Avec ses reflets verts bronze ou cuivrés la cétoine brille de mille feux dans la lumière du soleil.
C’est un petit coléoptère trapu, avec quelques mouchetures blanches sur le dos !
Ses couleurs sont variables. Les deux individus que j’ai photographiés le montre : le premier est tout vert métallique, le second allie le vert et le bronze.
C’est un mangeur de fleur ! En général il mange les étamines et rapidement !
Celui-ci est arrivé en bourdonnant sans complexe, s’est installé, a fait le tour de la fleur et est parti aussi vite en faisant un bruit de vélomoteur mal réglé !
Cétoine dorée se jetant avidemment sur une fleur d'ail!
Le second dormait. Ce qui explique que j’ai pu l’examiner d’un peu plus près !
Mais j’ai aussi dû activer son réveil et sans plus demander son reste, il a mis son moteur en marche en une fraction de seconde ! Bien réglé, il est parti droit devant lui sans hésitation aucune.
Exemplaire bicolore dormant accroché à l'intérieur d'une fleur d'Iris germanica
C’est un insecte dont la larve vit dans le compost et à la base des troncs d’arbres pourris.
En lisant les discussions d’éminents spécialistes j’ai appris que les cétoines présentent des variations de pilosité et de couleur dues au milieu dans lequel s’est développée la larve(en particulier la température et l’humidité sont des facteurs importants). Selon le milieu dans lequel a vécu la larve, les cristaux de chitine qui forment la carapace de l’adulte ont des orientations différentes. Or, c’est cette orientation qui renvoie la lumière de manière différente et nous percevons donc des couleurs variées. C’est un peu compliqué mais je suis toujours étonnée de voir les moyens subtils qu’utilise Dame Nature pour nous montrer des insectes si différents les uns des autres !
Toujours dans son berceau mauve !
Si vous voulez avoir l’intégralité de la discussion voici le lien à suivre :
Ici
Et voici le dessous de notre premier exemplaire sur les fleurs d'ail
Accroché avec ses griffes solides à la fleur dont il consomme le pollen ou les étamines.
Il est aussi intéressant vu ainsi n'est-ce pas?
Des pattes antérieures en forme de pelle!
Je me suis interrogée sur une autre particularité de la Cétoine dorée : ses pattes. Si je comprends aisément l’utilité des crochets qui terminent chaque patte( pour s’agripper à la plante le temps du repas ou même du sommeil comme le second qui a transpercé le pétale de l’iris germanica dans lequel il a dormi), je m’interrogeais sur la forme des tibias antérieurs en forme de pelle.
Il doit s’agir de dégager l’entrée ou le chemin dans le bois mort ou le compost dans lequel la femelle va pondre ses œufs ! Il me vient alors une autre question, les mâles ne pondant pas ont-ils la même forme des tibias postérieurs ? Je n’ai pas encore creusé le sujet !
Chers visiteurs devenus amis au fil de nos échanges sur nos sujets favoris, je serais moins connectée pendant quelque temps ! Je vous souhaite donc une bonne chasse aux trésors que la nature nous offre !
A bientôt.
Comme toujours, tes photos sont magnifiques.
RépondreSupprimerLes cétoines font bien des dégats dans les iris d'ici, surtout les blancs. Je ne saurais dire pourquoi.
Je comprends que tu sois moins connectée en ce moment. Il y a tellement de choses à faire au dehors.
Bon week-end.
Pour ce qui est des trésors, cette cétoine est un bijou, les fleurs un écrin et tu as l'art de les présenter.
RépondreSupprimerTrès belles photos, documentaire instructif, merci.
Bonne ballade.
Ah bien en voilà une explication des plus intéressantes sur les raisons des reflets de ces jolis coléoptères.
RépondreSupprimerLes photos qui illustrent ton propos sont très belle Lucie.
Quand j'étais enfant on en voyait beaucoup et pour s'amuser on leur accrochait un fil à une patte et ces belles "Catinettes" tournoyaient inlassablement au dessus de nos têtes. Non décidément ça n'était pas bien ces petits jeux un peu féroces !!
Superbe Lucie. Un beau reportage et de très belle photo. J'adore la 2, dans ces couleurs mauves, la cétoine ressort vraiment bien et ai bien mise en valeur. On se dirigeait vers le nord dans une cabane en bois, comme le dit ma fille, pour passer le week end. Nous ne sommes montés que de 100km au Nord de Reykjavík, mais faisons face à une vraie tempête de neige!! La sortie oiseau de ce soir est donc passé sur le net. Peut être que demain sera un meilleur jour.
RépondreSupprimerAmicalement,
Chris.
Dormir dans des draps de soie d'un si joli bleu, j'aimerais être à sa place !
RépondreSupprimerElles seront prochainement sur les fleurs de sureau, il faudra que j'observe mieux et en détail leurs tibias, selon les observations que tu mets à notre disposition.
Merci et à bientôt
Merci pour ces photos et ces explications: la cétoine est vraiment l'un des plus beaux insectes de nos campagnes! Et comme Foise, j'ai hâte d'en croiser une pour observer de plus près ses tibias! Bon week-end
RépondreSupprimerj'aime beaucoup cet insecte malgré sa réputation de mangeur de fleurs...c'est un bijou vivant que j'attends de découvrir dans mon jardin cette année...
RépondreSupprimerBien sûr que tu le sais mais j'en rajoute une couche, tes photos sont sublimes ! bon dimanche !
RépondreSupprimerLorsque l'on a été cherché le muguet dans les bois on a remarqué que de nombreuses fleurs étaient grignotées par des coléoptères (il me semble) rouges Les photos seront à venir prochainement mais en ce moment débordée au boulot donc photo ... un peu à la ramasse
RépondreSupprimeren tout cas belle série que tu nous a encore fait là
bonne fin de journée
magnifique lucie , encore tres instructif et merci pour le lien
RépondreSupprimerj'adore ces insecte , au allure gros patausd , mais qui en une demi seconde peuvent disparaitre dans un bruit de transal qui rase la terre ,
merci
Bonsoir Lucie,
RépondreSupprimerEn admirant tes images, je comprends mieux pourquoi cette bêbête a souvent été représentée sous forme de bijoux, de pendentifs. Un grand merci pour ton travail de documentaliste.
Votre blog est toujours instructif et les photos si jolies. Je ne commente pas toujours mais je vous suis depuis quelque temps.
RépondreSupprimerLes reflets de cette cétoine sont absolument magnifiques!
RépondreSupprimerCes photos sont très belles et le texte toujours très intéressant!
Superbes photos Lucie et pour m'être frotté aux cétoines, tu as parfaitemnent maîtrisé le piège de ce vert irisé de la carapace.
RépondreSupprimerQuant aux infos du billet elles sont toujours aussi complètes.
Les cétoines sont superbes.Encore un beau reportage avec de belles photos
RépondreSupprimerBises
SUPERBES photos, reportage magnifiquement documenté. Un vrai plaisir. Comme toujours.
RépondreSupprimerde très très belles photos lucie, j'adopte ce très joli blogs
RépondreSupprimerMerci je mourrai un peu moins ignare, j'ai appris plein de choses en peu de temps... et je sais enfinque les cétoines que j'ai vues si différentes étaient bien de la même espèce. Je vais passer ça sur FB en relais ça intéressera les copains ;-)
RépondreSupprimerBonne journée
Bonjour...
RépondreSupprimerPréciser qu'on la nomme aussi "émeraudine" ou encore "hanneton des rosiers."
La cétoine (ou catinette) est, sous la forme de larve, un excellent partenaire de l'élaboration des composts.
En ce moment (nous sommes en fin mai) elles sont passées au stade de la nymphose. Les larves s'enferment dans une coque très dure faite de déchets de bois.
Les imagos (insectes adultes) sont pour le moment occupés à scalper les étamines de toutes sortes de fleurs, péjorant ainsi la pollinisation. C'est le moment de les détruire et de tamiser également les composts afin d'éliminer les nymphes.
N'ayez crainte, ce petit coléoptère saproxylophage (*) n'est pas en voie d'extinction.
Dommage pour les roses...
JA S.
(*) : Du gerc sapro "putréfaction". Xyle "bois". Phagos - Phagein "manger". Littéralement "mangeur de bois en décomposition".
Merci beaucoup de toutes ces précisions!
SupprimerCurieusement cette année j'en vois très peu!
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