En rangeant les accessoires d’été, j’ai vérifié la présence
de punaises diaboliques qui essaient de se trouver un abri pour l’hiver et
cette année elles sont nombreuses. J’ai à cette occasion découvert ce petit
coléoptère : une galéruque, plus précisément une galérucelle. Elle fait
partie de la grande famille des Chrysomèles, insectes phytophages. Ce sont les
larves qui sont surtout voraces et dévorent les feuilles des plantes.
Pyrrhalta viburni à l'automne |
Pyrrhalta virbuni mesure environ 6 mm. La couleur brun
jaunâtre est simplement agrémentée de quelques zones plus sombres apparaissant presque noires.
Pyrrhalta viburni , détail de la tête* |
Sur la tête les antennes insérées l’une près de l’autre,
sont plus sombres sur le dessus. Sur le vertex une belle tache brunâtre.
Pyrrhalta viburni , détail de la tête, vue de dessous, avec ses antennes plus claires* |
Le pronotum compte 3 taches, une au milieu et une autre de
chaque côté.
Mon exemplaire actuel présente des élytres très sombres sur
lesquels on ne voit que peu les nuances de couleurs.
Pyrrhalta viburni ,recouvert d'une pilosité claire, courte et couchée* |
L’exemplaire vu en 2016
montre des épaules sombres et des élytres beaucoup plus jaunes. On y voit aussi
très bien la courte pubescence blanche, couchée, qui les recouvre.
Pyrrhalta viburni détail du scutellum sub carré* |
Le scutellum est presque de forme carrée.
Les ongles sont denticulés.
Pyrrhalta viburni détail des ongles denticulés* |
J’ai rencontré mon exemplaire de 2016 en août, celui de
cette année en fin octobre.
Pyrrhalta viburni devant la toise |
Ces coléoptères peuvent hiverner sous forme d’adulte, de
larve ou d’œuf.
Infos extraites de Coléoptères phytophages d’Europe, de
Gaëtan du Chatenet
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