En octobre 2015 j’avais trouvé un mâle de Pterolepis poneli
dans le jardin. Ici sa présentation détaillée.
Hier soir en arrosant mes bacs de fleurs, j’ai dérangé madame ! Et c’est avec grand plaisir que je la retrouve dans le jardin
cette fois bien plus près de la maison.
Pterolepis poneli femelle sur une fleur de dimorphoteca |
C’est l’occasion de la remettre à l’honneur.
Elle aime les fleurs
puisque c’est là qu’elle se cache. Je pense aussi que la terre des bacs
est bien plus meuble que celle du jardin où la sècheresse rend le sol bien dur.
Pterolepis poneli femelle détail des plantules libres des pattes arrières |
Elle est adulte et c’est bien une decticelle avec ses
plantules des pattes arrières. De plus ce qui permet de déterminer le genre
Pterolepis , ce sont les plantules libres très grandes, de la taille du premier tarse.
Vous remarquerez que la dame a perdu la chaussure de l’une de ses pattes
arrière mais cela ne l’empêche en rien de sauter merveilleusement bien ! D’ailleurs
pendant que je jetais un œil sur mes dernières images elle s’est échappée dans
la végétation environnante !
Pterolepis poneli femelle : un fin liseré clair autour du pronotum. |
Autre caractéristique de la femelle de Pterolepis Rhacicleis
poneli, un mince liseré clair se note sur le bord du pronotum. Ses grandes
pattes sauteuses sont aussi marquées de sombre.
Pterolepis poneli femelle une ligne sombre sur les pattes sauteuses. |
L’insecte n’est jamais de
coloration verte.
Pour la femelle le détail significatif pour la distinguer des autres Rhacocleis, est
la plaque sous génitale qui est plus large que longue.
Pterolepis poneli femelle : détail de la plaque sous génitale. |
C’est une sauterelle
qui est connue des départements du bord de la Méditerranée, mais qui est
en expansion dans la moitié sud du pays.
Pterolepis poneli femelle |
Infos d'identification extraites de :
Cahiers d'identification des Orthoptères de France, Belgique, Luxembourg et Suisse; Editions Biotope, Eric Sardet, Christian Roesti, Yoan Braud.
Bonsoir Lucie,
RépondreSupprimerCet individu est splendide et tes photos très belles.
Bises.
Merci de nous faire partager ces rencontres. Très Bel Été !
RépondreSupprimerBon jour Lucie,
RépondreSupprimerTrès belles photos et des détails époustouflants.
J'adore la première et la dernière posé comme un bijou au coeur de la fleur.
Bises et bonne journée
Bonjour Lucie :)
RépondreSupprimerElle bien cette femelle! Je ne pense pas l'avoir rencontrée mais si je retourne dans la garrigue des "Petites Pyrénées" je garderai l’œil bien ouvert!
Le détail de tes photos est remarquable mais c'est vrai que c'est plus facile qu'avec un insecte de 3 mm!
Sympa celles où elle se tient sur sa fleur, on ne pourra pas t'accuser de l'avoir tuée pour faire ces clichés... ;-) Quelle andouille!!
J'ai eu moi aussi un anonyme - quel courage!! - qui m'a dit douter que j'ai eu l'autorisation pour faire des photos de portraits à Madagascar!!!
bises et bon weekend à vous deux :)
Un message où science et esthétisme se mêlent : un régal pour les yeux des visiteurs qui, comme moi, rament parfois à te suivre dans les détails et la rigueur de tes observations.
RépondreSupprimerElle est superbe ta jolie bestiole. Des détails magnifiques sous ton objectif.
RépondreSupprimerTu fais de belles rencontres.
Je ne sais pas si chez-toi c'est la même chose mais cette année je vois très peu de coccinelles. Est-ce les grosses chaleurs que nous connaissons ?
L'an dernier, je faisais tous les jours du "sauvetage de coccinelles" dans la piscine mais cette année pas une seule !
Il faut dire que la sécheresse est extrême chez-nous. Tout est calciné ....
Bon lundi Lucie. Je t'embrasse
La fée du jardin, superbe !
RépondreSupprimerBonne semaine Lucie.