédente je vous présentais le Clairon des ruches (Trichodes alvearius).Voici maintenant le second larron qui est tout aussi carnivore et dont les œufs pondus dans les nids d’abeilles sauvages consomment les larves en particulier celles des Anthophora, Chalicodoma ou Osmia.
Comme il ressemble beaucoup au précédent il nous faut quelques critères de différenciation.
Trichodes apiarius dort dans des draps blancs!
Ces photos n’étaient pas retenues pour une publication. Un beau matin de l’été dernier j’ai fait un repérage dans une belle friche du Var à 6 h30 du matin, pour surprendre les insectes au lit .Celui –ci se reposait tranquillement dans cette belle ombellifère !
Il nous permet de voir les repères déjà utilisés :
• Pas de carré noir en haut des élytres, que du rouge(1)
• Pas de suture surlignée de noir(2)
• Un apex des élytres noir(3)
La pilosité est cette fois –ci rousse. On note aussi les fémurs postérieurs renflés et les tibias arqués.
Des différences à noter pour bien le reconnaître.
Voilà vous êtes maintenant parés pour différencier les 2 Clairons, celui des abeilles et son comparse des ruches présenté précédemment.
Pour compléter la documentation présentée par la Hulotte je me suis servie de : Coléoptères phytophages d’Europe, de Gaëtan du Chatenet.
Dans la publication précédente je vous présentais le Clairon des ruches (Trichodes alvearius).Voici maintenant le second larron qui est tout aussi carnivore et dont les œufs pondus dans les nids d’abeilles sauvages consomment les larves en particulier celles des Anthophora, Chalicodoma ou Osmia.
Comme il ressemble beaucoup au précédent il nous faut quelques critères de différenciation.
Trichodes apiarius dort dans des draps blancs!
Ces photos n’étaient pas retenues pour une publication. Un beau matin de l’été dernier j’ai fait un repérage dans une belle friche du Var à 6 h30 du matin, pour surprendre les insectes au lit .Celui –ci se reposait tranquillement dans cette belle ombellifère !
Il nous permet de voir les repères déjà utilisés :
• Pas de carré noir en haut des élytres, que du rouge(1)
• Pas de suture surlignée de noir(2)
• Un apex des élytres noir(3)
La pilosité est cette fois –ci rousse. On note aussi les fémurs postérieurs renflés et les tibias arqués.
Des différences à noter pour bien le reconnaître.
Voilà vous êtes maintenant parés pour différencier les 2 Clairons, celui des abeilles et son comparse des ruches présenté précédemment.
Pour compléter la documentation présentée par la Hulotte je me suis servie de : Coléoptères phytophages d’Europe, de Gaëtan du Chatenet.
Trichodes alvearius : le Clairon des ruches
Rassurez-vous, je ne me suis pas reconvertie dans la pratique d’un instrument musical !
Trichodes alvearius au repas:un insecte qui butinait sur une fleur de Ciste.
Nous parlons toujours d’insectes ! Ce clairon- là serait plutôt à l’origine de bien des fausses notes dans le monde des …abeilles et des ruches !
On va commencer par le classer dans le monde des coléoptères .Il fait partie de la famille des Cleridae qui compte environ 50 espèces en Europe occidentale. Dans cette famille, notre larron fait partie de la sous-famille des Clerinae qui compte environ 20 espèces.
Tous ces représentants ont des antennes remarquables : elles sont terminées par des massues qui comptent 3 articles. La taille de l’insecte est supérieure à 1cm et bien sûr ce sont les couleurs vives qui attirent immanquablement le regard. Ce rouge vif et les reflets bleus que l’on voit sur les parties noires sont bien visibles sur les fleurs.
Ce sont des insectes qui chassent à l’affût sur les fleurs, ils sont donc carnivores en tant qu’adulte et en tant que larves .C’est la vie larvaire qui leur vaut mauvaise réputation .
Il est couvert d'une pilosité importante qui retient les grains de pollen.
Le Clairon des ruches (Trichodes alvearius )pond ses œufs dans le nid des abeilles sauvages par exemple les Siricidae, Vespidae, Eucmenidae et Apidae qui comprend nos abeilles domestiques .Hélas cela ne fait pas du tout une bonne réputation aux Clairons !
Grâce aux informations données par notre Hulotte favorite (numéro 84, page 13 ) on voit que le Clairon des ruches a
• une tache carrée noire en haut des élytres (1)
• une ligne noire le long de la suture entre les 2 élytres(2)
• une petite tache rouge à l’apex noir des élytres.(3)
Tous ces détails pour éviter de le confondre avec un autre Clairon, celui des abeilles qui lui ressemble vraiment beaucoup, à ces détails près.
En plus, il est pourvu d’une abondante pilosité noire que l’on voit bien sur les images.
Des antennes terminées par des massues et des tarses roussâtres pour compléter le portrait.
Quand on le voit comme moi de temps en temps sur une marguerite ou une fleur de dimorphoteca, on n’imagine pas que c’est essentiellement un carnivore.
Nouschka du blog 1000 pattes a publié ce soir des photos très intéressantes d'un couple de Clairons des ruches, vous pourrez voir que le mâle est bien plus petit que la femelle.
C’est, en hiver, un plaisir de revoir ces coléoptères rouges. Je tenterai de publier ceux qui dorment encore sur mon Disque dur .
Trichodes alvearius au repas:un insecte qui butinait sur une fleur de Ciste.
Nous parlons toujours d’insectes ! Ce clairon- là serait plutôt à l’origine de bien des fausses notes dans le monde des …abeilles et des ruches !
On va commencer par le classer dans le monde des coléoptères .Il fait partie de la famille des Cleridae qui compte environ 50 espèces en Europe occidentale. Dans cette famille, notre larron fait partie de la sous-famille des Clerinae qui compte environ 20 espèces.
Tous ces représentants ont des antennes remarquables : elles sont terminées par des massues qui comptent 3 articles. La taille de l’insecte est supérieure à 1cm et bien sûr ce sont les couleurs vives qui attirent immanquablement le regard. Ce rouge vif et les reflets bleus que l’on voit sur les parties noires sont bien visibles sur les fleurs.
Ce sont des insectes qui chassent à l’affût sur les fleurs, ils sont donc carnivores en tant qu’adulte et en tant que larves .C’est la vie larvaire qui leur vaut mauvaise réputation .
Il est couvert d'une pilosité importante qui retient les grains de pollen.
Le Clairon des ruches (Trichodes alvearius )pond ses œufs dans le nid des abeilles sauvages par exemple les Siricidae, Vespidae, Eucmenidae et Apidae qui comprend nos abeilles domestiques .Hélas cela ne fait pas du tout une bonne réputation aux Clairons !
Grâce aux informations données par notre Hulotte favorite (numéro 84, page 13 ) on voit que le Clairon des ruches a
• une tache carrée noire en haut des élytres (1)
• une ligne noire le long de la suture entre les 2 élytres(2)
• une petite tache rouge à l’apex noir des élytres.(3)
Tous ces détails pour éviter de le confondre avec un autre Clairon, celui des abeilles qui lui ressemble vraiment beaucoup, à ces détails près.
En plus, il est pourvu d’une abondante pilosité noire que l’on voit bien sur les images.
Des antennes terminées par des massues et des tarses roussâtres pour compléter le portrait.
Quand on le voit comme moi de temps en temps sur une marguerite ou une fleur de dimorphoteca, on n’imagine pas que c’est essentiellement un carnivore.
Nouschka du blog 1000 pattes a publié ce soir des photos très intéressantes d'un couple de Clairons des ruches, vous pourrez voir que le mâle est bien plus petit que la femelle.
C’est, en hiver, un plaisir de revoir ces coléoptères rouges. Je tenterai de publier ceux qui dorment encore sur mon Disque dur .