dimanche 30 octobre 2011

Mouettes rieuses (Larus ridibundus) au-dessus du jardin pour assister à l'essaimage des fourmis.


Ce dimanche après-midi, nous avons eu un spectacle extraordinaire au – dessus du jardin.
Mouette rieuse avec sa tache noire derrière l'oeil.

Des dizaines de mouettes rieuses volaient au-dessus de ma tête ! Un spectacle magnifique. Jamais je ne vois ces oiseaux par chez nous. Ces oiseaux vivent généralement au bord de plans d’eau. Nous en sommes quand même éloignés. La côte est à une quinzaine de km , à vol d’oiseau.
La pointe des ailes est noire , les quelques  plumes mouchetées nous indiquent une jeune Mouette rieuse.


 En fait ces mouettes rieuses sont venues à un festin. La semaine dernière, mardi, il a énormément plu, des quantités supérieures à ce que nous avons en un mois. Mais à partir de jeudi, le soleil est revenu, il faisait beau et même chaud les après –midi. Et ces conditions sont favorables à l'essaimage des fourmis. Des milliers de fourmis ailées, futurs et rois et reines ,  ont quitté la fourmilière et tenté de s’envoler.
Ces fourmilières sont dans le sol partout, sous le  gazon ou l’herbe. Les fourmis s’envolent et une fois fécondées, les reines vont créer  une nouvelle fourmilière. Pour que cette opération fonctionne, il faut un grand nombre de fourmis sexuées et ailées. Car les prédateurs s’en donnent à cœur joie, dans l’herbe et en vol.
Mouette rieuse

C’est le festin auquel se sont invitées les mouettes. J’ai donc assisté aux acrobaties de mouettes rieuses.

C’est un oiseau qui est maintenant en plumage d’hiver. On le reconnait à la  couleur grise du dessus des ailes terminées par une pointe noire. Certains juvéniles ont encore des plumes mouchetées sur les ailes.
La fourmi est en vue, on se dirige vers elle.

Le bec et les pattes sont rouges. En  plumage d’hiver seule une tache noire est visible derrière l’œil ainsi qu’un trait sur le dessus de la tête.

Proie en vue: on ouvre le bec!(C'est le petit point noir!)

Il est omnivore, c’est ce qui explique cette « cueillette en vol » des fourmis ailées, que l'on n'a pas souvent l'occasion de voir.

En vol les pattes sont bien plaquées sous le corps, le bec est encollé de débris de fourmis!
 Et voici maintenant celle qui attire tous ces oiseaux , bien sûr vue sur le sol, dans un essai de décollage qui s'avère bien difficile.Nombre de ses copines ne quitteront jamais le sol , d'autres prédateurs terrestres et bien plus discrets les attendent.
Fourmi ailée future reine d'une nouvelle fourmilière, si elle échappe, à la foule des prédateurs qui l'attendent.


Pour en savoir plus sur l'essaimage des fourmis voici un texte intéressant

15 commentaires:

  1. Bravo Lucie pour ces belles prises!
    Chez moi, ce sont les nuées de coccinelles qui essaiment...

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  2. Un beau reportage pour une famille d'oiseaux de mer qui par ici n'hésitent pas à faire 50 km à l'intérieur des terres pour trouver leur pitance.

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  3. WOW!
    Tu nous en mets là encore "plein les mirettes"!!
    BRVO!
    On distingue même bien la fourmi ailée devant la mouette sur DEUX photos!
    Chapeau!
    quand on a u la trilogie de B.Werber, on comprend mieux ce cycle d'essaimage et les conditions nécessaires à l'accouplement de 2 individus qui ont eu la chance d'échapper à tant de pièges.
    La fondation d'une nouvelle colonie est fascinante!
    Je ne connais pas l'espèce des tiennes: j'ai beaucoup plus la Formica rufa, par ici! Elle sait faire pas mal de dégâts dans certaines plantes!!
    Bises et bonne journée à vous deux!

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  4. joli reportage , vive le spectacle de la nature :)

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  5. J'ignorais cet essaimage de fourmis.Une belle découverte.
    Très belles photos des mouettes rieuses prêtes à capturer leur proie.
    Bises

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  6. Je suis toujours très admirative devant les images d'oiseaux en vol, mes rares tentatives ont été décevantes... La 3ème image est particulièrement belle.
    Il faut toute la finesse de tes observations pour associer ces vols aux "migrations" des fourmis !
    J'imagine ton plaisir d'avoir pu bénéficier d'un meeting aérien écolo !!!

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  7. Nous adorons les mouettes rieuses, elles semblent jouer sans se soucier de notre présence!
    Belle leçon de choses...

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  8. Je suis étonné par la période d'essaimage... Celle que j'ai photographié avait eu lieu à la fin du printemps ! La période d'essaimage est-elle liée à l'espèce, ou bien peut-il y en avoir plusieurs en fonction des conditions climatiques de la région ? Je ne sais pas si tu as les réponses à ces questions ... Ton reportage est très réussi et les photos d'oiseaux en vol magnifiques !

    Cdt,
    Jma

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  9. toujours aussi belles tes photos!! les mouettes sont souvent dans les champs autour de chez moi à plus de 30 km de la mer dès que le temps se refroidit ou qu'une tempête menace, elles sont là, à l'abri certainement, surtout dans les champs fraichement labouré. pour les fourmis, je n'ai pas vu d'essaimage cette année , bizarre...

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  10. merci pour ce beau reportage.
    Nous avons eu aussi une "invasion" de fourmis ailées. quels "pots de colle" !

    A la liste des dangers qui les attendent, on peut rajouter les piscines, me semble-t-il, Quand un vol d'essaimage s'y abat, il y a de quoi remplir un pré-filtre improvisé, formé d'une chaussette ou d'un collant

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  11. Je rejoins kristin pour mes obs. Les mouettes mais aussi les goélands, canards etc se réfugient
    dans la ville aussi (c'est vrai qu'il y a de l'eau partout ici)et suivent surtout les tracteurs en labourage en ce moment de beau temps. Les fourmis volantes sont au menu pour bien des oiseaux mais c'était en début septembre ici avec une période orageuse. Elles sont belles et gracieuses et tu les as bien saisies.

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  12. Bonsoir , voilà une série somptueuse !!!!
    Bonne soirée

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  13. Voilà une scène rare très intéressante et de belles photos, ça n'a pas dû être évident !

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  14. Superbe et très interessant, ces opportunistes joue très bien leur rôle de régulateur...

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  15. J'ai pensé à toi hier après-midi...
    En regrettant d'avoir oublié l'APN...
    A 14 h, une quarantaine de ces mouettes se laissaient admirer par les promeneurs. Elles étaient posées sur des grosses pierres tout près du rivage, dormant ou lissant leurs plumes... Clémence s'en est servi pour me démontrer ses connaissances en calcul. Quelques unes cherchaient des insectes dans la pelouse en compagnie des corneilles.
    Quand à 16 h je suis repassée là pour retourner à la gare, le soleil déclinait, elles avaient disparu... Et je me suis posé une question toute bête : où nichent ses oiseaux ?

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