Le mâle, un peu engourdi par la fraîcheur du matin.
Et voici la femelle. On voit surtout sa longue tarière! Elle lui sert à forer le sol pour y déposer ses oeufs.
Ephippiger provincialis est la plus grande des Ephippiger. Son oviscape fait bien 3 cm!
Et voici le détail de la "selle" On voit bien les petites ailes. C'est à cet endroit que se trouve l'appareil stridulatoire dont sont pourvus mâle et femelle. Mais leurs chants sont surtout nocturnes. Notez la présence de parasites : les points rouges sont des acariens.
Celle là je ne l'ai pas encore rencontrée au cours de mes séjours annuels en Hautes Alpes mais je ne désespère pas..... Chez moi par contre c'est peu probable, ou cela voudrait dire que le réchauffement climatique s'est brusquement emballé (lol)
RépondreSupprimerBravo pour tes clichés bien réussis et détaillés, ou l'on admire à loisir, et merci aussi pour tes explications très didactiques.
A bientôt Lucie
Excellent et instructif texte d'accompagnement ! Est-ce que tu pourrais m'aider à préciser l'espèce de la mienne ou plutôt le mien. J'hésite entre "Provencale" et "des vignes".
RépondreSupprimerJe note une divergence au sujet du "chant" entre tes explications et mon observation. Il émettait une sorte de cri aigü en plein jour, c'est d'ailleurs ce son qui m'a conduit à lui car les herbes étaient hautes et touffues.
Je solliciterai bientôt ton avis pour une femelle que j'ai rencontrée dans le Gard...
RépondreSupprimerTes vacances se prolongent... je m'en réjouis pour toi mais j'attends avec impatience les nouveautés que tu vas nous montrer au retour.
Bonjour, j'ai un petit verger dans le sud de la France ou je trouve de nombreux Ephippiger Provencialis. Est il vrai qu'il s'agit d'un insecte en voie de disparition? Je serai trés heureuse d'avoir plus de renseignement sur cet insecte. Vous pouvez me contacter à l'e-mail suivant: liloux_373@hotmail.com
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