Pipit de Berthelot, un ventre clair finement strié |
Ce n’est absolument pas le cas du Pipit de Berthelot. Ni
couleurs flamboyantes ni chant tonitruant perché sur une branche ! Au
contraire il sautille au sol, est peu visible dans les broussailles ou les
cailloux des sols pauvres où il vit. Mais c’est un endémique des îles Canaries et de Madère, ce n’est que là qu’on peut le
voir !
Vu de dos, il est difficile à distinguer. |
Nous l’aurons rencontré en bien des lieux divers. Petit,
entre 13 et 14 cm, ses couleurs discrètes,le dissimulent dans son milieu.
Il nous a accompagné, tantôt dans les murets au bord des
routes, sur les champs de lave noire, sur des salines abandonnées ou en bord de
plage, sautillant sur le sol à la recherche des minuscules graines qui font sa
nourriture.
Dans son milieu de prédilection , le sol. |
Sa couleur dominante : brun sable plus ou moins foncée, un peu de gris sur le dos. Un bec et des
pattes plus claires. Le dos bien plus coloré, les couvertures alaires plus
brunes bordées de blanc donnent du relief à ce plumage.
Le ventre blanc finement strié fait une tache claire dans le
décor et c’est cela qui permet de repérer l’oiseau. Autre caractéristique un
sourcil blanc bien marqué, une tache plus sombre derrière l’oeil, et une rayure
malaire brune lui donne un air très sérieux.
Les minuscules graines sont au menu. |
Là sur Lanzarote, au bord d’un petit plan d’eau, le long
d’une saline l’oiseau cherche dans la partie humide de petits insectes, ils
sont deux à tourner autour de nous pendant tout le temps que nous resterons là
à observer des limicoles.
Au bord des salines, le vent soulève les plumes du petit Pipit de Berthelot. |
Bien plus loin de la mer, dans un décor plus minéral, des
laves anciennes , le voici dans un chaos
de roches , des lichens colorés lui font un bel écrin.
Dans les maigres végétation des champs de lave |
Le voici sur les dunes bordant une des plus belles plages de
Fuerteventura, il allait de buisson en buisson sautillant sur le sable à la
recherche des minuscules graines qui font sa nourriture. Un dernier regard qui
nous laisse beaucoup de bons souvenirs
Sur la plage! |
Quel bel oiseau ! Tes photos sont magnifiques !
RépondreSupprimerBon dimanche Lucie :)
Un très joli petit oiseau. Bon dimanche Diane
RépondreSupprimerTes photos sont terribles dans ce décor bien différent du nôtre!
RépondreSupprimerEn effet, il n'est pas plus coloré que les autres pipits mais celui-là doit être moins fréquent à voir que 'mon' spioncelle puisqu'il ne niche qu'aux Canaries et à Madère!
Une série très sympathique, bravo Lucie!
merci pour le reportage
RépondreSupprimerj'aime bien l'allure "bombe le torse" de la 5, avec le vent, et les petites fleurs roses de la trois
tu as lu ça? http://www.liberation.fr/economie/2013/12/27/aux-canaries-il-y-a-du-forage-dans-l-air_969276
tombe dessus en cherchant pourquoi le remorqueur Red Panther fait des Z en face du delta de l'Ebre (http://www.marinetraffic.com/fr/ais/home/centerx:1.351598/centery:40.71428/zoom:8/mmsi:225355000), ça sent la prospection, je n'aime pas ça
Nous n'avons vu, sur l'île aucun écho de ces tentatives, juste un ou deux tags sur des énergies alternatives.
SupprimerLe Delta de l'Ebre, une autre zone magnifique, qui mérite d'être protégée! Que restera-t-il à la nature?
Ce pipit de Berthelot se fond dans le décor et il doit falloir être très attentif pour le voir , il est joli .
RépondreSupprimerBises
Je ne le connaissais pas du tout ce petit pipit. Merci pour ces photos Lucie.
RépondreSupprimerBises et bonne semaine.
Encore un très beau billet écrit sur une espèce endémique que je ne verrai jamais, mais que j'ai aimé découvrir dans ton jardin. Un beau récit étayé par des photos magnifiques. Au plaisir...
RépondreSupprimerIl a sa beauté aussi ,ce modeste petit oiseau et sa présentation toute en délicatesse nous le rend très sympathique !
RépondreSupprimeril faut avoir l'oeil pour le voir celui-ci ! :)
RépondreSupprimerTous les pipits sont des oiseaux bien sympathiques! mais prendre des images comme tu le fais, je tire mon chapeau.
RépondreSupprimerLes passereaux endémiques, se sont présentés à ton objectif un à un, sans hésiter.
RépondreSupprimerCelui-ci a même un petit air cabot, presque insolent.
Quant aux fleurs roses qui n'ont pas échappé à Claudie se sont des erodium, impossible évidemment de préciser lesquels.