Que viennent donc faire ces oiseaux de « compagnie » dans un blog consacré à la nature ?
Eh! bien ces jolis petits cousins des perroquets vivent dans la nature. Oui dans la nature, pas dans un parc naturel.
Voici un bref résumé de leur histoire.
Aux alentours de l’année 1992-93, un propriétaire de ces jolis oiseaux ouvre, au sens propre, leur cage. Hop, ils s’envolent dans les environs de sa demeure ! Nous sommes sur la Côte d’Azur, région ayant un climat doux et surtout où les rigueurs de l’hiver ne se font pas trop sentir ! Ils se reproduisent dès 1994 et une petite population férale s’est développée.
En février 2010, nous avons rencontré des descendants de ces beaux oiseaux !
Le phénomène est connu, a été un peu étudié. Ce qui m’intéressait c’était bien sûr de constater leur présence en hiver..
Nous avons commencé notre recherche à Beaulieu sur mer où nous avions vu furtivement un oiseau en ville, il y a déjà quelques années. C’était la commune où le nombre des oiseaux était le plus important. Nous nous sommes promenés le nez en l’air et avons interrogé quelques personnes ! Hélas nous n’avons vu aucun oiseau et pire il nous fut dit qu’il n’y en avait plus car il faisait trop froid (la soirée précédente quelques flocons de neige étaient tombés, un comble).
Nous en profitons alors pour emprunter la Promenade Maurice Rouvier reliant Beaulieu à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Ciel bleu, soleil, mer calme, quelques goélands et mouettes qui prennent le soleil, le rêve !
Arrivés près du port, mon mari, le voit ! Eh oui un oiseau vert dans un arbre attire le regard ! C’est ainsi que nous avons trouvé ce petit groupe d’inséparables qui sont donc naturalisés dans la région !
Un petit groupe d'Inséparables de Fischer prennent le soleil dans un figuier, heureusement dénudé!
Nous sommes en février!
C’est dans un figuier que nous voyons un petit groupe qui profite du soleil ! Difficile d’avoir une image agréable, un figuier c’est plein de branches et il reste encore quelques figues vertes ! Mais cela donne une idée de ce que l’on rencontre en regardant en l’air !
Curieux , l'Inséparable, dans un laurier rose.
Heureusement en cherchant un peu plus loin quelques- uns de ces oiseaux étaient un davantage isolés !
Celui-ci, intrigué sur sa branche de laurier rose, se demande qui est la curieuse qui s’approche.
Voici un détail de cette image mettant en évidence ses belles couleurs et sa manière de se tenir sur la branche
Regardez ses pieds !
Inséparable de Fischer, observez ses pieds!
Comme le Torcol fourmilier (Jynx torquilla) présenté dans le billet précédent, les oiseaux de l’ordre des Psittaciformes (qui inclut la famille des Psittacidae), présente la disposition des pieds particulière : 2 doigts vets l’avant et 2 doigts vers l’arrière. On parle alors de pied zygodactile, ce que connaissent bien les amateurs de perroquets ! Cela aide bien à grimper le long des troncs.
Oiseau sociable, l'Inséparable est rarement seul !
C’est avec ce portrait que se termine l’article d’aujourd’hui
Un second article suivra!
Ca alors, j'avais entendu parler de perruches par ci par là, mais je n'avais jamais vu d'oiseaux exotiques si bien adaptées à notre hexagone, c'est cocasse. :)
RépondreSupprimerSalut Lucie,
RépondreSupprimerLe message est superbe tout comme les photos, mais je pense que tu sais ce que je pense d'une telle population d'oiseaux....introduites.... Il est vrai qu'il est probablement sympa de voir une espèce exotique sur l'hexagone, mais là franchement, j'aurai préféré qu'elle s'établisse de façon naturelle!!!
c'est incroyable ! Je ne connaissais pas cet histoire ...Ils sont quand même mieux en liberté , c'est chouette qu'il se soit adaptés ! Mais le dernier te tire la langue ;)
RépondreSupprimerSi je m'attendais à trouver ces Agapornis sur ton blog! quelle surprise!
RépondreSupprimerEt tu as fort bien réussi tes photos!
Ca se reproduit très vite: à raison de 4 à 6 oeufs par nichée! Heureusement que sous nos latitudes ils ne peuvent en faire qu'une par an! Quel abruti celui qui a fait ça exprès! Le dégât sur pour la faune et la flore locale....
Mais ils ne sont les seuls psittacidés à avoir établi une colonie en Europe! Il y a plein de Psittacula indiens (grande perruche à collier) en Angleterre et en France aussi!
Ça doit faire un peu bizarre de les rencontrer comme ça, en pleine nature! Ils sont très beaux en tout cas ces inséparables.
RépondreSupprimerC'est super qu'ils aient réussi à survivre et à se reproduire :)
RépondreSupprimerIl paraît qu'une colonie de perruches vit depuis des années dans une forêt du Val de Marne, près de Paris !
Je ne sais pas si les Inséparables font partie du programme de biodiversité: en tous les cas ils sont beaux et ils ont de l'avance sur les espèces qui vont arriver grâce au réchauffement climatique.
RépondreSupprimerLes questions à poser: est-ce qu'ils sont nuisibles aux espèces indigènes? est-ce qu'ils se “marient” entre eux (d'où leur nom?)?
A part ça, quel accueil réserve-t-on aux populations migrantes? comme chez les humains?
quelle surprise pour celui qui ne s'y attends pas , on peux dire vu l'evolution de la colonie decrite qu'il c'est bien aclimaté , n'etant pas un risque pour d'autres espece
RépondreSupprimerl'erreur du relacheur idiot ne garde comme consequence que le plaisir du regard quand on le rencontre ,cela fait une couleur de plus a regarder voler , maintenant puisqu'il y a eu
des naissances , les petit eux selon la loi sont bel et bien français :)et je pense que le fait de naitre sous nos lattitudes les rends plus armés et adaptés a nos biotopes , bravo pour les images
et pour ta bonté a nous colorer le regard ...
De beaux oiseaux colorés ! Comme pour les ibis sacrés du golfe du Morbihan, les oiseaux introduits accidentellement sont sujet à polémique ...
RépondreSupprimerCdt,
Jma
Il existe le même phénomène avec les perruches sauvages signalées en grand nombre dans la région parisienne,la banlieue lilloise et la région de Bruxelle.Tant qu'elles ne rentrent pas en concurence avec les espèces indigènes on peut considérer qu'elles constituent un plus.Le même phénomène existe en bord de Sarre avec des ouettes d'Egypte échappées d'un parc zoologique.Elles se sont reproduit deux années de suite en pleine ville de Sarrebruck.
RépondreSupprimerMoi je les trouve ravissants mais comme nos perruches à collier sujets en effet à de grandes controverses. De toute façon c'est impossible de les attraper...;))il ne faut pas que ça prenne des proportions comme en Australie ou Nouvelle-Zélande avec les animaux importés.
RépondreSupprimerJe ne sais s'ils ont leur place sur la Cote mais ils sont magnifiques.
RépondreSupprimerIls sont beaux et les voir doit réjouir l'oeil...
RépondreSupprimerAprès... Savoir s'il faut s'en réjouir ?... C'est autre chose...
Je suppose que tu vas nous en parler dans ton second message.
cet oiseau a vraiment de magnifiques couleurs merci d'être parti a sa recherche pour nous le faire découvrir...
RépondreSupprimerNous les avons aussi a San-Francisco et Los Angeles. Ils font beaucoup de bruit et des degats parfois mais ils sont quand meme beaux.
RépondreSupprimerchouettes ces oiseaux :)
RépondreSupprimerj'adore les perruches
RépondreSupprimerje trouve des informations assez importantes
ils sont très beaux!! mais posent-ils problème aux oiseaux indigènes? Dans le Morbihan, le problème se pose avec des ibis échappés du parc de Branféré et qui se sont naturalisés. Apparemment, ils causent une gêne suffisante pour que l'on parle de les abattre, même si personne ne semble d'accord sur ce sujet.
RépondreSupprimerchez nous ce sont les perruches à collier qui s'installent et prolifèrent
RépondreSupprimerelles commencent même à être problématiques pour la faune locale
bonne journée