Après ma publication concernant Stenopterus rufus, j’ai trouvé fin juillet sur les ombelles des
carottes sauvages, un Stenopterus un
peu différent. A première vue il paraissait surtout moins roux, plus sombre.Sa taille est comprise entre 6 et 14mmjuste un peu plus petit que son cousin roux!
Examiné avec attention il s’est avéré qu’il s’agit de Stenopterus
ater, un mâle.
La différence la plus visible concerne les pattes postérieures : les massues des fémurs
sont noires. Il s’agit chez moi d’un mâle, la femelle est noire portant mieux
son qualificatif ater
Stenopterus ater (à gauche) et rufus (à droite) |
Il existe un détail qui est caractéristique de cette
espèce : c’est le 1er article des antennes qui porte un sillon.
C’est bien sûr aussi ce qui m’a donné le plus de difficultés à
photographier ! Mais cet important sillon atteste ainsi de l’identité de
notre sujet.
Stenopterus ater le sillon du premier article* |
En fait lorsque j’ai photographié S. ater, il n’y avait
plus de S. rufus présent. Stenopterus ater est une espèce plus tardive.
Bien qu’ayant scruté attentivement mes fleurs de carottes sauvages je n’y ai jamais vu de femelles. L’adulte se nourrit sur les ombelles des achillées et des carottes sauvages.
La larve se développe dans les branches mortes de divers feuillus : Pistachiers, Acacias, Caroubiers…..Les mimosas présents autour du jardin expliquent sans doute sa présence. On le trouve dans les régions méridionales et en Italie, en Espagne,Nord de l'Afrique.
Stenopterus ater vue frontale avec le sillon du premier article sur les 2 antennes* |
Bien qu’ayant scruté attentivement mes fleurs de carottes sauvages je n’y ai jamais vu de femelles. L’adulte se nourrit sur les ombelles des achillées et des carottes sauvages.
Stenopterus ater vue dorsale |
La larve se développe dans les branches mortes de divers feuillus : Pistachiers, Acacias, Caroubiers…..Les mimosas présents autour du jardin expliquent sans doute sa présence. On le trouve dans les régions méridionales et en Italie, en Espagne,Nord de l'Afrique.
Infos issues de: Coléoptères phytophages d’Europe, Gaëtan du
Chatenet,NAP éditions
*Images grossies 3 fois.
Bon jour Lucie,
RépondreSupprimerComme a chaque article, c'est superbe tant dans tes clichés que dans les textes. Toujours très enrichissant et je suis admirative sur ton travail de recherche à tous les niveaux.
Merci encore.
Bise et bonne journée
Les antennes, les élytres et les pattes montrent une différence bien visible entre les 2 espèces. Mais toi tu pousses le bouchon jusqu'à la lie!!!
RépondreSupprimerUn autre article très intéressant!
bises et bon weekend à vous deux :)
Bonjour Lucie,
RépondreSupprimerJe suis toujours admirative devant tes photos et les descriptions. On voit le travail d'une passionnée. Je ne pense pas que cet insecte remonte jusqu'à chez-moi. Certainement trop frais ... d'ailleurs, nous n'avons pas de mimosa.
Belle fin de journée. Je t'embrasse
Un article bien passionnant comme toujours et des détails précis permettant de reconnaître ce Stenopterus ater et de le différencier du rufus .
RépondreSupprimerBises
Il faut ton oeil attentif pour s'arrêter et se lancer dans une observation minutieuse de cet insecte qui a première vue semble très commun.
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