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lundi 14 avril 2025

Sous surveillance du Faucon crécerelle.

 

Depuis mon bureau j’aperçois la majeure partie d’un grand cèdre planté dans le jardin de mes voisins. J’y  vois habituellement perchés des tourterelles, des pigeons ramiers, parfois aussi des pies ou des corneilles ! Mais de temps en temps une silhouette différente me surprend.

Je surveille le jardin


 Ce fut le cas de ce jour de mars. Un faucon crécerelle mâle s’était perché bien en hauteur. Inutile de s’interroger sur son intention : les petits oiseaux  du jardin auraient bien fait un repas !

Je prends le départ: observez mes cuisses musclées!


J’ai eu le temps d’aller chercher l’appareil et de sortir sur la terrasse pour le surveiller.

En avant


Et j’ai eu la chance de le voir s’éloigner donc s’envoler vers une zone dégagée où j’ai pu saisir quelques uns de ces élégants mouvements de vol

Ce petit rapace est présent chez nous toute l’année. Sa tête grise et ses ailes   rousses tachetées de noir , son ventre clair  permettent de l’identifier.

Ma queue, mon gouvernail!


Pour s’envoler il aura utilisé la puissante de ses pattes  et ensuite la longueur de ses ailes lui assure une bonne portance. Mais sa vision perçante  ne me quitte pas du regard !

Je ne te quitte pas de l'oeil!


Il n’avait sans doute rien repéré d’intéressant dans le jardin, hormis l’intruse que je fus. Je l’ai déjà vu fondre sur une haie , qui abritait un petit passereau, sans que l’attaque réussisse !

Je reviendrais, ...plus tard!


La photo permet de saisir ces instants de beauté qui continuent à faire de nous des admirateurs inconditionnels de la nature

vendredi 11 avril 2025

Le pic épeiche, un visiteur inattendu à la mangeoire.

 


Je voyais de temps en temps un pic épeiche sur les troncs des pins de mes voisins.

Les kakis , bien visibles, attirent les gourmands


Cet hiver c’est la première fois, à ma grande surprise que je l’ai vu à la mangeoire. En fait, il est venu en premier manger des kakis, comme son cousin le Pic vert et d’autres petits oiseaux ,fauvettes en particulier venus se régaler des fruits que je laisse en hauteur. .L’arbre est tellement productif que l’on partage volontiers !

Le chardonneret ne craint personne


Puis cette ressource épuisée, le voilà qui vient sur les grosses pommes de pin maritime que j’avais garnies de graines de tournesol.

C'est un inquiet , il scrute en permanence les alentours


Dans la nature , le Pic , de son bec puissant cherche les insectes sous les écorces. Mais aussi les pignons de pin .Je pense que c’est la présence de ces grosses pommes de pin qui déclenché sa venue.

Ici, on voit sa fine langue!


Le plus amusant, comme il venait au moins 3 fois par jour, les pommes de pin n’étaient pas toujours « réapprovisionnées » en graines, il a adapté sa tactique. IL allait chercher une graine, la plaçait à l’intérieur des écailles de la pomme de pin et l’attaquait fermement pour en tirer les petits éclats qu’il avalait.

C'est un mâle
C’est un mâle reconnaissable à la tache rouge qu’il porte sur la nuque.

En voilà deux!


Et un jour vers la mi –mars, depuis la fenêtre de la maison j’ai vu une scène inhabituelle. Il n’y avait pas un, mais 2 pics. 

On se fait face!


Je pensais qu’il s’agissait peut-être d’une femelle, mais non c’était 2 mâles. J’ai quelques photos (prises à travers la vitre et à 15 mètres) je pensais que si je descendais dans le jardin ils s’enfuiraient, craintifs comme ils sont.

On ne se tolère pas!


Le soir à ma séance photo habituelle j’ai vu Pic numéro 2, il se différencie par la tache rouge de la nuque(numéro 1 présente une petit creux) et sous les plumes noires de son dos apparait un peu de blanc.

Ils sont un peu différents , mais ce sont deux mâles!


Numéro 2 est encore revenu le lendemain. Mais avec les jours plus chauds et la période de reproduction approchant, le mangeoire est petit à petit délaissée.

samedi 5 avril 2025

Grosbec casse-noyaux, visiteur d'hiver.

Le nom de genre « Coccothraustes » vient du grec « Kokkos » qui veut dire « graine » et de « Thrano » qui signifie « briser ou broyer ».
Voici la femelle Grosbec casse-noyaux, avec son remarquable bec


 Le nom lui a été donné en référence à son bec très puissant qui peut briser la plupart des coques.  C'est le plus gros des fringilles de nos jardins.
Avec son bec de couleur bien claire



 Ayant installé une mangeoire ouverte cet hiver, j’ai eu le plaisir d’y voir régulièrement, plusieurs fois par jour, madame Grosbec casse-noyaux.
Avec une Mésange charbonnière



 Ses couleurs sont plus ternes que celle du mâle Si au début de saison de nourrissage son bec était couleur beige rosé, en fin d’hiver il est devenu plus métallique. C’est un signe que la saison de reproduction approche. 
Avec la Mésange noire


Ce sont de petits changements que l’on peut observer au fil du temps chez certains oiseaux.
Avec le Verdier cela se passe moins bien!


 Quand il arrive à la mangeoire, les autres convives lui laissent volontiers la place ; mais s’il est agressé, il n’hésite pas à imposer sa loi, c’est le cas avec ce Verdier, ils se livrent alors tous les deux à une réelle prise de bec !
Une vraie prise de becs


Alors que "d'autres petits", qui viennent se servir rapidement ne la dérange pas . L'essentiel étant de se nourrir! En fin de saison comme on le voit ici à la buvette, le bec de madame est devenu gris métallique
A la buvette , en fin de saison , un bec bien "métallique"!

Même si l'eau coule un peu sur le menton, elle est aussi nécessaire que les graines pour passer l'hiver dans de bonnes conditions.