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samedi 21 décembre 2019

Corizus hyoscyami, une autre punaise rouge et noire (punaise de la jusquiame)


Encore une punaise rouge et noire, mais pas de la même famille que la précédente(Spilosthetus saxatilis).Elle est quasiment de la même taille entre 10 et 12 mm.
La première différence que je vois, hormis la répartition différente du rouge et du noir, c’est la pilosité, beaucoup plus longue.

Corizus hyoscyami, avec une pilosité longue, claire.

Autre différence facile à observer ce sont les nombreuses nervures qu’il y a sur la partie membraneuse de l’aile (alors que chez les Lygaedae, il y en a au maximum 5 bien visibles).

Corizus hyoscyami, de nombreuses nervures sur la partie membraneuse.

Notre Corizus aussi appelé punaise de la jusquiame, fait partie de la famille des  Rhopalidae.

Corizus hyoscyami, sur fleur de Bourrache

La plupart de ceux-ci sont peu coloré.Ce qui n’est pas son cas. Avec ce rouge bien visible, le message est clair : je ne suis pas bonne à manger, passez votre chemin.

Corizus hyoscyami, détail de la coloration

Corizus hyoscyami présente un collier noir et  deux dessins en forme de cœur sur le pronotum à fond rouge.
Le scutellum est décoré d' un joli triangle rouge.

Corizus hyoscyami, sur des herbes sèches

Les hémélytres  bien rouges sont barrés d’une large bande noire. La partie membraneuse est noire ou très sombre ne laissant pas voir la couleur de l’abdomen par en-dessous.

Corizus hyoscyami,vue de dessous de l'abdomen

Cette couleur de l’abdomen distingue deux sous- espèces de C. hyoscyami:  C hyoscyami hyoscyami que nous avons ici et C.hyoscyami nigridorsum , présente en Corse, dont les tergites sont noirs.

 Corizus hyoscyami hyoscyami

Les pattes et les antennes sont noires.

Corizus hyoscyami dans les herbes en train d'éliminer

La tête très triangulaire nous montre des ocelles bien visibles derrière les yeux. 

Corizus hyoscyami vue de face.

Cette espèce est présente depuis de longues années dans le jardin. C'est pourquoi je l'ai photographiée sur de nombreuses plantes. Bien que nommée punaise de la jusquiame, elle est polyphage, préférant les Astéracées et les Fabacées..
Corizus hyoscyami sur lavande.

On les voit dans le jardin du printemps à l'été, les adultes hibernent.
J'ai rencontré en altitude dans une zone plus humide que le jardin, cette jusquiame qui est belle plante mais toxique  Hyosciamus niger de la famille des Solanacées.
Hyosciamus niger 

Pour compléter voici une page présentant les punaises rouges et noires et permettant de les reconnaître très facilement .

mardi 10 décembre 2019

Spilosthetus saxatilis, une grande punaise rouge et noire.


C’est parmi les Lygaedae , une des plus grandes punaises que je rencontre tant dans le jardin que dans la garrigue environnante. On la rencontre aussi sous le nom de Lygaeus saxatilis. Elle fait partie de la famille des Lygaeidae. Leurs antennes comptent 4 articles, et on voit des ocelles sur la tête de forme triangulaire.Elle mesure entre 11 et 13 mm.
Spilosthetus saxatilis

 La couleur rouge bien présente, indique aux prédateurs qu’il ne faut pas y toucher.
On la voit en 3 bandes sur le pronotum, 2 latérales, une centrale.
Sur la tête une bande rouge qui se divise en Y vers l’avant.

Spilosthetus saxatilis dans les fleurs de pissenlit

Le scutellum est noir.
Le clavus est rouge dans sa partie antérieure et ensuite noir. Mais on voit bien  2 couleurs noires : une tache ronde noire brillante et vers l’arrière un noir plus argenté. Il s’agit de la différence entre la partie noire glabre et celle recouverte d’une fine et courte pubescence argentée. Pubescence que l‘on retrouve sur d’autres zones noires.

Spilosthetus saxatilis détails des zones pubescentes et glabres

Les cories entièrement bordées de noir, avec  deux taches rouge. On retrouve deux zones noires l’antérieures recouverte de la courte pubescence, et celle plus centrale, plus grande , glabre et semblant plus noire.Les membranes sont sombres .
Spilosthetus saxatilis sur fleur de cirse

Pattes et antennes sont aussi noires.
C’est une espèce que l’on rencontre dans toute l’Europe sauf au-delà du 50eme parallèle.Elle semble plus fréquente en montagne qu’en plaine. Je l’ai rencontré de 200 à 1000m.
Spilosthetus saxatilis en couple sur scabieuse

Les adultes hivernent et se reproduisent au printemps. Ils se nourrissent sur de nombreuses plantes tant herbacées que des arbustes  essentiellement de la famille des Rosaceae, Apiaceae, Asteraceae.
Spilosthetus saxatilis en couple sur pissenlit
Dans le jardin je les trouve sur des plantes très variées.
Spilosthetus saxatilis sur fleur d'iris au printemps
Ou souvent dans les herbes.
Spilosthetus saxatilis dans la strate herbacée

Les principales infos sont extraites de :  Hémiptères  Lygaeidae euroméditerranéens , volume 1 , Jean Pécicart, Faune de France 84 A disponible sur le net.
Parmi les punaises rouges et noires  de la famille des  
Lygaeinae , plusieurs sont présentes sur le blog: 

jeudi 14 novembre 2019

Cicindèle champêtre , de la larve à l'imago.


En cette première quinzaine de novembre s’achève une histoire commencée à la mi-juillet.

Commençons donc par le début. Je suis en train de nettoyer un petit carré de fraisiers: après la production, il faut enlever les indésirables afin de retrouver les plants et d’y voir plus clair. J’ai la surprise sur un petit espace de 20 cm sur 20 cm de voir de jolis petits trous parfaitement ronds !

Chouette me dis-je, une colonie d’abeilles solitaires. Je laisse tout en place et j’observe, il ne se passe rien mais nous sommes en début d’après-midi et il fait chaud.
Je reviens le soir m’attendant à voir les trous refermés selon les habitudes de ces industrieuses butineuses. Mais surprise, les trous sont toujours ouverts, vraiment étonnant !
Des trous ronds dans le sol, habitat de larves de cicindèles à l'affût!

Le lendemain matin je reviens avec mon appareil photo et j’ai la surprise d’y voir une tête noirâtre, mais à la moindre approche elle disparaît dans le trou.. Je prends une aiguille de pain maritime pour tenter de sonder le trou, pas de succès, rien ne bouge mais je me rends compte que la profondeur avoisine les 10 cm.
Larves de cicindèles on voit le pronotum(vers le bas) et la tête avec des ocelles .

Avec l’aide du forum des insectes on m’oriente vers la famille des Cicindèles. En me documentant alors sur leur stade larvaire j’apprends que la larve vit dans un trou tubulaire et attend ses proies en en étant accrochée, ne laissant dépasser que la tête et le pronotum.
Larve de cicindèle champêtre, elle mesure plus de 2 cm.*

Essayant de faire de meilleures images je reteste  l’un des plus gros trous pour en mesurer la profondeur avec plus de précision. Surprise, en retirant mon aiguille, une larve y est accrochée. Et elle est de  belle taille et bien dodue !
S’en suit une belle séance photo d’abord en place, puis sur ma table.
On peut se rendre compte de la particularité de cette larve. La tête avec d’impressionnantes mandibules et le pronotum sont chitinés. Noirs, ils ne se voient guère au débouché du trou.
Détails de la tête et du pronotum de la larve de cicindèle champêtre, on remarque la taille importante des mandibules*

Le reste  du corps est  mou, car il reste bien à l’abri dans le « tuyau «  vertical. La larve attend des proies qui passent à proximité, pas d’entonnoirs comme les fourmilions, c’est un affût patient .
Mais pour rester de longs moments à guetter une éventuelle proie il faut bien « tenir »le long de cette paroi verticale(ou inclinée dans certains cas).
Détail des "crochets " qui aident au maintien de la larve dans son tube vertical*

Pour cela notre larve est pourvue, sur son dos d’un « renfort » et de deux crochets qui aident au maintien dans le conduit.

Comme j’avais libérée la larve de son habitat , je lui proposé un logement de substitution. J’ai mis 10 cm de terre du jardin dans un pot cylindrique assez étroit et transparent, j’ai installé mon sujet  et très vite il a disparu dans ce nouveau sol.
Puis je l’ai revu ayant creusé un trou et pointant la tête au bord de celui-ci guettant ses proies !
 Il me restait maintenant à la nourrir. J’ai proposé des fourmis mais, elles n’intéressaient pas la larve ; j’ai opté pour des araignées, il y en a plein dans les herbes, qui courent sur le sol. C’est sans doute ce qui se passe dans un carré bien couvert de végétation.
Au bout de 15 jours je ne l’ai plus revue et le trou n’apparaissait plus. Etait-ce dû à un effondrement ou autre chose ?
Mon récipient étant transparent, j’ai eu beau observer les contours de la terre, rien de visible.
Nous sommes en août, il fait chaud et la terre de mon pot est sèche, j’y verse un peu d’eau pour l’humidifier, pensant que si la larve s’y nymphose, elle risque de se dessécher. Je ferai cela plusieurs fois jusqu’à fin septembre.

Cicindèle champêtre "née " le 9 novembre, une belle femelle

Et l’histoire s’achève le 9 novembre où je vois une magnifique femelle de Cicindèle champêtre courir sur le dessus de la terre du pot.

Cicindèle champêtre, détail des mandibules.*

C’est la cicindèle que je vois depuis des années dans le jardin , mais maintenant j’en connais un peu plus sur son cycle de vie.
J'en profite pour la photographier de près, en évitant qu'elle ne sorte de son pot!
J'admire les détails à la fois de ces mandibules puissantes, et la beauté des couleurs de cette carapace légèrement sillonnée.
Cicindèle champêtre détail des mandibules,et du front,  de plus près.*
Ici vous retrouvez une publication bien plus ancienne qui la présente .Notre sujet est une femelle, elle a les tarses antérieurs normaux et présente une tache noire au bord des élytres.
Cicindèle champêtre détail du pronotum*
Le pronotum présente un joli dégradé de couleurs sur son bord et deux gibbosités aux bords plus intensément colorés.
Que va devenir ma cicindèle?
Après la séance photo et nourrissage d'une araignée repêchée sur la piscine elle rejoint le coin du jardin où elle a été prélevée , elle y trouve de nombreux abriS pour passer l'hiver! Aux jours chauds du printemps elle cherchera à se reproduire et le cycle recommencera! 
*images grossies 2 fois

samedi 9 novembre 2019

Cyrtosus cyanipennis mâle et femelle, petits coléos en noir et rouge.

Tous les ans je retrouve dans les hautes herbes ces petits coléoptères en partie rouges, c’est cette couleur qui permet de les repérer car les élytres presque noirs ne se voient guère dans la partie dense des herbes.
De plus leur petite taille et leur tendance à se laisser choir une fois repérés aident à leur vie discrète.
J’aime beaucoup ces petits habitants des herbes ! Quand je me penche sur leur mode de vie je trouve toujours qu’ils se distinguent les uns des autres par certaines particularités que j’ignorais et c’est ce qui fait tout l’intérêt de ma curiosité !
Voici donc ce petit coléoptères(4 à 6mm) qui fait partie de la famille des Malachiidae,coléoptères aux  élytres mous .
Cyrtosus cyanipennis mâle

Je me suis servie de deux documents disponibles sur le net :
Le site allemand qui permet de déterminer beaucoup de coléoptères

Et un site espagnol  qui offre une très complète description de nos sujets.
Le site allemand permet simplement de confirmer qu’il s’agit bien d’un Cyrtosus :
  • Des antennes de 11 articles
  • Tous les articles des tarses avant sont identiques chez le mâle et la femelle
  • La taille est comprise entre 4 et 7mm
  • Le pronotum est nettement rétréci vers l’arrière
  • En plus s’il s’agit d’un mâle (à cause des antennes voir plus loin): le pronotum est très rétréci à la base et au moins aussi long que large.

Il n’y a qu’un Cyrtosus par chez nous, c’est Cyanipennis.
Cyrtosus cyanipennis femelle

Mais j’aime être sûre de ce que je vois et j’ai trouvé une superbe description et même un dessin qui illustre notre insecte sur le site espagnol.

Quels sont les détails intéressants et bien visibles :
  • une double pilosité claire couchée et noire dressée
Cyrtosus cyanipennis femelle, une double pilosité sur les élytres

  • entre les antennes, il y a un tubercule ou une protubérance obtus, subconical, ce n’est visible que sous un certain angle n’oublions pas que notre sujet fait environ 5mm
Cyrtosus cyanipennis mâle avec sa protubérance entre les antennes

  • la tête du mâle a davantage de jaune que la femelle: on voit au- dessus du clypeus une zone plus claire chez le mâle que la femelle.
Cyrtosus cyanipennis mâle: antenne avec son second article expansé

  • Ses antennes sont particulières : le premier article est globuleux mais le second  est plus large que long, avec , à la base une expansion triangulaire, le troisième plus court et massif.Les antennes sont, vues de dessus jaunes avec des marques noires sur les 2 premiers articles et un peu obscurcis pour les derniers.
Cyrtosus cyanipennis mâle élytres et ailes membraneuses


Chez les 2 sexes le pronotum est plus long que large, rouge avec une marque noire au centre elle part de la base et atteint l’apex. Le centre est  bombé dans sa partie postérieure une petite fossette en avant du scutellum.
Les élytres sombres qui me paraissent noirs sont décrites comme étant bleus verdâtres.Le mâle présent une tache jaune à l’apex qui atteint un huitième de la longueur  de l’élytre .
Les pattes sont fines, noires avec les tarses plus clairs.

La femelle se distingue par:
Cyrtosus cyanipennis femelle avec son abdomen gonflé et des élytres plus courts.
  • Des antennes normales ( sans 2ème article agrandi) ; pas de tache jaune à l’apex des élytres qui ne couvrent pas la totalité de l’abdomen , moins de jaunes sur la tête(au dessus du clypeus).

Quelle curiosité présente cet insecte?
Comme certains de sa famille il peut montrer des glandes latérales exsertiles . C’est ce que l’on voit sur cette photo.Elles sont sous le pronotum et en cas d’alerte, l’individu les gonfle et elles dégagent une légère odeur d’éther.
Cyrtosus cyanipennis glande latérale exsertile

C’était sans doute pour me montrer que la séance photo avait assez duré ! 
Cyrtosus cyanipennis en grande séance de toilette: une superbe agilité!!
Je rencontre ces petits coléos au printemps, en avril mai, dans de la végétation herbacée. Ce sont d'après mes lectures davantage des méditerranéens que l'on trouve au Portugal en Espagne où ils sont communs et autour de la Méditerranée.

lundi 4 novembre 2019

Neplinthus tigratus, charançon endémique des Alpes du sud



C’est encore une fois sur la piscine que j’ai repêché ce charançon.
Vite identifié car je l’ai déjà croisé dans le jardin à plusieurs occasions,j'en profite pour le présenter et  me replonger dans mes dossiers photos plus anciens..
Pas de suspense, il est très vite reconnu : c’est Neoplinthus tigratus, un endémique de chez nous, c’est-à-dire les Alpes maritimes où il est donné pour rare.(Il a cependant des cousins en Italie, Hongrie, Autriche..)
Neoplinthus tigratus, charançon bien caréné.*

J’ai trouvé mon sujet soit dans l’herbe. , soit sur le sol ou comme ce dernier surnageant dans la piscine. Il est aptère donc ce n’est pas en volant qu’il arrive chez nous.
En me servant de l’ouvrage de Hoffmann consacré aux coléoptères  curculionides ,Faune de France n°59,disponible sur le net , j’ai de bons éléments pour l’identifier.


Neoplinthus tigratus à la toise*
Sa taille atteint ici presque 14mm.

Il appartient à la famille des Neoplinthus qui ont en particulier :
« Les  hanches prothoraciques étroitement séparées par un processus prosternaI»
Voir photo, le cercle entourant cet espace.La photo montre aussi le second segment abdominal plus grand que le 3ème et le 4ème réunis.

Neoplinthus tigratus vue abdominale*

·         Le corps allongé, est de couleur sombre, brun ou noir.
·         On voit quelques squamules de couleur plus claires allant du beige au brun.
·         En plus des squamules une pilosité courte dressée se distingue quand on grossit l’image
·         Les antennes et les pattes sont très foncées.

Neoplinthus tigratus vue du prothorax avec squamules et poils courts*

Comme tout charançon son rostre présent des caractères particuliers :

  •          Il est plus court que le prothorax
  •          Il présente 5 carènes : une au milieu et 2 sur les côtés qui convergent à la base du rostre.
Les antennes comprennent un funicule de 7 articles et une massue. Les 2 premiers articles sont allongés et égaux, les suivants globuleux.

Neoplinthus tigratus détail des antennes et du scrobe*

Le prothorax est remarquable par cette belle carène lisse et élevée alors que le reste est très granuleux.

Neoplinthus tigratus vue de face*
On voit des stries sur les élytres dont certaines forment des lignes surélevées(visibles sur la première photo).
Les tarses sont spongieux en dessous, le 3e article bilobé et plus large que long.Les fémurs portent de petites dents.


Comme dit en introduction c’est un endémique des Alpes du Sud qui vit sur divers conifères. Je ne sais pas chez moi s’il préfère les 3 épicéas des voisins ou les grands pins d’autres voisins !
Neoplinthus tigratus en couple



Un petit souvenir qui date de 2013 : ce couple trouvé dans les hautes herbes du fond du jardin .
Ne se laissant pas perturber j'ai pu le promener jusque sur ma table photo.

Neoplinthus tigratus en couple, toujours!
Il faut dire qu'étant aptère il ne pouvait pas s'envoler.

En résumé, Neoplinthus tigratus  se voit du printemps à l'automne chez moi, est rare et se limite au régions sud des Alpes.

*Images grossies 2 fois

lundi 28 octobre 2019

Pyrrhalta viburni ,Galérucelle de la viorne.


En rangeant les accessoires d’été, j’ai vérifié la présence de punaises diaboliques qui essaient de se trouver un abri pour l’hiver et cette année elles sont nombreuses. J’ai à cette occasion découvert ce petit coléoptère : une galéruque, plus précisément une galérucelle. Elle fait partie de la grande famille des Chrysomèles, insectes phytophages. Ce sont les larves qui sont surtout voraces et dévorent les feuilles des plantes.

Pyrrhalta viburni à l'automne

Pyrrhalta virbuni mesure environ 6 mm. La couleur brun jaunâtre est simplement agrémentée de quelques zones  plus sombres apparaissant presque noires.
Pyrrhalta viburni , détail de la tête*

Sur la tête les antennes insérées l’une près de l’autre, sont plus sombres sur le dessus. Sur le vertex une belle tache brunâtre.
Pyrrhalta viburni , détail de la tête, vue de dessous, avec ses antennes plus claires*

Le pronotum compte 3 taches, une au milieu et une autre de chaque côté.
Mon exemplaire actuel présente des élytres très sombres sur lesquels on ne voit que peu les nuances de couleurs.
Pyrrhalta viburni ,recouvert d'une pilosité claire, courte et couchée*

 L’exemplaire vu en 2016 montre des épaules sombres et des élytres beaucoup plus jaunes. On y voit aussi très bien la courte pubescence blanche, couchée,  qui les recouvre.
Pyrrhalta viburni détail du scutellum sub carré*

Le scutellum est presque de forme carrée.
Les ongles sont denticulés.

Pyrrhalta viburni détail des ongles denticulés*

J’ai rencontré mon exemplaire de 2016 en août, celui de cette année en fin octobre.

Pyrrhalta viburni devant la toise

Ces coléoptères peuvent hiverner sous forme d’adulte, de larve ou d’œuf.

Infos extraites de Coléoptères phytophages d’Europe, de Gaëtan du Chatenet
* Images grossies 3 fois